C’est un message populaire. Jim 4 779 Posté(e) août 31, 2016 C’est un message populaire. Partager Posté(e) août 31, 2016 (modifié) Qu'est-ce que le " No Till Gardening? " Le "No Till Gardening" reproduit les processus naturels que nous voyons dans nos écosystèmes. Il respecte les lois de la nature et ce concentre sur le renforcement et la régénération du sol plutôt que d' amender un sol pour remplir un pot qui sera vidé en fin de session. Il reproduit le cycle sans fin de la vie, la mort des végétaux qui pourrissent et se transforment en humus pour régénérer le sol et laisser la place à d'autres végétaux, nourrissant au passage la vie du sol. Et cela sans l'intervention du grower. Dans la nature un arbre tombe au sol, se décompose et revient finalement à la terre sous forme d'humus après avoir nourri la vie microbienne de l’écosystème. Pour se rapprocher de cela nous pouvons récolter nos fleurs (buds) et rendre à la terre le reste de la plante (feuilles, branches, tronc...) au sol pour enclencher le pas. La nutrition que la plante à emprunté au sol lui est maintenant restituée et maintenue dans la durée grâces à une CEC relativement élevé. On peut observer ce phénomène en automne quand les feuilles et branches des arbres tombent au sol et ce décomposent. Sans ce processus interne de la chaîne alimentaire du sol, les feuilles des arbres s’empileraient jusqu'en haut des arbres qui seraient donc enfouis sous la matière organique se qui provoquerait l'extinction de ces derniers. C'est le magnifique orchestre de la chaîne alimentaire du sol, un cycle sans fin réguler par des milliards de micro-organismes, enzymes, bactéries, champignons régulant le sol. 1/ La première chose que vous devez savoir c’est dans quelle taille de contenant vous voulez travailler et de combien de litres de sol il vous faudra. Il faut prendre en compte le fait que la biomasse aérienne sera directement en relation avec la biomasse du sol. Cela étant dit, vous comprendrez que la taille de vos pots va directement influer sur celle de vos plantes. Plus votre contenant sera grand, plus vos plantes pourront se développer et donc les racines auront aussi plus de place pour croître et ainsi éviter l'effet de "chignonnage" des racines. J'ai commencé avec un pot de 150L environ je pense passer à 200L (le maximum qui rentre dans ma 80*80 en fait). 2/ Votre sol est ce qu'il y a de plus important, c'est là où vous devez concentrer votre budget de départ afin d'avoir une mélange de sol équilibré. Lorsque certains éléments sont en excès, il peuvent beaucoup affecter d'autres éléments, voire les verrouiller complètement. Il est donc important de choisir une recette équilibrée. Donc allez-y avec parcimonie sur les amendements. Il existe beaucoup de recettes donc choisissez celle qui vous convient et surtout celle que vous êtes en mesure de faire avec vos sources locales. Je vous donnerai ma recette perso mais cela sera subjectif puisque vous ne trouverez pas forcement les même éléments que moi donc gardez à l'esprit qu'il faudra substituer par ce que vous pourrez acheter localement. Mix de base: -substrat de la session précédente (light mix(1/3)/coco(1/3)/lombi(1/3) + gamme GD) -10 L d'humus de feuille (home made) - basalte volcanique 1% du volume -complément tourbe blonde (1/3) + coco (1/3) + lombricompost (1/3) - 1 L de biochar - 1 L d'algues ( kelp ) - 250 gr de lombric - 15 gr d' engrais vert - une poignet de potasse organique (0/0/40) - une c à c de trichodermas - un layer de BAE - TCAA bactérien pour humidifier Ce qui est bien avec l'ajout de vers dans vos contenant c'est qu'en l’espace de 2 cycles (environ) vos vers auront complètement retourné votre sol et transformé en un humus très riche en éléments nutritifs. Vous pouvez récupérer cet humus pour vos futurs mix.Théoriquement on peut tripler son volume de sol d'origine en plus ou moins 1 an. 3/ L'arrosage lui, sera primordial puisque au-delà