Marseille: «Cinq siècles de prison» prononcés contre les trafiquants


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SOCIETE On fume davantage en Paca que dans le reste de la France...

 

La consommation de cannabis des adultes et des adolescents en région PACA est supérieure à celle des autres Français, a indiqué cette semaine Danièle Jourdain-Menninger, présidente de la Mission interministérielle de lutte contre les drogues et conduites addictives.

 

Selon l’Observatoire français des drogues et toxicomanies (OFDT), 39 % des personnes âgées de 15 à 64 ans en PACA ont déjà fumé au moins un joint – contre 32 % dans les autres régions françaises métropolitaines.

 

 

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Une prise de cannabis à Marseille en octobre 2015 (archives). - ANNE-CHRISTINE POUJOULAT AFP

 

L’usage régulier chez les jeunes est aussi plus développé qu’ailleurs : 12 % des adolescents de 17 ans fument régulièrement (au moins dix fois par mois) des pétards, contre 9 % au niveau national. Ces données ne sont pas surprenantes et confirment que les grandes métropoles, Marseille en tête, sont des plaques tournantes du trafic pour tout le quart Sud-Est de la France.

 

A lire : «L'Etat doit légaliser le cannabis», estime Patrick Mennucci

 

Cela bloque au gouvernement

 

Depuis 2013, plus de 3.000 individus ont été interpellés pour usage ou vente de drogues. Les policiers ont saisi en trois ans 1,6 tonne de cannabis et 34 kg de cocaïne. Depuis 2015, a rappelé également le procureur de la République Brice Robin, la justice a prononcé « cinq siècles de prison » (sic) à l’encontre des trafiquants, saisi 60 millions d’euros d’avoirs criminels, dont 80 % proviennent du trafic de stups. Malgré ces résultats, les réseaux sont toujours là.

 

Pour en venir à bout, de plus en plus d’élus militent pour la légalisation du cannabis, ou au moins pour que s’ouvre le débat. C’est le cas de Patrick Mennucci, le député socialiste des Bouches-du-Rhône, qui a organisé il y a quelques jours un débat public rassemblant une centaine de personnes. L’élu marseillais défend l’idée que l’Etat doit mettre en place une filière pour en assurer la distribution. Il y voit deux avantages : de nouvelles recettes fiscales et une amélioration des produits vendus.

 

Le député assure qu’une majorité de ses collègues sont favorables à la légalisation. Il a d’ailleurs demandé au président de l’Assemblée nationale de créer un groupe de travail sur la question. Il doit rencontrer mercredi Claude Bartolone pour lui en (re) parler. Pourtant, cette initiative risque de ne jamais voir le jour car le blocage se situe, selon lui, « au niveau du gouvernement ». « C’est sûr que c’est compliqué électoralement, admet-il. Pourtant, ce débat est indispensable (…). Je ne souhaite pas que l’on légalise du jour au lendemain, mais au moins qu’on puisse en discuter ».

 

A lire : D'autres élus et militants demandent la légalisation du cannabis

 

A l’inverse, pour Danièle Jourdain-Menninger, le débat est déjà clos : « Ni légalisation, ni dépénalisation », a-t-elle réaffirmé. « Il y a beaucoup de déclarations péremptoires sur le sujet. Mais la réalité, c’est que personne n’a la solution aujourd’hui ». Une étude scientifique, financée par la Mission interministérielle, est cependant menée sur les expérimentations qui sont menées notamment aux Etats-Unis ou en Uruguay, a-t-elle précisé. Ses résultats seront connus en 2017.

 

En attendant, la Mildeca continue de financer des actions de prévention dans les écoles. Dans les Bouches-du-Rhône, 24 projets ont été financés en collaboration avec les collectivités pour un montant de 180.000 euros. La Mission apporte aussi ses crédits pour organiser les « stages de sensibilisation aux dangers de l’usage des stupéfiants » qui correspond à une sanction prononcée par le tribunal correctionnel. A Marseille, 440 personnes ont déjà été envoyées en « stage » depuis le début de l’année.

 

Source: 20minutes.fr



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Invité cheezo

Ola

 

Un truc me chiffonne dans la fin de l'article.

 

 

projets ont été financés en collaboration avec les collectivités pour un montant de 180.000 euros. La Mission apporte aussi ses crédits pour organiser les « stages de sensibilisation aux dangers de l’usage des stupéfiants »

 

Quand on clique sur le lien on fini sur un pdf explicatif qui confirme ce que je me suis dit

 

 

200€ à 450€ en moyenne

 

On va dire qu'un stage coute 325€ en coupant la fourchette en deux, si on multiplie par le nombre de personne ayant suivie ce stage (440). On obtiens 143 000€, où finie cette argent? Elle finie dans les caisses du trésor publique?

 

Il donne avec une main en couvrant médiatiquement le truc tout en récupérant derrière. Couplé avec le scandale de l'OCTRIS sa laisse rêveur... 

 

Peace

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Invité kannamiel

plop

les stage c'est des entreprise privé,un vrai filons,le stage :high:

:group: puis 34 kg de cc en paca en trois ans,faut vraiment pas en branlé une,messieur les policier,

une petite enveloppe :lol:

 

:shock: sa me fout la gerbe :puke: de remplir les prison de mec qui fume un petard tranquille chez lui

:-(

Modifié par kannamiel
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