C’est un message populaire. manuel valls 5 286 Posté(e) mai 10, 2016 C’est un message populaire. Partager Posté(e) mai 10, 2016 Pour en savoir plus sur les hormones : - le guide CannaWeed : Rôle des hormones sur la croissance et le développement. - le topic CW :Les phytohormones (qui m’a inspiré ce topic dédié à la culture organique) VERMICOMPOST Le lombric est vraiment le roi du jardin, dans leurs poop vous trouverezCytokinines (CK)Auxines : indole-3-acetic acid (IAA), Acide abscissique : abscisic acid (ABA) Gibbérellines : gibberellic acid (GAS) Brassinostéroïdes : brassinosteroid (BRs) + trans-zéatine (tZ), kinétine (K), N (6) - [2-isopentyl] adénine (iP), N (6) - isopentenyladenosine (iPR), 4- [3-indolyl] acide butyrique (IBA), l'acide 1-naphtalène (NAA) et (+) - adénine (iP) Voila en détail une analyse des teneurs en phytohormones et acide phénolique dans trois lots de lixiviat de lombricompost (VCL) quantifiées en utilisant un liquide à haute performance ( chromatographie en phase liquide spectrométrie de masse.) - Cytokinines : N6-isopentényladénine formé le principal (60%) de la proportion de la teneur en CK tandis dihydrozeatin la plus faible (\ 0,02%) concentration. - Auxines : l'acide indole-3-acétique variait d'environ 0,55 à 0,77 pmol / ml. Un total de 18 gaz, y compris les formes bioactives et des produits finaux métaboliques ont été observés dans les échantillons de VCL. - Brassinostéroïdes : Cathasterone (2,500-3,200 fg / mL) concentration la plus élevée , brassinolide était le plus bas (1-5 fg / mL). - iP, IPR et IAA, ont été détectés et quantifiés à 0,49, 0,53, 79.78ngg (-1), respectivement; tZ a été trouvée être inférieure à la limite de quantification. Les acides phénoliques quantifiés étaient l'acide protocatechuic (3 à 3,6 lg / mL), acide p-hydroxybenzoïque (2,5-2,8 lg / ml), l'acide p-coumarique (1-1.7 lg / ml) et de l'acide férulique (0-4 lg / mL ). Ces résultats fournissent une indication de la riche diversité de ressources phytogénétiques naturelles et phytochimiques dans le VCL qui peut contribuer inévitablement aux nombreuses réactions physiologiques favorables suscitées par son application aux plantes. source : evidence-phytohormones-and-phenolic-acids-variability-garden-waste-derived-vermicompost acide indole-3-butyrique (IBA) acide indole 3-acétique ou (AIA ) acide salicylique (SA) L’EAU DE SAULE Les saules (Salix) ont toujours été connus pour leur facilité à s’enraciner. Une bouture (même de 2 cm de diamètre) peut être prélevée n’importe quand dans l’année, plongée dans de l’eau et elle produira de nouvelles racines en à peine quelques jours sans avoir besoin d’utiliser de l’hormone de bouturage. Méthodes de préparation : -On peut la fabriquer par exemple en écrasant avec un marteau quelques rameaux de saule (toutes espèces confondues) qu’on laisse tremper pendant 24 heures dans de l’eau. On récupère cette eau et on y met à bouturer les tiges de la plante. L'eau de saule favorise la rhizogenèse. -Mais la meilleure recette de fabrication consiste à plonger quelques grosses boutures de saule (peu importe l’espèce) dans une bassine d’eau pendant 4 à 5 semaines. On obtient ainsi deux choses très intéressantes : -des boutures de saule prêtes à être replantées. -le liquide restant dans la bassine ressemble à une sorte de gel laissant des résidus glissants sur les doigts. Les parties du saule qui étaient sous l’eau semblent également être enduits d’un gel transparent ; en particulier autour de la surface de la coupe à la base. Ce liquide permet de faciliter le bouturage ou le marcottage de n’importe quelle plante et de renforcer des arbres affaiblis (par un rempotage par exemple). Variation sur la méthode de préparation Comment faire de la "Willow Water" Collecter jeunes rameaux de première année et les tiges de l'un des saules (Salix spp.) Espèces, celles-ci ont une écorce verte ou