C’est un message populaire. manuel valls 5 286 Posté(e) janvier 10, 2017 C’est un message populaire. Partager Posté(e) janvier 10, 2017 (modifié) Aujourd'hui, deux modes d'agriculture sont principalement pratiquées :-l'agriculture dite conventionnelle et -l'agriculture biologique. La première consiste à cultiver en ayant largement recours aux produits phytosanitaires, pesticides: herbicides, fongicides, insecticides,Sous-produits provenant des abattoirs, déjections, sang , corne poils.... Omniprésence de labours profonds de la terre, Monoculture... Ces pratiques ont pour conséquence directe de tuer un très grand nombre de petits mammifères et d'insectes. Quant aux haies, arbres et talus ils sont largement supprimés pour agrandir les parcelles et faciliter les accès, on estime à au moins 200 000 km de haies détruites lors du remembrement agricole des années 70 en France. La deuxième, préserve et tente de développer le bocage, le cahier des charges de l'agriculture biologique interdit entre autres l'utilisation de produits phytosanitaires, mais ce mode d'agriculture dépend directement de l'agro-industrie c'est-à-dire des élevages intensifs et des abattoirs puisqu'il est autorisé d'épandre des fertilisants comme le fumier ainsi que des sous-produits provenant des animaux exploités pour leur chair. Les déchets d'élevage/ Le fumier est un mélange d'excréments d'animaux et de paille, le lisier est un mélange d'excréments et d'urine d'animaux. Ils sont utilisés comme engrais sur les grandes cultures céréalières mais aussi sur les cultures maraîchères et viticoles. Générateur d'effluves sources de nuisances, le lisier est souvent au cœur des débats entre éleveurs et riverains. Ces odeurs émanent des fosses attenantes aux élevages où les animaux sont enfermés et par l'épandage de leurs excréments dans les champs avoisinants. Avec la prolifération d'élevage de porcs hors-sol dénombrant un immense nombre d'animaux, les excréments augmentent, il faut donc déverser plus. Le lisier chargé en nitrates est donc épandu en grande quantité, trop grande pour que les plantes absorbent cette molécule, les premières conséquences apparaissent : la prolifération des algues vertes sur les côtes bretonnes dégageant un gaz toxique en phase de décomposition, c'est l'hydrogène sulfuré. Des nouveaux gênes de bactéries résistantes à certains antibiotiques ont été relevés dans du fumier provenant de bovins. Certaines de ces bactéries peuvent être transmises à l'homme, les antibiotiques ne seront peu ou prou capables de les détruire pour cause d'antibiorésistance. Cette situation sanitaire critique est directement liés aux traitements antibiotiques administrés en curatif et/ou en préventif aux animaux dans les élevages. Les déchets d'abattoirs/ Sang desséché, poudre d'os, corne de bœuf, plumes de volailles, sabots de mammifères ongulés sont utilisés comme amendement sur les sols des cultures destinés à la consommation humaine et à nourrir les animaux d'élevage. Un moyen efficace de valoriser les restes d'animaux tués dans les abattoirs…L'agriculture bio-végétalienne / vegan Cette nouvelle forme d'agriculture refuse l'utilisation de produits phytosanitaires, l'amendement d'origine animale (fumier, lisier) et les 5e quartier d'abattoir (cornes, plumes, os, ...). Les principales raisons de choisir ce mode cultural sont éthiques, écologiques, économiques et/ou pratiques. Cette pratique agricole sort tout doucement de terre et est encore marginale. En l'absence de mention ou de label, difficile aujourd'hui de mesurer le nombre d'agriculteurs qui cultivent en mode agro vegan écologique en France. Bientôt des labels verrons le jour : -Expertise Végane Europe, sous le sigle EVE / http://www.certification-vegan.fr/ -Standard Biocyclique Végétalien.http://www.abv-france.org/ Histoire de l'agriculture biocyclique végétalienne Avec ses pratiques agricoles, le pionnier allemand de l’agriculture biologique Adolf Hoops (1932-1999) a créé dans son potager à Walsrode (Allemagne du Nord) les fondations des principes de l’agriculture biocyclique. Il a démontré comment, grâce au compagnonnage végétal (culture associée), la couverture verte permanente du sol, la culture sur buttes ainsi que l’utilisation des plantes médicinales, les forces d’autoguérison de la nature peuvent être stimulées de façon ciblée afin de développer des cycles d’humus sains et purement végétaux. INFLUENCE SUR L’AGRICULTURE ÉCOLOGIQUE EN GRÈCE Après avoir cessé ses activités professionnelles, Adolf Hoops s’est installé en Grèce où il a peaufiné ses expériences pratiques et où il a commencé à formuler les ébauches des principes biocycliques. Depuis 1999, ces dernières ont été reprises par Dr. agr. Johannes Eisenbach et Arne Hoops (fils de Adolf Hoops et longtemps porte-parole du directoire de BIOLAND, association allemande d’agriculteurs biologiques) qui les ont faites évoluer pour les établir en tant que « Standard Biocyclique Végétalien » servant comme base pour un programme de conseil agricole systématique. Ces impulsions ont eu une influence décisive sur le développement de l’agriculture biologique en Grèce pendant ces 20 dernières années. Promotion de la biodiversité L’agriculture biocyclique végétalienne fonctionne selon les principes de la culture mixte; en outre toutes les mesures nécessaires sont prises afin de promouvoir activement une grande biodiversité (notamment en ce qui concerne les "organismes auxiliaires") sur l’ensemble de la surface de l’exploitation (y compris dans la culture protégée). Les secrets de la réussite de cette agriculture sont essentiellement : Le couvert végétal riche et varié ne laissant jamais la terre à nu, La diversité culturales: plantes auxiliaires, médicinales, engrais verts, plantes à carbonel le non-labour ou le labour en surface du sol pour préserver sa vie bactérienne et autres micro-organismes la non intervention sur l'environnement, aux abords des champs sont préservés les haies, talus, arbres pour favoriser la présence des mammifères et des insectes, la rotation régulière des cultures, L'agriculteur qui opte pour cette forme d'agriculture doit s'intégrer dans l'écosystème existant sans le bouleverser mais en cherchant à le valoriser pour développer un milieu propice à une cohabitation entre l'homme et l'animal tout en préservant les intérêts personnels de chacun. Témoignages / Le fait d'avoir favorisé les haies a réellement boosté la population d'auxiliaires qui était quasi invisible quand on est arrivés. Côté mammifères, on est dans une campagne très agricole avec très peu d'espaces réservés pour les animaux, sauf pour les animaux d'élevage… Pascal, maraîcher en agriculture biovégétalienne en Loire-Atlantique. L'agriculture végétalienne ne s'adresse pas qu'aux végétaliens, elle s'adresse aux personnes qui ont envie d'être cohérentes avec leurs idées. En bio, ils sont obligés d'utiliser du fumier conventionnel car le fumier issu de l'agriculture bio n'existe pas ou presque pas puisque ce sont des élevages extensifs avec des animaux qui sont souvent dehors, le peu de fumier récupéré c'est pour l'exploitant. Quand on achète du fumier, ça provient d'élevages intensifs. Ça peut être une réelle solution pour ne pas dépendre de l'agriculture intensive et de l'agro-industrie. Marie, maraîchère en agriculture biovégétalienne en Loire-Atlantique Je produis 2 ou 3 tonnes de blé par hectare. Je fais moins de rendement en grain que ceux qui utilisent des intrants biologiques (farines de plumes ou d'os, fientes de volailles, etc.) mais attention, pas forcément moins de marge économique ! D'ailleurs, beaucoup de céréaliers en agriculture biologique ne veulent plus de l'élevage et cultivent en agriculture biovégétalienne sans le savoir. La fertilisation d'origine animale est chère et peut venir de loin, ce qui est source de dépenses supplémentaires et de pollution. Thierry, céréalier en agriculture biovégétalienne en Loire-Atlantique Article Soft Secert France / Cultiver avec Veganic – L’essor de la marijuana vegan écrit par Soft Secrets “Biologique” signifie travailler avec la nature et non contre elle, pratiquer une gestion durable de votre culture et de son environnement. Cela signifie aussi, bénéfique pour la santé puisqu’environ 300 pesticides sont utilisés régulièrement dans la culture et l’élevage non biologiques et qu’on en trouve des traces dans l’alimentation non biologique. Avez-vous déjà entendu parler de la culture “vegan”? L’herbe vegan est cultivée en utilisant un éventail de nutriments qui ne contiennent pas d’engrais synthétiques, de pesticides, ni aucun ingrédient issu d’animaux comme la farine d’os, le poisson hydrolisé, la farine de sang ou le guano. Il s’agit de