des plantes il faudra maintenir un humidité constante dans votre sol. La vie microbienne bénéfique en dépend et donc votre culture dépend de ces derniers. Pensez aussi à "réactiver" votre sol avec des arrosages à la mélasse pour nourrir les micro-organisme, TCAA bactérien, BAE, etc... 4/ La régénération du sol. Voici une partie importante. la partie que les plupart des débutants zapperont après avoir entendu que le no-till consiste à semer une culture de couverture ou à pailler avec de la paille. Un réveil brutal les attend s'ils ne suivent pas cette étape. Une fois que vous avez coupé et séché votre récolte n'oubliez pas de rendre au sol la biomasse de votre plante (feuilles, branches, troncs). Cela permettra non seulement de nourrir vos micro-organismes, mais elle contiendra la majorité de l'alimentation de votre sol pendant le cycle. Tout comme les feuilles tombent en automne, votre biomasse tombe à la récolte. Et le cycle continue... Après avoir raciné vos boutures ou fait germer des seeds, vous pouvez tout simplement creuser un trou à coté de votre ancien tronc. La masse racinaire présente alimentera les micro-organisme dans le sol et finira par être complètement décomposée. Cela permet un travail du sol naturel et les racines laisseront derrière elles de minuscules canaux d'air à travers le substrat. Combinez à cela les sillons des vers que vous avez ajouté et vous pourrez commencer à voir comment il est possible de ne plus changer sa terre et de ne plus acheter d'engrais. veilliez à faire en sorte que les micro-organismes aient toujours quelque chose à décomposer. Le Lombri-compost: le lombri-compost est un produit issu de la dégradation biologique accélérée des déchets organiques par les vers de terre et les micro-organismes. Les Vers de terre consomment et fragmentent les déchets organiques en particules plus fines en les passant aux travers de leur tubes digestifs . Ce processus accélère le taux de décomposition de la matière organique; donc la modification des propriétés physiques et chimiques de la matière. Ce qui conduit à un effet d'humification dans lequel la matière organique instable est entièrement oxydée et stabilisée. Le produit final (lombricompost) est grandement humifère , avec une porosité élevée, une bonne aération, un bon drainage et une bonne capacité de rétention en eau. Les lombricompost a donc une forte absorption rétention des éléments nutritifs, il est assez proche de la neutralité en terme de PH. Cela peut être du à la production de CO2 et d'acides organiques produits lors du métabolisme microbien. Le taux d'humidité idéal pour un lombricompost se situe entre 45% et 60%. Avec la no till la santé de vos plantes sera en constante augmentation au fil du temps car les microbes ce multiplient et se diversifient sans cesse pour construire le sol cycle après cycle. Plus nous laissons la nature faire, plus elle nous le rend au centuple. C'est le cas des forêt qui sont autonomes sans l'intervention de l'homme. il en va de même pour le no-till. Le but étant d'avoir un sol avec un grosse CEC c'est a dire avoir un sol capable de fixer beaucoup d'ions positifs (voir agronomie). Engrais verts: Un engrais vert est une plante semée par le grower dans le but d'améliorer et de protéger un sol, et non dans l'optique d'être récoltée. Ils peuvent être divisés en trois principales catégories: les cultures intercalaires, qui sont semées en même temps ou après la culture principale, les engrais verts de couverture, qui pousseront soit avant soit après la culture principale et les engrais verts de pleine saison, qui vont remplacer la culture principale pendant toute une saison. Les engrais verts seront détruits par le grower pour être transformés en humus par les bactéries et lombrics. Utilités: Les engrais verts peuvent entre autre servir à améliorer le cycle nutritif, en captant des éléments nutritifs. Ceux-ci seront emmagasinés dans la biomasse