jaune. Ne pas utiliser la croissance plus ancienne qui a une écorce brune ou grise. Retirer toutes les feuilles, celles-ci ne sont pas utilisées. Ne perdez pas de bon matériel vert mais, composter les feuilles ou les jeter dans le jardin comme paillis. Prenez les brindilles et les couper en petits morceaux autour de 1 "(2.5cm) de long. L'étape suivante consiste à ajouter de l'eau. il existe plusieurs techniques pour extraire la plante naturelle hormones d'enracinement: a) Placer les brindilles de saule hachées dans un récipient et couvrir d'eau bouillante, tout comme faire du thé, et laisser le «thé» à reposer pendant une nuit. Placer les brindilles de saule hachées dans un récipient et couvrir d'eau du robinet (non chauffée), et laissez-le tremper pendant plusieurs jours. Une fois terminé, séparer le liquide des rameaux en le versant avec précaution dans un tamis. Le liquide est maintenant prêt à utiliser pour l'enracinement des boutures. Vous pouvez garder le liquide jusqu'à deux mois si vous le mettez dans un bocal avec un couvercle hermétique et de garder le liquide au réfrigérateur. Pour l'utiliser, il suffit de verser un peu d'eau de saule dans un petit pot, et placer les boutures comme des fleurs dans un vase, et les y laisser tremper pendant plusieurs heures afin qu'elles captent l'hormone d'enracinement. Ensuite, préparez-les comme vous le feriez lors de la propagation d'autres boutures. La deuxième façon d'utiliser l'eau de saule est de l'utiliser pour arroser le milieu de propagation dans lequel vous avez placé des boutures. Arrosage de vos boutures deux fois avec de l'eau de saule devrait être suffisant pour les aider à l’enracinement. sources: Deep green permaculture wiki: eau de saule Luzerne / Alfalfa Triacontanol (TRIA) Le 1-triacontanol, également appelé alcool myricylique, est un alcool gras de formule générale C30H62O. Elle est considérée à tort comme une hormone sur de nombreux site mais c’est en fait une substance de croissance secondaire. Les effets de cet alcool gras sont similaires à ceux des hormones (d’où la confusion sur le web) et ils semblent très intéressants. Triacontanol (TRIA) est un régulateur de croissance végétale naturelle trouvée dans lescires épicuticulaires. Il est utilisé pour améliorer la production des cultures de millions d'hectares, en particulier en Asie. Un certain nombre de chercheurs ont signalé l'amélioration de la croissance, le rendement, la photosynthèse, la synthèse des protéines, l' absorption d'eau et de nutriments, fixation de l' azote, les enzymes activités et le contenu des acides aminés libres, des sucres réducteurs, protéines solubles, et les constituants actifs de l' huile essentielle dans diverses cultures. TRIA améliore l'efficacité physiologique des cellules et, par conséquent, exploite le potentiel génétique de la plante dans une large mesure. En effet, TRIA augmentée des acides aminés libres, les sucres réducteurs et les protéines …. source : https://www.tandfonline.com/doi/full/10.1080/17429145.2011.619281 les graines de luzernes contiennent aussi de la tria, ici le topic CW des recettesSST: Seeds Sprouted Tea & FSST: Fermented Seeds Sprouted Tea Lycnhis Viscaria Brassinostéroïdes (BR) Les brassinostéroïdes (BR) sont une classe de polyhydroxystéroïdes Le lieu où les BR sont synthétisés dans les plantes, est inconnu. Selon une hypothèse solide, les BR sont produits dans tous les tissus puisque les gènes de biosynthèse des BR et de transduction du signal sont exprimés dans des organes végétaux très variés, et qu’en outre ces hormones ont plutôt une activité à faible distance Les BRs sont impliqués dans de nombreux processus végétaux : - Ils favorisent l’expansion et l’élongation cellulaire en collaborant avec l'auxine - Ils ont un rôle dans la division cellulaire et la régénération de la paroi cellulaire. - Ils favorisent la différenciation des