travailler uniquement avec des plantes, de pousser le bio à un niveau plus avancé. Beaucoup de dispensaires au Canada et aux États-Unis y sont déjà passés. La demande d’herbe vegan augmente parallèlement à celle d’aliments sans produits laitiers, sans sucre, sans gluten ou sans noix. Les gens veulent des produis qui correspondent à leur mode de vie, sans devoir faire de compromis, sans avoir à s’écarter de leur choix moraux ou alimentaires pour satisfaire leurs goûts. Ces gammes de nutriments sont utilisées par les vegans, mais aussi par des non vegans, qui sont simplement persuadés qu’utiliser des nutriments à base de plantes permet de produire les meilleurs résultats possibles. Certains avancent évidemment qu’on ne peut pas considérer qu’un produit cultivé en intérieur dans des conditions artificielles est bio, puisque sa culture se fait en contradiction avec l’environnement. Et que c’est donc tout sauf bio! On retrouve le même argument chez les vegans et dans le mode de vie vegan en général. Si vous poussez le raisonnement encore plus loin, vous allez vous trouver face à des contradictions. Par exemple, de quoi sont faits vos pots ou vos serres? N’y a-t-il pas de produits issus d’animaux dans les adhésifs, les plastiques ou les emballages de votre matériel? La liste est longue. La plupart des gens acceptent néanmoins que dans le monde actuel, on ne peut pas tout contrôler et qu’un peu est mieux que rien! Le peu qu’on arrive à faire est déjà mieux que rien et c’est ce qu’on doit avoir en tête quand on choisit de cultiver de façon vegan. Les techniques de culture vegan s’approchent le plus possible des conditions et de l’environnement de croissance naturels des plantes. Dans la nature, les plantes sont très peu exposées au monde animal, qui se limite le plus souvent aux insectes qui se décomposent dans la terre. Elles ne sont jamais exposées aux niveaux de produits issus des animaux qu’on trouve dans les engrais bio génériques. Vos plantes ne manqueront donc de rien si vous utilisez des nutriments vegan. Les matières animales dans les engrais peuvent avoir un effet négatif sur votre récolte. Les résidus de produits animaux se décomposent très lentement dans le cannabis et laissent des traces qui perdurent longtemps après que la plante a métabolisé les nutriments. Il n’est pas possible d’éliminer complètement ces résidus, qui se présentent sous la forme de métaux lourds, puisqu’ils sont stockés dans les plantes sous forme de sels. Ces résidus proviennent de sources diverses, y compris certaines sociétés qui fabriquent des nutriments et qui ne signalent pas tous leurs ingrédients, voire des cultivateurs qui ajoutent des sprays et des produits pour augmenter leurs récoltes, et évidemment des produits animaux présents dans les nutriments. Les excréments d’animaux qui sont utilisés comme engrais sont pleins de tout ce à quoi les animaux ont été exposés, de tout ce qu’ils ont ingurgité, notamment des hormones, des pesticides et des antibiotiques pour ne citer que quelques exemples. Tout cela influe sur la qualité et sur le goût de votre produit fini. L’herbe cultivée de façon vegan contient jusqu’à 1000 fois moins de métaux lourds qu’un produit bio de haute qualité. Les défenseurs du vegan soutiennent que l’herbe vegan est la plus pure et la plus puissante qu’on puisse cultiver ou fumer, et la version la plus proche du cannabis produit de façon naturelle. L’accumulation de résidus dans les plantes a aussi un effet sur le pH du substrat et donc sur les plantes, si vous n’arrivez pas à maintenir de bons niveaux de pH. Les méthodes de culture vegan ne nécessitent pas de contrôle du pH, puisqu’elles permettent de maintenir de façon naturelle un écosystème équilibré et plus sain, dont le pH se situe entre 5.5 et 7.0. On doit parfois ajuster légèrement le pH à mi-chemin de la phase de floraison.Quand la nutrition est très importante, il peut arriver que le pH descende au niveau le plus bas des normes acceptées (5.5). C’est le substrat qui est le plus important pour la culture vegan. Comme pour le bio, il vaut mieux utiliser du terreau ou un mélange de terreau. Le terreau contient beaucoup d’humidité, il a un bon drainage et contient certains nutriments naturels, ce qui signifie qu’il peut fournir une partie des nutriments nécessaires au moins pendant les premières semaines. Il contient aussi plein de champignons et de bactéries, ce qui est juste parfait. Un “terreau d’empotage” riche permet d’éviter des problèmes comme de devoir couper les feuilles et l’herbe, il est plein de microbes bénéfiques qui l’aideront à atteindre une biodisponibilité aussi proche que possible des 100%. La biodisponibilité du terreau est la mesure de la quantité de nutriments présents que pourra assimiler le système racinaire des plantes. Les nutriments non bio ou non vegan se présentent sous une forme déjà soluble et peuvent être directement assimilés par les plantes. Par contre, les nutriments bio et vegan doivent être transformés en solution liquide. Les plantes dépendent donc totalement des microbes et des bactéries bénéfiques qui sont déjà présents dans le terreau pour pouvoir utiliser les matières végétales en décomposition (nutriments). L’objectif de la culture vegan est que le terreau soit toujours plein de bactéries bénéfiques, de façon à créer un foyer où les bactéries et les champignons prolifèrent et ainsi, un environnement très actif où les nutriments peuvent être rapidement transformés en solution liquide. La seule chose qui persiste après que les plantes ont métabolisé les nutriments sont les glucides complexes, qui sont ensuite utilisés pour alimenter les microbes dans le terreau, le cycle se poursuit donc! Les nutriments non vegan peuvent avoir un niveau d’absorption de 20 à 25%. La méthode vegan vise à atteindre les 100%, ce qui stimule les récoltes, améliore la qualité et le goût de façon spectaculaire. De nombreux convertis vous diront que les résultats sont tellement bons qu’une fois qu’on a essayé le vegan, on ne revient plus en arrière. Il existe plusieurs gammes de nutriments vegan qui, utilisés avec des produits contenant des mycorhizes, vont stimuler les bactéries bénéfiques pour vos plantes. Il existe une version vegan de tous vos produits spécifiques pour “croissance”, “floraison” et “fleurs” : additifs, boosters, ou de rinçage. Les besoins des plantes sont pris en compte à chaque étape avec des matériaux végétaux riches en nitrogène, comme des graines de luzerne de coton, des brisures de soja pour les plantes en phase végétative, et d’autres riches en phosphore et en potassium, sous forme de potasse, de phosphate naturel et de cendre de bois, pour la phase de floraison. On citera comme autres additifs vegan friendly : Humic acid, qui aide à l’assimilation des nutriments ; Cal-Mag pour de bonnes récoltes ; et les enzymes pour le traitement et la régénération de nouvelles racines et le recyclage des racines mortes. Utilisez tout cela correctement et vous serez sur le bon chemin de l’utopie vegan. Vous augmenterez fortement la biodisponibilité de votre terreau en utilisant du thé de compost qui, sous sa forme la plus simple, s’obtient en trempant un sac de compost perméable dans un seau d’eau. Les nutriments passent dans l’eau et vous obtenez un “thé” qui contient tous les bienfaits de l’engrais. Le thé de compost aide à augmenter la quantité de nutriments. Il accélère également la dégradation des toxines et améliore la qualité nutritive et le goût. C’est le moyen idéal de tester un nutriment vegan sur vos plantes et de tenter d’atteindre 100% de biodisponibilité. Pour faire du thé de compost, diluez votre mélange de compost dans de l’eau et forcez la vie microbienne en ajoutant une aération dans le mélange. Cela permet aux micro-organismes composés de bonnes bactéries, de champignons, de protozoaires et de nématodes de se multiplier rapidement et de créer une solution microbienne riche. Un bon compost vegan contient toutes sortes de “déchets verts”. Une pleine pelletée de ce compost dont le matériel est bien décomposé sera très utile. Appliquez régulièrement le thé de compost à vos plantes. Je vous conseille de le faire fermenter à l’aide des orifices de ventilation de 3 à 7 jours. Les microbes disparaîtront rapidement dès que l’aération sera enlevée. Il faut donc maintenir l’aération du thé jusqu’à ce que vous l’utilisiez. Je n’insisterai jamais assez sur le fait qu’il faut maintenir les bactéries bénéfiques de votre terreau en activité autant que possible. C’est la seule façon de s’assurer que tous les nutriments que vous procurez à vos plantes sont sans cesse biodisponibles. La culture vegan est plus qu’une tendance montante. Elle donne de vrais