Le marché, un recours contre le crime

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Le Propos :  Le crime organisé ne connaît pas la crise. Son poids mondial était estimé à 830 milliards de dollars en 2009, chiffre à prendre avec beaucoup de pincettes.

En face, les Etats consacrent au bas mot la même somme à leur sécurité, publique ou privée. L'essentiel étant absorbé par l'appareil répressif. Pour quel résultat ? Chaque année, la criminalité continue à progresser dans le monde. Il faut donc imaginer une autre forme d'action accompagnant la seule répression.

 

Cette nouvelle arme est économique. L'offre criminelle n'existe que parce qu'il existe une demande. Il suffit donc de lui substituer une offre légale pour éradiquer de façon plus efficace les réseaux criminels. Telle est la thèse de ce livre.

 

L'intérêt : Professeure à la Toulouse School of Economics, Emmanuelle Auriol aborde les sujets de la légalisation du cannabis, de la prostitution ou des migrations clandestines avec tout le sérieux qui sied à cet établissement, loin des thèses racoleuses que peut laisser craindre un moment la couverture choisie pour son livre.

 

Pour chaque marché, l'auteur explore en détail les bienfaits mais aussi les limites d'une marchandisation tout à fait légale de produits ou phénomènes que le poids de la morale éloigne de la sphère législative traditionnelle, les abandonnant de fait aux diverses mafias. Le sujet fera incontestablement polémique, mais la démonstration est solidement étayée. A lire donc.

DANIEL FORTIN

@dafortin

Source: lesechos.fr

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Chalut

Il existe 2 école de penser:

- celle consistant a essayer de supprimer l offre ... ce qui est drôle c est que c est le choix de pays capitaliste (entrainant un produit chère car rare, donc un produit très attractif a distribuer par les mafia) ... on appel ça la répression

- celle qui consiste a diminuer la demande, on appel ça la prévention