faisceaux vasculaires ; la transduction du signal des BR a été étudiée pendant la différenciation vasculaire. - Ils sont nécessaires à l’élongation du pollen pour la formation des tubes polliniques. - Ils accélèrent la sénescence dans les tissus mourants en culture cellulaire ; cet effet a probablement un sens biologique, d’autant que des mutants BR présentent un retard de sénescence. - Ils protègent les plantes subissant un stress froid ou la sécheresse. Les extraits de la plante Lychnis viscaria contiennent une quantité relativement grande de Brassinostéroïdes. Lychnis viscaria améliore la résistance aux maladies des plantes qui l’entourent. En Allemagne, l’usage de cet extrait de plante est autorisé en tant que "substance de renforcement de la plante". Les BRs sont connus pour contrecarrer à la fois les stress abiotiques et biotiques, dans les plantes. L’application de BR sur des concombres a permis l’augmentation du métabolisme et de l’élimination de pesticides, ce qui est positif pour la réduction de l'ingestion de pesticides par les consommateurs. Les BR pourraient avoir un intérêt important en horticulture. Ils peuvent améliorer la quantité et la qualité des cultures, et protéger les plantes de nombreux stress de leur environnement. Les nombreuses avancées technologiques concernant la synthèse d’analogues plus stables et la manipulation génétique de l’activité cellulaire des BR permettent d’envisager l’usage des BR dans la production horticole, comme un stratégie fructueuse notamment pour améliorer les rendements. Les BR pourraient aussi combler le fossé entre les préoccupations de santé des consommateurs et les besoins des producteurs ; en effet, les BR n’interfèrent pas avec l’environnement puisqu’ils agissent à des doses naturelles d’une manière naturelle. Puisque ce sont des régulateurs de croissance et naturels de surcroît, leur application serait mieux acceptée que celle des pesticides, et ne contribuerait pas à la coévolution des mauvais herbes, pathogènes et ravageurs. Racines de Ronces : Auxines (IAA) La ronce est particulièrement envahissante. Mais savez-vous que ses racines une fois séchées et broyées peuvent servir d’hormone de croissance naturelle et gratuite pour faciliter les boutures ? En effet, elles contiennent en quantité importante une phytohormone appelée auxine. A présent, vous regarderez la ronce d’un œil différent... une des nombreuses source: jardinons-sans-pesticides-les-plantes-pour-soigner-le-jardin Consoude hormones et Allantoïne (activateur de division cellulaire) la consoude, riche en potasse, apporte en plus de nombreux oligo-éléments, dont le bore, élément essentiel pour la floraison. Mais surtout la consoude apporte de nombreuses vitamines et hormones naturelles et, pour nous, la cerise sur le gâteau, l’allantoïne. L’allantoïne est très utilisée en cosmétique. Elle favorise le développement cellulaire et est donc particulièrement utilisée dans les produits antirides. Dans le jardin, ou dans les champs, l’allantoïne de la consoude favorise floraison et fructification. Dans la catégorie vitamines, une particularité : la consoude est (serait) la seule plante du règne végétal contenant de la vitamine B12. Cette vitamine fait cruellement défaut aux végétaliens mais pour le sujet qui nous concerne la vitamine B12 favorise aussi la multiplication cellulaire. Nous nous trouvons donc avec 4 constituants importants favorisant la floraison : la potasse, le bore, l’allantoïne et la vitamine B12. De ce fait la consoude est à utiliser pour fertiliser les plantes que nous voulons voir produire beaucoup de fleurs et beaucoup de fruits..... source: un-jardin-bio.com Les Colchiques Colchicine Danger substance mortelle pour l'homme et tous ce qui bouge, La colchicine est toxique à partir de 10 mg et mortelle au-delà de 40 mg. Des plantes à manipuler avec les plus grandes précautions, gants , récipient à usage unique ( pas le bol du ptit dèj ), attention aux chats et chiens et autres enfants en bas âge qui boivent n'importe-où. Beaucoup des variétés présentes sur le marché sont déjà tombée dans la soupe quand elles étaient petites, il est donc souvent inutile de tenter l'expérience, de plus cette technique donne essentiellement des monstres stériles ou peu productifs, ne pas tester sur vos graines à 10 balles La colchicine est un produit chimique présent dans les colchiques aussi appelés « safran bâtard », « safran des prés » ou encore, de par sa grande toxicité, « tue-chien » . Les pépiniéristes s’en servent pour développer de nouvelles variétés de plantes (comestibles ou non). La colchicine change la structure chromosomique des plantes.Une mutation qui consiste en un doublement des chromosomes de la plante : La plante passe de diploïde à polyploïde Les colchiques, pousse à partir d’un oignon. Cet oignon contient 0.3% de colchicine environ. La recette : Il vous sera possible d’extraire la colchicine du bulbe de colchique en pressant le liquide hors du bulbe grâce à une presse à oignons. Ce liquide devra ensuite être filtré à travers un papier filtre (un filtre papier pour café convient à merveille). Vous obtenez alors une solution avec à peu près 0.3% de colchicine. Mélangez cette solution avec une égale quantité d’eau. Ce qui réduira la solution de colchicine à 0.15%, rendant celle-ci apte à effectuer les mutations chromosomiques désirées. Il est certain que la proportion de colchicine varie d’un bulbe à l’autre, aussi, dans le cas où vous penseriez que vos graines n’ont pas réagi au traitement de colchicine, vous pouvez essayer d’utiliser la solution originelle, telle qu’elle sort du bulbe. La colchicine étant relativement destructive, il arrive souvent que nombre de graines ne survivent pas au choc. Il vous faut normalement faire tremper vos graines pendant 24h dans la solution, mais, au cas où vous vous serviriez de graines de mauvaise qualité, peut-être expérimenterez-vous en sortant certaines graines du bain après huit heures, et d’autres après 12 afin que certaines aient toutes les chances de survivre. Après avoir sorti vos graines de la solution, rincez-les légèrement puis placez-les entre quelques serviettes en papier humides. Gardez-les dans un endroit bien au chaud (30° Celsius environ) jusqu’à ce qu’elles germent. Plantez votre graine AUSSITÔT qu’elle aura germé. La colchicine est poison extrêmement dangereux : 0.7mg étant considéré comme la dose mortelle pour l’organisme humain. Les pépiniéristes la manipulent avec beaucoup de précaution. source http://guidecannabis.com/comment/ameliorer-les-graines-de-cannabis/ 3 DÉCOCTIONS, MACÉRATION, INFUSIONS, PURINS préparations naturelles non préoccupantes (PNPP) cette partie est moins référencée, je n’ai pas trouvé de relevés précis, mais des sources multiples, qui se recroisent souvent, un indicateur comme un autre. En fait n’importe quel jus de plante contiendrait des hormones, le but ici est plus de trouver les plantes avec une plus grande concentration de phytohormones utiles pour nous. - Décoction : trempez les feuilles en morceaux durant une journée. Puis faites bouillir durant environ 30 min. Laissez refroidir sous couvercle. Filtrez. Utilisez la préparation le plus tôt possible, elle ne peut être stockée plus de quelques semaines. - Infusion : trempez 1 kg de feuilles dans 10 L d'eau froide qui sera portée à ébullition. Puis laissez refroidir. Filtrez et stockez quelques jours au frais avant utilisation. Diluez au 1/10 en pulvérisation. - Macération : trempez à l'eau froide (16 à 20°C) pendant une journée maximum. Filtrez..