NeoWallas 0 Posté(e) juin 5, 2005 Partager Posté(e) juin 5, 2005 J'vois des images sympas avec Baudelaire et un pete et le fait qu'il consomait du cana et tout. Lisez Les paradis artificiel, car Baudelaire y allait aussi à l'opium et autre psycotrope, sans parler de la vinasse et des concubines syphilisées... Et lui son cana il le fumait pas mais le mangeait/sucait. Du shit comme on trouve au maroc, une pate bien verte et gluante qu'on laisse fondre dans la bouche avant de s'envoler pour 1001 nuit. Baudelaire et un pete bonjour l'anachronisme...Pourquoi pas des malboros tant qu'on y est Lien à poster Partager sur d’autres sites
ice_bud 1 Posté(e) juin 5, 2005 Partager Posté(e) juin 5, 2005 et "Le Spleen de Paris " aussi!!! et tenez un petit lien sur Baudelaire Sa vie et son oeuvre et de "canabic park" t'en pense quoi? que les dinosaures ça fumaient pas??? Lien à poster Partager sur d’autres sites
Invité JunkieTigrette Posté(e) novembre 7, 2009 Partager Posté(e) novembre 7, 2009 Hé hé... je l'ai lu pour la première fois il y'a maintenant 2 ans... Dire que maintenant c'est devenu mon livre de chevet !!! xD Vraiment génial ce bouquin... Tu peux passer inaperçu en lisant un truc littéraire auprès de ta famille alors que tu lis la bio d'un gars qui se défonce à l'opium et au Hash... Excellent !!!!! Lien à poster Partager sur d’autres sites
Invité PlagRoN_BaLL_z Posté(e) novembre 8, 2009 Partager Posté(e) novembre 8, 2009 yepa!!! Tu peux passer inaperçu en lisant un truc littéraire auprès de ta famille alors que tu lis la bio d'un gars qui se défonce à l'opium et au Hash... baudelaire, c'etait quand meme un peu plus que ca... + Lien à poster Partager sur d’autres sites
Invité Posté(e) novembre 8, 2009 Partager Posté(e) novembre 8, 2009 Mais le lendemain ! le terrible lendemain ! tous les organes relâchés' date=' fatigués, les nerfs détendus, les titillantes envies de pleurer, l’impossibilité de s’appliquer à un travail suivi, vous enseignent cruellement que vous avez joué un jeu défendu. La hideuse nature, dépouillée de son illumination de la veille, ressemble aux mélancoliques débris d’une fête. La volonté surtout est attaquée, de toutes les facultés la plus précieuse. On dit, et c’est presque vrai, que cette substance ne cause aucun mal physique, aucun mal grave, du moins. Mais peut-on affirmer qu’un homme incapable d’action, et propre seulement aux rêves, se porterait vraiment bien, quand même tous ses membres seraient en bon état ? Or, nous connaissons assez la nature humaine pour savoir qu’un homme qui peut, avec une cuillerée de confiture, se procurer instantanément tous les biens du ciel et de la terre, n’en gagnera jamais la millième partie par le travail. Se figure-t-on un État dont tous les citoyens s’enivreraient de haschisch ? Quels citoyens ! quels guerriers ! quels législateurs ! [ 219 ']Même en Orient, où l’usage en est si répandu, il y a des gouvernements qui ont compris la nécessité de le proscrire. En effet, il est défendu à l’homme, sous peine de déchéance et de mort intellectuelle, de déranger les conditions primordiales de son existence et de rompre l’équilibre de ses facultés avec les milieux où elles sont destinées à se mouvoir, en un mot, de déranger son destin pour y substituer une fatalité d’un nouveau genre. souvenons-nous de Melmoth, cet admirable emblème. son épouvantable souffrance gît dans la disproportion entre ses merveilleuses facultés, acquises instantanément par un pacte satanique, et le milieu où, comme créature de Dieu, il est condamné à vivre. Et aucun de ceux qu’il veut séduire ne consent à lui acheter, aux mêmes conditions, son terrible privilège. En effet, tout homme qui n’accepte pas les conditions de la vie, vend son âme. Il est facile de saisir le rapport qui existe entre les créations sataniques des poëtes et les créatures vivantes qui se sont vouées aux excitants. L’homme