mrpolo 7 743 Posté(e) août 23, 2016 Partager Posté(e) août 23, 2016 Des biologistes de l'Université de Moncton essaient de développer un superplant de cannabis. En attendant la légalisation de la marijuana, ils s'intéressent à son cousin, le chanvre, qui possède très peu de THC, la substance psychotrope du cannabis. Le chercheur David Joly et son équipe ont commencé les démarches afin d'obtenir un permis pour cultiver le chanvre à l'Université de Moncton. Une demande de subvention est en préparation pour étudier la plante dans l'enceinte du bâtiment. Le biologiste David Joly revient de Trois-Pistoles, au Québec, où il a recueilli des échantillons de chanvre dans lesquels pourraient se retrouver certaines maladies qui s'attaquent à la plante. « On extrait l'ADN pour après ça identifier quelle bactérie, quel champignon était présent dans l'échantillon afin de savoir si c'est une maladie qui est déjà connue sur le cannabis », explique le chercheur. Le biologiste David Joly effectue des tests sur des échantillons de chanvre. Photo : Radio-Canada/Nicolas Steinbach Le chanvre est scruté à la loupe par des scientifiques comme substitut de la marijuana en attendant que celle-ci soit légalisée. L'objectif est de développer un superplant résistant aux maladies. Ce qu'on fait pour le chanvre pourrait être applicable pour la marijuana médicinale. David Joly, biologiste, Université de Moncton La marijuana médicinale est pour l'instant confinée à l'intérieur d'immenses entrepôts et exposée à un taux d'humidité élevé, ce qui est idéal pour la germination des champignons, explique le chercheur. Les vertus du chanvre L'équipe de chercheurs s'intéresse également à l'efficacité de la plante. La tige du chanvre peut être utilisée pour faire de l'isolant, et ses graines riches en oméga-3 peuvent être consommées comme un supplément alimentaire. « On commence par s'intéresser à la résistance de la plante comme premier paramètre, et petit à petit, on va commencer à s'intéresser à d'autres paramètres qui intéressent les producteurs comme la croissance, la production de graines, la production de certains composés », expose le biologiste. Les tests servent à déterminer quelles maladies s'attaquent à la plante. Photo : Radio-Canada/Nicolas Steinbach Un pôle d'expertise Il n'existe pratiquement pas de culture de chanvre au Nouveau-Brunswick, pourtant des agriculteurs s'y intéressent de plus en plus. Ces recherches seront essentielles à l'émergence d'une nouvelle culture, en plus d'être un laboratoire pour la marijuana. On essaye de créer un pôle ici où on serait parmi les plus importants au Canada qui s'intéressent à la culture du chanvre et du cannabis médicinal. David Joly, biologiste, Université de Moncton « C'est important qu'on essaye de rester des pionniers, pour être sûrs qu'on est capable de produire à un niveau comparatif aux autres provinces et pays », indique le chercheur. En parallèle, une de ses étudiantes, Noémie Pépin, travaille sur la marijuana médicinale chez le producteur Organigram basé à Moncton. Elle étudie certains gènes susceptibles de permettre de développer des plants résistants à un champignon qui nuit à la croissance de la plante. À écouter : Un projet de recherche sur les maladies qui affectent la plante Cannabis sativa Ces recherches vont intéresser toute l'industrie : autant les producteurs de cannabis qui se lanceront très bientôt dans le récréatif une fois la marijuana légalisée, que les producteurs de chanvre. Reportage Vidéo Ce reportage est le premier de trois de Nicolas Steinbach sur l'industrie du chanvre dans les Maritimes. Source: ici.radio-canada.ca Ce message a été promu en article Lien à poster Partager sur d’autres sites
Invité kannamiel Posté(e) août 23, 2016 Partager Posté(e) août 23, 2016 :lol: :lol: :lol: :lol: :lol: plop plouf plouf c'est toi qui dit qui est c 'est des biologiste ça la sélection sous pression,vous connaissez pas les mec Lien à poster Partager sur d’autres sites
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