Indi-Punky 18 364 Posté(e) mai 21, 2016 Partager Posté(e) mai 21, 2016 Jamie Perino, la patronne d'Euflora dans sa serre de cannabis, à Denver. Sébastien Micke/Paris Match Jamie Perino incarne une nouvelle version du rêve américain. Comme d’autres au Far West, cette agricultrice new age a investi dans l’herbe. Si le gouvernement fédéral n’a pas abandonné sa « guerre à la drogue », une vingtaine d’Etats autorisent les prescriptions médicales de marijuana. Quatre d’entre eux ont levé l’ultime barrière, légalisant son « usage récréatif » pour les adultes. Alors que le débat est relancé en France, Paris Match s’est rendu au Colorado. Où, pour les entrepreneurs, ça plane. Juchée sur ses talons hauts, apprêtée comme une héroïne de série, Jamie Perino n’a rien d’une trafiquante de drogue. Euflora, sa boutique située sur la 16e Rue, l’une des artères commerçantes les plus chics et les plus passantes de Denver, ressemble à un Apple Store. Sur des tables de bois noir, des pots de cannabis sont posés entre les iPad. Il y en a pour tous les goûts. Le Sativa « Cindy Dom » relaxe le corps et l’esprit, « recommandé pour le soir » ; le « Purple Urkle » provoque « l’euphorie » mais peut aussi servir d’antidote à « la migraine, à l’anxiété et à l’insomnie ». Tout est expliqué sur les écrans tactiles : l’origine comme la concentration en cannabinoïde – l’agent qui fait rigoler. Jamie a pensé à tout. « Acheter du cannabis peut être intimidant, explique-t-elle. Ces tablettes permettent au client de se renseigner avant de demander conseil au vendeur. » Et aussi, ajoute-t-elle, de « démystifier l’achat », légal au Colorado depuis le 1er janvier 2014. Minimalisme chic chez Euflora, dans ce « dispensaire », comme on dit ici. Différents types d’herbe dans des bocaux près d’une tablette où en sont décrites les propriétés © Sébastien Mike/Paris Match Jamie est tombée dans la marijuana par hasard. « C’est la meilleure décision que j’ai prise de toute ma vie », assure-t-elle. Elle l’a pourtant longtemps cachée à sa famille. « As-tu quelque chose à m’avouer, une sœur jumelle diabolique que je ne connaîtrais pas ? » lui a un jour demandé sa mère. Cette femme, qui bosse pour un shérif du Wyoming avait découvert dans la presse l’ouverture du magasin de la 16e Rue. Jusque-là, elle croyait que sa fille était responsable des ventes dans une société de commerce de salles de bains haut de gamme. Ce qui avait été le cas jusqu’à la récession de 2008. C’est un dénommé Pepe, un copain, qui lui propose alors d’investir dans la dope. Elle fait son étude de marché, compte ses économies… Pour lire la suite du reportage: https://www.parismatch.com/Actu/International/Cannabis-la-ruee-vers-l-or-vert-972859 3 Lien à poster Partager sur d’autres sites
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