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Yep,

P’tit topo sur le « biochar »

 

 

Simple plagia et résumé du doc ci-joint :

 

RITTMO Agroenvironnement
Recherche Innovation Transfert de Technologie pour les Matières fertilisantes Organiques

 

********************

Définition :

 

                Origine du biochar :

 

Produit carboné microporeux résultant de la thermodégradation de la biomasse (matières organiques) en l'absence d'oxygène (pyrolyse).

 

Il est distingué du charbon de bois (obtenu par carbonisation) à usage énergétique par son orientation à être utilisé comme amendement du sol (Lehman J. Cornell University. 2009).

 

Contrairement aux autres amendements, le biochar :

 

 - possède un effet durable dans le temps (carbone stable)

 - ne s'applique qu'une seule fois.

 

Le biochar montre globalement 3 fractions de carbone suivant la biodégradation (récalcitrant, labile et lessivable) et des cendres minérales.

La grosse différence entre le biochar et la matière organique du sol est la plus large proportion de C aromatique structural dans le biochar.

 

biochar2.png

Rôles connus du biochar Classiques

 

 

Rôle énergétique :
Gaz pauvre de la pyrolyse (H2 et CO) et charbon de bois et de goudrons ou huiles combustibles.

 

Rôle environnemental de "puits de carbone" :
Dans la combustion, 98 % du carbone de la biomasse est brûlé et rejeté dans l'air sous forme de CO2, Dans la pyrolyse, 50 % environ du C est conservé et stocké par le biochar amendement du sol Le carbone renouvelable du biochar est stable dans le sol, stockant ainsi à long terme du carbone non atmosphérique.

 

            Rôle agronomique Le biochar comme amendement accroît la fertilité des sols :

 

En créant des interactions positives avec la matière organique du sol et les argiles en stimulant l’activité biologique * * en améliorant la rétention des ions nutritifs et de l’eau

 

biochar1.png

 

Rôles physico-chimiques vis-à-vis de la nutrition des plantes

 

>>  La porosité du biochar permet de retenir l'eau et de freiner l'ETP.

 

>> Les mécanismes d'adsorption des ions nutritifs et de divers composés permet d'augmenter les capacités d'échanges des ions nutritifs autour des particules de biochar proches des radicelles des plantes.

 

>> La microporosité retient diverses molécules organiques de synthèse, dont des polluants, dont la biodégradation est favorisée par l'activité microbiologique intense en périphérie des microparticules (surfaces d'échanges très importantes de 500 à 2500 m2 /g MS).

 

>> Les interactions matière organique/biochar semblent importantes mais encore très mal connues.

 

Effets du biochar sur le sol cultivé : Synthèse Effets physico-chimiques (amendement) :

 

 

>>  L’augmentation de la capacité de rétention d’eau dans le sol (jusqu’à +18%)

 

>> L’amélioration de la rétention des nutriments (+50% d’échanges cationiques)

 

>> L’accroissement du pH du sol (+ 1 unité pH) utile contre l'acidification

 

Effets biologiques et agronomiques :

 

>> L’augmentation du taux de matière organique dans le sol (minéralisation régulée et freinée)

 

>> La stimulation de la vie du sol (augmentation de la biomasse de la microflore totale du sol, + 40% de champignons mycorhiziens)


Voila, voila …

 

Big-grow

 

Bert

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Yep :

 

La pyrolyse

 

La pyrolyse est une décomposition thermique dans un milieu pauvre en oxygène.

 

Elle conduit à la production :

      d’un mélange gazeux appelé syngas qui est un gaz combustible

      d’huile appelé bio-oil

      de biochar

 

pyrolyses.png

 

 fabrication d’ « un four maison »

 

Aire-biochar.jpg

 

Attention :

 

biochar3.png

 

Big-grow

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Yep,

 

Et une p'tite étude (de 146 pages  :shock: )  .: ICI :.

 

RÉSUMÉ

 

L'utilisation du biochar en agriculture permet une meilleure durabilité et productivité des cultures en améliorant la qualité et la structure du sol propice au développement de la flore microbienne, à une réduction du lessivage des nutriments et .....

