Ex-UFCM-I Care 9 212 Posté(e) octobre 22, 2015 Partager Posté(e) octobre 22, 2015 bonjour, je suis assez d'accord avec Loless. C'est aussi une question d’époque, dans les années 70-80 les usagers de drogues ne se voyaient pas comme des malades, n'acceptaient pas d’être considérés comme tels .... c'est venu après, avec la substitution, après les centres de soins pour "malades de la drogue" .... La pharmaco-dependance "d'état" ..... Le problème, pour eux, c'est LE PLAISIR .... Le choix de vie différent .... la stigmatisation des usagers, quels qu'ils soient, ne fait qu'accentuer le problème qu'ils ont avec le produit de leur choix ... ça n'est pas pareil que de se voir comme un malade et de donner les clefs aux médecins que de se voir comme un être humain qui peut avoir un problème avec les produits avec qui éventuellement le médecin peut discuter pour améliorer les conditions de vies et de dépendance .... "la maladie de la dépendance" est une invention .... La dépendance n'est pas une maladie, c'est une accoutumance, une dependance, en aucun cas une maladie .... Quand au coté "incurable", pas d'accord, je connais de nombreux usagers de drogues qui ont fini par gérer leur addiction ou ont arrêter de prendre des drogues, et pas obligatoirement avec "l'aide" d'un médecin .... belle journée 3 Lien à poster Partager sur d’autres sites
Invité Machintruc Posté(e) octobre 23, 2015 Partager Posté(e) octobre 23, 2015 (modifié) Hello, Malheureusement vous ne comprenez pas car vous êtes dans le déni de votre situation. La maladie de la dépendance est une maladie incurable et progressive mais qui peu être arrêté à un certain point, le rétablissement est alors possible. Il n'y pas "des dépendances" mais UNE dépendance les produit n'ont rien avoir avec tout ca, c'est TOI et le rapport que tu a avec le produit. Consommer d'un façon irresponsable amène soit à l'hôpital,la prison ou la morgue. Il n'y a point de salut vers des médecins ou médicament tel vous le laisser lire mais tout ce passe en vous, tout cela est très spirituel... Mais chut je préfère vous laisser avec vos vielles croyance bien terre à terre. (Maladie=mal à dire) A+ Modifié octobre 23, 2015 par Machintruc 1 Lien à poster Partager sur d’autres sites
Ex-UFCM-I Care 9 212 Posté(e) octobre 24, 2015 Partager Posté(e) octobre 24, 2015 (modifié) Bonjour donc en suivant ton raisonnement : quels sont les symptômes de "la maladie" de la dépendance ?? une maladie = des symptômes identifiés et identiques pour tous les malades, quand les gens ont la grippes ils ont tous les même symptômes .... Belle journée. Modifié octobre 24, 2015 par UFCM-I Care 1 Lien à poster Partager sur d’autres sites
Loless 46 Posté(e) octobre 24, 2015 Partager Posté(e) octobre 24, 2015 Salut à tous , je ne partage pas ton avis Machintruc , je ne pense pas qu'il y ait une "dependance" mais des dependances . Des dependances au cas par cas , et aussi , des dependances differentes pour un meme individu. Là où je te rejoins , c'est que la dependance est en fonction du rapport que l'on a avec le produit . ça peut etre une dependance psychologique , physique , affective , ... Sans que ce soit forcement lié au facteur addictif des produits. Prenons pour exemple une drogue que nous aimons tous , le chocolat. La relation avec le chocolat , c'est , à la base ,une relation-plaisir (on ne se nourrit pas de chocolat) Le chocolat , on l'offre , on le partage , on s'accorde un plaisir chocolat. Quand on ouvre une plaque de chocolat , on sait que si on la mange en entier , ça peut etre la crise de foie. Le veritable defi , avec le chocolat , c'est de n'en manger qu'un carré , et de le ranger. Les effets du chocolat , d'une maniere generale , sont le plaisir , anti stress , energisant .(voire aphrodisiaque (??) La dependance au chocolat existe , l'accoutumance egalement , et en cas d'addiction , le manque est psychologique , bien sur , mais aussi un peu physique. - le corps est en manque d'endorphines On peut donc parler d'une veritable dependance. Et cette dependance est propre à chacun d'entre nous . Comme tu l'as dit , elle depend de notre rapport avec le produit , et elle depend aussi de notre histoire avec le produit , c'est à dire que certains vont etre attirés par le chocolat parce que ça leur rappelle de doux souvenirs d'enfance , dans ce cas , on peut aussi parler d'une dependance affective. Peut on qualifier cette dependance de maladie ? ça me parait difficile , parce que nous avons tous un rapport different avec le chocolat , ce sont donc des dependances , et chacune est unique. Et pourtant , vous qui me lisez , vous etes en train de saliver en pensant au chocolat - ne serait ce pas un effet de dependance psychologique ? Belle journée à vous 1 Lien à poster Partager sur d’autres sites