a voulu être Dieu, et bientôt le voilà, en vertu d’une loi morale incontrôlable, tombé plus bas que sa nature réelle. C’est une âme qui se vend en détail. et puis plus loin : Il est vraiment superflu' date=' après toutes ces considérations, d’insister sur le caractère immoral du haschisch. Que je le compare au suicide, à un suicide lent, à une arme toujours sanglante et toujours aiguisée, aucun esprit raisonnable n’y trouvera à redire. Que je l’assimile à la sorcellerie, à la magie, qui veulent, en opérant sur la matière, et par des arcanes dont rien ne prouve la fausseté non plus que l’efficacité, conquérir une domination interdite à l’homme ou permise seulement à celui qui en est jugé digne, aucune âme philosophique ne blâmera cette comparaison. si l’Eglise condamne la magie et la sorcellerie, c’est qu’elles militent contre les intentions de Dieu, qu’elles suppriment le travail du temps et veulent rendre superflues les conditions de pureté et de moralité ; et qu’elle, l’Eglise, ne considère comme légitimes, comme vrais, que les trésors gagnés par la bonne intention assidue. Nous appelons escroc le joueur qui a trouvé le moyen de jouer à coup sûr ; comment nommerons-nous l’homme qui veut acheter, avec un peu de monnaie, le bonheur et le génie? C’est l’infaillibilité même du moyen qui en constitue l’immoralité, comme l’infaillibilité supposée de la magie lui impose son stigmate infernal. Ajouterai-je que le haschisch, comme toutes les joies solitaires, rend l’individu inutile aux hommes et la société superflue pour l’individu, le poussant à s’admirer sans cesse lui-même et le précipitant jour à jour vers le gouffre lumineux où il admire sa face de Narcisse ?[/quote'] et enfin le clou du spectacle : (...)admettons un instant que le haschisch donne' date=' ou du moins augmente le génie, ils oublient qu’il est de la nature du haschisch de diminuer la volonté, et qu’ainsi il accorde d’un côté ce qu’il retire de l’autre, c’est-à-dire l’imagination sans la faculté d’en profiter. Enfin il faut songer, en supposant un homme assez adroit et assez vigoureux pour se soustraire à cette alternative, à un autre danger, fatal, terrible, qui est celui de toutes les accoutumances. Toutes se transforment bientôt en nécessités. Celui qui aura recours à un [ 223 ']poison pour penser ne pourra bientôt plus penser sans poison. se figure-t-on le sort affreux d’un homme dont l’imagination paralysée ne saurait plus fonctionner sans le secours du haschisch ou de l’opium ? Le but de l'ouvrage de Mr. Baudelaire est de proposer une morale adaptée au haschisch et à l'opium. Et c'est cette même morale qui guide la politique actuelle en matière de drogues. Lien à poster Partager sur d’autres sites
ZykoW 2 Posté(e) novembre 8, 2009 Partager Posté(e) novembre 8, 2009 Ô sage Vieux_Bouc, tu as raison, néanmoins il y a des raisons d'écrire ce qu'il a écrit. Il n'y en a pas pour suivre aujourd'hui cela, mais il faut simplement garder en tête je pense que sa vision du cannabis se limitait au dawamesk, qui devait être assez chargée en THC et surtout ingurgitée et mélangée à de l'opium si je ne m'abuse. Une expérience aussi étroite du sujet ne donne aucune légitimité à estimer la moralité à laisser circuler des produits bien éloignés de celui consommé. Lien à poster Partager sur d’autres sites
