C’est un message populaire. kyu 2 978 Posté(e) juin 13, 2016 C’est un message populaire. Partager Posté(e) juin 13, 2016 Les bienfaits du compagnonnage pour le cannabis Par Sylant Jay Compagnonnage Le compagnonnage est très bénéfique au cultivateur de cannabis comme à celui qui cultive d’autres plantes… alors, prenez soin de vos cultures, et offrez-leur un environnement le plus naturel et le plus propice à la croissance qui soit. Le compagnonnage est une pratique bénéfique pour la grande majorité des plantes cultivées. Il a été démontré que les cultivateurs du monde entier peuvent associer la culture de cannabis à une grande variété de plantes et en retirer des bienfaits. Pourtant, le cannabis continu d’être cultivé en monoculture, c’est-à-dire que dans un espace donné, seuls des plants de cannabis poussent. Ce type de culture s’est largement répandu pour des raisons contextuelles (espace restreint, conditions de culture inadaptées, etc.), mais l’idée de se tourner vers le compagnonnage est très réaliste, que vous cultiviez à l’extérieur ou à l’intérieur.Pourquoi choisir des plantes compagnes du cannabis ? Pour protéger vos plantes et en prendre bien soin La permaculture est une méthode qui s’appuie sur une utilisation optimale des ressources naturelles existantes ou reproduites afin d’augmenter la durabilité du système et le volume des récoltes. Le compagnonnage est une des techniques importantes d’un tel système, et consiste à cultiver plusieurs espèces à proximité les unes des autres pour accroître la qualité et la quantité des récoltes. L’objectif final est évidemment d’obtenir un meilleur produit, ce qui est possible en réduisant les insectes et les maladies nuisibles, en augmentant la disponibilité des nutriments et en accroissant le volume des récoltes. Lorsqu’il s’agit précisément de la culture de cannabis, la permaculture vise des objectifs particuliers, telle la mise en place d’installations discrètes. Si vous disposez d’un espace de culture extérieur et que vous voulez garder vos plants de cannabis en sécurité, plusieurs options s’offrent à vous. Pour rendre votre jardin de cannabis écologique L’utilisation de composés artificiels pour fertiliser ou protéger les plantes cultivées est une technique horticole récente. En revanche, depuis des siècles et partout au monde la permaculture fait partie intégrante de l’histoire de l’agriculture. Au tournant du 20e siècle, elle connaît une résurgence. Alors que l’ajout de nutriments synthétiques peut parfois être considéré préférable, par exemple, d’un point de vue commercial, les cultivateurs de cannabis ont tout à gagner d’adopter une méthode de culture biologique et écologique. Il y a un besoin urgent de se tourner vers la culture biologique, sécuritaire et en complète harmonie avec la nature, et le monde du cannabis n’y fait pas exception. Nulle part n’existe-t-il d’exemple de monoculture dans la nature, cette technique qu’ont développée les humains et qui est souvent adoptée par défaut. Même le cultivateur le plus enthousiaste, celui qui s’occupe avec soins de ses plants, n’est jamais à l’abri des imprévus, qu’il s’agisse d’insectes nuisibles, de conditions météorologiques médiocres, ou autre. Accueillir quelques agents secrets dans votre jardin ne peut qu’être bénéfique ! En outre, il existe une telle variété de plantes compagnes que vous vous retrouverez avec un jardin diversifié… et délicieux.Compagnonnage en culture de cannabis : préparer le sol Le paramètre « lutte antiparasitaire » du compagnonnage s’appuie sur la présence de bactéries bénéfiques dans le sol. Des preuves scientifiques indiquent en effet que certaines bactéries protègent les plantes de maladies bactériennes. L’utilisation de pesticides ou de nutriments synthétiques peut s’avérer extrêmement destructrice pour les sols : ces produits ont le potentiel de détruire l’écosystème bactérien et fongique de la rhizosphère, la