Invité Machintruc Posté(e) octobre 25, 2015 Partager Posté(e) octobre 25, 2015 (modifié) Bonjour donc en suivant ton raisonnement : quels sont les symptômes de "la maladie" de la dépendance ?? une maladie = des symptômes identifiés et identiques pour tous les malades, quand les gens ont la grippes ils ont tous les même symptômes .... Belle journée. Hello, La maladie de la dépendance est une maladie profonde de l'être et de son "ego"surdimensionné, elle est souvent liée aux peurs... Mais il me semble qu'on est sur ce fil d' une personne qui parle de sa DÉPENDANCE A l'alcool. J'ai croisé énormément de gens qui souffrent de cette maladie dans des centre ou en réunion de partage et je ne comprend vraiment pas ce discours qui tend à MINIMISER toute consommation a risque ??? A + Modifié octobre 25, 2015 par Machintruc Lien à poster Partager sur d’autres sites
Loless 46 Posté(e) octobre 25, 2015 Partager Posté(e) octobre 25, 2015 (modifié) Salut à tous , Salut Machintruc , je n'ai rien lu qui me paraisse minimiser "toute consommation à risque" , nous parlons juste de dependance , si ça avait été le cas , j'aurais egalement été choqué. En terme de dependance à l'alcool , puisque tu as l'occasion de rencontrer des personnes differentes , dans differents environnements ,que se soit des centres , où j'imagine que ces personnes sont prises en charge pendant un sejour , par une equipe , ou des reunions de partage , où les personnes vivent à leur domicile , et se rendent à ces reunions "à la demande" ou "à l'envie" . Tu peux remarquer que ces personnes , qui souffrent de dependance à l'alcool n'ont pas tous le meme profil , ni la meme histoire personnelle , ni la meme histoire avec le produit , ni le meme rapport avec le produit. Elles ont en commun deux choses , le produit , l'alcool , et une/des difficultée(s) avec la gestion de ce produit . - Et bien sur , une tolerance et un respect pour ceux qui vivent comme eux cette situation qu'ils acquierent au fur et à mesure de leur demarche de soins . Tout le reste est individuel : le rapport avec le produit , les effets du produit , ce qu'ils aiment et n'aiment pas dans le produit , la maniere de gerer la conso du produit et la dependance , la motivation , le phénomène déclencheur de leur demarche de soins , le rapport qu'ils entretiennent avec l'equipe soignante , et bcp d'autres choses. J'ai eu bossé avec des personnes alcooliques , et je me suis toujours efforcé de ne pas les considerer comme des malades , mais comme des personnes à part entiere , en difficulté , voire en grande difficulté. Je laissais la partie "santé du corps" au medecin qui prescrivait un traitement pour arreter l'alcool , et je ne m'occupais que de la partie "therapeutique". Quand je dis "je" ,je parle en terme de travail d'équipe pluridisciplinaire , bien sur. Si je les considere comme "malades" , je ne peux rien faire car je ne suis pas medecin , et encore moins prescripteur. Par contre , des personnes qui sont en difficulté avec le produit , je peux repondre à leur demande et mettre des choses en place pour tenter de les aider. Je parle alors de projets individualisés et specialisés. Et en ecrivant ceci , je realise une chose , c'est que le terme de "malade" (dans le cadre d'une dependance à un produit ) , ne peux etre employé que par le corps medical , parce que la maladie , c'est leur domaine , et ils ont la capacité d'y repondre par un traitement adapté. De mon coté , la partie "maladie" , CàD ce qui se traite par des medicaments , n'est pas du tout mon domaine. Par contre , des "personnes en difficulté" , quelle que soit ces difficultés , je suis formé et outillé pour y repondre d'une façon adaptée. Pour le corps medical , et là , je te rejoins , les personnes