Quand les ultra-trailers se défoncent à la weed pour mieux courir


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Pratique répandue dans le monde de l’ultra-trail pour éviter de souffrir et mieux récupérer: le dopage au cannabis.

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Et si le cannabis et le run étaient compatibles ? C’est en tout cas la drogue consommée par de nombreux ultra-trailers réputés afin de se sentir mieux et d’augmenter les performances, de quoi courir des centaines de kilomètres tranquilles. Avec ça y a même moyen que Action Bronson de mette à la course à pied.

 

Running on weed

 

Pratiqué depuis pas mal de temps, le trail sous marijuana a été mis en lumière en février 2015 pas le très sérieux Wall Street Journal avec un article qui a fait grand bruit. Le célèbre quotidien économique mettait en avant notamment les coureurs de fond Avery Collins et Jenn Shelton. Ces deux stars de l’ultra-trail ne cachent pas leur goût pour la fumette qui aurait finalement pas mal d’avantages pour performer dans leur discipline.

 

La beuh serait en effet très bénéfique pour combattre la douleur, qui peut être infernale quand on court plus de 100 km. Apportant une sensation de bien-être grâce au THC (l’une des substances du cannabis), il permet d’éviter de trop souffrir et également d’éviter des problèmes gastriques (ce qui peut souvent arriver, demandez à Yohann Diniz).

 

Fumer du cannabis serait aussi efficace pour la récupération. Avery Collins habitué à se taper des trails de 300 km avec plus de 24 h d’efforts non-stop consomme de l’herbe pour retrouver le sommeil après la course et enlever le stress accumulé pendant toute la période de compétition.

 

Dope naturelle

 

Considérée bien sûr comme un produit dopant par l’Agence mondiale Antidopage (AMA), la consommation de cannabis et autre dérivé est pourtant une pratique assez courante. Très chers, il est rare que des tests antidopage soient effectués lors des ultra-trails (surtout les moins mainstream). Pour Jenn Shelton elle n’en absorbe que pendant les périodes d’entraînement, mais pas durant la compétition par souci d’éthique.

 

Très proche de la nature, ces sportifs surhumains qui se dopent à la weed étaient pour la plupart de grands consommateurs bien avant de se mettre à la compet. En totale contre-culture à l’athlétisme, le monde de l’ultra est très alternatif. Ainsi herbe et trail ne sont par nature pas incompatibles.

 

Réalisant des efforts hors-normes avec risque de blessures graves, déshydratation et malaises, on peut comprendre que ces athlètes tentent par tous les moyens d’éviter la douleur.

Souffrir ou planer, certains ont déjà choisi. L’herbe ajoute un peu plus de spiritualité à l’utra-trail qui est pour certain un art de vivre à part entière voir une religion.

 

 

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Pierre-Andrea

 

Source: lasueur.com

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