mrpolo 7 743 Posté(e) septembre 5, 2016 Partager Posté(e) septembre 5, 2016 Drogues - La Ville devrait entrer dans le cercle de celles réfléchissant à la dépénalisation du cannabis. Débat ce mardi soir. Image d'illustration. Image: LAURENT CROTTET - A Bâle, Berne, Genève et Zurich se sont déjà lancées sur l’étude de «modèles légaux de consommation de cannabis». Lausanne s’apprête à sauter dans le train déjà en mouvement. Ce mardi soir, les élus devraient en effet approuver cette démarche issue de leurs propres rangs. C’est un postulat d’Hadrien Buclin (La Gauche), soutenu par plusieurs partis, qui avait initié cette réflexion en 2014. Comme l’an dernier, lors d’un débat initial, la majorité de gauche devrait l’emporter ce mardi soir. Prudence de Sioux On n’en est pas encore au stade où Lausanne autorise la fumette, loin s’en faut. Le processus politique sera long. Et, en répondant à la demande issue du Conseil communal, la Municipalité emploie une prudence de Sioux. Dans son rapport, elle indique ne pas voir de raison de s’opposer à rejoindre le groupe des villes suisses. Le municipal Oscar Tosato avait d’ailleurs appuyé cette réflexion. Mais le rapport précise qu’il ne s’agit pas de «préjuger de ses résultats» ni d’en garantir l’adhésion de la Ville. Pour Hadrien Buclin, cet «attentisme» est regrettable. La Ville a pris du retard alors que Genève ou Berne en sont déjà à peaufiner leur projet pilote. Il faudra aussi que la loi fédérale sur les stupéfiants le permette, ce qui n’est pas encore gagné. «Le message du conseiller fédéral Alain Berset était encourageant cet été, mais cela ne se passera à Lausanne que dans un deuxième temps car nous avons pris du retard», analyse l’élu de La Gauche. «Dépénalisation de fait» Pour lui, et pour l’aile gauche de l’hémicycle lausannois, le message consiste à prendre acte de l’échec de la répression. Les travaux de commission ont d’ailleurs souligné que le cannabis étant la drogue la plus consommée, «on observe une dépénalisation de fait». Ainsi, les élus s’inquiètent-ils des conséquences sanitaires d’une herbe qui contient aujourd’hui trop de substance active (le THC). La démarche vise donc à trouver le moyen de réguler ce marché. «Il y a plusieurs modèles possibles et ce n’est pas insensé de les tester dans différentes villes», estime Hadrien Buclin. Vente contrôlée en pharmacie, vente sous encadrement médical ou encore par le biais d’association de consommateurs. Il semble que Lausanne s’intéresse à cette dernière option. La droite grimace Mais à droite, le message ne passe pas. «Même si la répression du cannabis n’est que moyennement appliquée, cela constitue tout de même une première barrière», estime le PLR Mathieu Blanc. Son parti n’est toutefois que «majoritairement» opposé à la démarche. De même, au centre, les voix seront divisées. Mais le PDC Manuel Donzé estime qu’une régulation du cannabis pourrait «être une manne financière intéressante pour l’Etat». «Le vrai problème, c’est le deal de rue»Pour le GREA (Groupement romand d’études des addictions), la situation ne peut pas durer. Interview de son secrétaire général, Jean-Félix Savary.Comment percevez-vous le mouvement de ces villes qui souhaitent favoriser la consommation de cannabis?Le malheur est que, lorsque l’on parle de ces projets pilotes, on finit toujours par parler de favoriser la consommation. Or c’est tout le contraire! Le problème des villes aujourd’hui n’est pas la consommation. Il existe des prestations pour les consommateurs problématiques, qui dépendent d’ailleurs du Canton. Le vrai problème des villes est le deal de rue, qui pose des questions de sécurité, de justice mais également de prévention. Il s’agit simplement de réfléchir à cette question. Près de 80% du marché noir de la drogue concerne le cannabis. Or les rapports de la police fédérale montrent des rapprochements entre cette filière et celles d’autres drogues.Dans les faits, le cannabis est pratiquement légal…Sa consommation n’est désormais punissable que d’une simple amende. La question du commerce n’est cependant pas réglée. En opérant un tour de vis en 2004, puis en 2008, nous avons paradoxalement confié ce marché aux réseaux criminels, avec une explosion du deal de rue. Il s’agit maintenant de voir comment nous pouvons reprendre le contrôle de ce marché pour en diminuer les nuisances.Reste que le message d’une ville qui recherche un moyen de légaliser une drogue est compliqué…S’interdire de penser n’a jamais été une solution. Les Nations Unies constatent l’échec de la prohibition et tous réfléchissent aujourd’hui aux alternatives. En Suisse, le fédéralisme permettrait des expérimentations à petite échelle, celle de villes. C’est un avantage qui permet la comparaison. Il est donc temps d’ouvrir cette réflexion. Source: tdg.ch 3 Lien à poster Partager sur d’autres sites
judkana 389 Posté(e) septembre 6, 2016 Partager Posté(e) septembre 6, 2016 yep la suisse est decidement un petit pays bien sympa.meme si le cannabis a toujours ete mieux toleré qu ailleurs...me souvient quand je bossais la bas de 99 a 2001 ,qud j allais chercher mon sachet "pot pourri d herbes aromatiques" a base d alpine rocket ou encore les "oreillers therapeutiques" fais de chanvre et blindé de valaisan queen.... quels bons souvenirs. et les virees en suisse allemande ou on halucinait sur les shops souterrains de berne d ou s echappaient des effluves de master kush ou de fraise sativa melees a l odeur d encens nag shampa... on pouvait meme acheter differents champot' frais ou sechés ainsi que toute une panoplie d herbes et autres joyeusetés hallucinogenes dans certaines echopes. tout un programme a chaque week end!! et ca c etait ya 15 ans!! (mais juste avant l affaire canabioland qui mit un serieux coup a cette certaine liberté) bref cool pourles suisses,meme si j aurai juré que ca bougerait bien avant chez eux.je leur souhaite que l experience soit positives a tous les niveaux...(et qu ils le crient haut et fort lol) ciao dj Lien à poster Partager sur d’autres sites
PSYCHOCRACK 556 Posté(e) septembre 6, 2016 Partager Posté(e) septembre 6, 2016 bonjour, ou encore les "oreillers therapeutiques" fais de chanvre et blindé de valaisan queen.... c'était combiens l'oreiller??? fais nous rèver! il sont passer au zaping de canal+ à l'époque du chanvre bio en plus @+++ Lien à poster Partager sur d’autres sites
judkana 389 Posté(e) septembre 9, 2016 Partager Posté(e) septembre 9, 2016 (modifié) re ceux vendus sur payerne faisaient 125 grs,sinon les tarots pour les pochons d alpine c etait 50 frs les 10 g soit l equivalent de 30/35 e...pour un petit frenchy qui decouvrait ,j etais aux anges et je trouvais ca vraiment pas cher.... et puis le fait de l acheter en shop .....hummmm!! la biz Modifié septembre 9, 2016 par judkana 1 Lien à poster Partager sur d’autres sites
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