résultats avec un apport minimum. Le marché du cannabis croît rapidement et la méthode vegan gagne de même en popularité auprès des cultivateurs qui veulent un cannabis plus sain, des fleurs plus savoureuses et des récoltes plus abondantes. Tout cela est réalisable en imitant au plus près l’environnement naturel de croissance du cannabis. L’herbe vegan a un arôme et un effet puissants, grâce à la facilité avec laquelle la plante métabolise les nutriments. Cela lui donne plus de temps et d’énergie pour créer des huiles essentielles et des terpènes. C’est pour cela que l’herbe vegan a généralement un taux de terpène plus élevé. De même, en ce qui concerne les cannabinoïdes actifs, il n’est pas rare de trouver des variétés vegan qui ont plus de 20% de THC et plus de 10% de CBD. La gagnante de la High Times cannabis cup en 2016 était une variété vegan qui avait un taux de CBD de 13% et il existe une variété vegan de la Platinum Cookies qui atteint 22% de THC! Et ce n’est pas un hasard si Kyle Kushman, le gourou des cultivateurs de cannabis vegan a remporté 13 prix à la Cannabis cup avec son onctueuse et puissante “Strawberry Cough”! On ne peut pas contester de telles statistiques. L’herbe vegan est aussi la manière la plus respectueuse de l’environnement de cultiver en intérieur. Pour le moment, on ne peut pas faire grand-chose pour diminuer la quantité d’énergie utilisée dans la culture d’intérieur, mais le fait d’éliminer tout produit animal est un moyen facile et tangible de réduire l’impact de la culture du cannabis sur la planète. En ce qui concerne le cannabis médical, la qualité et la pureté de la composition de l’herbe vegan est incomparable. Elle est tellement « propre » qu’elle est idéale pour être utilisée en médecine. L’herbe non vegan peut contenir des éléments polluants (métaux lourds) à un niveau de 2 à 5 parties par million, alors que l’herbe vegan en contient au plus de 200 à 600 parties par milliard, soit plus de 100 fois moins. Certaines personnes sont très sensibles aux polluants, même à de faibles niveaux. Il peut s’agir d’une réaction aggravée par un état de santé préexistant, ou d’une intolérance aléatoire, mais la présence de métaux lourds peut provoquer des maux de tête, des nausées et dans des cas graves, la maladie de Crohn ou même certaines formes d’autisme. Au vu de tout ceci, il existe donc de bons arguments pour au moins essayer la culture vegan, qui a tous les atouts. Des plantes plus saines qui vous rendront aussi plus sain, de plus grandes récoltes, plus de goût, des effets plus puissants. Et bien sûr, sa nature respectueuse de l’environnement et sa possible utilisation médicale. Avec un marché sans cesse en expansion, une demande croissante de plus de diversité dans le choix d’un cannabis plus propre, produit de façon durable, sans matière animale, plus pur pour un usage médical et avec un historique transparent et traçable, je suis certain qu’il ne faudra pas longtemps avant que le vegan soit adopté par de plus en plus de cultivateurs. Car même s’ils ne pratiquent pas le véganisme dans leur vie quotidienne, ils veulent pouvoir pratiquer des méthodes de culture et produire une herbe de leur choix. L’accroissement de la demande va sans aucun doute développer la créativité et on verra bientôt de nouvelles gammes de produits vegan. Dans le fond, il s’agit de tenter de produire les meilleures plantes, qui soient bénéfiques tant pour vous que pour l’environnement! Par Rich Hamilton Photos cédées par Dinafemhttps://www.softsecrets.com/fr/cultiver/la-culture-urbaine/cultiver-avec-veganic-lessor-de-la-marijuana-vegan/ Lire les interviews sur les Cahiers antispécistesCommander la brochure Agriculture végane Écouter la conférence sur l'agriculture végétalienne présentée à la Veggie Pride 2014 Site en anglais sur l'agriculture biovégétalienne de l'association Vegan Organic Network source L214 : https://www.l214.com/agriculture-biovegetalienne Pour aller plus loin voilà des début de réponses à " comment engraisser nos petites avec des amendements 100% végétaux " D'abord la méthode du compagnonnage : -Topic : Les bienfaits du compagnonnage pour le cannabis. - Topic :Le Milpa : technique des trois sœurs ( compagnonnage & plantes auxilaires ) Ensuite ce topic très utile : -Topic :Les valeurs NPK dans les matières organiques.Des méthodes pour faire des engrais maison : engrais-de-croissance-home-madepermaculture-d'intérieur le-no-till-gardeningthé-de-compost-aéré-activé-ou-TCAAle-purin-dortiesbokashi-activateur-enrichisérum-de-lactobacille-labacide-fulvique-home-made Modifié juin 12, 2019 par manuel valls 15 Lien à poster Partager sur d’autres sites
toto35 3 711 Posté(e) janvier 11, 2017 Partager Posté(e) janvier 11, 2017 (modifié) Salut, Une très bonne idée mais je trouve ton passage sur le conventionnel très réducteur car n explorant pas toutes les facettes du métier. C est certes beaucoup encore le cas, mais ca tend à se réduire au profit des TCS, semis direct et semis directs sous couverts... Tu parles des secrets de l agriculture vegans, mais ils n ont rien inventé, c est déjà largement pratiqué en conventionnel ( sauf engrais et phytos). D ailleurs, pour ce type d agriculture, on parle d agriculture de conservation en conventionnel. Bonne journée. Modifié janvier 11, 2017 par toto35 3 Lien à poster Partager sur d’autres sites
Etranje 2 589 Posté(e) janvier 11, 2017 Partager Posté(e) janvier 11, 2017 Bonjour, C'est intéressant merci manuel mais comme toto je trouve le passage sur le conventionnel très réducteur. Et je suis toujours surpris par le fait que les promoteurs de techniques agricoles nouvelles ou remises au gout du jour aient besoin de défoncer l'agriculture conventionnelle avant d'exposer leurs solutions. Le remembrement agricole par exemple, a été une chance pour l'agriculture française et la société française dans son ensemble, ça a libéré de la main d'oeuvre pour faire autre chose que d'assurer la subsistance des français, certes ça a détruit beaucoup de haies et donc l'habitat de la faune auxillaire mais faut pas tout jeter sans discernement. Je suis convaincu que l'agriculture doit changer et elle le fait comme le dit toto mais opposer les uns aux autres est à mon avis contre productif, my two cents. a+ 3 Lien à poster Partager sur d’autres sites
beuh-chat 7 570 Posté(e) janvier 11, 2017 Partager Posté(e) janvier 11, 2017 Chalut Rhalala c est vegan ... putain d évolution des Straight edge Moi pour bouffé sainement... je ne consomme que du Vegan élevé au grain Voila voila c était m a déconnerie du moment 1 Lien à poster Partager sur d’autres sites
Jim 4 777 Posté(e) janvier 11, 2017 Partager Posté(e) janvier 11, 2017 (modifié) plop le cahier des charges de l'agriculture biologique interdit entre autres l'utilisation de produits phytosanitaires, ça aussi c'est pas vraiment vrai non plus c'est pas interdit mais plutôt réglementé.... ( malheureusement ) faut pas oublier que le Label ( qui est une belle connerie ) autorise 5% d'intrant sur l' exploitation ( traitement phyto etc ) EN bio ils traite aussi faut pas rêver c'est plus une argument qu'on sert, une fausse vérité qu'on vend au consommateur.... Et je parle pas des 0.9% d'OGM autoriser... Sa râle sur le conventionnel mais cela ne vous fait tiquer ? passage sur le conventionnel très réducteur Pas beaucoup plus sur que le bio au final y'a plus de "lignes" consacré au conventionnel pour le coup ( 8 contre 4 ) au final je dirais pas réducteur mais plutôt sommaire.... C est certes beaucoup encore le cas, mais ca tend à se réduire au profit des TCS, semis direct et semis directs sous couverts... C'est vrai et encore heureux ont peut pas continuer comme cela donc c'est tant mieux même si c'est pas encore parfait et que cela ne le sera jamais. Tu parles des secrets de l agriculture vegans, mais ils n ont rien inventé, c est déjà largement pratiqué en conventionnel ( sauf engrais et phytos). +1 rien de nouveau, un retour à l'essentiel on va dire. Bien que largement pratiqué comme tu le dit cela n’empêche pas le phyto à "outrance" chez certains ( je pense aux céréaliers par exemple) , et pour les engrais c'est sur même si on est bien d'accord les engrais dit " bio" peuvent et fond aussi des dégâts sur l'environnement ( azote dans les nappes phréatiques , cours d'eaux...) et je ne parle pas des métaux lourds présents dans certains traitement ( bouillie bordelaise on peut pas dire que cela soit bio et pourtant c'est autorisé ). Même si c'est (très) résumer ou réducteur comme vous voulez. Cela aurait besoin d'être étoffé d'un côté comme de l'autre Et je suis toujours surpris par le fait que les promoteurs de techniques agricoles nouvelles ou remises au gout du jour