région du sol où les micro-organismes s’associent aux racines. Les associations symbiotiques qui se forment dans la rhizosphère ont une influence directe sur la santé des plantes cultivées, celle des cultures futures et du sol dans son ensemble. L’impact de notre dépendance aux produits de synthèse sur la santé des sols est énorme, et il faut parfois que passent des siècles avant que les sols redeviennent fertiles et sains. Consoude La solution ? Superposition de couches ! Le compagnonnage est certainement une bonne idée pour prendre bien soin de vos plants de cannabis, mais tous vos efforts seront vains si votre sol est pauvre et dépourvu de nutriments.En superposant des couches de matière végétale directement sur le sol, vous pouvez accélérer le rétablissement du précieux écosystème de bactéries, de levures et de champignons, ce qui fait toute la différence entre une récolte passable, et une récolte incroyable. Les bactéries qui se trouvent dans la couche superficielle du sol se nourriront de cette matière végétale ajoutée et la transformeront en nutriments. La bonne nouvelle est que cette technique de superposition est possible au jardin, mais également en pots. Les matières végétales à superposer : lesquelles et comment ? Superposer des couches est encore plus simple que de lire au sujet de cette technique. D’abord, trouvez des débris végétaux qui n’ont pas été en contact avec des produits chimiques (fertilisants, pesticides, etc.)… et superposez-les. Vous pouvez utiliser des feuilles mortes, de la paille, divers débris végétaux d’effeuillage, de l’herbe coupée, etc. Vous pouvez aussi former des couches à partir de ce que vous mettriez au compost : des restes de nourritures, des matières biodégradables… tout ce qui est organique.Compagnonnage en culture de cannabis : lutte antiparasitaire Compagnons qui repoussent les parasites Tagète (tagette, œillet d’Inde) : Repousse les mouches blanches et autres insectes grâce à un composé libéré directement dans le sol et éventuellement, dans les plantes avoisinantes qui repoussent à leur tour les insectes nuisibles. Digitalis purpurea, alias, digitale : Attire le Dicyphus Hesperus, prédateur qui se nourrit de mouches blanches, de pucerons et de tétranyques. Verbascum, alias, molène : Voir digitale. Coriandre : Repousse les pucerons et les tétranyques. Menthe poivrée: Repousse les pucerons. Son contenu mentholé attire aussi des insectes bénéfiques. Ail : Repousse les pucerons, escargots/limaces, scarabées japonais, mouches des racines et même certains animaux. Possède aussi des propriétés fongicides. Aneth (ou fenouil, cumin et anis) : Repousse les tétranyques, pucerons et chenilles en attirant leur prédateur commun, la guêpe. Basilic : Repousse une diversité d’insectes, escargots/limaces en dégageant de ses feuilles un insecticide. Chrysanthème balsamique : Repousse les papillons nocturnes. Chrysanthème : Le pyrèthre (insecticide) qu’il contient naturellement repousse les insectes nuisibles et les nématodes. Tagète Compagnons qui attirent les insectes bénéfiques Tournesol : Attire les acariens et insectes bénéfiques qui se nourrissent de tétranyques, sciaridés et cochenilles. Achillée : Attire les guêpes prédatrices et les coccinelles. Vous pouvez protéger vos plants de cannabis de bien d’autres façons, surtout si vous savez, d’expériences de cultures antérieures, quels insectes nuisibles sont les plus susceptibles d’affecter vos plantes. Concentrez-vous sur ceux-ci, et planter les plantes compagnes appropriées. Si vous ne parvenez pas à les irradier complètement, vous pouvez leur fournir une autre source d’alimentation : par exemple, les papillons raffolent de l’aneth, du fenouil et du persil.Compagnonnage en culture de cannabis : fertilisation optimale Luzerne : Procure de l’azote. Peut aussi être utilisée comme couche riche en azote durant la croissance ; couper et laisser au sol. Bourrache (et