- Orties, Prêles, Osier (saule) En infusions, on retrouve l’ortie et la prêle mais aussi l’osier qui est beaucoup utilisé pour stimuler la production de défenses naturelles par la vigne grâce à l’action de l’acide salicylique (phytohormone messagère précurseur du système de défense de la plante). Une forte variabilité quant aux modes de préparations a été observée en fonction des habitudes et de l’organisation du travail de chaque cannabi/viticulteur. Source : ITAB institut technique de l'agriculture biologique en bonus : - Algues marines (Varech) auxin (IAA), gibberellins (GAS) , and cytokinins (CK) -Lexivia de composte ou TCA Voilà où en sont mes " recherches " il manque encore plein de choses, je complèterais au fur et à mesure, n'hésitez pas si vous avez des infos ou suggestions 14 Lien à poster Partager sur d’autres sites
beuh-chat 7 564 Posté(e) mai 10, 2016 Partager Posté(e) mai 10, 2016 Chalut Alors ma petite expérience qui n aura aucun retour ou conclusion ... Voila me faisant des artichaut vapeurs (pression atm) ... jme suis dit le jus de vapeur d un gros beau bourgeon de fleur... y a peu être des vitamine ou autre hormone ou quoi extrait ideal pour la floraison (temperature inf a 100°) ... du coup j ai du couper 2L de jus avec 8L d eau, 1 cuillere a soupe de melasse et hop pour le placos de flo... Jpourrai pas vous dire les effets vu tous les parametre non maitrise, l absence de temoin de reference ect ect ... 1 Lien à poster Partager sur d’autres sites
manuel valls 5 286 Posté(e) mai 10, 2016 Auteur Partager Posté(e) mai 10, 2016 hello Beuh-chat,pas con cette histoire de recyclage de jus d’artichaut, les bourgeons sont des parties de la plante qui présentent de plus grosses concentrations en hormones, vu la taille de ces bourgeons là ça vaut le coup de tester, et la cuisson à 100°C doit en préserver une bonne partie ,en plus les déchets pourraient être incorporés dans un thé de compost aéré . Lien à poster Partager sur d’autres sites
amoniak_333 44 Posté(e) mai 10, 2016 Partager Posté(e) mai 10, 2016 (modifié) salut, je teste en ce moment une recette d'eau de saule qui consiste a débiter des branche en morceaux 5cm, de les mettre a chauffer dans de l'eau pendant 2 heures et la laisser refroidir et reposer 12h ensuite. je te ferai part de mes résultats en photos si tu le désire... Par contre, et pour faire lien avec l'histoire des artichauts, il semble important de ne surtout pas faire bouillir la préparation, je ne sais pas ce qui reste de vivant après plusieurs (dizaines de) minutes a 100° Pour ceux que ça intéresse, il semble que la conservation de l'eau de saule (une fois récoltée) soit de 48h mais puisse être mise en pause par congélation. (je n'ai jamais essayé, certains disent 1 à 2 mois d'autres parlent de 6 à 12 mois... de plus l'eau de saule doit être utilisée directement après décongélation) @+ Modifié mai 10, 2016 par amoniak_333 1 Lien à poster Partager sur d’autres sites
manuel valls 5 286 Posté(e) mai 11, 2016 Auteur Partager Posté(e) mai 11, 2016 Hellow Amoniak, Et oui forcement plus on chauffe, plus on risque de dégrader les hormones, donc ouai la cuisson vapeur est pas idéale, mais c'était du recyclage plus qu'une tentative d'extraction, la cuisson vapeur permet de conserver une partie des vitamines, il doit ptet y avoir aussi des restes d'hormones.Pour la conservation pareil, la durée de vie de ce genre de préparation est assez courte, les extraits chimiques purs & secs peuvent se conserver plus longtemps, mais dans l'eau en méthode DIY bio, deux semaines en frigo ça me semble être un max pour avoir une substance un minimum active, après plus on conserve dans le froid mieux c'est, en surgélation ça pourrait bien tenir quelques mois je pense. Perso je fais ma willow water au nez, quand l'eau prend une odeur médicamenteuse avec une touche agrume, la couleur jaunâtre rougie avec le temps ( 2 semaines ) c'est surement l’oxydation, donc pour moi plus c'est rouge, moins c'est actif Le mieux est de prélever des branches en fonction des besoins, j'ai pas encore testé en hivers, mais normalement les saules sont bouturables toute l'année, dès que les branches sont dans la flotte, à la bonne température elles partent. Hésite pas pour les photos, l'idéal serait qu'on test nos truc sur des clones avec des témoins, mais toutes contribution est bienvenue see you Lien à poster Partager sur d’autres sites