en etat de dependance sont considérés comme des malades,ou des patients , parce que ce statut permet aux medecins de proposer un traitement . Pour le corps sanitaire et social , ces memes personnes ont le statut de "personnes en difficulté" , parce q'une difficulté , avec une aide adaptée , il est possible de la surmonter. Il ne s'agit pas juste de jouer sur les mots entre "malade" et "difficulté" , mais en terme professionel , cela permet à chaque corps de metier de rester dans son domaine du possible et d'etre complementaire pour optimiser les soins. En terme de prise en charge , il me parait important que les personnes puissent se situer , en fonction du professionnel qu'elles rencontrent. Avec un medecin , elles peuvent accepter le statut de malade , c'est d'ailleurs cette rencontre avec un medecin , qui leur permet d'accepter ce statut de malade (chose qui est tres difficile à accepter pour eux ) et un traitement qui leur correspond. Avec un travailleur social , ils vont parler de leur difficultées de vie , de leurs souffrances , de leurs plaisirs , il ne faut pas qu'ils se sentent considérés comme malade car se serait reducteur et ça briderait la relation , je pense qu'il faut les considerer comme des personnes à part entiere , qui rencontrent des difficultées , à un moment T de leur vie. Dans mon travail , je leur parlais comme à mon égal , avec pour objectif qu'ils se sentent valorisés , et pour créer la possibilité de les "tirer vers le haut" dans le cadre d'un accompagnement individuel. - si je me comporte comme quelqu'un qui porte un jugement , se sent "superieur" et un donneur de leçon , j'ai tout faux et la personne ne va pas seulement me prendre pour un gros con (avec raison) , mais surtout va foirer sa demarche de soins par ma faute. Alors que le medecin peut poser une autorité , l'autorité medicale , que nous reconnaissons tous , et cela lui permet de poser le statut de "malade" , de "proposer" à la personne le terme de "maladie" et la prise en charge correspondante. Donc en fait , il y a deux prises en charges paralleles et complementaires , pour un meme accompagnement. Belle journée à tous Modifié octobre 25, 2015 par Loless Lien à poster Partager sur d’autres sites
plantavore 4 Posté(e) octobre 25, 2015 Partager Posté(e) octobre 25, 2015 Bonjour. Je trouve que vous vous égaré de ce sujet,trés bien écrit,aucune fautes,technique,etc etc mais c'est pas ce que recherche le lecteur qui a cette terrible addiction ,ce que veut le lecteur,ces des conseils,des techniques,des motivations,pourquoi est t'il tomber dedans??,Pour parler d'alcool;pour en tirer des conclusion,il vaut le vivre ou l'avoir vecu,ce qui ne pas le cas pour certain (tant mieux pour vous) Moi sa fait 10 ans que je pratique l'abstinence total,pour un alccolique ces la seul solution,comme si qu'un mec voulait arreter de fumer mais qui s'en grillerais une de temps en temps,impossible,sa peut pas marcher et bin l'alcool ces pareil...Nous sommes tous different,sensible par rapport au produit,certain pourront picoler toute leurs vie et ils ne tomberont jamais dans l'alcool,sa n'a pas était mon cas,il ni y'a pas de solution miracle,les medoc,le psy,le sport,les reunions,la beuh peuvent aidés,mais ce ne sont que des bequilles;travaillé et etre bien entouré me semble indispensable.Moi j'ai commencé à boire vers 11ans au college pourquoi????j'était petit,binoclare,pas doué à l'ecole,timide,pas d'amis,la 5eme roue du carrosses,à cette age là quand j'était bourré,j'avais l'impression d'etre plus fort,plus écouté,moins timide,plus d'amis,aprés quelque annéé d'alccolisation je me suis rendu compte qu'on c'était bien foutue de ma gueule....et les annéés passes...et cette consommation devient de plus en plus frequente,importante,et voila ,j'était dedans!!!,Moi j'ai eu le declic vers mes 30ans,marre de me reveiller avec ce putain de mal de crane,marre d'etre en manque,de retrouvé du vomi dans mes draps,de me reveillé au niouf,de me foutre a poil et avoir la honte les lendemain,alors 1 soir j'ai tout balancé dans l'evier, J'ai arreter de boire pour decouvrir ou redecouvrir le bonheur,ça était cela mon declic,le cannabis ma aidé,j'ai toujours ce besoin de remplacer un produit par un autre,colle a rustine rempacé par l'alcool,l'alcool remplacé par des medoc,medoc remplacé par la beuh,le sport m'aide a remplacé ces produits(une petite astuce pour ceux que ça interesse:30 min de velo d'appartement,il faut que vous transpiré,freiné le velo assez fort et m'était vous en kway,au bout de 15 min vous transpiré,sa fait du bien), faite le,rien qu'une fois,vous allez voir sa detends. Fumer de trop,ces pas bon non plus,moins de plaisir à fumer,depression,plus d'envie a rien...