aient besoin de défoncer l'agriculture conventionnelle avant d'exposer leurs solutions. C'est pas faux ... nouvelles remis au goût du jours carrément !!! voir importé d'un autres continent, une autre culture (KNF, bokashi , biochar... ) au final il n'y a rien de bien nouveau en terme de technique .... y'a du nouveau en termes de savoir et de connaissance par compte !!! Et c'est plutôt cela qui fait tendre la tendance vers le "bio" puisque la majorités des découvertes sont sur la nature elle même. Il suffit de voir les dernières choses , articles , normes sur les produit et leur utilisations. L'exemple récent étant sur les différentes souches microbiennes autorisées à mélanger aux produits ou à ajouter à son sol. Et cela même en conventionnel ils s'y intéressent, c'est la logique et peut être une partie de la solution pour commencer à rattraper les conneries des dizaines d'années ?? Le remembrement agricole par exemple, a été une chance pour l'agriculture française et la société française dans son ensemble, ça a libéré de la main d'oeuvre pour faire autre chose que d'assurer la subsistance des français, certes ça a détruit beaucoup de haies et donc l'habitat de la faune auxillaire mais faut pas tout jeter sans discernement. Je pense que le soucis n'est pas l'agriculture conventionnel au final, On ne peut pas leur jeter la pierre... Le soucis viens de la société d'aujourd’hui , la façon de consommer(hyper consommation), etc L'agriculture n' a fait que s'adapter aux "besoins", ou plutôt à la demande.... L' élevage qui c'est intensifié, la besoins grandissants de la population ( de plus en plus nombreux, le maque de place, etc ), la cotation des céréales en bourse , etc . Cela a libéré la main d’œuvre certes mais à quels prix ( je parle pas € ) N' existe t'il pas un compromis aux milieux de tout ça ? Je suis convaincu que l'agriculture doit changer et elle le fait comme le dit toto mais opposer les uns et autres est à mon avis contre productif, my two cents. Clairement oui et c'est le cas, c'est en train de changer, mais lentement.... c'est compliqué de changer les habitudes qu'on à depuis toujours, la façon dont on a appris , la remise en question, le coup € , le temps, etc Peut être que les agriculteurs " raisonnés " sont plus dans le compromis ? Le "Bio" en terme de label reste marketing... que les exploitants doivent payer pour répondre à des normes c'est un non sens... La bise Modifié janvier 11, 2017 par Hellvice 6 Lien à poster Partager sur d’autres sites
manuel valls 5 286 Posté(e) janvier 11, 2017 Auteur Partager Posté(e) janvier 11, 2017 yo merci à tous pour vos retours, D'abord je tiens à préciser que ce texte n'est pas de moi, mais de l'association L214, mais j'adhère à tout ce qui est dit, sauf la simplification sur le cahier des charges du bio. Ensuite , je ne suis pas vegan, je suis que végétarien, mais ça m’empêche pas de reconnaitre que les vegans ont raison sur beaucoup de choses, et au-delà du bien être animal, écologiquement et socialement le monde qu'ils proposent me semble bien plus peace Tu parles des secrets de l agriculture vegans, mais ils n ont rien inventé, c est déjà largement pratiqué en conventionnel ( sauf engrais et phytos).D ailleurs, pour ce type d agriculture, on parle d agriculture de conservation en conventionnel.Bonne journée. dans le texte le secret n'est pas écrit comme étant d'origine vegan ,le sens du mot dans le texte c'est plus , " les choses qu'il faut savoir " , les " bottes secrètes " pour réussir sans intrants d'origines animales. évidement ici il n y a rien d'innovant et c'est écrit dans les témoignages que certains conventionnels le pratiquent sans le savoir.C'est pareil pour la permaculture, et l'agriculture bio-végétalienne qui n'en est qu'une extension, rien de nouveau " Des techniques millénaires mais oubliées depuis 100 ans " Bonjour, C'est intéressant merci manuel mais comme toto je trouve le passage sur le conventionnel très réducteur. Et je suis toujours surpris par le fait que les promoteurs de techniques agricoles nouvelles ou remises au gout du jour aient besoin de défoncer l'agriculture conventionnelle avant d'exposer leurs solutions. Le remembrement agricole par exemple, a été une chance pour l'agriculture française et la société française dans son ensemble, ça a libéré de la main d'oeuvre pour faire autre chose que d'assurer la subsistance des français, certes ça a détruit beaucoup de haies et donc l'habitat de la faune auxillaire mais faut pas tout jeter sans discernement. Je suis convaincu que l'agriculture doit changer et elle le fait comme le dit toto mais opposer les uns et autres est à mon avis contre productif, my two cents. a+ Je comprends bien , ouai, mais pour moi, le texte parle d'une triste réalité, il suffit de regarder le bilan de l'agriculture conventionnelle, on peut toujours trouver une exception, et parler des agriculteurs qui pratiquent le raisonné, et sont moins destructeurs, mais c'est très loin d'être une majorité. Le remembrement pour moi n'a eu qu'un seul avantage , celui de rationaliser la réparation des terre et ainsi de réduire la pollution engendrée par les déplacements des machines. En revanche, la destruction du bocage à engendré une énorme perte de la biodiversité, La libération de la main d’œuvre, si c'était bien à l'époque, aujourd'hui on en paye la facture, le chômage bat des records. Je suis petit fils d'agriculteur et ce fameux remembrement à absorbé la ferme de mon grand père, ainsi que celle de ces voisins. Dans un village de 100 habitants, tous ou presque vivaient de l'agriculture paysanne, aujourd'hui ce village est déserté et c'est des entrepreneur qui possèdent toutes les terres, avec des employés qui ne sont plus qu'un équivalant des serfs du roi ...Regarde le taux de suicide chez les agriculteurs, je vois vraiment pas comment on peu défendre ce modèle qui à tué des milliers d'hectares de terre, mais aussi les hommes qui y travaillaient. Si vous ne connaissez pas , je vous conseille de vous intéresser au travail du couple Bourguignon, ils définissent très bien le péril du conventionnel Il n'est pas question de détruire une méthode juste pour le plaisir, c'est un cri d'alarme, contre un système qui est arrivé au bout du bout, plop le cahier des charges de l'agriculture biologique interdit entre autres l'utilisation de produits phytosanitaires, ça aussi c'est pas vraiment vrai non plus c'est pas interdit mais plutôt réglementé.... ( malheureusement ) faut pas oublier que le Label ( qui est une belle connerie ) autorise 5% d'intrant sur l' exploitation ( traitement phyto etc ) EN bio ils traite aussi faut pas rêver c'est plus une argument qu'on sert, une fausse vérité qu'on vend au consommateur.... Et je parle pas des 0.9% d'OGM autoriser... Sa râle sur le conventionnel mais cela ne vous fait tiquer ? Pas beaucoup plus sur que le bio au final y'a plus de "lignes" consacré au conventionnel pour le coup ( 8 contre 4 ) au final je dirais pas réducteur mais plutôt sommaire.... C'est vrai et encore heureux ont peut pas continuer comme cela donc c'est tant mieux même si c'est pas encore parfait et que cela ne le sera jamais. +1 rien de nouveau, un retour à l'essentiel on va dire. Bien que largement pratiqué comme tu le dit cela n’empêche pas le phyto à "outrance" chez certains ( je pense aux céréaliers par exemple) , et pour les engrais c'est sur même si on est bien d'accord les engrais dit " bio" peuvent et fond aussi des dégâts sur l'environnement ( azote dans les nappes phréatiques , cours d'eaux...) et je ne parle pas des métaux lourds présents dans certains traitement ( bouillie bordelaise on peut pas dire que cela soit bio et pourtant c'est autorisé ). Même si c'est (très) résumer ou réducteur comme vous voulez. Cela aurait besoin d'être étoffé d'un côté comme de l'autre C'est pas faux ... nouvelles remis au goût du jours carrément !!! voir importé d'un autres continent, une autre culture (KNF, bokashi , biochar... ) au final il n'y a rien de bien nouveau en terme de technique .... y'a du nouveau en termes de savoir et de connaissance par compte !!! Et c'est plutôt cela qui fait tendre la tendance vers le "bio" puisque la majorités des découvertes sont sur la nature elle même. Il suffit de voir les dernières choses , articles , normes sur les produit et leur utilisations. L'exemple récent étant sur les différentes souches microbiennes autorisées à mélanger aux produits ou à ajouter à son sol. Et cela même en conventionnel ils s'y intéressent, c'est la logique et peut être une partie de la solution pour commencer à rattraper les conneries des dizaines d'années ?? Je pense que le soucis n'est pas l'agriculture conventionnel au final, On ne peut