expectsys 38 Posté(e) mai 11, 2016 Partager Posté(e) mai 11, 2016 Yep, Bien Pour le commun des mortels tu commences super hard, les 20 premières lignes sur le vermicompost, chaud patate J'utilise la consoude, la prêle, la luzerne, et l'ortie, pour le moment en purin principalement et prochainement en thé. Pas de culture uniquement avec, j'alterne pour le moment entre une fin de bio-bizz et des apports home-made (les 1er tests on à toujours la trouille) Je commence bientôt une cession total home-made avec, en plus des quelques plantes citées, des recettes de la section organique. Alors merci encore pour toutes les infos et Big-grow Bert 2 Lien à poster Partager sur d’autres sites
fran420 470 Posté(e) mai 11, 2016 Partager Posté(e) mai 11, 2016 Salut Bon pas grand choses a apporter au débat vu que je commence juste à cultiver en organique (merci la team orga). Énorme merci pour le partage je vais me mettre en quête d'un saule dans un premier temps. La vibe's Fran 2 Lien à poster Partager sur d’autres sites
manuel valls 5 286 Posté(e) mai 12, 2016 Auteur Partager Posté(e) mai 12, 2016 (modifié) bienvenus à vous ! Et oui Expectsys, j'avoue que c'est plutôt technique l'analyse du vermicompost, Ils sont allé loin dans l'analyse c'est surtout à titre d'exemple, il y a plein de variables, la nature des déchets organiques, le temps de maturation, le nombre et le type de lombrics .... , ça explique en partie pourquoi les poops de vers sont si bénéfiques. en tous cas t'es déjà bien équipé en bonnes plantouses, le purin je suis fan aussi ( ortie, canna ), mais les thé sont mieux pour chopper des hormones, plus c'est frais mieux c'est, le purin c'est plus pour avoir du PK et surtout du N rapidement disponibles. Yop Fran avec la culture organique t'as fait le bon choix personne n'est plus généreux avec les plantes que dame nature, à nous de comprendre les mécanismes.Moi aussi je suis en quête d'un copain saule pas loin de chez moi en attendant que mes bonsaïs poussent, mais n'oublions pas prélevons nos ressources avec le plus de respect possible ! Modifié mai 12, 2016 par manuel valls 3 Lien à poster Partager sur d’autres sites
Lieuxtalata 1 544 Posté(e) mai 15, 2016 Partager Posté(e) mai 15, 2016 (modifié) Salut Manu Pour parler un peu de molécules, j'attaquerai avec les PURINS. J'ai foiré mon purin d'ortie il y a pas moins d'une semaine, il était super puant et oxydé (vert foncé voire rougeâtre juste bon pour le compost et encore) J'ai découvert que ce que nous prenons pour du purin d'orties bien fait (quand on le fait maison) n'est souvent qu'un purin oxydé, donc porteur de maladies et autres saloperies. C'est un extrait fermenté d'orties ou de consoude qu'il faut réaliser, et non pas un purin. Son odeur doit sentir l'urine et non pas le cadavre. Il doit ressembler à de la pisse. PURIN=PUTREFACTION=POURRI=MALADIES Dès que j'attaque je te met un report. La peace et le love surtout.. Modifié mai 15, 2016 par Lieuxtalata 4 Lien à poster Partager sur d’autres sites