 

" les données actuelles indiquent que l'amendement en biochar des sols favorise les microorganismes ainsi que les mycorhizes de la rhizosphère favorisant également une meilleure consommation des éléments nutritifs par les plantes et une réduction des pertes par lessivage (Warnock et al., 2007)" :plus:

 

biochar4.png

 

Big-grow

 

Bert

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Chalut

J ai rate un épisode ou votre biochar avant activation comme il dise, c est juste du charbon de bois pour BBQ?

Et l activation sera un compostage (ou une fermentation) de charbon avec un fumier frais, du compost ou du guano frais ?

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Yep,

 

 

Chalut

J ai rate un épisode ou votre biochar avant activation comme il dise, c est juste du charbon de bois pour BBQ?

Et l activation sera un compostage (ou une fermentation) de charbon avec un fumier frais, du compost ou du guano frais ?

 

Alors j'aurais tendance à te dire non, oui, enfin presque !!!  :-P

 

On obtient le biochar par pyrolyse de matière organique.

 

>>> C'est donc cette matière organique qui devient "charbon" pour répondre à ta question 

 

Il est courant de bruler une matière organique et d'utiliser les cendres comme fertilisant, ici c'est le mode de transformation par pyrolyse qui le rend spécifique. ( enfin je pense car je suis actuellement sur le sujet)

 

Il y a des différences de biochar en fonction :

 

- de la matière organique utilisée

- de la température de la pyrolyse

 

Une petite definition :

 

Le biochar réfère à du biocharbon obtenu d'une décomposition thermale de matériaux riches en carbone tels les herbes, le bois mou ou le bois dur et divers résidus agricoles et forestiers (Yao et al., 2012).

 

Il se distingue du charbon et des matières analogues du fait que celui-ci est produit dans le but d'être appliqué dans le sol comme un moyen d'améliorer la fertilité du sol, d'augmenter le stockage de carbone, ou même de favoriser la filtration de l'eau de percolation du sol (Lehmann et Joseph, 2009).

 

La classification du biochar se base sur son processus de production ainsi que l'utilisation qui en est prévue.

La décomposition thermale est connue sous le nom de pyrolyse (Figure 1) et se déroule sous un environnement pauvre ou nul en oxygène (Mukherjee et Zimmerman, 2013). 

 

biochar5.png

 

Big-grow

 

Bert

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Chalut

J ai rate un épisode ou votre biochar avant activation comme il dise, c est juste du charbon de bois pour BBQ?

Et l activation sera un compostage (ou une fermentation) de charbon avec un fumier frais, du compost ou du guano frais ?

 

Plop Beuh-chat !

 

Bah en faite à la base c'est "pratiquement la même chose" ...."char" c'est  "charbon" sauf que l'un est destiné à devenir un combustible et est majoritairement extrait du sol .... tandis que l'autre "bio" est obtenu à partir de résidus/déchets agricoles.

 

Je ne sais pas ce que vaut le bio-char pour faire son BBQ mais en tout cas il sera bien plus efficace que le charbon de BBQ pour restaure/amender un sol ...

 

...mais il peut très rapidement contre productif si on ne prend pas en compte une multitude de facteurs ....tels que les différences de forme,taille ,homogénéité des particules ...ainsi que la porosité inter-particulaire.....entre autre.....   :roll:  (ça c'est juste le bio-char en partie , faut rajouter l’environnement ...substrat/sol , vie microbienne , maintient de l'humidité , rapport C/N ....etc......etc....le sujet est très vaste et pointilleux ...ça peut vite contre productif , problématique , voir ruiner une culture....pour ça qu'il n'y a pas encore de sujet encore dessus c'est long à rédiger et structurer...... )

 

Ceux vendus, chez terralba par exemple ,  sont pré-chargés en amendements et micro éléments .....  après si on l'achète pure il faudra alors le charger en effet par différents moyens dont le plus courant est le compostage ....

 

Sinon il suffit d'augmenter les apports d'engrais en début de croissance car le bio-char va absorber tout ce qu'il peut.....la plante peut donc rentrer en carence très rapidement ... le bio-char ne mettant "à disponibilité" les éléments qu'une fois chargé (comme une éponge) .

 

M'enfin "il suffit" ....non .... mais ..voila quoi ... :lol:

 

@+! bon grow ! :yepah:

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Il est courant de bruler une matière organique et d'utiliser les cendres comme fertilisant, ici c'est le mode de transformation par pyrolyse qui le rend spécifique. ( enfin je pense car je suis actuellement sur le sujet)

 

Plop.