de l'engrais vert et éviteront ainsi d'être lessivés. Par exemple, un engrais vert de légumineuse pourra fixer l'azote de l'atmosphère terrestre. Le sarrasin quant à lui, est capable de rendre assimilable une partie du phosphore du sol grâce aux mycorhizes. Une fois la plante détruite, les minéraux contenus dans celle-ci sont libérés et pourront être utilisés par vos plantes. La matière végétale facilement dégradable des engrais verts est une source de nourriture pour les micro-organismes et permet ainsi d'augmenter l'activité biologique du sol. Cette dégradation augmentera l'activité biologique par les micro-organismes et entraînera une dégradation plus productive de l'humus stable et donc une augmentation des ressources minérales dans le sol. Les racines des engrais verts, particulièrement celles des crucifères, vont créer des passages dans le sol et ainsi augmenter sa porosité. Ceci entraîne une meilleure aération, augmentant ainsi l’activité biologique des micro-organismes aérobies. De plus, certains passages créés par les racines des engrais verts peuvent être réutilisés par les racines des cultures suivantes qui de ce fait pourront avoir accès plus facilement à l'eau ainsi qu'aux éléments nutritifs situés profondément. Un relai peut s'établir entre les racines des engrais verts et ceux des cultures principales pour avoir un accès plus facile aux ressources nutritives. En plus de leur effet mécanique, les racines sont également une source de nourriture pour les vers de terre. Ceux-ci apportent plusieurs effets bénéfiques comme l'amélioration de l'aération, mais également le brassage des éléments nutritifs. La couverture végétale fournie par les engrais verts offre une protection du sol . Ainsi, le ruissellement et le lessivage occasionnés par l’arrosage sont considérablement restreints ce qui mène à une perte plus faible des éléments nutritifs. Le sol est également protégé des rayonnements de votre lampe, ce qui réduit l'évaporation de ses réserves d'eau et lui permet d'avoir une température plus stable et donc plus propice au développement microbien. Si l’engrais vert doit participer à nourrir les microbes du sol, il doit IMPÉRATIVEMENT être détruit au stade jeune, là où il est le plus riche en azote et sucres rapides. Cela signifie une destruction avant floraison. Au-delà, il fera surtout de la biomasse nécessitant davantage de temps (et d’azote) pour se décomposer. Aussi, il faut veiller à ce qu’il ne se lignifie pas afin d’éviter un effet dépressif au printemps suivant (phénomène de faim d’azote). Pour que l’engrais vert ait un effet starter sur la culture suivante, c’est-à-dire capable de stimuler les micro organismes du sol. NPK engrais vert de légumineuse: Moyenne : 2.5 à 3.5 / 0.5 à 0.7 / 2 à 3 disponibilité des éléments : 50 à70% / 50 à 80% / 100% Famille d'engrais verts en fonction de l'objectif recherché: structuration du sol : Poacées - céréales - Graminées fourragères stimulation de l 'activité microbienne : Brassicacées - crucifère Apport d'azote (N) : Fabacées à grosses graines (pois, féverole,…) - légumineuses Voici les engrais verts que j'ai utilisé, il est important de les diversifier au maximum! cycle court: 6.5% Vesce de printemps Toplesa (Légumineuses), 22% Seigle (Graminées) 18.3% Lentille (Légumineuses) 6.6% Sarrasin Harpe (Polygonacées) 6.6% Epinard Géant d'hiver Verdil ou Viking (Chénopodiacées) 3.3% Lin (Linacées), 2.2% Serradelle (Légumineuses) 2.1% Trèfle incarnat (Légumineuses) 1.3% Phacélie Phaci (Hydrophyllacées) 1.2% Moutarde Litember (Crucifères). + maraîchage: 5 % de pois fourrager 25 % de sarrasin 15 % de vesce commune 12 % de trèfle squarroso 10 % de lupin, 5 % de trèfle incarnat 5 % de trèfle d’Alexandrie 2 % de phacélie 1 % de tournesol Tableaux engrais verts et plantes compagnes à venir Evolution d'une culture en No-Till bise Vu Dad. Modifié janvier 11, 2017 par Jim 38 5 Lien à poster Partager sur d’autres sites