manuel valls 5 286 Posté(e) mai 15, 2016 Auteur Partager Posté(e) mai 15, 2016 yop j'ai déjà entendu parlé de ce problème, moi perso quand je fais un purin ,justement j'attends qu'il fouette un max, ( entre crotte de chien et lisier de porc )l'odeur de merde indique juste que les bactéries ont dégradé la matière organique : des millions de ptits estomacs qui produisent des ptits caca, ( comme l'aurait fait l'estomac d'un grand herbivore à peu de choses prêt ) Après je ne doute pas que des purins peuvent tourner au vinaigre, suffit d'un déséquilibre bactériens, et des mauvaises bactéries qui prennent le pas sur les bonnes, ou un trop vieux purin.c'est préférable de prélever ces orties propres après la pluie, ou les rincer, prendre les parties hautes et fraiches exemptes de trace de pisse humaine ou canine, et normalement ça passe pépère C'est du pourri oui, et c'est le but, c'est une des étapes du cycle éternelle de la vie, de la poussière tu retournera à la poussière , mais entre les deux , tu pus le cadavre , ( me souvient d'une session avec un engrais à base de poisson, niveau 'pouritude' c'était 1000 fois pire.) Le purin est aussi un extrait fermenté, c'est une question d’appellation : la technique ou la terroir , tu laisses les bactéries naturellement présentes faire le job de fermentation, rien à rajouter juste de l'eau. 1 Lien à poster Partager sur d’autres sites
expectsys 38 Posté(e) mai 16, 2016 Partager Posté(e) mai 16, 2016 Yep, yop j'ai déjà entendu parlé de ce problème, moi perso quand je fais un purin ,justement j'attends qu'il fouette un max, ( entre crotte de chien et lisier de porc )l'odeur de merde indique juste que les bactéries ont dégradé la matière organique : Salut à vous, j'utilise régulièrement les purins (actuellement : consoude, ortie, luzerne, prêle, fougère) Et effectivement, ATTENTION: Nombreux sont les essais infructueux de purin d'ortie car le processus de fermentation est suivi de la putréfaction qu'il faut éviter: le liquide sent très fort et il n'est plus bon pour les plantes. L'information vient de plusieurs sources, le livre "Purin d'ortie et compagnie" notamment ou le document ci-dessous qui est très bien réalisé. "GUIDE Technique DES PREPARATIONS A BASE DE plantes" Big-grow Bert 2 Lien à poster Partager sur d’autres sites
manuel valls 5 286 Posté(e) mai 16, 2016 Auteur Partager Posté(e) mai 16, 2016 Ola Expectsys,Un purin qui sent pas très fort, j'ai jamais vu, après il y a une période optimum d'utilisation ouai, ( une à deux semaine de fermentation selon les conditions ), dans beaucoup de méthodes de prépa ils parlent de l'odeur,comme chez colibri :Au bout de trois à quatre jours, le mélange commence à fermenter. C’est à dire que des bactéries et des micro-champignons aident à la décomposition des matières organiques de la plante. C’est un processus tout à fait naturel. Une odeur très forte et très désagréable de « fermentation » s’en dégage. source iciMais même un purin trop vieux, je pense pas que ce soit nocif, juste peu ou pas efficace, tan que c'est dilué, pour moi y a pas risques, même mon orchidée se prend des vieux restes et elle est plutôt contente, alors que c'est des plantes sensibles au saloperies. Après, si des gens disent que ça peu partir en cacahuète faut faire gaffe, avec ce genre de prépa maison normal qu'on soit pas dans des 100 % de réussite 1 Lien à poster Partager sur d’autres sites
expectsys 38 Posté(e) mai 16, 2016 Partager Posté(e) mai 16, 2016 Yep, Moi je rate parfois mon purin lorsque je fais de trop petite dose il me semble, après il est claire que le purin d'ortie sa fouette même bien fait Et effectivement j'utilise moi aussi mon purin lorsque il a dérapé, juste je l'utilise rapidement Big-grow Bert 1 Lien à poster Partager sur d’autres sites
manuel valls 5 286 Posté(e) mai 20, 2016 Auteur Partager Posté(e) mai 20, 2016 Je me dis que la polémique vient peut être du fait que " ça pue bon", dans le sens où on est plus dans des odeurs de poop d'herbivores, ( quand c'est dilué )Le genre d'odeur qui te fait dire " Oula ça sent la campagne " ,ce qui est différent de l'odeur à côté d'une station dépuration " Oula ça pue la merde " je fait des test de purin de pissenlits ( mais sur des tomates ) voir comment ça boost les fleurs, niveau odeur il est pire que l'ortie, on est plus dans le pet frais d'herbivore. 2 1 Lien à poster Partager sur d’autres sites