BaggyTheClown 1 Posté(e) novembre 8, 2009 Partager Posté(e) novembre 8, 2009 merci VB et zykow d'avoir eclairé un peu plus le sujet, je me replongerais plus attentivement dans ses paradis. et puisqu'on parle de Baudelaire, parlons au moins de ça: Ma jeunesse ne fut qu'un ténébreux orage Traverse ça et là par de brillants soleils; Le tonnerre et la pluie ont fait un tel ravage, Qu'il reste en mon jardin bien peu de fruits vermeils. Voilà que j'ai touché l'automne des idées, Et qu'il faut employer la pelle et les râteaux Pour rassembler à neuf les terres inondées, Où l'eau creuse des trous grands comme des tombeaux. Et qui sait si les fleurs nouvelles que je rêve Trouveront dans ce sol lavé comme une grève Le mystique aliment qui ferait leur vigueur? - O douleur! o douleur! Le temps mange la vie. Et l'obscur ennemi qui nous ronge le coeur Du sang que nous perdons croit et se fortifie! L'Ennemi Lorsque tu dormiras, ma belle ténébreuse, Au fond d'un monument construit en marbre noir, Et lorsque tu n'auras pour alcôve et manoir Qu'un caveau pluvieux et qu'une fosse creuse ; Quand la pierre, opprimant ta poitrine peureuse Et tes flancs qu'assouplit un charmant nonchaloir, Empêchera ton coeur de battre et de vouloir, Et tes pieds de courir leur course aventureuse, Le tombeau, confident de mon rêve infini (Car le tombeau toujours comprendra le poète), Durant ces grandes nuits d'où le somme est banni, Te dira : « Que vous sert, courtisane imparfaite, De n'avoir pas connu ce que pleurent les morts ? » - Et le ver rongera ta peau comme un remords. Remords posthume Rappelez-vous l'objet que nous vîmes, mon âme, Ce beau matin d'été si doux : Au détour d'un sentier une charogne infâme Sur un lit semé de cailloux, Les jambes en l'air, comme une femme lubrique, Brûlante et suant les poisons, Ouvrait d'une façon nonchalante et cynique Son ventre plein d'exhalaisons. Le soleil rayonnait sur cette pourriture, Comme afin de la cuire à point, Et de rendre au centuple à la grande nature Tout ce qu'ensemble elle avait joint ; Et le ciel regardait la carcasse superbe Comme une fleur s'épanouir. La puanteur était si forte, que sur l'herbe Vous crûtes vous évanouir. Les mouches bourdonnaient sur ce ventre putride, D'où sortaient de noirs bataillons De larves, qui coulaient comme un épais liquide Le long de ces vivants haillons. Tout cela descendait, montait comme une vague, Ou s'élançait en pétillant ; On eût dit que le corps, enflé d'un souffle vague, Vivait en se multipliant. Et ce monde rendait une étrange musique, Comme l'eau courante et le vent, Ou le grain qu'un vanneur d'un mouvement rythmique Agite et tourne dans son van. Les formes s'effaçaient et n'étaient plus qu'un rêve, Une ébauche lente à venir, Sur la toile oubliée, et que l'artiste achève Seulement par le souvenir. Derrière les rochers une chienne inquiète Nous regardait d'un oeil fâché, Épiant le moment de reprendre au squelette Le morceau qu'elle avait lâché. Et pourtant vous serez semblable à cette ordure, A cette horrible infection, Étoile de mes yeux, soleil de ma nature, Vous, mon ange et ma passion ! Oui ! telle vous serez, ô reine des grâces, Après les derniers sacrements, Quand vous irez, sous l'herbe et les floraisons grasses. Moisir parmi les ossements. Alors, ô ma beauté ! dites à la vermine Qui vous mangera de baisers, Que j'ai gardé la forme et l'essence divine De mes amours décomposés ! Une Charogne ne serions nous pas une sorte de club des haschischins nous aussi ? Lien à poster Partager sur d’autres sites
zt83 6 Posté(e) novembre 9, 2009 Partager Posté(e) novembre 9, 2009 Perso ce livre ma plus gonfler qu'autre chose,il est la base de la politque de la prohibition ou souvent cité,quand il te raconte ces trip tu demande si ya pas quelque goutte de lsd,mais hoffman n'était pas encore la. Lien à poster Partager sur d’autres sites
jeannoublie 56 Posté(e) novembre 9, 2009 Partager Posté(e) novembre 9, 2009 yep, vous pouvez lire T. Gautier ( le club des hashishins ou la pipe d'opium....), c'est lui qui a fait initié beaudelaire.... Lien à poster Partager sur d’autres sites
Invité PlagRoN_BaLL_z Posté(e) novembre 11, 2009 Partager Posté(e) novembre 11, 2009 re! (...)quand il te raconte ces trip tu demande si ya pas quelque goutte de lsd' date='mais hoffman n'était pas encore la.[/quote'] mais l'ergot de seigle oui.... ++ Lien à poster Partager sur d’autres sites
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