vegetaline 70 Posté(e) avril 17, 2016 Partager Posté(e) avril 17, 2016 https://www.ouest-france.fr/societe/drogue/la-dediabolisation-du-cannabis-est-en-marche-4168830Désolé j'arrive pas à copier l article sur ma tabletteIl ne reste plus que 8 % de francais à convaincre, pour devenir majauritaire, les plus de 60 ans étant nos principaux opposants, reste maximum 20 ans avant la légalisation. Edit polo voila mr hésite pas à te fendre d'un bonjour La dédiabolisation du cannabis est en marche 59 % de la population française s'oppose à un changement de législation à propos de la marijuana. Une tendance toutefois à la baisse. | Photo : Anthony Bolante / Reuters Commentaire par Paul LORGERIE. Sujet encore tabou chez les politiques, le cannabis est mieux perçu par la population française. Notre sondage montre une baisse de la courbe contre sa dépénalisation. Alors que Jean-Marie Le Guen, secrétaire d'État chargé des relations avec le Parlement, vient d'évoquer l'idée d'une « légalisation encadrée », 59 % de la population française s'oppose à un changement de législation à propos de la marijuana. Une tendance toutefois à la baisse. Notre sondage montre en effet une diminution de la population réticente à la légalisation du cannabis. Alors que 59 % des personnes interrogées y sont défavorables aujourd'hui, elles étaient 70 % en juin 2012 et 67 % en 1996. Un rejet que l'on constate notamment chez les tranches les plus âgées de la population, les plus de 65 ans adhérant à 31 % à l'idée alors que les moins de 35 ans sont 51 %.On a tendance à l'oublier, mais le cannabis était autrefois toléré en France. Pénalisée depuis 1970 dans le cadre de la loi de « lutte contre la toxicomanie », la consommation de cannabis, temporaire ou régulière, n'a cessé de croître.Sujet tabou D'après l'Observatoire français des drogues et des toxicomanies, 17 millions de Français concédaient avoir fumé de l'herbe au moins une fois dans leur vie en 2014, contre 13,4 millions en 2011. Selon l'universitaire lillois Christian Ben Lakhdar (1), le gain de popularité du chanvre irait de pair avec cette hausse. Le tout, conjugué à l'observation par la population des expériences internationales et au débat sur le cannabis thérapeutique.Aborder le sujet dans l'espace public reste tabou. Si le sondage illustre une évolution de l'opinion, ouvrir le débat reste « politiquement risqué », commente Christian Ben Lakhdar. À l'instar de Jean-Marie Le Guen, l'universitaire considère qu'il est nécessaire de recentrer la conversation autour de l'aspect sanitaire.Outre la dépénalisation, l'argent dépensé par l'État dans la répression doit être injecté dans la prévention : « Le cannabis tue sur les routes, mais il n'y a eu qu'une seule campagne de sécurité routière en dix ans. Par ailleurs, les campagnes réalisées en milieu scolaire sont sporadiques et effectuées par des gens d'armes, et non par des experts de la question. »La position française figée Christian Ben Lakhar appelle à communiquer sur les risques plutôt que de réprimer la consommation. Alors que l'économiste estime que la guerre contre les réseaux criminels est perdue, les arrestations de consommateurs sont passées d'environ 40 000 en 1996 à 120 000 en 2010. Ce qui a engendré un coût moyen de 568 millions d'euros en 2007.Partisan de l'encadrement de la consommation, Christian Ben Lakhdar juge toutefois que « l'on est encore loin de la légalisation, même thérapeutique ». Une position française figée, alors que le Canada est en passe de dépénaliser, et que les pays membres de l'ONU se rassemblent pour discuter du contrôle mondial des drogues.(1) De l'intérêt de sortir le cannabis des réseaux criminels Source: ouest-france.fr Lien à poster Partager sur d’autres sites
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