(l'alcool c'est bien pire)....souvent je me fait des pausses cannabis,genre je ne fume plus pendant 1semaine,sa fait du bien,et quesqu'il est bon ce petit petard au bout d'une semaine Vous buvez car vous etre malheureux;vous etre malheureux car vous buvez et vous tournez en rond,et vous tomber au fond,arreter avant que sa soit trop tard. Je vous souhaite bon courage,au bout de 10ans,je me sens mieux,faite le,essayé au moins,ces que du bonheur,la premiere semaine est difficile,mais ça se passe....bonne chance a vous tous. 2 Lien à poster Partager sur d’autres sites
Loless 46 Posté(e) octobre 26, 2015 Partager Posté(e) octobre 26, 2015 (modifié) Salut , c'est vrai qu'on s'ecarte du sujet. Perso , j'ai commencé à picoler à 14 ans , et j'ai arrété à 18 ans et demi , j'en etais à deux grosses cuites/ jour , je commençais à boire avant de me lever , sinon , impossible , les mains qui tremblent , le corps qui ne reponds plus . Je faisais des melanges medocs / alcool qui m'envoyaient dans un autre monde. A 15 ans , je vivais dans la rue , liberté totale , defonce , ultra violence , les squatts , le vieux Lille , les potos , et ceux qui le sont moins , et ceux qu'on retrouve morts , de froid , d'OD , de misere. C'est un flic qui m'a donné ma chance , il a appelé les parents qui ont accepté de me reprendre , le blem , c'est que j'etais completement accro à l'alcool , j'en arrivais meme à boire du parfum ... Alors pour me sevrer , j'ai utilisé de la colle à rustine , la fameuse pastali , c'etait beaucoup plus fort que l'alcool ,c'etait dur , mais la colle passait au dessus . (à ce moment là ,pour moi , la fumette , c'etait bon pour les enfants , comparé aux amphets , neocodion et autres saletés ,ça me paraissaient etre du petit lait ). Et je restais cloitré au domicile , sans voir personne. Et avec des parents qui me proposaient de boire midi et soir ... Ce qui m'a décidé à arreter , c'est de voir que tous ceux autour de moi , qui avaient mon age , mourraient ou etaient en train de mourrir de defonce. J'ai laissé des amis , un vrai frangin (qui en est arrivé à se piquer avec du ricard) et je me suis retrouvé dans un monde que je ne connaissais pas , que je ne comprenais pas et que j'ai toujours du mal à comprendre. Et j'ai été bosser de nuit , à l'usine , à la chaine , je crois que c'etait le seul boulot que j'etais capable de faire , et je crois que ça a été ma premiere victoire sur la vie. J'ai apprit à ravaler ma rage et à ne pas defoncer le premier qui me regardait de travers j'ai apprit à baisser la tete , en etant conscient d'etre un loup dans un monde de chiots Apres , j'ai fait quelques petites rechutes , le besoin de me defoncer à l'alcool , et puis , j'ai arreté totalement . Là ,la derniere fois où j'ai bu de l'alcool , c'etait il y a un an , bon ,je l'avoue , j'ai commencé à 19h pour m'arreter à 4h du mat , verre sur verre de punch bien corsé , et je suis rentré chez moi , et le lendemain , gueule de bois terrible. Ici , j'ai de l'alcool , mais je n'en bois pas , je ne bois de l'alcool que pour me defoncer et à fortes doses , et comme j'ai l'alcool tres sociable , ça ne derange personne , et comme en plus ,je vis seul.. . Il y a quatre ans , j'ai eu une suite de coups durs , et j'ai ressenti ce besoin de boire , cette envie dans tout le corps de sentir l'alcool couler dans ma gorge comme si ça allait iradier à l'interieur , comme si tout allait s'arranger . retrouver cette sensation oubliée m'a fait peur , et je n'ai pas succombé. C'est horrible que le corps et le cerveau puissent garder ça en memoire. Quelques fois , je regrette cette periode où je me sentais avec les miens , c'etait dur , glauque , sordide , mais je me suis quand meme bien marré , et c'etait moins dur que de rester chez les parents , et si j'etais resté dans la rue , j'aurai