pas leur jeter la pierre... Le soucis viens de la société d'aujourd’hui , la façon de consommer(hyper consommation), etc L'agriculture n' a fait que s'adapter aux "besoins", ou plutôt à la demande.... L' élevage qui c'est intensifié, la besoins grandissants de la population ( de plus en plus nombreux, le maque de place, etc ), la cotation des céréales en bourse , etc . Cela a libéré la main d’œuvre certes mais à quels prix ( je parle pas € ) N' existe t'il pas un compromis aux milieux de tout ça ? Clairement oui et c'est le cas, c'est en train de changer, mais lentement.... c'est compliqué de changer les habitudes qu'on à depuis toujours, la façon dont on a appris , la remise en question, le coup € , le temps, etc Peut être que les agriculteurs " raisonnés " sont plus dans le compromis ? Le "Bio" en terme de label reste marketing... que les exploitants doivent payer pour répondre à des normes c'est un non sens... La bise Je suis d'accord Jim , le bio ce n'est pas la panacée, et des progrès restent à faire, cependant pour avoir fait du woofing et aussi fait de l'aide à l’installation, je peux te garantir que c'est tout sauf un argument marketing, c'est beaucoup plus de travail ( j'en est chier ) et c'est surtout un saut vers l'inconnu, les phyto ont un côté rassurant. Si ont peu remettre en question l'utilisation de certains produits comme le sulfate de cuivre , Il est extrêmement rare de retrouver des produits chimiques dans des produits bio, alors que dans le conventionnel , raisonné ou non, c'est systématique, même si les taux max européens sont respectés, on ne connais que très peu l'incidence de toutes ces molécules quand elles finissent par faire des cocktails et les études toxicologiques ne se font que molécule par molécule, ce qui est un peu de la foutaise Et puis en ce qui concerne les décrets locaux obligeant les biologique à traiter en cas d'infestation , certains commence à se rebeller https://www.liberation.fr/terre/2014/04/07/il-avait-refuse-de-traiter-ses-vignes-le-viticulteur-bio-paiera-500-euros-d-amende_993770 En ce qui concerne les 0,9% d'ogm autorisés, c'est juste une sécurité, en cas de contamination, ce n'est pas l'agriculteur bio qui utilise des OGM , au contraire il subi les pratiques des agriculteurs conventionnels qui utilisent majoritairement des OGMfaut pas refaire l'histoire à l'envers "Ne pas abaisser le seuil de contamination OGM Les aliments pour animaux sont considérés comme particulièrement à risque sur la question de la contamination et quelques cas de très faible présence d'OGM autorisés ont été signalés dans du soja et du maïs, à un taux inférieur à 0,1 %, note la Commission. Faute de réglementation spécifique, c'est le seuil de 0,9 % de présence fortuite ou techniquement inévitable d'OGM ou de produits obtenus à partir d'OGM qui s'applique aux produits utilisés dans la bio. Bien que quelques Etats membres aient opté pour un seuil de 0,1 à 0,3 % maximum de présence d'OGM et que certaines certifications privées se basent sur des seuils inférieurs à 0,9 %, "il est à noter qu'une majorité des acteurs interrogés sont favorables au maintien du seuil de 0,9 % pour la présence fortuite d'OGM dans les produits biologiques, souligne la Commission. L'introduction d'un seuil spécifique augmenterait à la fois la complexité des procédures et les coûts devant être supportés par les producteurs et les consommateurs". Je suis 100% d'accord avec toi comme quoi c'est les habitudes des consommateurs qui ont poussé les agriculteurs a avoir de telles pratiques, toujours moins cher , calibré , longue conservation ..... et c'est aussi nous qui pourrons aider à faire le chemin inverse Y a plus de lignes sur le conventionnel parce-que l'auteur cherchait surement à décrire la situation actuelle, faut pas oublier qu'a l'échelle mondiale , moins de 1% des terres est cultivé en bio, Et puis décrire les problèmes lié au conventionnel , c'est aussi faire la liste de tout ce qu'on évitera en changeant le modèle, De mon point de vue , les deux systèmes sont en opposition frontale , même si il est possible de trouver une voie médiane, nos méthodes de culture doivent être pérennes, pour cela c'est évidemment le comportement des consommateurs qui doit changer, les agriculteurs eux n'ont de volonté que de répondre à la demande. Voila en espérant avoir rien oublié et pas passer pour un intégriste , merci encore pour vos réactions et remarques , Je vais essayer d'étoffer le texte, et compléter l'original , les textes français sont plutôt rares, je vais voir côté anglophone si ça bouge plus. poutoux à vous ! à bientôt 8 Lien à poster Partager sur d’autres sites
6clic 93 Posté(e) mars 22, 2017 Partager Posté(e) mars 22, 2017 Salut, Un grand MERCI à Manuel d’avoir abordé ces questions là où on (je) ne les attendait(s) pas… Je ne suis, pour ma part, pas issu du milieu agricole, mais les thématiques abordées ici me tiennent à cœur. Elles concernent chacun d’entre nous de par leurs impacts sanitaires, environnementaux et sociétaux. Au-delà, elles interrogent notre rôle et notre place en tant qu’espèce (parmi les autres) sur cette planète. Cela peut sembler utopique et emprunt de naïveté, mais ces questions sont des questions de fond. Merci encore Manuel Bonne journée à tous. 1 Lien à poster Partager sur d’autres sites
manuel valls 5 286 Posté(e) mars 22, 2017 Auteur Partager Posté(e) mars 22, 2017 Hellow 6Clic Merci à toi pour le retour ! et oui cette question de notre impact est primordiale,aujourd'hui pour nier que l'humain à transformé en profondeur la planète jusque dans son climat, il faut travailler dans le pétrole En plus nos cultures intérieur sont énergivores; chaque geste compensatoire est utile, l'humain doit se détacher de Babylone et vivre en paix, libre dans la jungle ! Aujourd'hui dans ce monde gris on voit quand même une lueur d'espoir, même dans le monde cannabique, on a plus envie de consommé des produits impurs remplis de pesticides, ou des produits qui salissent notre environnement. +20% de croissance pour le bio l'an dernier , une fois que tout ou presque sera bio , on pourra aller encore plus loin et promouvoir des labels encore plus exigeants sur notre impact, certains existent déjà et connaissent eux aussi une croissance favorable. Maintenant c'est à nous consommateurs de faire les bons choix, avec nos moyens , on a plus vraiment d'excuse, l'écologie est devenu une possibilité abordable. ( Sinon je continu de " tafer " sur cet article qui sera prochainement augmenté ) ciao , Yes We Can ! Lien à poster Partager sur d’autres sites
Maystrooo 29 Posté(e) mars 24, 2017 Partager Posté(e) mars 24, 2017 Salut à tous; Je me permet d'intervenir sur ce post ma foi, très intéressant ^^' Pour moi, le conventionnel est synonyme de mort, clairement. En effet, les besoins exponentiels de l'agro-alimentaire tel qu'il à évoluer en Occident (et qui sert de modèle à l'agriculture mondial) passe nécessairement par la MONOCULTURE, ce qui est en soit, une aberration biologique à l'état bête (pire que brut...)Comment pouvoir croire maitriser les infinis paramètres qui nous confrontes à la production d'organismes vivants avec pour seule réponse la surenchère d’éléments maitrisable par l'Homme?! (super phosphates, etc) et ce, sur des millions d'hectares? (y'a qu'à voir la BAUSSE quoi...) Conséquence, la mort d'un éco système, seul les ravageurs les plus résistants survives et s'adaptent (quand c'est pas un auxiliaire qui survie, mais sa proie elle, meurt...et l'auxiliaire deviens...ravageur!) En réponse, l'agriculture crée un nouveau toxique, pour supprimer ces ravageurs, ou les plus forts s'adaptent... et c'est repartit pour un tour! Une véritable course à l'armement, digne de la guerre froide. C'est sûr, c'est rentable pour certains... En attendant, qui c'est qui casque? bref, pas envie de pousser un coup de gueule. Tous ceux présents ici on conscience de ça, j'en suis sûr. Dans notre système marchand actuel, le "bio" à lui aussi ces limites...Et pour moi encore, ces limites sont instaurées par la réaction du système de valeur actuel quant à la production et à la distribution des biens du sol. L'argent étant devenue une fin en soit, un produit de meilleur qualité (biologique, donc, de part ces bienfait pour l'organisme) coûte plus cher, et reste inaccessible au moins favorisés, établissant par conséquent une sélection loin d'être "naturel", mais plutôt...culturelle intraseque à ce même système de valeur. "Le serpent se mords la queue". On est de plus en plus proche de la tête... Le bio "indus" deviens laxiste, accepte même une part d'OGM, le bio "élite" lui, deviens de plus en plus cher. (Nat*** et prog***, Deme***, etc...). On est pas rendu...même si oui, il y a un sérieux progrès, continuer comme ça, c'était clairement manger un mur à 130km/h...mais en prendre un à 90, ça me tente pas non plus . La faute au temps de reconversion des LOBBIEs, probablement... "Pouvoir pouvoir, mon doux pouvoir!" ou "Argent argent, dis moi qui est le plus beau?!" ci-joint un texte (un peu long...) de la problématique en inde, qui semble avoir trouver un milieu au jeu sans fin de la course évolutive en réponse à la réalité du marché, de prime abord. Ils appellent ça le pluralisme (tiens tiens, la perma' quoi non?) Je m’arrête là, bien que j'ai encore beaucoup à en dire...ne nait pas écrivain qui veux! c'est tout pour aujourd'hui! Salut les copain . Heureux de vous avoir lu! 