C’est un message populaire. mrpolo 7 743 Posté(e) décembre 17, 2016 C’est un message populaire. Partager Posté(e) décembre 17, 2016 Loi Egalité et Citoyenneté ? Une loi à deux vitesses La loi égalité et citoyenneté était discutée en deuxième lecture à l’Assemblée nationale le 24 novembre dernier après son passage au Sénat. Si l’on peut se féliciter d’un certain nombre d’avancées sur des questions cruciales, l’article 33bis AA nous inquiète particulièrement et questionne l’intitulé même de ce projet de loi. L’amendement 666-2 à l’origine de cet article prévoit qu’un contrat de location immobilière puisse être « résilié de plein droit à la demande du bailleur, lorsque le locataire ou l’un des occupants du logement a fait l’objet d’une condamnation passée en force de chose jugée » pour trafic, vente, achat ou usage de drogue, en vertu des articles 222-34 à 222-39 du code pénal. C’est pourquoi les associations d’usagers de drogues, de défense du droit au logement, des droits humains et d’accès à la santé s’inquiètent vivement de la nature discriminante de cet amendement.Rien qu’avec le cannabis, ce sont des centaines de milliers de personnes[1] potentiellement concernées. Dans un tel contexte, les peines prévues par la loi (1 an de prison pour usage simple) ne sont largement pas appliquées sauf pour les minorités visibles et les quartiers populaires. La politique répressive s’applique de façon inégalitaire selon les publics et favorise une justice à deux vitesses. Il en sera de même dans l’application de cet article, qui ne fera pas que perpétuer cette inégalité, mais l’accentuera en ne concernant que les locataires. Les associations d’usagers que nous sommes dénoncent depuis des décennies les effets délétères de la prohibition dont le renforcement des réseaux criminels. Les nuisances liées aux trafics pour les habitants de certains quartiers sont indiscutables, mais ils subissent aussi les conséquences de l’arsenal répressif censé les endiguer. Si l’objet de cet article est de lutter contre les trafics, il aurait pour conséquence de transformer une condamnation individuelle, souvent pour un délit mineur et non-violent, en condamnation collective. Comment peut-on juridiquement et socialement pénaliser des personnes (familles, colocataires, etc.) pour un acte qu’ils n’ont pas commis dans un projet de loi dit d’égalité ? Au passage, la prohibition engendrant une surpopulation carcérale record, comment mettre en place les alternatives à l’incarcération et aménagements de peines sans domicile ? D’un point de vue médico-social, comment feront les personnes en parcours de soin d’addictologie pour accéder à un logement ? Quid des personnes cultivant du cannabis pour des raisons thérapeutiques alors que l’état ne fournit toujours pas de Sativex, médicament à base de THC pourtant autorisé ? On laisse des malades se chroniciser en situation de précarité ? Au-delà de tous ces aspects, c’est la contradiction entre des sanctions judiciaires et le droit constitutionnel au logement que cela interroge. L’extrait de casier judiciaire ne faisant pas partie des documents exigibles par un bailleur, cela présuppose-t-il une possible ingérence des bailleurs privés et publics dans la vie privée ? Dans un contexte d’accès au logement déjà tendu, cela porterait gravement préjudice au droit au logement et au respect de la vie privée pour l’ensemble de la population. Nous dénonçons la mise en place d’une nouvelle loi d’exception stigmatisant encore un peu plus un pan entier de la population, citoyens et contribuables à part entière. Ce traitement aurait des répercussions inacceptables sur l’ensemble de la population dans une époque où la France compte déjà 3,8 millions de personnes mal-logées ou sans domicile et dont 12 millions sont touchés à des degrés divers par la crise du logement[2]. Nous souhaitons le retrait de cet amendement contraire à l’essence même de ce projet de loi. ASUD, CIRC et Principes Actifs Avec le soutien de Médecins Du Monde et du D.A.L. Contacts presse : contact@asud.org federation@circ-asso.net Source: principesactifs.org Ce message a été promu en article 10 Lien à poster Partager sur d’autres sites
bouba 1 707 Posté(e) décembre 17, 2016 Partager Posté(e) décembre 17, 2016 plop Polo, Ce sujet évoquait déjà cette super nouvelle trouvaille de nos chers politiques sinon vous en faite pas, dans un souci "d'égalité", là ils doivent surement étre entrain de plancher sur une loi leurs permettant de confisquer aussi le logement de ceux à faible revenus qui sont propriétaires ....genre t'as fumer un joint on te prend ta maison/appart . A bin non ils ont déja pondu le: "t'as fini de payer le crédit pour l’achat de ton logement= t'as des sous en plus= ton foncier augmente de façon colossale... bah ils peuvent rajouter: "en plus tu consomme du cannabis = tu continu de payer mais tu dégages et ta famille aussi (à y étre, soyons fous ^^) Ah la France, pays des "libertés"... ou tu es libre de faire uniquement ce qui t'es imposé. (et étrangement guidé par les lobis) pfffff dsl je m'emporte devant de telles "idées" vachement "terre à terre" le leur par... A++ Bouba. 4 Lien à poster Partager sur d’autres sites
Invité cheezo Posté(e) décembre 19, 2016 Partager Posté(e) décembre 19, 2016 Ola L’amendement 666-2 à l’origine de cet article prévoit qu’un contrat de location immobilière puisse être « résilié de plein droit à la demande du bailleur, lorsque le locataire ou l’un des occupants du logement a fait l’objet d’une condamnation passée en force de chose jugée » Mais comment le bailleur peut-il savoir pour ça? A tout les coups c'est une lois qui sera surtout utilisé par les offices HLM ou autre. Un propriétaire privé n'a pas accès à ce genre d'information. Mais bon qu'ils continuent, le jours où de simple consommateur de cannabis, poussés dans leur dernier retranchement iront s’immoler devant leur locaux ou pire. Il ne faudra pas venir pleuré... Combien de famille brisé à cause de ses lois cynique? Et ils viendront nous vendre leur concept du vivre ensemble après ça. Peace Lien à poster Partager sur d’autres sites
judkana 389 Posté(e) décembre 19, 2016 Partager Posté(e) décembre 19, 2016 yep a quand la castration chimique pour ceux qui auraient ete condamnes pour usage/detention ou trafic ? au cas ou ce serait genetiquement ecris........on sait jamais.... qd tu vois comme les politiques arrivent a s arranger personnellement avec les lois ,qu est ce qu on prevoit pour eux? on leur coupe les mains qd ils sont pris la main ds le sac? triste realite.... la biz les weedeux! Lien à poster Partager sur d’autres sites
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