 

Pour faire simple , pour le bois : la cendre est le résultat de la combustion sur la matière , le charbon est le résultat de la pyrolyse : décomposition par la chaleur . (attention dans "décompostion" il n'y a pas que de la "perte" )

 

Dans le cas du bois (et de plein d'autres matières mais "différemment") celui-ci rejette un gaz lorsqu'il est allumé .... du coup le rejet de se gaz alimente le feu à la place de l'oxygène .... ça c'est la gazéification ....

 

Le "terme" porte à confusion car utilisé en industrie c'est le procédé pour produire le gaz qui lui est récupéré ...... d’où le résultat de très peu de bio-char (10%) dans ton tableau ....puisqu'on favorise la production de gaz (85%)

 

Mais c'est faux car "dans les termes" la gazéification est bien présente lors de certains procédés de pyrolyse car elle permet justement de protéger le bois de la combustion et donc favorise dans ce cas la production de bio-char.....puisque la gazéification protège le bois .... elle favorise la pyrolyse .....

 

L'exemple le plus simple pour imager tout ça c'est l'allumette ...... une allumette ne fait pas de fumé .. avec la gazéification .........à part celle de l'allumage ..... et à l'extinction.... avec quelques "résidus/goudrons" ......

 

Pour ça que lorsque l'on "écris" un article/topic sur un sujet il faut absolument croiser un maximum de source , les trier , re-structurer etc...etc.... :roll:

 

c'est bien d'avoir la gouache mais la en faite tu postes juste les liens que tu trouves..... t'imagines si tout le monde fait pareille :roll:

 

Après c'est personnel hein mais je trouve ça plus logique de partir déjà d'un sujet "bossé"  pour ensuite justement améliorer /ajouter/corriger .... par les échanges et les expériences ......

 

Pourquoi tu ne fais pas plutôt un JDB journal de bord / JDC / labo ....etc...etc... ou tu partages tout ce que tu fais/trouves en le structurant comme bon te semble ......

 

De la je t'assures que ça sera plus "lisible" pour tout le monde ....

 

Avis perso je me répète mais vaut mieux ...

 

@+! bon grow ! :yepah:

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Yep,

 

Simplement ouvert le post car le biochar est une valeur sur et qui n'y avait pas de sujet ouvert et ceci sans prétention aucune !

 

Je pense que le sujet est pas trop mal structuré (comme je l'ai noté, gros plagia de la source)

 

Malgré cela merci pour les précisions apportés.

 

Après je n'ai pas la prétention d'expliquer aussi bien que les doc que je poste, raison du plagia !!!

 

Et non je ne poste pas que les liens que je trouve. je poste une sélections de documents qui me semblent  être les plus intéressent sur un sujet pour lequel je me documente en se moment.

De plus je poste afin de partager,(et recevoir comme ton explication au dessus) justement dans le but de pouvoir réaliser la fameuse synthèse don tu parles !!!

 

1er remarque sur l'autre post il y a deux jours, second ici !!! A la longue j'vais devenir parano !!!

,

Big-grow

 

Bert

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Yep,

 

Alors pour compléter, 

 

L'activation du charbon végétal Par Hans-Peter Schmidt.

 

Le charbon végétal n’est pas un engrais. Il est surtout un vecteur pour la diffusion d’éléments nutritifs et un habitat pour les microorganismes. Pour faire agir rapidement et efficacement sa capacité d’amendement, le charbon végétal doit d’abord être enrichi et biologiquement activé.

Il existe de nombreuses méthodes pour l’activation et la fabrication de substrats proches de la Terra Preta.

Le charbon végétal est extrêmement poreux et possède une énorme surface spécifique, autour de 300m² par gramme.

En raison de sa porosité élevée, le charbon végétal est en mesure d’absorber jusqu’à cinq fois son poids propre en eau ainsi que les éléments nutritifs qui s’y trouvent sous forme diluée. On appelle cette caractéristique la capacité d’absorption. Celle-ci dépend d’une part de la biomasse pyrolysée et d’autre part de la température de la pyrolyse. C’est dans une plage située entre 450 et 700°C que l’on obtient la capacité d’absorption la plus élevée pour le charbon bio.