'Strooo Pour la diversité de la petite agriculture en IndeUn entretien avec Seshagiri Rao Centre for Education and Documentation 07 / 2009 Le pluralisme est souvent présenté comme un objectif souhaitable. Nous voyons cependant de plus en plus la pensée unique dominer tous les aspects de nos vies, que ce soit au niveau économique, social, éducatif ou culturel. En phase avec cette tendance, les politiques publiques, la recherche scientifique et les projets de développement conçoivent l’agriculture comme une activité uni-dimensionnelle, et non comme un mode de vie, ce qu’elle est pourtant pour la majorité des agriculteurs. Le Centre for Education and Documentation a rencontré le Dr. Seshagiri RAO, à la fois chercheur scientifique agricole impliqué dans la recherche universitaire dominante et agriculteur, gérant son exploitation traditionnelle. Il a étudié l’agriculture, s’est spécialisé dans la culture des plantes et la génétique puis a étudié l’écologie à l’Institut Indien des Sciences (Indian Institue of Science, IIS). Alors même qu’il était à l’IIS, il vivait à Pavagoda, dans une région reculée à la frontière de l’Andhra Pradesh et du Karnataka, à 175 km soit cinq heures de bus de l’IIS. A partir de 1992, sa maison et son village sont devenus les stations de recherche de terrain de l’IIS. Interrogé sur les systèmes d’exploitation, le Dr Rao raconte comment ils ont passé cinq ans à faire de la recherche sur l’arachide, qui était la culture dominante de toute la région de Rayalseema (1) pour finalement se rendre compte à quel point ils allaient dans la mauvaise direction. Ils ont alors élargi leurs recherches à l’ensemble des moyens de subsistance. Ils ont découvert que la solution la plus profitable et la moins risquée pour améliorer les conditions de vie des agriculteurs était l’élevage de moutons et de chèvres. L’arboriculture est un autre moyen de subsistance agricole important. Les arbres dans les régions semi-arides offrent une protection contre les mauvaises récoltes et fournissent de la biomasse. Un autre élément important de l’économie de survie dans les zones semi-arides est l’artisanat. Certaines tribus spécialisées, comme les Lambadas, ont un artisanat très riche, notamment de transformation des produits de la forêt autres que le bois. Ainsi, un petit paysan dans un zone semi-aride s’investit dans un ensemble d’activités qui ne peuvent pas être mesurées par la culture économique dominante. La diversité est la clef des stratégies de survie des petits agriculteurs. Malheureusement, tous nos programmes de développement tendent à aller contre cette diversité et à consommer les ressources comme la terre et la bio-masse, en générant des déchets. On nous incite à considérer cela comme les dommages collatéraux de la « croissance » et du « développement » tandis que les activités telles que le paillage, le recyclage de la biomasse, les petits potagers, l’élevage de volaille, la confection de nattes sont décrits comme inutiles car ne générant par de valeur monétaire équivalente au salaire minimum ou ne pouvant pas être quantifiés comme des marchandises. Plus important encore, la notion de couverture des risques est limitée à l’aspect financier et tend à encourager les systèmes d’assurance. Pourtant, il existe une corrélation claire entre la diversification des moyens d’existence et l’équité. Les systèmes agricoles mixtes aident à diversifier les sources de revenus et d’emploi pour les agriculteurs pauvres ou les travailleurs sans-terres et offrent un potentiel considérable pour lutter contre la pauvreté. L’élevage dans l’économie agricole Dans les systèmes agricoles conventionnels, l’attention est portée sur la maximisation de la production, que ce soit les céréales, la viande ou le lait, en ajoutant des intrants extérieurs et par la recherche sur les semences et la reproduction animale. Ainsi les productions céréalière et animale sont devenues de plus en plus spécialisées et séparées l’une de l’autre. Les céréales sont cultivées avec des engrais inorganiques et le bétail est nourri avec ce grain. La production animale a perdu son rôle de complément et de soutien à l’agriculture et est entrée en concurrence avec les êtres humains pour la consommation des céréales. De son côté, la petite agriculture qui allie élevage et culture, utilise la terre de manière relativement durable : les résidus des cultures nourrissent les animaux, le fumier sert d’engrais et de combustible et la force des animaux de trait diminue les besoins en énergie fossile. L’élevage fait partie de la plupart des systèmes agricoles et est une composante intégrée de l’agriculture intensive. L’importance de l’élevage repose principalement dans sa capacité à convertir la biomasse qui n’est pas directement utile aux êtres humains (herbes, feuilles, paille, déchets agricoles) en produit animal. Le bétail fournit non seulement du lait très nourrissant, des œufs, de la viande mais aussi des plumes, des fibres (laine) et de la peau (cuir). Il fournit aussi du fumier riche en nutriments pour les cultures. Jusqu’à présent, en Inde, la forme la plus commune d’élevage est celle intégrée à la petite agriculture. Pour les petits agriculteurs, l’élevage fondé sur le travail familial et les résidus des produits des cultures poussant sur leurs terres demeure une source importante de revenu et d’emploi. Dans ces systèmes, l’élevage est réparti équitablement par rapport aux terres : les petits agriculteurs détiennent seulement 32% du total des terres mais possèdent 59% des bovins et 64% des ovins. L’intensité d’élevage sur les terres en Inde est élevée, avec une taille moyenne d’exploitation de 1,57 ha comprenant environ 2,94 bovins et 1,14 ovins. La production animale des petits exploitants contribue de manière substantielle à l’économie. En Inde, l’élevage contribue à 30% de la production totale des exploitations et 80% des produits de l’élevage proviennent des petits agriculteurs possédant entre 3 et 5 animaux et moins de 2 hectares de terres. On estime qu’un quart des terres totales dans le monde est utilisé pour l’élevage, y compris les systèmes de pâturage intensif. Un autre cinquième des terres arables est utilisé pour la culture des céréales destinées à l’alimentation du bétail. La production animale est donc l’utilisateur le plus important des terres dans le monde. La demande mondiale de viande devrait doubler dans les vingt prochaines années, créant une demande croissante pour les céréales. Les pays du Sud devraient devenir les principaux producteurs de viande et de produits animaux pour le reste du monde, avec une dépendance accrue aux importations de céréales. On prévoit que le bétail ne sera plus élevé pour des usages multiples dont l’approvisionnement alimentaire local, mais le sera dans des usines pour l’exportation. De nombreuses petites exploitations deviendront non compétitives et seront remplacées par des exploitations industrielles à grande échelle (Delgado). Diversifier la production agricole Conscient de la nécessité de rétablir la diversité dans les exploitations, le Dr Seshagiri Rao a développé un projet spécifique avec un réseau d’ONGs dans toute la bio-région. « Quand nous avons cherché ceux qui avaient de l’argent, nous nous sommes rendus compte que les éleveurs de mouton étaient aisés et que la plantation d’arbres était aussi une bonne option dans cette bio-région. Contrairement aux personnes qui se spécialisent, celles qui diversifient leurs cultures et leurs entreprises prospèrent. Et les personnes qui développent une stratégie pour tirer profit des bonnes années quand les pluies sont abondantes réussissent aussi. » Seshagiri souligne le fait qu’en général on pense que les zones semi-arides comme Rayalseema sont déficientes en eau. En réalité il y a des périodes et des années de bonnes précipitations. Les bergers le savent si bien que quand il pleut en quantité ils augmentent la taille de leurs troupeaux qu’ils nourrissent de l’herbe qui pousse alors