Ganjadict 28 Posté(e) septembre 22, 2016 Partager Posté(e) septembre 22, 2016 (modifié) Plop à tous! Et surtout merci pour ces conseils toujours plus interrassant les un que les autres... J'ai rien pigé pour les lombrics juste que c'est super BON et EFFICACE Notre cher ministre a parler d'engrais à base de poisson, je confirme sa fouette un maxxxxx genre si il y avait du vent sa sentai 20m à la ronde! -Petite astuce toute simple: poisson (fraîchement pêcher pour ma part ) à différent niveau du pot à répéter à chaque rempotage et en réduisant le dernier pour la Flo,tres riche en azote j'ai vu ma plante exploser Fishmix maison sans aucunes odeurs . -Têtes de crevette riche en phosphore et potassium., a mettre au 3/4 du dernier pot vu que c'est pour la Flo -Jus de betterave macérer, sa sent le bloom de biobizz ( Non vérifié, en cours) Canabicalement ✌Peace✌ Modifié septembre 22, 2016 par Ganjadict 1 Lien à poster Partager sur d’autres sites
manuel valls 5 286 Posté(e) septembre 24, 2016 Auteur Partager Posté(e) septembre 24, 2016 yep Gandjadict ,clair que l'analyse des poops de vers de terre va loin, , je capte pas tout moi non-plus , mais le truc est effectivement le rois des cacas. Le fish en décomposition ça débouche les naseaux, les engrais d'origine animale sont parfois des bombes chimiques, mais bon, certaines prépas végétales envoient du level aussi. pour approfondir/contribuer à propos de engrais homemade y a un topic qui pourrait t'intéressercannaweed.com/topic-valeurs-NPK-dans-les-matièreres-organiques/ bientôt je vais rajouter un paragraphe, et aussi des précisions sur les petites molécules qui font du bien.à bientôt les chimistes du compost ! Lien à poster Partager sur d’autres sites
jérôme 824 Posté(e) décembre 19, 2017 Partager Posté(e) décembre 19, 2017 Salut Manu ! Cool ton sujet ! Moi c'est mon metier, de formation la chimie ! Dans certains boulots j'ai moi-meme fait de l'analyse par spectrometrie, en phase liquide ou gazeuse.. Donc ton sujet me parle un peu.. (D'ailleurs, une partie du succes de dinafem est du a ca.. Ils se sont payés un spectrometre... Du coup, ils selectionnent plus au pif, a la geule de la plante, ou au seul rendement.. Ils choisissent aussi leurs males apres passage au spectrometre..) Mais me dépasse tout de meme par moments.. Certains détails m'echappent.. Mais bon, j'suis pas biochimiste... Meme si c'est ce que j'aurais aimé faire si j'avais poussé davantage les etudes ! A ++! 1 Lien à poster Partager sur d’autres sites
manuel valls 5 286 Posté(e) décembre 19, 2017 Auteur Partager Posté(e) décembre 19, 2017 (modifié) yops @jérôme ! cimer de ton passage et du retour , Clair que la chimie est un domaine fascinant ! pareil j'aurais kiffé ce genre de métier, l'infiniment petit , et l'infiniment grand ça fait voyager loin . Clair qu'un spectro , c'est l'outil ultime du breeder, dinafem on effectivement été super loin grâce à cet investissement , j'ai choppé leur Dinamed, qui à un rapport 20/1 cbd thc .... Un truc difficile à réaliser, voir impossible avec les seuls sens humains que la nature à bien voulu nous céder. Et la sélection des mâles , rend encore plus évident l'utilité d'un tel outil . Dans ma sélection OG , j'ai eu 8 mec pour une seule fille, bah j'étais hyper paumé, même niveau terpènes, en plus j'ai l'impression les mâles dégagent des odeurs que certaines heures, et le reste du temps il sentent la weed en croissance. Après c'est une science hyper complexe la biochimie , et même les biochimistes font des erreurs et s'y perdent surement , du coup je me résous, a utiliser le savoir des spécialistes, avec un angle empirique, et c'est déjà pas mal , les anciens n'avaient pas la biochimie pour les orienter, .. Prochainement je vais ajouter deux plantes aux pouvoir magiques ! a + Modifié décembre 19, 2017 par manuel valls Lien à poster Partager sur d’autres sites
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