Une autre caractéristique expliquant la dynamique particulière du charbon végétal en ce qui concerne les éléments nutritifs est la forte capacité d’échanges cationique (CEC). La CEC du charbon végétal permet de mesurer sa capacité à fixer des ions positifs (cations) à la surface du charbon végétal, puis de les rendre à nouveau disponibles pour les plantes et les microorganismes en cas de conditions adéquates. La CEC dépend aussi de la surface du chardon végétal, mais constitue un facteur chimique qui s’amplifie au contact de l’oxygène et du sol et qui n’atteint son niveau maximum qu’au bout d’un certain temps. Une CEC élevée empêche le lessivage d’éléments nutritifs minéraux et organiques et assure globalement une meilleure disponibilité de ces éléments. Une CEC élevée fixe aussi des molécules toxiques, ce qui protège la faune et la flore du sol.

 

Principes de l’enrichissement de charbon Bio

 

Si l’on veut incorporer du charbon végétal dans le sol, alors la forte capacité d’absorption de ce charbon et la CEC croissante feraient que les éléments nutritifs et l’eau disponibles dans le sol seraient absorbés et fixés par le charbon végétal. Ceci conduirait à son tour, du moins dans un premier temps (de quelques mois à un an) et en fonction de la teneur en éléments nutritifs du sol, à un ralentissement de la croissance de plantes. Pour empêcher cela, il faut que le charbon végétal, avant son incorporation dans le sol, soit :

  • Enrichi avec des éléments nutritifs et de l’eau.
  • Peuplé avec des microorganismes, ce qui rend les éléments nutritifs fixés plus facilement disponibles.
  • Vieilli par oxydation, afin d’amener la CEC à proximité de son niveau maximum avant l’incorporation dans le sol.

 Les différents procédés praticables pour le traitement du charbon végétal et donc pour la fabrication de substrats de sol proches de la Terra Preta sont nombreux. Il est possible de les adapter ou modifier en fonction du site, de la culture, du climat et des techniques possibles. Beaucoup de ces procédés relèvent d’une longue tradition ou correspondent à la bonne pratique agricole. Et bien qu’il n’y ait pas de recette breveté universelle (même si des demandes de brevets ont déjà été déposées…) il existe tout de même les principes de base suivants :

  • suffisamment d’humidité, afin que les éléments nutritifs puissent entrer en solution et les pores du charbon se recharger.
  • Une diversité aussi étendue que possible en éléments nutritifs, de préférence organiques, pour éviter un manque de certains éléments nutritifs.
  • Les principaux éléments nutritifs pour le peuplement microbien sont le carbone organique et l’azote, qui ne sont présents que de manière très limitée dans le charbon frais.
  • La relation C/N du substrat de charbon végétal devrait e situer entre 25 et 35.
  • La durée de l’enrichissement devrait être de 14 jours minimum.
  • Inoculation avec des microbes du sol moyennant ajout de terre en humus, thé de compost, compost, ou moyennant des microorganismes sélectionnés.

Les trois procédés suivant constituent des exemples d’une mise en œuvre pratique de l’activation de charbon végétal pour des quantités utiles en agriculture. Tous les procédés peuvent aussi être adaptés pour les jardins et même les terrasses.

 

Charbon végétal et compost

 

L’enrichissement du charbon végétal avec du compost, moyennant ajout ou mélange, est probablement la meilleure possibilité de fabrication de substrat proche de la Terra Preta. Dans le compost, l’activation microbienne est plus élevée, les éléments nutritifs sont déjà intégrés dans les composés organiques complexes et le substrat fini est déjà très proche de l’humus du sol. Mais il y a compost et compost, car la plupart des composts disponibles sont d’une qualité qui laisse à désirer. Les mauvais composts doivent d’abord être longuement « digérés » par le sol en entrainent le blocage d’éléments nutritifs ainsi qu’un déséquilibre microbien. En cas de doute sur la qualité du compost, il vaut mieux opter pour l’une des variantes suivantes pour enrichir le charbon végétal. Un bon compost doit avoir une structure qui rappelle la structure grumeleuse de la terre d’humus et ne doit pas sentir mauvais.

