mrpolo 7 743 Posté(e) mai 20, 2016 Partager Posté(e) mai 20, 2016 La région Ile-de-France a adopté le principe de financer ces tests, ainsi que des éthylotests pour les lycéens franciliens. (MAXPPP) La mesure est des plus controversées. La région Ile-de-France a adopté jeudi 19 mai le principe de financer des tests salivaires de dépistage de drogue et des éthylotests pour les lycéens franciliens. Le financement de ce dispositif, soutenu par la présidente de région, la Républicaine Valérie Pécresse, a été approuvé, malgré l'opposition de la gauche et l'abstention du Front national. Analayse des eaux usées des lycées pour détecter la drogue La région va donc demander à chaque établissement "d'établir un diagnostic sur la consommation des substances addictives" et d'identifier les éventuels trafics à proximité des lycées. Pour les chefs d'établissement qui le souhaiteront, les tests de dépistage seront "des outils de diagnostic", menés sous couvert du secret médical. Et leurs résultats ne seront pas transmis aux chefs d'établissement mais uniquement à la famille ou au lycéen s'il est majeur. La région a également adopté la possibilité de détecter des consommations de drogue par l'analyse des eaux usées des lycées. "Une détection totalement anonyme" qui donnera "une vision claire et objective" de la consommation dans chaque lycée, a assuré le groupe MoDem, à l'origine de l'amendement. Source: francetvinfo.fr Ce message a été promu en article 1 Lien à poster Partager sur d’autres sites
Ayona 1 198 Posté(e) mai 20, 2016 Partager Posté(e) mai 20, 2016 Hello la commu, C'est cool pour les jeunes en France actuellement.... Au lycée pour commencer ca vie "active" on te flic, Portail electro a l'entrée pour verif que tu soit pas un terroriste, Et maintenant test salivaire, drogue et alcool ! On leurs fais faire des exercices de réaction en cas de terrorisme au seins d’établissement a plus de 600km de paris..... Ou vas le monde? Ce qui me fais peur la dedans, c'est l'image, la peur qui leurs est imposé finalement dès le plus jeunes ages.... Bien a vous.... Ayo. 1 Lien à poster Partager sur d’autres sites
Invité Kid_Paddle Posté(e) mai 20, 2016 Partager Posté(e) mai 20, 2016 Plop, Par contre on leur donne le BAC , et on leur apprends plus rien maintenant ... C'est chouette dites mois ^^ Vive la France !!! +++ Lien à poster Partager sur d’autres sites
Boogerman 6 297 Posté(e) mai 21, 2016 Partager Posté(e) mai 21, 2016 yop ...Et leurs résultats ne seront pas transmis aux chefs d'établissement mais uniquement à la famille ou au lycéen s'il est majeur.... pour les mineurs là je peux comprendre rapport à la famille-prevention toussa (bien que la methode est à IMO) mais pour les majeurs , quelle sera l utilité de ces tests alors ? de dire "wouaaaah on te fais passer le test car on te suspecte mais à toi de te demmerder si tu as des soucis"? ou c'est au cas ou quelqu'un ne sait plus s'il fume ou non ? quant à l'analyse des eaux usées je me demande s'il testeront à part celle du staff (prof et directeur pions etc), ça serait drôle je pense, comme résultats bref a+ Lien à poster Partager sur d’autres sites
mrpolo 7 743 Posté(e) mai 21, 2016 Auteur Partager Posté(e) mai 21, 2016 Drogue : des tests salivaires qui font rire les lycéens Bientôt midi, vendredi 20 mai, rue de la Vistule, dans le 13e arrondissement de Paris. Une odeur de cannabis masque le fumet de cuisine asiatique qui flotte dans l’air à l’approche du déjeuner. Les portes du lycée Gabriel-Fauré viennent de s’ouvrir, des petits groupes d’élèves se sont formés, le papier Rizla + passe de main en main et des volutes se perdent dans le feuillage des marronniers. A quelques pas, deux gardiens de la paix verbalisent des véhicules en stationnement gênant, sans prêter attention aux lycéens. La veille au soir, le conseil régional d’Ile-de-France a adopté une proposition portée par sa présidente, Valérie Pécresse (Les Républicains), de financer des tests salivaires de dépistage de drogue et des éthylotests pour les lycéens franciliens. « Non ! » s’exclament Inès, Baptiste, Fakouri et leurs