Canada - Les consommateurs de pot désormais considérés non fumeurs aux yeux de plusieurs compagnies d'assurances


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Les consommateurs de cannabis sont désormais considérés comme étant non-fumeurs aux yeux de la plupart des compagnies d’assurances. Ils pourront, du coup, économiser sur le montant de leur prime annuelle.

 

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Dans une volonté d’actualiser leurs pratiques, des compagnies d’assurances vie ont en effet procédé cet été à un changement de politique concernant les usagers de cannabis. Ces derniers ne sont désormais plus considérés comme des fumeurs au même titre que les adeptes de la cigarette.

 

«On a révisé nos polices d’assurances pour les amener plus à la réalité de maintenant. On classifie nos clients qui font l’usage de la marijuana – sans utilisation de nicotine, c’est important – comme non-fumeurs. Ça peut être médical ou récréatif. Ce qui fait la différence, c’est la nicotine», confirme Anne-Julie Graton, porte-parole de la compagnie Manuvie.

 

Études médicales

 

Cette modification est motivée notamment par de nouvelles études scientifiques sur les impacts de la marijuana sur la santé, confirment les différentes compagnies jointes par Le Journal. Qui plus est, la substance peut se consommer d’autres manières que par inhalation.

 

«Il y a des études plus récentes qui démontrent qu’une consommation occasionnelle de marijuana n’a pas le même impact que le tabac sur les taux de mortalité. Le mouvement Desjardins, depuis la mi-juin, accorde des taux non-fumeurs aux usagers de marijuana en assurance-vie individuelle», confirme la porte-parole de Desjardins, Valérie Lamarre.

 

Meilleur prix

 

Le fait de consommer du tabac ou du cannabis engendrait jadis l’application d’un taux fumeur en assurance-vie. Le montant de la prime était plus élevé, puisqu’il tient compte du risque supplémentaire pour la santé que représente cette consommation. La modification de la norme pour le consommateur de cannabis lui fera donc profiter de meilleurs tarifs.

 

«En général, si les personnes consomment de la marijuana de manière peu fréquente, ils vont se voir appliquer des taux d’assurances standards, comme tout le monde, comme quelqu’un qui dirait consommer de l’alcool. On ne fera pas de grosse distinction», assure Julie Bourbonnière, porte-parole de la Financière Sun Life, qui a aussi emboité le pas.

 

L’Association canadienne des compagnies d'assurances de personnes (ACCAP) a elle aussi constaté le phénomène. Aucune directive globale n’a été émise en ce sens.

«C'est une industrie concurrentielle et chaque assureur détermine en fonction de ses critères les protections offertes [...] Chaque assureur a ses règles de souscription», explique la porte-parole Suzie Pellerin.

 

 

 

Source: journaldequebec.com

 



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