Il est préférable d’ajouter de charbon végétal au compost dès la mise en tas, dans une relation de 10 à 20% par rapport à la biomasse, ce qui améliore sensiblement l’efficience nutritive du compost. Retourner fréquemment le tas est important, tant pour l’oxygénation que pour la répartition homogène des éléments nutritifs, tous deux nécessaires pour l’activité des microorganismes.

Le compost fabriqué avec du charbon végétal peut, au terme de la décomposition, servir à son tour pour enrichir de charbon végétal supplémentaire. Mais pour l’activation de charbon végétal, du compost mûr, non composté avec du charbon végétal, peut aussi être utilisé.

Etaler le charbon végétal sur le compost mûr et bien humidifier les deux. Dans la mesure du possible, mélanger le charbon végétal et le compost avec une fraise-mélangeuse à compost ou un rotovator. Ce processus peut être répété plusieurs fois. Le mélange devrait intervenir au moins deux semaines avant l’incorporation dan le sol. Pendant ce temps, il devrait être retourné au moins deux fois tout en étant maintenu bien humide.

 

Charbon végétal et fumier

 

Il faut veiller à ce que le pourcentage de paille soit élevé. Comme la méthode suivante n’et pas un compostage, le fumier devrait être préalablement stocké pendant un an au moins. L’idéal serait toutefois d’utiliser le charbon végétal déjà dans l’étable, en tant que litière pour le fumier. Alternativement, il est aussi possible d’épandre régulièrement le charbon végétal dans la fosse à purin.

En fonction de la culture et des besoins en éléments nutritifs.

  • Humidifier d’abord le charbon végétal avec beaucoup d’eau.
  • Etendre le charbon végétal en bandes d’environ 120 cm de large et d’une épaisseur d’environ 5 cm sur un sol plutôt riche en humus.
  • Recouvrir d’une couche de fumier, épaisse d’environ 3 cm.
  • Ajouter environ 1% de poudre de roche (pas absolument nécessaire, mais améliore la qualité de substrat).
  • Si le fumier ne contient pas suffisamment de paille, ajouter environ 10% d’herbe, de silo de maïs ou de tailler d’été.
  • Recouvrir d’une couche supplémentaire de charbon végétal.
  • Humidifier de tout avec beaucoup d’eau (si possible, enrichir l’eau avec du thé de compost ou de l’EM-A (microorganismes effectifs).
  • Si le sol sur lequel le mélange est préparé est trop dur et contient peu d’humus, il faut ajouter une couche de terre fertile, à fort teneur en humus, pour assurer le peuplement microbien du substrat.
  • Passer au moins deux fois sur la bande avec un rotovator pour bien mélanger le substrat.
  • Maintenir le mélange bien humide pendant 14 jours et le remuer tous les 3 jours avec le rotovator.

Charbon végétal – Bokashi (fermentation lactique de biomasse) 

  • Mélanger le fumier à forte teneur en paille avec 10% d’herbe, 10% de charbon végétal et 1% de poudre de roche
  • Pulvériser la biomasse avec une solution de 3% d’EM-A (microorganismes effectifs) et 3% de mélasse de canne à sucre.
  • Compacter le tas de compost en roulant dessus plusieurs fois avec un tracteur.
  • Recouvrir le tas de compost avec une bâche de sillage étanche. Recouvrir ensuite le tout avec un film opaque noir, puis fixer ce dernier avec des sacs de gravier.
  • Enlever le film en fonction de la température extérieure au bout de 14-21jours. Le produit devrait dégager une légère odeur de ferment lactique.
  • Pour activer des quantités plus importantes de charbon végétal, le Bokashi peut être complété avec jusqu’à 50% (vol.) de charbon végétal supplémentaire.
  • Bien humidifier et mélanger le tas de compost avec un tourne-terreau ou un rotovator, puis laisser le ta s’aérer pendant encore quelque jours. Ajouter un peu de terre fraîche pour l’inoculation avec des microorganismes du sol. 

Incorporation dans le sol

 

Le charbon végétal activé ou le substrat proche de le Terra Preta doivent être incorporés superficiellement dans le sol. Si la technique adéquate n’est pas disponible, on peut se contenter de répandre le substrat sur le sol. Le mélange effectué dans le sol par le vers prend alors un peu plus de temps.