amis lorsqu’on leur annonce la nouvelle. Quelques secondes de sidération et une question fuse : « Mais pour quoi faire ? » Réponse officielle : lutter contre les addictions, « source de décrochage scolaire », selon la ministre de l’enseignement supérieur du président Nicolas Sarkozy. Lire aussi : L’Ile-de-France adopte les tests salivaires de détection de drogue dans les lycées Y a-t-il des adeptes de la « fumette » parmi ces jeunes ? « Non ! », clament-ils unanimement, entre éclats de rire et coups de coude dans les côtes du voisin. A les croire, ce sont les autres qui consomment, largement, aux abords même du lycée. « 60 % des élèves fument », estime, au doigt mouillé, Baptiste ; « 80 % », selon Inès, qui précise que « cela dépend des classes ». Elle estime que les élèves de terminale ralentiraient leur consommation à l’approche des épreuves du baccalauréat. Le projet de l’exécutif régional laisse également les élèves plus que dubitatifs devant les élégantes portes lambrissées du lycée Fénelon, dans le 6e arrondissement. Et Guillaume, Ilyas et Constant en rient même franchement : « Les élèves qui décrochent, ils ne le font pas à cause du cannabis, ce n’est qu’une conséquence de leurs difficultés personnelles. » Et la bande d’acquiescer avant de se déclarer, dans un haussement d’épaules, favorable à la légalisation. « Ce n’est pas une drogue très dangereuse, c’est plutôt festif », juge Fanny. Le danger c’est l’ecstasy Aucun des lycéens interrogés ne comprend la façon dont le contrôle salivaire pourrait convaincre de cesser de consommer : « Ça ne va rien changer, les gens trouveront toujours un moyen de fumer ou d’éviter les tests », soupire Louise en secouant sa queue-de-cheval. Cette élève de terminale littéraire est néanmoins plutôt favorable à davantage de prévention. « Des vidéos chocs comme dans les campagnes de sécurité routière, pourquoi pas, concède-t-elle, appuyée par son amie Eva. Mais ce qui nous inquiète, c’est plus la “D” [diminutif de MDMA, ecstasy] que prennent certains de nos amis de façon régulière, plutôt que les pétards fumés de temps en temps. » Lire aussi : L’Ile-de-France adopte les tests salivaires de détection de drogue dans les lycées Est-ce qu’un contrôle salivaire dans les lycées peut être dissuasif ? Le « non » de Sofia, Carole et Cindy, élèves de seconde au lycée Rodin, dans le 13e arrondissement, est également unanime. « Est-ce que révéler à leur famille que des personnes sont accros à la cigarette leur ferait changer d’attitude ?, questionne Carole. Ils se feront engueuler. Mais ne changeront rien. » Fumer de l’herbe, c’est « faire style, se donner un genre plutôt déjanté, c’est faire comme tout le monde et surtout les célébrités », analyse Inès. Et, pour elle, ce n’est pas un domaine dans lequel l’établissement scolaire a son mot à dire. « Le lycée ne doit pas être géré comme une prison. Il doit rester pour nous un espace de liberté », affirme Baptiste, 16 ans, du lycée Gabriel-Fauré. Sanctionner le trafic Pour permettre ces tests sur des mineurs, il faudra un accord des parents et de l’enfant. Les proviseurs eux-mêmes estiment ne pas avoir le pouvoir de les faire pratiquer. « Il n’y aura pas beaucoup de candidats parmi les jeunes, et vous connaissez beaucoup de parents qui enverront leurs enfants dans la merde ? Ils refuseront, c’est obligé », estime Baptiste. « Sauf que la plupart des parents l’ignorent », modère Cindy, du lycée Rodin. Si les jeunes consommateurs ne changeront pas leurs habitudes, le contrôle « pourrait avoir un rôle dissuasif sur ceux qui n’ont pas commencé », avance Inès. « C’est vrai, poursuit Fakouri, ceux qui commencent le font en troisième, en seconde, c’est tard pour la dissuasion. » Alors, doit-on imaginer des tests salivaires à partir du collège ? « Non. C’est le trafic qu’il faut sanctionner », tranche Baptiste. Lire aussi : Dépistage du cannabis au lycée : pourquoi l’idée de Valérie Pécresse n’est pas applicable Par Agathe Charnet et Eric Nunès Source: lemonde.fr 1 Lien à poster Partager sur d’autres sites
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