mrpolo 7 743 Posté(e) novembre 21, 2016 Partager Posté(e) novembre 21, 2016 Depuis la désignation de Jeff Sessions, les partisans de la légalisation du cannabis sont plongés dans l’incertitude. Pour le possible attorney général de Donald Trump, « les gens bien ne fument pas de marijuana » Le possible attorney général, Jeff Sessions, à la Trump Tower, à New York, le 18 novembre. JEWEL SAMAD/AFP Pour les partisans des paradis artificiels, l’avenir s’annonçait sans nuages. La Californie avait légalisé l’« herbe » le 8 novembre, avec une majorité de 56 % des électeurs. Grâce à cette décision, dans l’Etat le plus peuplé de l’union américaine, s’ouvrait un marché estimé à plusieurs milliards de dollars. Dans l’ensemble des Etats-Unis, le mouvement de légalisation paraissait inéluctable. Commencé dans l’Ouest, il progressait vers l’est : le Massachusetts avait mis fin à la prohibition le 8 novembre. Et même la Floride, à 71 %. La victoire de Donald Trump a plongé l’industrie du cannabis dans l’anxiété. Comme les « dreamers », les jeunes sans-papiers régularisés par décret par Barack Obama, comme les défenseurs de l’avortement ou de l’environnement, les « cannapreneurs » – les entrepreneurs qui se sont engouffrés dans ce nouveau secteur économique –, se demandent à quelle sauce ils vont être accommodés par l’administration Trump. Le candidat Trump n’ignore pas que la légalisation est soutenue par une majorité de la population – 58 % des Américains et 63 % des jeunes républicains – mais reste un chiffon rouge pour les conservateurs chrétiens. Sur la marijuana médicale, pas d’ambiguïté. Il s’y est déclaré « à 100 % » favorable. Mais il a beaucoup varié sur la consommation récréative. Dans les années 1990, il était favorable à la vente libre de toutes les drogues pour priver les trafiquants de leur marché. En octobre 2015, il voulait laisser les Etats décider. En février, il n’était plus sûr de rien : « In some ways, it’s good ; in some ways it’s bad. » (« D’un côté, c’est bien, mais d’un autre, c’est mal. ») Mais, le 18 novembre, les partisans de la légalisation ont été horrifiés par le choix du sénateur de l’Alabama, Jeff Sessions, comme possible attorney général de Donald Trump. Ultraconservateur, il est opposé à la régularisation du cannabis. « Les gens bien ne fument pas de marijuana », proclamait-il en avril, lors d’une audition au Sénat. Jeff Sessions reproche à Barack Obama d’avoir banalisé le cannabis en affirmant qu’il n’est pas plus nocif que l’alcool. Pour lui, les pouvoirs publics doivent au contraire persuader l’opinion que la marijuana est une substance « dangereuse ». Réunis à Las Vegas pour leur grande Foire-exposition annuelle, du 16 au 18 novembre, les entrepreneurs du secteur se sont trouvés face à une perspective qu’ils n’envisageaient plus : celle d’un retour en arrière. De fait, en l’absence de codification juridique solide, la légalisation repose essentiellement sur la tolérance manifestée par l’administration fédérale. Légalement, la marijuana continue à être inscrite dans la catégorie 1 des substances contrôlées au même titre que l’héroïne. En 2015, la police a encore procédé à quelque 570 000 arrestations pour faits liés à la marijuana. La marijuana légale dans huit Etats Dans la pratique, Barack Obama a laissé faire les expériences décidées par référendum dans les Etats, comme le Colorado, qui a été le premier à rendre légale la vente de marijuana le 1er janvier 2013. A condition que les autorités réglementent sévèrement la culture et la vente. La marijuana est maintenant légale dans huit Etats et le district de Columbia (et accessible à des fins médicales dans trente-neuf Etats). Mais le secteur repose sur deux textes qui ne sont pas irréversibles. L’un, adopté par le Congrès, empêche le département de la justice d’engager des fonds pour intervenir contre la marijuana médicale. Il est attaché au budget fédéral et doit être renouvelé en décembre. L’autre est un simple mémorandum du bureau de l’attorney général ordonnant aux procureurs fédéraux de se désintéresser du sujet dans les Etats qui ont réglementé le « pot » (mot familier pour désigner le cannabis en anglais). Il peut être révoqué d’un trait de plume par Donald Trump. Comme les climatosceptiques sur l’environnement ou les « nativistes » sur l’immigration, les militants anti-« pot » attendent des mesures fortes de leur président. Les « cannapreneurs » mettent en avant le poids économique pris par le secteur, les dizaines de milliers d’emplois et les millions de dollars de taxes engrangées par les Etats. Le choix de Jeff Sessions « n’est pas une bonne nouvelle, a réagi Tom Angell, le directeur du groupe Marijuana Majority. Mais je veux espérer que la nouvelle administration va prendre conscience que la répression créerait un problème politique énorme dont elle n’a pas besoin, sur une question qui n’est pas une priorité pour le nouveau président. » Source: lemonde.fr Ce message a été promu en article Lien à poster Partager sur d’autres sites
pieddeshit 3 686 Posté(e) novembre 21, 2016 Partager Posté(e) novembre 21, 2016 (modifié) Salut, perso, je pense pas qu'il va avoir de problème, Trump est un businessman, il voit bien la tune que cela engendre. A++ Modifié novembre 21, 2016 par pieddeshit 3 Lien à poster Partager sur d’autres sites
amesia passion 873 Posté(e) novembre 21, 2016 Partager Posté(e) novembre 21, 2016 Salut! piedsdeshit y a rien à rajouter , pas d'inquiétude je penses! Peace☺ Lien à poster Partager sur d’autres sites
willbonin123 2 268 Posté(e) novembre 21, 2016 Partager Posté(e) novembre 21, 2016 Yep, Salut, perso, je pense pas qu'il va avoir de problème, Trump est un businessman, il voit bien la tune que cela engendre. A++ Pas sûr du tout pour moi, j'ai également peur que l'arrivée de Trump mette un gros coup de marche arrière concernant l'Essor de l'industrie cannabique. Tout Biznessman qu'il est, il reste un conservateur Pur et Dur, et on sait qu'en politique tout est question de Démagogie, aller dans le sens de son Electorat, quitte à foncer dans un Mur... L'avenir nous le dira... @+! 1 Lien à poster Partager sur d’autres sites
pieddeshit 3 686 Posté(e) novembre 21, 2016 Partager Posté(e) novembre 21, 2016 (modifié) salut Willbo', Tout Biznessman qu'il est, il reste un conservateur Pur et Dur,et on sait qu'en politique tout est question de Démagogie, aller dans le sens de son Electorat, quitte à foncer dans un Mur... oui, mais on sait aussi que les politiciens de tout bord confondu sont des menteurs, et lui franchement il s'en bas les gouettes des conservateurs,il fait ça aussi pour gonfler son égaux et aussi son larfeuille. Comme tu dis, à suivre. A++ Modifié novembre 21, 2016 par pieddeshit 2 Lien à poster Partager sur d’autres sites
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