fait de la taule et j'aurai fini par mourir comme tous les autres. Forcement. Je sais que si je bois plus de deux jours d'affilée , le troisieme , j'ai envie de boire en me levant . J'aime l'alcool , si je le pouvais , je me soulerais toute la journée , mais ça a été trop dur pour arreter , et je ne sais pas si j'aurais la force de recommencer à arreter encore une fois. en arretant l'alcool , j'ai aussi supprimé une partie de moi meme , celle de ce jeune insouciant , délirant et plein de chaleur humaine pour devenir quelqu'un qui essaye de se controler pour ne pas vider la premiere bouteille qui passe. ensuite , apres etre sevré , j'ai essayé de retourner à l'ecole , je me suis fait aussi de nouveaux potos , qui connaissaient mon histoire et m'ont accepté , ils m'ont emmené faire du kung fu , les trois premieres sceancs , je suis arrivé un peu éméché , et le maitre m'a accepté malgres tout , et je ne suis plus jamais arrivé ivre , je crois que c'etait la premiere fois où on montrait une veritable bienveillance envers moi. ensuite , j'ai fait une formation de bucheron , puis j'ai bossé comme élagueur , tout en continuant les arts martiaux. Les metiers forestiers sont tip top au niveau sensation , on ne sait jamais si on va rentrer vivant le soir , et j'aimais ça. Puis , j'ai encadré des chantiers avec des personnes beneficieres du RMI (en 88) , et j'ai decouvert le plaisir de partager avec les autres , le plaisir d'aider , de se sentir aidant , et j'ai continué par la suite à bosser dans le social , avec plein de "publics" differents , et je m'y suis epanouit. Dans cette petite vie , j'ai fait pas mal de trucs , j'ai voyagé aussi , parcouru un peu l'Asie , un peu d'humanitaire , et beaucoup d'aventures , que je n'aurais pas pu faire en restant alcoolique , et en meme temps , si je n'avais pas connu l'alcool et les souffrances qui vont avec , je ne sais pas si j'aurais mené une vie finalement assez extreme , à naviguer entre le bien et le mal , la raison et la folie. Je vis seul dans un ancien presbytere, avec mon chien vieillissant , je n'ai pas eu d'enfants , par peur de reproduire ce qu'on m'avait fait . Je suis dans le creux de la vague , en ce moment , je sais ce que je ne veux plus faire , et pas tout à fait ce que je veux faire. Quand mon chien sera mort , je pense que je vais lever les voiles et partir "vers de nouvelles aventures" , mais mon corps commence à se rappeler tous ces excés. J'avoue que je n'avais pas prevu de vivre aussi longtemps. bon courage et bonne chance à vous tous Modifié octobre 26, 2015 par Loless 5 Lien à poster Partager sur d’autres sites
L'Givré 2 255 Posté(e) octobre 26, 2015 Partager Posté(e) octobre 26, 2015 hello, quelles tranches de vies.. je me dis finalement que toute cette chianli qu'on se trimbale depuis toujours avec cet entourage alcoolisé, depuis la plus tendre enfance , ne nous arrange pas avec le temps passant.. c'est vraiment très dur de se sortir de l’alcoolisme chronique...la weed la dedans ne fait qu'accompagner dans le délire mais delà a t'en sortir.. ...c'est pas le monde des bisounours, hin.... une drogue pour une autre , ou en complément..le corps et l'esprit s’accommode de tout facilement et a une vitesse incroyable..! j'ai eu en gérance un restaurant / bar licence 4 , y'a quelques années ..je suis devenu alcoolo direct , sans passer par la case départ....., fracassé du matin 6 heures , avec les vieux cons , des blancs limés a la pelle...bref plus heures passent,plus les client defilent plus l'alcool évolue dans tes verres et ça ...jusqu'au soir ...bref alcoolisé de longue..une vraie descente "incontrollable" vers l'enfer..pas trop fier de cette époque..bref j'ai encore des restes ,je continue a picoler , durant que les repas , "jamais entre"..mais a table,je peux me filer une bouteille de bourgogne en 2/6 dessus tu me colles un tube a 190 C... ...bin c'est folklo quoi alors si la canna aide a s'en sortir..bin j'crois pas hin... sinon j'ai trouvé la parade.. ...je continue sur ma lancée et a coté je me file mes 2 lt de flotte quotidienne..en faite c'est ce que je fais...alors est ce que ca dilue bien le truc ? alcoolique a moitié non ? bon courage dans cette croisée...bien plus facile d’arrêter la weed... que la bibine.. ++ 2 Lien à poster Partager sur d’autres sites