bonbol 1 569 Posté(e) septembre 4, 2016 Partager Posté(e) septembre 4, 2016 plop le jim j ai pas fini de suivre tout les liens pour l application pratique y a ton JDC en plus cool ++ Lien à poster Partager sur d’autres sites
Effets 44 Posté(e) septembre 4, 2016 Partager Posté(e) septembre 4, 2016 Hello, C'est cool, content de voir qu'il y a de bonnes solutions pour cultiver une terre vivante en inté Y'a pas mal de plants pour une petite surface, y'a pas un risque de concurrence malsaine entre les plantes au niveau racinaire ? Tu réussis à faire des rendements corrects comparé à une inté classique ? Je vais passer lire ton jdc du coup ++ Lien à poster Partager sur d’autres sites
Malevodjia 40 Posté(e) septembre 11, 2016 Partager Posté(e) septembre 11, 2016 Salutation. Félicitation pour ton JDC, et merci pour ce post, c'est très intéressant pour la culture organique en intérieur. ciao Lien à poster Partager sur d’autres sites
Invité randy march Posté(e) septembre 11, 2016 Partager Posté(e) septembre 11, 2016 Salut, Trés intéressant, merci pour le taf et le partage. ++ Lien à poster Partager sur d’autres sites
kristall 0 Posté(e) novembre 22, 2016 Partager Posté(e) novembre 22, 2016 Yep yep. Bien ou bien alors? Ca donne quoi alors cette perma en inté? A bientôt j'espère Lien à poster Partager sur d’autres sites
Jim 4 779 Posté(e) novembre 23, 2016 Auteur Partager Posté(e) novembre 23, 2016 Plop, Yep yep. Bien ou bien alors? Ca donne quoi alors cette perma en inté? A bientôt j'espère Bah c est un guide ...donc...Peut être ton message aurait été plus adapter à un jdc ++ Lien à poster Partager sur d’autres sites
hazeinberg 38 Posté(e) novembre 28, 2016 Partager Posté(e) novembre 28, 2016 salut cool j' ai vraiment pu trouver tout ce que je voulais dans le lien que tu m' as donné la culture organique c' est vraiment bien , je compte essayer pour ma prochaine sessions car j' ai commandé un bokashi avec de la melasse , et vu que j' ai déja un lombricomposteur , je pense me servir du bokashi pour précomposté et pouvoir le donné au lombric rapidement assimilable. Puis je pense faire sa dans des smart pot avec un melange coco / lombricompost / perlite + son d' em activé + jus de bokashi puis bien sur divers thé de compost pour enrichir en bacterie. et thé de lombric pour enrichir la coco au départ puis les fameux lombric. Je pense tenté la fabrication d' un mycelium. Cette expérience promet d' étre captivante. Je ferais un retour sur sa voir qui sais peut étre mon premier jdc. 1 Lien à poster Partager sur d’autres sites
Shaana 355 Posté(e) février 9, 2017 Partager Posté(e) février 9, 2017 cc Jim, Merci pour toutes ces explications bien détaillées et les liens, et je suis agréablement surprise de voir que en effet, on peux faire le nécessaire pour avoir un seul vivant même en vivant en appartement Â+++ 2 Lien à poster Partager sur d’autres sites
mciwonder 5 Posté(e) février 12, 2017 Partager Posté(e) février 12, 2017 Salut Jim, Post super instructif ! Merci pour le partage de connaissance Bon grow à tous 1 Lien à poster Partager sur d’autres sites
NoMaD 477 Posté(e) septembre 14, 2017 Partager Posté(e) septembre 14, 2017 Salut à tous, Merci Jim pour ce tuto et pour ton jdc témoin, tu m'as gravement donné l'envie de lancer un no-till Du coup, là, je suis en train de préparer un bac (260L) et je me demandais s'il était judicieux de mettre au fond de la pouzzolane histoire d'éviter le manque d'air au fond ? (comme c'est un réservoir en plastique non percé en bas...), je me disais que celle-ci pourrait avoir différentes fonctions comme l'apport de minéraux, de support pour les micro-organismes endogés, entre autres... La vibes 1 Lien à poster Partager sur d’autres sites