autres espèces de la famille des Boraginacéee) : Procure des nutriments additionnels. Les plantes de la famille des Boraginacées ont le pouvoir de fertiliser le sol puisque leurs profondes racines ramènent à la surface des nutriments et minéraux, ce qui en fait des compagnons extérieurs idéaux. Toutefois, il faut se rappeler que ce sont des plantes qui poussent vite et prennent beaucoup d’espace. Comme la luzerne, les feuilles peuvent être coupées et laissées au sol. Trèfle (micro-trèfle, trèfle blanc de Hollande, trèfle rouge et trèfle incarnat) : Procure des nutriments additionnels. Comme la bourrache, il ramène à la surface des oligo-éléments. Il a aussi le pouvoir de fixer l’azote : en décomposant la matière organique, il libère de l’azote qui devient disponible à d’autres organismes. De plus, il représente un couvert végétal qui protège le sol autour de vos plants de cannabis et optimise la distribution de l’eau en capturant l’humidité dans son réseau racinaire superficiel. Le micro-trèfle et le trèfle blanc de Hollande sont conseillés pour les contenants de petites à moyennes tailles. Mouron des oiseaux : Procure des nutriments additionnels. Représente un couvert végétal qui peut être coupé et laissé au sol à des fins nutritives.Compagnonnage en culture de cannabis : productivité accrue Camomille : Procure du calcium et du potassium qu’elle libère en se décomposant. Ainsi, elle fertilise vos plants et assure le développement rapide d’une tige forte. La camomille augmente aussi la production de résine dans les plantes avoisinantes, et libère du sulfure qui repousse naturellement les insectes. Ortie dioïque : Augmente la production de résine dans les plantes avoisinantes. Vos plants de cannabis porteront des buds très résineux. Achillée : Augmente la production de résine dans les plantes avoisinantes. Ralentit aussi l’érosion du sol en retenant les couches superficielles. Origan (ou marjolaine) : Augmente la productivité des plantes avoisinantes. Attire aussi les insectes bénéfiques. Trèfle Compagnonnage en culture de cannabis : camouflage Vous pouvez vous servir de plusieurs plantes pour camoufler vos plants de cannabis et les garder à l’abri des passants, des éléments et des animaux curieux. La façon dont vous procéderez dépend bien sûr de la disposition de votre espace de culture et des éléments de protection, naturels ou construits, dont vous disposez. Néanmoins, il existe une compagne de protection infaillible qui peut s’adapter à tous espaces : Ortie dioïque : En plus de son apport nutritif (voir ci-haut), l’ortie dioïque est très efficace à dissuader quiconque de s’approcher de vos plants de cannabis, pour des raisons assez évidentes (aïe) !Vous pouvez aussi camoufler vos plants à l’aide de bambou, chèvrefeuille, saules, okra, etc. Optez pour une plante adaptée à vos conditions de culture, et commencez tôt pour prendre le meilleur élan possible. Finalement, il existe une longue liste de plantes capables de cacher l’odeur incontournable de vos demoiselles : lavande, basilic, jasmin, menthe, aurone (qui dégage une odeur citronnée quand on la touche)… il ne suffit que de choisir et de planter ! Bien sûr, cette information ne s’applique pas exclusivement au cannabis. Le compagnonnage est très bénéfique au cultivateur de cannabis comme à celui qui cultive d’autres plantes… alors, prenez soin de vos cultures, et offrez-leur un environnement le plus naturel et le plus propice à la croissance qui soit. Source: sensiseeds.com 19 4 Lien à poster Partager sur d’autres sites
animalxxx 7 683 Posté(e) juin 13, 2016 Partager Posté(e) juin 13, 2016 Salut, Les Oeillets d'inde attirent vachement bien les spiders, en box ça passe mieux (voir meme dehors), c'est plus petit qu'un plant de tournesol A+ 6 Lien à poster Partager sur d’autres sites