en abondance. « Nous avons testé scientifiquement environ cinq principes que nous avons appris des paysans. Nous avions l’avantage de disposer de 100 ans de données de précipitations. Nous avions aussi des modèles de simulation informatique des cultures donnant le profil des rendements. Nous pouvions donc voir comment l’arachide se comporterait sur 100 ans. La même chose pour le ragi. Nous avons testé les résultats pour 10 variétés d’arachide avec différents niveaux d’engrais. A partir des simulations nous avons vu que la combinaison de deux cultures, le pois d’Angole et l’arachide, donnait de meilleurs résultats. Nous avons utilisé notre compréhension scientifique pour nous adapter à l’irrégularité des précipitations, sélectionner des cultures avec des racines plus ou moins profondes, différentes périodes de maturation, différentes phases de croissance, différentes résistances aux insectes ravageurs et différents besoins en nutriments. Nous avons alors combiné les cultures et les arbres. Ceux-ci fournissent beaucoup de biomasse, donc nous avons ajouté la composante bétail qui fournit automatiquement le fumier, sans qu’il soit nécessaire de faire du compost. Nous avons aussi utilisé les méthodes scientifiques pour mettre en place un système qui dépend plus de la croissance végétative que de la croissance reproductive. D’ordinaire, les cultures comme l’arachide ont une période critique de 15 jours quand elles remplissent leurs cosses. Pendant cette période, si le sol n’est pas suffisamment humide la récolte est gâchée. Toute la pluie précédente ou suivante est inutile. C’est la même chose avec le pois d’Angole et le tournesol. Il est donc logique de ne pas se reposer sur la croissance reproductive (très sensible au temps) dans ces situations de précipitations incertaines et de faible capacité de conservation de l’humidité du sol (pas plus de 10 jours à Rayalseema). A l’inverse, la croissance végétative est opportuniste : elle a lieu quand il pleut. Le système doit donc reposer, pour les revenus de base, sur la croissance végétative, c’est-à-dire les arbres. Mais les paysans veulent des revenus dans les six mois et les arbres ne sont généralement rentables qu’au bout de cinq ans. La plupart des agriculteurs voient les arbres comme concurrents de l’arachide car s’ils en plantent 10, ils perdent deux rangées d’arachide. Ils auront même tendance les couper. Alors comment faire d’un coupeur d’arbres un planteur d’arbres ? Le mouton du Deccan permet de répondre à cette question : si les paysans élèvent des moutons alors il y a une demande de fourrage. Mais comme aucun petit paysan ne plantera de cultures à fourrage, il y aura donc un besoin d’arbres. Dans le projet actuel d’élevage de mouton, nous espérons ainsi intégrer les arbres dans l’agriculture pluviale car c’est une activité rentable pour les paysans : par exemple un agneau de trois mois bien nourri pendant 6 mois peut apporter un profit équivalent au double de l’investissement. Si vous achetez un agneau pour 1.300 roupies et le nourrissez bien, vous pouvez le revendre 3.000 roupies 6 mois après. Si vous le faites pour 5 ou 10 agneaux vous gagnez 30.000 roupies, ce qui est plus que 10 acres d’arachide. Les arbres doivent être situés sur les pourtours et les fossés où l’on met généralement la biomasse en excès. Ce fossé est une bande de forte fertilité avec beaucoup de nutriments. Il faut mettre en place des structures de récolte de l’eau car sinon les arbres ne survivront pas dans notre environnement. Les racines des arbres jouent un grand rôle car les arbres sont plantés en forte densité. Par l’action des racines on change le sol, ses micro-organismes et l’équilibre des nutriments : c’est le modèle de l’agro-foresterie ». L’International Assessment of Agricultural Knowledge, Science and Technology for Development (Évaluation internationale du savoir, de la science et de la technologie agricole pour le développement, IA-AKST) pense également que le défi principal est d’augmenter la productivité de l’agriculture de manière durable. Cette organisation parle de systèmes agricoles multi-fonctionnels qui impliquent « l’inter-connection inévitable des différents rôles et fonctions de l’agriculture ». Le concept de multi-fonctionnalité reconnaît que l’agriculture est une activité produisant non seulement des biens (alimentation humaine et animale, fibres, agro-carburants, produits médicinaux et ornementaux) mais aussi des services tels que la protection de l’environnement, l’aménagement du paysage et la gestion de l’héritage culturel. Elle dit que le savoir, la science et la technologie agricoles doivent répondre aux besoins des petites exploitations dans des écosystèmes divers et créer des opportunités réalistes pour leur développement dans des régions où le potentiel d’amélioration de la productivité est faible et où le changement climatique risque d’avoir les conséquences les plus dramatiques. (1) Cf. la fiche Economie de l’agriculture paysanne en Inde Mots-clésagriculture et élevageagriculture paysannediversification des productionsagricultureagriculture durable Inde dossierL’agriculture paysanne en Inde Notes Lire l’original en anglais : For small Farm diversity in India Traduction : Valérie FERNANDO Entretien réalisé par le CED avec le Dr. P.R.Seshagiri RAO en 2009. Voir également le site : International Assessment of Agricultural Knowledge, Science and Technology for Development, initiative internationale des Gouvernements et acteurs de la société civile pour évaluer la pertinence et l’efficacité du savoir, des sciences et technologies agricoles dans le monde. SourceTexte original CED (Centre for Education and Documentation) - CED Mumbai: 3 Suleman Chambers, 4 Battery Street, Behind Regal Cinema, Mumbai - 400 001, INDIA - Phone: (022) 22020019 CED Bangalore: No. 7, 8th Main , 3rd phase, Domlur 2nd Stage, Bangalore - 560071, INDIA - Phone: (080) 25353397 - Inde - www.doccentre.net - cedbom@doccentre.net, cedban@doccentre.net 1 Lien à poster Partager sur d’autres sites
PousSeAvuDoEil 120 Posté(e) avril 24, 2017 Partager Posté(e) avril 24, 2017 (modifié) Salut à tous, merci manuel valls pour ce post très intéressant et aux contributeurs. Sur le sujet, il y a un livre bien à lire "Le livre noir de l'agriculture" N'étant pas aussi calé, que certains je stopperais là. Merci et bonne culture à tous Modifié avril 24, 2017 par PousSeAvuDoEil 1 Lien à poster Partager sur d’autres sites
Invité elvirinix Posté(e) avril 24, 2017 Partager Posté(e) avril 24, 2017 plop tous le monde , une belle ouverture manus sur se sujet je vais me posé avec vous histoire d’enchérir mes connaissances je ne pourrais pas trop discuter ou donner mon avis sur les sujets car et tant encore un noob ,sur celas ....que dire! bas pas grand chose la je commence a sautée le cap avec le 100/100 organique autonome mais je pense qui l'y a une grande complexités dans tous celas mais !que nature fasse la mère nature bonne soirée Lien à poster Partager sur d’autres sites
PousSeAvuDoEil 120 Posté(e) avril 24, 2017 Partager Posté(e) avril 24, 2017 re salut à tous, une petite vidéo... https://sousesprit.com/le-mensonge-dans-lequel-nous-vivons/ On se demande pourquoi beaucoup de choses comme l'agriculture sont partis en vrille... Lien à poster Partager sur d’autres sites
toto35 3 711 Posté(e) avril 25, 2017 Partager Posté(e) avril 25, 2017 Salut, Tout simplement car à la fin de la seconde guerre mondiale, nous n avions pas l auto suffisance alimentaire et qu' il fallait trouver de quoi nourrir les populations coute que coute. Et ensuite bah on a continué sur notre lancé vu que les nouvelles générations voyaient en ces pratiques l avenir de l agriculture. Y a aussi eut des enjeux sociaux, du genre avant les desherbages chimiques, on desherbait les champs à la pioche ou à la main et c est souvent les femmes et enfants qui le faisaient. Maintenant c est devenu impensable de faire travailler ces personnes pour faire ca... Bonne journée. 2 Lien à poster Partager sur d’autres sites
PousSeAvuDoEil 120 Posté(e) avril 25, 2017 Partager Posté(e) avril 25, 2017 Salut, Tout simplement car à la fin de la seconde guerre mondiale, nous n avions pas l auto suffisance alimentaire et qu' il fallait trouver de quoi nourrir les populations coute que coute. Et ensuite bah on a continué sur notre lancé vu que les nouvelles générations voyaient en ces pratiques l avenir de l agriculture. Y a aussi eut des enjeux sociaux, du genre avant les desherbages chimiques, on desherbait les champs à la pioche ou à la main et c est souvent les femmes et enfants qui le faisaient. Maintenant c est devenu impensable de faire travailler ces personnes pour faire ca... Bonne journée. Bonjour, et heureusement pour les femmes et les enfants, c'est peut être un des points positif... Lien à poster Partager sur d’autres sites
