mrpolo 7 743 Posté(e) mars 24, 2017 Partager Posté(e) mars 24, 2017 Onze doctorants ont participé hier à la finale régionale du concours « Ma thèse en 180 secondes ». Avec humour et ingéniosité, ils ont séduit les 380 lycéens présents. C’est Thibaud Sauvageon, diplômé de l’École nationale supérieure des technologies et industries du bois à Épinal, et actuellement en 3 e année de thèse, qui a obtenu le Prix des Lycéens. Photo Patrice SAUCOURT Photo HD À l’écoute des intitulés, on dirait parfois du charabia. « Evitabilité des K-puissances additives en combinatoire des mots » ou encore « Influence du vieillissement sur le comportement au feu des formulations hétérophasées ignifugées ». Les thèses ont souvent des noms incompréhensibles et des sujets compliqués à cerner. C’est donc avec l’objectif de vulgariser le travail entrepris par des doctorants que le concours « Ma thèse en 180 secondes » a été lancé. Sur le moment, on se demande bien comment les participants réussiront à relever le défi, et surtout s’ils parviendront à convaincre 380 lycéens excités comme des puces en trois minutes maximum. En effet, pour cette finale régionale organisée à la faculté des Lettres et Sciences Humaines de Nancy, l’ambiance était au rendez-vous. Les lycéens, venus de Nancy, Sarreguemines, Épinal et Thionville, n’hésitaient pas à encourager les participants en criant leur prénom ou en applaudissant à tout rompre. Les 11 finalistes le leur ont bien rendu. À l’aide d’humour, de pull « Faites la moule, pas la guerre », de clins d’œil aux jeux vidéos, ils leur ont fait passer un bon moment, sans pour autant oublier leur objectif : faire comprendre ce qui semble incompréhensible, résumer clairement leur thèse et interpeller. Défi relevéSi tous les participants ont respecté le chrono et atteint haut la main leur but, c’est Thibaud Sauvageon, diplômé de l’École nationale supérieure des technologies et industries du bois à Épinal, et actuellement en 3e année de thèse, qui a obtenu le Prix des Lycéens. Il faut dire qu’en ouvrant sa présentation avec « le cannabis, c’est bien ! », il a tout de suite eu du succès. Cette introduction lui a ainsi permis d’expliquer aux plus jeunes l’intérêt que pouvait représenter la culture du chanvre sur des friches industrielles lorraines. En redonnant vie à ces lieux et en développant le plus proprement possible une industrie textile autour des fibres de cette plante, aussi connue sous le nom de cannabis dans sa forme récréative, les vêtements made in Lorraine pourraient faire fureur. Un peu stressé avant de passer, Thibaud Sauvageon était finalement très heureux d’obtenir ce prix. Pari réussi pour ce doctorant, mais aussi pour les autres. Maintenant, on aurait presque envie de leur demander : votre thèse en 140 signes sur Twitter, défi accepté ? Source: republicain-lorrain.fr Ce message a été promu en article 6 Lien à poster Partager sur d’autres sites
beuh-chat 7 564 Posté(e) mars 24, 2017 Partager Posté(e) mars 24, 2017 (modifié) Chalut chalut Et comme on chantait nos grand-parent: "Vous n 'enfumerais pas l'Alsace et la Lorraine, Et malgré vous nous resterons foncedé. Vous pouvez atomisé la pleine, Mais notre weed vous ne l 'aurais jamais..." Modifié mars 24, 2017 par beuh-chat 2 Lien à poster Partager sur d’autres sites
Baron Vert 584 Posté(e) mars 24, 2017 Partager Posté(e) mars 24, 2017 Salut content de voir qu'une éducation sensée sur le sujet est possible. Le fait qu'elle soit plébiscité par un public aussi jeune est également une bonne chose surtout que si j'ai bien compris, il est plus question ici de l'aspect textile de la plante, ce qui a le mérite de ne pas réduire le débat sur le seul angle de la consomation récréative. Jack Herer serait fier ! ++ Lien à poster Partager sur d’autres sites
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