ionnbri 7 Posté(e) août 9, 2018 Partager Posté(e) août 9, 2018 (modifié) Bonjour/bonsoir, La coriandre n'éloigne pas les pucerons, c'est tout l'inverse, il faut donc en planter loiiiiin de ses pieds ! Bye ,a+ . Modifié août 9, 2018 par croquemou politesse Lien à poster Partager sur d’autres sites
Invité gruiiiik Posté(e) août 9, 2018 Partager Posté(e) août 9, 2018 Bonjour. Nous remarquons trop souvent que les règles élémentaires de politesse ne sont pas respectées. Nous ne sommes pas sur twitter ou facebook. Sur notre Forum, vous vous adressez à des personnes et non à des robots et ces personnes ont droit à un minimum de courtoisie. Donc, en introduction de votre message un petit "bonjour" (ou un équivalent) amical est tout à fait normal. De même qu'un "au revoir" (ou un équivalent) en fin de celui-ci et également un "merci" (ou un équivalent) lorsque qu'un problème a été résolu. Ces quelques touches de politesse, si anodines soient-elles, font en réalité toute la différence et donnent envie de lire ou de participer à un sujet. Merci pour ceux qui sont concernés ou se sentent visés de faire un sérieux effort à l'avenir. Cordialement, L'équipe CannaWeed Lien à poster Partager sur d’autres sites
manuel valls 5 288 Posté(e) juillet 15, 2019 Partager Posté(e) juillet 15, 2019 Yo ! Je up ce sujet , cette technique devrait être la norme pour un maximum de cultures, ce rastaman applique la méthode avec de bien beau résultats . Pour moi , c'est ça le plus grand des luxe, vivre avec la Nature , dans un rapport d'échange et non d'exploitation unilatérale. ( dans les options youtube sous titre et traduction marchent bien pour les non-anglophones comme moi ) Peace, love, unity & having fun ! 3 Lien à poster Partager sur d’autres sites
ShigelleJoyeuse 541 Posté(e) avril 27, 2020 Partager Posté(e) avril 27, 2020 Salut, je déterre... Concernant le trèfle, je l'utilise dans mes runs bio depuis peu. Je sème les trèfles dans le pot et j'attends la jolie pelouse. Je dégage le centre et je positionne ma plantule. Mes plants se sentent super bien en leur compagnie. En plus les fleurs attirent les pollinisateurs et il fait fuir certains parasites. En outdoor l'été, ça limite l'évaporation. Faut les tailler régulièrement. Que du bon et en plus c'est beau. J'utilise du trèfle blanc nain ou du micro trèfle. Bye. 2 Lien à poster Partager sur d’autres sites
Invité cyber_jardinier Posté(e) mai 29, 2020 Partager Posté(e) mai 29, 2020 (modifié) Salut, Je viens de recevoir du micro trèfle blanc a.k.a. Pipolina . Je vais l'utiliser en indoor . Je viens d'en semer autours de 2 pieds de OG Kush en croissance ( C+24 ) dans des pots de 2.5 litres . Je travaille les pieds dans un petit placard de croissance . Puis je les passerai dans des pots géotextile de 2 gallons pour ensuite les lancer en floraison dans le placard floraison . Je verrai si le trèfle permet d'éviter la carence d'azote post stretch . ( peut être j'achète d'autres pots géotextile pour faire une sorte de no-till avec 4 pots .... ) Ça permettra aussi de garder les racines au frais cet été . J'espère que le compagnonnage va bien se passer . ----- J'en ai semé une jardinière pour garder la souche de trèfle ----- C'est une hérésie que de perdre la lumière en laissant le sol nu, alors qu'il y a moyen de semer des légumineuses qui nourriront les plans cultivés ! J'expérimente pour avoir une super beuh bio ++ Modifié mai 29, 2020 par cyber_jardinier Lien à poster Partager sur d’autres sites
ShigelleJoyeuse 541 Posté(e) mai 29, 2020 Partager Posté(e) mai 29, 2020 Salut cyber_jardinier, le top pour tes prochains runs avec les trefles est de les planter quelques semaines avant de mettre ton plant ou ta graine. Bye Lien à poster Partager sur d’autres sites
Invité cyber_jardinier Posté(e) mai 29, 2020 Partager Posté(e) mai 29, 2020 Re, Oui je l'avais lu mais je l'ai reçu que aujourd'hui : la vidéo d'un convaincu qui explique les bienfaits : ++ Lien à poster Partager sur d’autres sites
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