Jim 4 779 Posté(e) septembre 14, 2017 Auteur Partager Posté(e) septembre 14, 2017 Plop, A ta place je ferais des trous dans le réservoir au fond tour de même mon 1er bac je l avais percer au fond et sur les côtés. Maintenant geotextile donc la question ne ce pose plus. Pour ma pouzzolane oui totalement utile mais pas spécialement au fond, perso je la brasser aisément avec le reste du substrat et j utiliserais un granulométrie plutôt petite 1cm et moins. Cela n empeche pas qui faudra percer le recevoir. Bonne chance et fait nous suivre çà ++ 2 Lien à poster Partager sur d’autres sites
HazeTech 69 Posté(e) novembre 17, 2017 Partager Posté(e) novembre 17, 2017 salut merci jim pour le guide!! les big bag a materieux genre sable gravier c'est parfait sa respire bien et sa coute une poigner de figue vive le sol vivant!! Lien à poster Partager sur d’autres sites
Mini1627 0 Posté(e) décembre 3, 2017 Partager Posté(e) décembre 3, 2017 (modifié) Bonjour , Salut , Plop ... merci c est superbe et tres interressant heureux d apprendre que le indoor ne marginalise pas la perma. Au revoir , Bye , A+! ... Modifié décembre 3, 2017 par glass-blower politesse Lien à poster Partager sur d’autres sites
pixshout 223 Posté(e) janvier 23, 2018 Partager Posté(e) janvier 23, 2018 Yo je viens de voir ton post, c'est vraiment pas mal ! j'ai fait un petit JDC avec le même principe: TCHO ! 1 Lien à poster Partager sur d’autres sites
Invité kingkong7 Posté(e) mars 6, 2019 Partager Posté(e) mars 6, 2019 (modifié) Hello Je fais un déterrage , c'est le genre de vision que j'affectionne, chapeau bas. Je suis en train de faire un truc du genre , mais je n'osais pas mettre un si gros contenant dans la box me voila rassuré ( dés demain je vais démonté une palette et faire une big jardinière ), et faire comme dans mon potager, bon j'ai mes petite astuce à moi , mais c'est super proche de ma façon de fonctionner ( et ça fonctionne super bien, depuis X année , ? ) Moi perso c'est bois mort au fond entre autre , et pour le reste (drainage, aération etc.. ) je m'adapte avec ce que j'ai sous la main Cependant 2 point , m'ont empêcher de franchir le cap jusqu’à présent, _Les nuisibles : En extérieur ça s'autorégule si on développe nos population de prédateur. En intérieur j'ai un peu de mal à visualisé comment faire , les nuisible t'envahissent régulièrement ? si oui comment fais tu pour lutter contre ? @Jim pourrais tu m'éclairé sur ce point ? _Le rinçage : Comment procèdes tu dans ce type de set up ? Super en tous cas ça sort des sentier battu , je suis très admiratif Pétard naturel pour tous Modifié mars 6, 2019 par kingkong7 j'ai oublié une question ..... Lien à poster Partager sur d’autres sites
snooplover5 117 Posté(e) mars 9, 2019 Partager Posté(e) mars 9, 2019 Salut @kingkong7, Pour l'aspect nuisibles, tu as plein de moyens de lutter contre eux, soit via des pulvérisations foliaires préventives ou par l'intégration de predateurs dans ta tente (comme les chrysopes). J'ai déjà testé les 2 et ne tkt pas, les chrysopes ne finissent pas par se promener dans ta baraque ^^ Finalement je suis resté sur de la pulvé de neem+aloe vera 1 fois par semaine jusqu'à l'apparition des pistils. Par rapport au rincage, en culture bio no-till, tu ne vas pas pouvoir rincer, mais c'est pas grave parce qu'il n'y a pas besoin de le faire car on s'occupe de faire pousser des plantes dans un environnement fertil et vivant. Je laisse les plus experts répondre à ca. A+ Lien à poster Partager sur d’autres sites
djamm 98 Posté(e) mars 10, 2019 Partager Posté(e) mars 10, 2019 Salut a toutes et tous Encore merci pour ce superbe tuto Sa fait un moment que j y pense Pas encore pris ma décision concernant le contenant Une cuvelle en caoutchouc mou de maçon qu il faudra percer ou un big bag (voir lien ) bien moins cher Je suppose que le rendement est bien meilleur par rapport a une culture conventionnelle en pots Comment calculer le rendement en fonction de l éclairage ? , j ai cherché dans la doc et sur google, szns résultat Peut on , au risque d une concurrence réciproque , mettre plusieurs plants dans la même cuvelle ? Merci d avance aux intervenants https://www.123bigbags.com/fr/big-bag/vides Bon dim Lien à poster Partager sur d’autres sites