Old-Boy 161 Posté(e) avril 25, 2017 Partager Posté(e) avril 25, 2017 yop je suis sur que tout prés de chez vous a la SAFER y a des tonnes d'exploitation a reprendre avec autant d'idée préconçus et de science vous risqué pas d'avoir des bobo aux main,juste devenir millionnaire avec 15 000 m2 A+ Lien à poster Partager sur d’autres sites
manuel valls 5 286 Posté(e) avril 30, 2017 Auteur Partager Posté(e) avril 30, 2017 Salut à tous; Je me permet d'intervenir sur ce post ma foi, très intéressant ^^' Pour moi, le conventionnel est synonyme de mort, clairement. En effet, les besoins exponentiels de l'agro-alimentaire tel qu'il à évoluer en Occident (et qui sert de modèle à l'agriculture mondial) passe nécessairement par la MONOCULTURE, ce qui est en soit, une aberration biologique à l'état bête (pire que brut...) Comment pouvoir croire maitriser les infinis paramètres qui nous confrontes à la production d'organismes vivants avec pour seule réponse la surenchère d’éléments maitrisable par l'Homme?! (super phosphates, etc) et ce, sur des millions d'hectares? (y'a qu'à voir la BAUSSE quoi...) Conséquence, la mort d'un éco système, seul les ravageurs les plus résistants survives et s'adaptent (quand c'est pas un auxiliaire qui survie, mais sa proie elle, meurt...et l'auxiliaire deviens...ravageur!) En réponse, l'agriculture crée un nouveau toxique, pour supprimer ces ravageurs, ou les plus forts s'adaptent... et c'est repartit pour un tour! Une véritable course à l'armement, digne de la guerre froide. C'est sûr, c'est rentable pour certains... En attendant, qui c'est qui casque? bref, pas envie de pousser un coup de gueule. Tous ceux présents ici on conscience de ça, j'en suis sûr. Dans notre système marchand actuel, le "bio" à lui aussi ces limites...Et pour moi encore, ces limites sont instaurées par la réaction du système de valeur actuel quant à la production et à la distribution des biens du sol. L'argent étant devenue une fin en soit, un produit de meilleur qualité (biologique, donc, de part ces bienfait pour l'organisme) coûte plus cher, et reste inaccessible au moins favorisés, établissant par conséquent une sélection loin d'être "naturel", mais plutôt...culturelle intraseque à ce même système de valeur. "Le serpent se mords la queue". On est de plus en plus proche de la tête... Le bio "indus" deviens laxiste, accepte même une part d'OGM, le bio "élite" lui, deviens de plus en plus cher. (Nat*** et prog***, Deme***, etc...). On est pas rendu...même si oui, il y a un sérieux progrès, continuer comme ça, c'était clairement manger un mur à 130km/h...mais en prendre un à 90, ça me tente pas non plus . La faute au temps de reconversion des LOBBIEs, probablement... "Pouvoir pouvoir, mon doux pouvoir!" ou "Argent argent, dis moi qui est le plus beau?!" ci-joint un texte (un peu long...) de la problématique en inde, qui semble avoir trouver un milieu au jeu sans fin de la course évolutive en réponse à la réalité du marché, de prime abord. Ils appellent ça le pluralisme (tiens tiens, la perma' quoi non?) Je m’arrête là, bien que j'ai encore beaucoup à en dire...ne nait pas écrivain qui veux! c'est tout pour aujourd'hui! Salut les copain . Heureux de vous avoir lu! 'Strooo ola Maystrooo ! et oué on a bien foutu la merde et c'est pas fini, pour les OGM dans le bio on, parle de ça juste pour protéger les producteurs de pollutions , mais surtout pas d'incorporations volontaires, mais oui le truc est pas parfait , mais tellement mieux que le conventionnel. Pour le prix, il faut consommer local et de saison, et le bio est souvent moins cher que des truc hors saison poussés sous serre et transportés sur des kilomètres. c'est un bon début j'me dis à plus Salut à tous, merci manuel valls pour ce post très intéressant et aux contributeurs. Sur le sujet, il y a un livre bien à lire "Le livre noir de l'agriculture" N'étant pas aussi calé, que certains je stopperais là. Merci et bonne culture à tous Yo PoueAvuDoeil , j'ai entendu parler de ce bouquin , faudra que je me le procure c'est bien que plein de citoyen réagissents, on a plein de docu pour s'en sortir plop tous le monde , une belle ouverture manus sur se sujet je vais me posé avec vous histoire d’enchérir mes connaissances je ne pourrais pas trop discuter ou donner mon avis sur les sujets car et tant encore un noob ,sur celas ....que dire! bas pas grand chose la je commence a sautée le cap avec le 100/100 organique autonome mais je pense qui l'y a une grande complexités dans tous celas mais !que nature fasse la mère nature bonne soirée Plops Elvirinix cool que tu passes en 100% orga ! et en autonome en plus c'est pas simple c'est sûr , mais tellement plus gratifiant quand ça marche , see you ! re salut à tous, une petite vidéo... https://sousesprit.com/le-mensonge-dans-lequel-nous-vivons/ On se demande pourquoi beaucoup de choses comme l'agriculture sont partis en vrille... Je vais matter ça voir ce que ça dit , Salut, Tout simplement car à la fin de la seconde guerre mondiale, nous n avions pas l auto suffisance alimentaire et qu' il fallait trouver de quoi nourrir les populations coute que coute. Et ensuite bah on a continué sur notre lancé vu que les nouvelles générations voyaient en ces pratiques l avenir de l agriculture. Y a aussi eut des enjeux sociaux, du genre avant les desherbages chimiques, on desherbait les champs à la pioche ou à la main et c est souvent les femmes et enfants qui le faisaient. Maintenant c est devenu impensable de faire travailler ces personnes pour faire ca... Bonne journée. Yo Toto , y a un peu de ça, mais faut pas oublier que les engrais chimiques et les explosifzs de la ww2 , c'est les même industriels et les même produits l'exemple le plus parlant est la méthode de synthétisation de l'azote de atmosphère par les nazi ( procédé de Haber ) l'agriculture intensive était un moyen tout trouver de continuer de vendre leur came. et les terroriste continuent de faire des bombes avec des engrais .... avec une gestion intelligente des sols il n'y a pas besoin de désherbage, ou très peu , surtout si on utilise des variétés locale , capable de gagner la compétitivité, là les semencier vendent les même variétés sur tout le territoire, qu'elle que soit le climat . si la plante à besoin d'eau on irrigue , si elle aime la sécheresse on met des fongicides , on ne choisi plus des plantes adaptées , on adapte l’environnement , ce qui est perdu d'avance. On aurait très bien pu conserver un modèle d'agriculture paysanne, celui qu'on essaye de retrouver aujourd'hui en réalisant que les rendements sont identiques ou supérieurs Bonjour, et heureusement pour les femmes et les enfants, c'est peut être un des points positif... à l'époque ils utilisaient de paillages , sinon aujourd'hui il y a les robots désherbeurs Lien à poster Partager sur d’autres sites
6clic 93 Posté(e) mai 1, 2017 Partager Posté(e) mai 1, 2017 (modifié) Salut Manu, Salut tout l’Monde, Une petite vidéo sur la lutte biologique en guise d’insecticide naturelle. L’exemple pris en modèle ici est un cas particulier, mais il en existe bien d’autres. A visionner à partir de la huitième minute de la vidéo. https://www.youtube.com/watch?v=mTKZlVOIM_k Bon visionnage et bonne journée Modifié mai 1, 2017 par 6clic 2 Lien à poster Partager sur d’autres sites
manuel valls 5 286 Posté(e) octobre 21, 2017 Auteur Partager Posté(e) octobre 21, 2017 Salut Manu, Salut tout l’Monde, Une petite vidéo sur la lutte biologique en guise d’insecticide naturelle. L’exemple pris en modèle ici est un cas particulier, mais il en existe bien d’autres. A visionner à partir de la huitième minute de la vidéo. https://www.youtube.com/watch?v=mTKZlVOIM_k Bon visionnage et bonne journée Yo 6clic , désolé du temps de réponse , Merci pour la vidéo ! L'utilisation des robots est une super option pour se passer des herbicides et augmenter l'efficacité des insectes auxiliaires, ceci dit l'utilisation d'insect auxiliaire, c'est compatible avec de l'agriculture végétalienne, mais pas végan , qui proscrit toutes forme d'exploitation, abeilles, coccinelles et autres . Ça parait extrême surement , et je suis d'accord , c'est extrêmement bien , après c'est pas simple, mais possible, le but étant d'atiréer naturellement les insectes auxiliaires, comme avec l'osmiculture. Je rajoute une tite vidéo d'un cousin québécois qui m'a bien fait tripper , je vais le mettre direct dans le sujet ,avec deux trois retouches et ajouts de liens See you ! Lien à poster Partager sur d’autres sites
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