 

Big-grow

Bert

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Yep,

 

 

Le "terme" porte à confusion car utilisé en industrie c'est le procédé pour produire le gaz qui lui est récupéré ...... d’où le résultat de très peu de bio-char (10%) dans ton tableau ....puisqu'on favorise la production de gaz (85%)

 

Mais c'est faux car "dans les termes" la gazéification est bien présente lors de certains procédés de pyrolyse car elle permet justement de protéger le bois de la combustion et donc favorise dans ce cas la production de bio-char.....puisque la gazéification protège le bois .... elle favorise la pyrolyse .....

 

 

 

La gazéification (ou pyro-gazéification) des déchets consiste à les chauffer à des températures comprises entre 800 et 1 200 ℃ en présence d’une faible quantité d’oxygène (qui peut être apportée par l’air, du gaz carbonique [CO2] ou de la vapeur d’eau). En dehors de la fraction minérale du déchet et d’une petite quantité de carbone fixe non converti qui constituent le résidu solide, l’ensemble du déchet est ainsi converti en un gaz que l’on appelle gaz de synthèse (ou syngaz). Quand la réaction de gazéification est réalisée à pression atmosphérique, le gaz de synthèse est constitué principalement de CO et H2 et quelques pourcents de CH4.
Il contient généralement également une faible quantité de chaînes hydrocarbonées longues appelées goudrons, dont il est nécessaire de débarrasser le gaz pour certaines applications telles que l’utilisation en moteurs à gaz.

Et il y a effectivement du gaz à chaque type de pyrolyse !!!

Pour autant le tableau n'est pas faux !!! 

Big-grow

Bert

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Chalut

Bon beh après lecture et relecture ... Les méthodes hightech de fabrication de biochar (avant activation) beh bizarment c est les même terme qu utiliserai un scientifique pour décrire comment on fait du charbon de bois depuis des siècles :sec:

Après il faut bien le vendre le biochar et ça doit être plus simple a vendre que de dire beh c est du charbon de bois a bbq et du fumier ou autre composter ... demandez vous comment faisait les précolombien?

Et pour l activation ... bon rien de plus a dire ...

Bref je pense que du Biochar home made doit être aussi efficace et bien moins chère... 

A++

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Yep,

 

Effectivement, le charbon est obtenu en carbonisant du bois en atmosphère contrôlée par pyrolyse. :supair:

 

Par contre, tu écris que le home made est probablement aussi efficace. :o

 

Surement que oui si tu arrive à faire une pyrolyse en atmosphère contrôlée. :wacko:

 

Pas facile, pas facile !!!

 

Big-grow

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Yep,

 

 

 

La gazéification (ou pyro-gazéification) des déchets consiste à les chauffer à des températures comprises entre 800 et 1 200 ℃ en présence d’une faible quantité d’oxygène (qui peut être apportée par l’air, du gaz carbonique [CO2] ou de la vapeur d’eau). En dehors de la fraction minérale du déchet et d’une petite quantité de carbone fixe non converti qui constituent le résidu solide, l’ensemble du déchet est ainsi converti en un gaz que l’on appelle gaz de synthèse (ou syngaz). Quand la réaction de gazéification est réalisée à pression atmosphérique, le gaz de synthèse est constitué principalement de CO et H2 et quelques pourcents de CH4.

Il contient généralement également une faible quantité de chaînes hydrocarbonées longues appelées goudrons, dont il est nécessaire de débarrasser le gaz pour certaines applications telles que l’utilisation en moteurs à gaz.

Et il y a effectivement du gaz à chaque type de pyrolyse !!!

Pour autant le tableau n'est pas faux !!! 

Big-grow

Bert

 Plop ,

 

Je n'ai pas dit que le tableau était faux .... le problème c'est que le tableau présente la pyrolyse différente de la gazéification puisque présenté dans un contexte industriel ....

 

C'est pour ça que je dis que c'est complexe ....répondre ici équivaut à écrire une bonne partie d'un article.....c'est plus simple d'écrire d'abord quelque chose de structuré .... la , ça deviendrai illisible ....

 

Pour résumer , du coup , si tu sépares la gazéification de la pyrolyse dans la présentation des choses tu fais ce que font les industriels ..... mais c'est faire abstraction de toute l'évolution industrielle (et bien avant) dans le "monde du charbon" d'une part ..... et faire "emmêler les pinceaux" sur la réalisation du bio-char en organique ...