snooplover5 117 Posté(e) mars 11, 2019 Partager Posté(e) mars 11, 2019 Salut Djamm, Pour le calcul du rendement je ne sais pas. Et pas sur que tu obtiennes plus de gr/w qu'en pot avec des engrais liquide. Par contre c'est beaucoup plus simple d'obtenir du qualitatif avec cette approche. Tu peux évidemment mettre plusieurs plantes dans un pot. Regarde dans ma galerie ou le jdc de jim. J'ai testé avec 4 plantes dans 60 litres. Ca tourne assez bien pour 4 cycles au moins. Au 5e cycle, ça j'ai oublié d'amender et les plantes ont un peu râlé en flo. Mais des thés de kelp/neem avec du guano de vers de farine on bien recadré l'ensemble. A+ 1 Lien à poster Partager sur d’autres sites
Selrac 880 Posté(e) mars 11, 2019 Partager Posté(e) mars 11, 2019 Salut, J'ai deux pots de 80L en geotextile mode No-till depuis 1 ans Les nuisibles, Pas plus de soucis qu'en classique, au contraire ça se régule beaucoup mieux, Effectivement des pulvé de temps en temps ça fonctionne Mais à mon sens rien de mieux que de la PBI (Protection Biologique Intégré - Wiki) Qui consiste à utilisé des prédateurs et des pièges chromatique par exemple Pour l'huile de neem, ça reste un produit controversé et potentiellement toxic à forte dose, Les huiles essentielles sont un complément/alternative viable Le rinçage, Certains rince leur No-till, je pense que c'est contre productif au système, C'est certes plus difficile d'avoir une belle sénescence mais pas impossible La plante va d'elle même réguler sa consommation de nutriments et arriver en fin de vie commencer sa sénescence même si le substrat reste chargé, J'ai utilisé le Serum de lactobacille (LAB - Lien CW) en fin de Flo pour aider à la sénescence ça donne de bon résultats mais ça rince d'une certaine façon le substrat (mais sans Drain) Sinon, jouer avec le principe de faim d'azote en trouvant le bon moment pour pailler avec une source de carbone, pour décomposer l'apport en carbones, les micro-organismes vont puiser dans le sol une partie de l'azote et donc appauvrir temporairement le sol naturellement, une fois mort les micro organisme libére l'azote et le carbone ( Wiki) Le contenant Il faut absolument que ce soit respirant, du geotextile, un big bag, j'éviterais tout ce qui est cuve en plastique ou autre qui ne laisse ni l'air ni l'eau passé, l'oxygénation est primordial Un bon pot en geotextile serait parfait Le rendement, Toujours difficile à évaluer car trop de paramètres sont à prendre en compte, Mais chez moi pour 80L sous 600W avec 30j de croissance environ, 2 à 4 plantes dans le pot, Je sortais en moyenne 150gr par pot Engrais, amendement, Plutôt que des engrais liquide, les engrais verts sont beaucoup plus intéressants pour le No-till ! Certains vont enrichir le sol en azote par leur symbiose avec une bactérie, d'autre vont aérer le sol par leur racines ou encore fixer l'azote et empêcher le lessivage, la diversité des engrais vert assura un sol de qualité Et d'autres plantes compagne peuvent jouer un rôle sur la régulation des nuisibles Les thés oxygéné sont aussi très utile pour démarrer le No-till et maintenir un bon équilibre du sol, Hésité pas à investir au départ de votre No-till, c'est super important d'avoir un bon mix bien équilibré, ça peu coûter cher mais vous pouvez garder votre No-till quasi indéfiniment, puis tendre vers un cycle quasi autonome ou juste l'eau pourrait suffir ! A savoir que de cycle en cycle le No-till devient de plus en plus efficace et qualitatif ! Cloportes, acariens, collembole, mille-pattes, lombric.. sont tous d'une aide précieuse essayé d'en avoir c'est encore mieux Personnellement prochain setup que je monte je pars sur une majorité de No-till et quelques petit pots à coter.. A+ 8 1 Lien à poster Partager sur d’autres sites
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