Ex-UFCM-I Care 9 212 Posté(e) octobre 27, 2015 Partager Posté(e) octobre 27, 2015 (modifié) Bonjour je ne savais pas qu'en parlant d'usagers de drogues, les personnes ayant un probleme avec l'alcool se sentiraient exclues .... (Mais il me semble qu'on est sur ce fil d' une personne qui parle de sa DÉPENDANCE A l'alcool. par Machintruc) désolé donc d’être intervenu dans votre discussion, mais l'alcool est une drogue, les personnes alcoolisées sont donc des usagers de drogues..... Modifié octobre 27, 2015 par UFCM-I Care 2 Lien à poster Partager sur d’autres sites
Loless 46 Posté(e) octobre 27, 2015 Partager Posté(e) octobre 27, 2015 Salut à tous , @ Tete Givrée , salut , ouch , tenir un bar et consommer , le piege à ours ...(j'ose deconner un peu) A mon avis , ta consommation d'eau te rehydrate et te permet de ne pas avoir la gueule de bois , mais l'alcool continue de couler dans tes veines + le sucre qu'elle contient L'effet kiss-cool de l'alcool , ce n'est pas forcement l'ivresse qui est la partie visible de l'iceberg , je pense que le coté vicieux de ce produit , c'est que c'est le meilleur anxiolytique qui existe. Et du coup , quand on arrete totalement , s’ensuit une phase de depression , due non pas forcement au manque d'alcool , mais à l'absence de la partie anxiolitique à laquelle le psyché s'est habitué. Je crois que l'alcool , pour en devenir maitre , il faut l'arreter à 100% pendant quelques années , et apres , s'autoriser des cuites "recreatives" et sympas. C'est comme le fric finalement , un bon esclave et un mauvais maitre. et il y a toute la partie sociable de l'alcool ... C'est tres tres dur d'arreter Prends soin de toi Lien à poster Partager sur d’autres sites
Invité Machintruc Posté(e) octobre 27, 2015 Partager Posté(e) octobre 27, 2015 (modifié) Bonjour je ne savais pas qu'en parlant d'usagers de drogues, les personnes ayant un probleme avec l'alcool se sentiraient exclues .... (Mais il me semble qu'on est sur ce fil d' une personne qui parle de sa DÉPENDANCE A l'alcool. par Machintruc) désolé donc d’être intervenu dans votre discussion, mais l'alcool est une drogue, les personnes alcoolisées sont donc des usagers de drogues..... Hello, On est pas sur un fil de discussion débuté par moi et pour parler d'une probable dépendance à l'alcool de ma part mais sur un fil de discussion ouvert le 21/5/2015 par Picasso27 au titre "comment j' arrêté de boire grâce au cannabis". Ok ceci dit je suis pas en train de dire patati patata c' est moi qui détient le vérité, chacun aborde la manière à sa façon. Je souhaite à tout les gens souffrant de dépendance et étant malheureux de trouver la voie du bonheur. Peace. Modifié octobre 27, 2015 par Machintruc 2 Lien à poster Partager sur d’autres sites
Catmann 2 Posté(e) avril 13, 2016 Partager Posté(e) avril 13, 2016 (modifié) J'ai bu pendant près de 30 ans. Avant d'arrêter je vidais une bouteille de rhum blanc le soir en 3 h, 2 le dimanche... Et un jour j'ai entendu parler du baclofene. On était en 2012. A ce moment le baclofene n'était absolument pas reconnu par les instances médicales. On etait dans la période des procès sur l'utilisation détourné de medocs... J'ai commencé le traitement et la première chose qui m'a plus, c'est que je n'avais pas à arrêter de boire car l'abstinence forcée est inhumaine. J'ai gobé mes comprimés tout en continuant à picoler. Je vous passe les détails, j'en parlerai en mp avec ceux qui sont malades... En tout cas en un peu moins de 2 mois j'ai arrêté de boire. Pendant 2 ans j'ai eu un rejet total de l'alcool. Aujourd'hui j'ai une consommation normal. J'ai de nouveau de l'alcool chez moi et je peux de nouveau boire un verre de temps en temps sans que cela appelle ces copains. Modifié avril 13, 2016 par Catmann Lien à poster Partager sur d’autres sites
Invité thehoffman Posté(e) avril 13, 2016 Partager Posté(e) avril 13, 2016 bonjour à tous, voilà de beaux témoignages, pour ma part je n'ai plus bu d'alcool depuis mars 2012, jamais. Si il fallait suivre les "recommandations" qui préconisent une consommation quotidienne je serais en bien moins bonne santé, je le sais ! Lien à poster Partager sur d’autres sites
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