 

Si on utilise pas la gazéification de la propre matière pour en obtenir la pyrolyse et donc du bio-char ....... ???  ça sort direct d'une production "bio/orga" de mon point de vue .... si on utilise pas le gaz pour créer la pyrolyse on utilise alors une autre source d'énergie ......

 

La gazéification c'est d'ailleurs "la clé " dans la réalisation de bio-char en DIY .

 

Après si tu utilises la chaleur d'une autre production d'énergie déjà existante pour obtenir la pyrolyse et en même temps récupérer "le gaz" pour les convertir en autre source d'énergie ...... mais bon .... :-P

 

Tu peux trouver une vidéo sur utube ou tu vois un gars qui a construit un "four" ou  il fait du bio-char et , au passage de "la liqueur de bois" ..... faut que je la retrouve .....

 

 

Chalut

Bon beh après lecture et relecture ... Les méthodes hightech de fabrication de biochar (avant activation) beh bizarment c est les même terme qu utiliserai un scientifique pour décrire comment on fait du charbon de bois depuis des siècles :sec:

Après il faut bien le vendre le biochar et ça doit être plus simple a vendre que de dire beh c est du charbon de bois a bbq et du fumier ou autre composter ... demandez vous comment faisait les précolombien?

Et pour l activation ... bon rien de plus a dire ...

Bref je pense que du Biochar home made doit être aussi efficace et bien moins chère... 

A++

 

Plop Beuch^^

 

Oui c'est "la même chose" et la , comme tu remontes loin dans le temps on en revient aux même procédés ...Sauf qu'il n'y avait pas (ou peut-être que si) de "conscience" de toutes les vertus du charbon dans l'incorporation à un sol de culture .....

 

D'ailleurs tu pourras même retrouver les même termes sur "l'architecture du charbon" , sa porosité etc...etc.... dans les "intérêts" lorsqu'il sert de combustible ..... permet une meilleur conservation et diffusion plus lente de la chaleur que du bois en combustion ....etc....etc...

 

Dans celui de la terra preta c'est bien particulier même si ce n'est pas le seul site.....il y en a en Europe ...et surement ailleurs ...

 

C'est juste que "ceux la " ont été fabriqués d'une façon bien spécifique (volontairement ou hasard?) et lui offre des particularités excellentes dans "un certain cadre"....

 

Mais depuis "lancien temps"  la pyrolyse est "découpé" dans les procédé industriels .... pour faire simple le charbon peut devenir un déchet réutilisé en combustible ....déchets car la pyrolyse à pour "but principal" d'en récupérer les huiles ou le gaz ou les deux ....et non d'en fabriquer du charbon .... ça devient alors secondaire .....

 

Normalement lorsqu'un bio-char est vendu il doit indiquer un sacré paquet d'informations pour justement vérifier que les critères correspondent aux intérêts nécessaires et appropriés à l'utilisation de restructuration/amendements des sols ....

 

Le bio-char home-made VS industriel , je serait plutôt d'accord avec toi sauf si c'est fabriqué d'une façon éco responsable et vraiment "optimisé" dans les critères chose qui sera plus difficilement réalisable en DIY .... comme l'homogénéité par exemple ....

 

Il existe des techniques DIY ou on injecte de l'eau dans le bas du "four" pour "ouvrir/aérer" les pores .... la vapeur jouant aussi le rôle "d'aérateur" ....

 

Bref.... tellement à dire... :roll:

 

@+! bon grow ! :yepah:

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Re

Je veux dire acheter du charbon de bois de BBQ (qui lui est fait de facon industriel, avec de gros moyen) et de l activer soit même :P

Après si on a une foret ou un bois a exploiter... faire soit même le charbon doit être cool, mais bon la oui ça doit être plus difficil...

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Yep,

 

Effectivement, le charbon est obtenu en carbonisant du bois en atmosphère contrôlée par pyrolyse. :supair:

 

Par contre, tu écris que le home made est probablement aussi efficace. :o

 

Surement que oui si tu arrive à faire une pyrolyse en atmosphère contrôlée. :wacko:

 

Pas facile, pas facile !!!

 

Big-grow

 

Plop ,

 

Non extrêmement simple .... :-P

 

utilisation de la gazéification pour protéger le bois de l’oxygène et au passage chauffer la matière pour la pyrolyser , réduction donc au minima possible de l’oxygène ..... juste un flux d'air chauffé pour" diriger/facilité/contrôler" la gazéification et même pouvoir la stabiliser pour la transformer en dernière source d'énergie pour alimenter une petite popote et se faire un bon beurre de Marrakech ...

 

Des plans , de la jugeote , de la matière , de l'huile de coude .......

 

Je te laisse chercher ça t’emmènera dans d'autres "contrées" ......

 

Un indice : Elsa :roll:

 

@+! bon grow ! :yepah:

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Re

Je veux dire acheter du charbon de bois de BBQ (qui lui est fait de facon industriel, avec de gros moyen) et de l activer soit même :P

Après si on a une foret ou un bois a exploiter... faire soit même le charbon doit être cool, mais bon la oui ça doit être plus difficil...

 

Plop ,

 

Autant remplacer ton charbon de barbeuq par un "four à bois" qui utilisera la source de chaleur de la gazéification pour l'alimenter .... :siff:

 

Et au passage tu fais ton bio-char .... il n'y en a pas besoin de beaucoup non plus , ça s'utilise avec parcimonie ...

 

Acheter du charbon BBQ c'est jouer à pile ou face ..... ça peut fonctionner .... si t’arrive à avoir des infos sur la structure du charbon et la manière dont c'est fabriqué ......   j'allais dire ça peut valoir le coup d'essayer ...mais ..... bof ...

 

Edit : il n'y a pas que le bois qui peut être utilisé ...

 

dans le cas par exemple de la réalisation d'un FPJ  , à la fin il reste de la matière organique qui peut être compressée en pellets et utilisés ..... il faudra adapter le four à la matière suivant certaines matières ...

 

@+! bon grow ! :yepah:

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Yep,

 

je suis bien d'accord avec toi  glass-blower (une fois n'est pas coutume  :lol: )

Se que je retiens aussi de ma lecture sur le biochar c'est un avertissent car si il n'est pas fait dans les règles de l'art se doit être plutôt néfaste (sa fabrication) pour l'environnement.

Etant donnée la durée de vie du biochar et son prix  (je parle dans le cadre d'une utilisation a la maison) il est probablement plus rationnel d'acheter se produit dans le commerce.

 

Pour les idées et l'huile de coude pas de souci, par contre une grillade de coquillage, une marée de poison, des purins dans chaque coins (ortie, consoude, prele, luzerne, fougère) et j'en passe, alors si je fais du biochar sur ma terrasse ma chérie me tue cette fois-ci  :-P

 

Je réfléchis à un délire biochar & engrais vert, ou comment recharger un biochar naturellement entre les récoltes !  :idea: et je te rassure c'est pas pour la terrasse 

(Il y a un debut de réponse ici pour biochar + engrais vert https://www.cannaweed.com/topic/199402-engrais-verts-et-le-cannabis/ )

 

Big-grow

 

Bert

Modifié par expectsys
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  • 2 semaines après ...

hellow les charbonneux !
magnifique ce topic, ça fait plaisir, plein de réponses à plein de questions que je me posais :D
 Je stock actuellement du bois pour faire une tentative de charbonnage maison,avec la vieille technique du tas de terre, on verra bien ce que ça donne, normalement faut veiller son charbon du début à la fin de la cuisson qui peut durer plus d'une demi journée, je sais pas si j'aurais le courage :D
 Pour le home made Vs le commercial, c'est juste deux approches différentes, l'un n'est pas forcement meilleur que l'autre, mais oui on multiplie les risques de galères avec le DIY, mais on garde une chance de faire mieux.
 De mon côté le charbon de supermarché n'a jamais présenté de soucis, un indice de  moins bonne qualité c'est quand tu retrouves des chutes de menuiserie, ( morceaux de charbon tout droit, voir des bout de moulures) mais même si il y a 10 % de chute industrielles normalement le logo NF garantie un minimum de qualité.
 Pour recharger son sol dans la philosophie terra preta, suffit d'apporter régulièrement de la matière organique.
 édit, je suis tombé sur une tof microscopique de café moulu, dans une moindre mesure, je pense qu'il doit avoir certains effets du biochar de par sa fabrication par torréfaction et sa structure alvéolaire. 
Vous en penser quoi ?

08-Coffee-grounds.jpg
 see you !

Modifié par manuel valls
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