«L'État doit tout faire contre les trafics. Sinon, songeons à dépénaliser l'usage du cannabis»


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«L'État doit tout faire contre les trafics. Sinon, songeons à dépénaliser l'usage du cannabis»

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Des enquêteurs sur la scène d'une fusillade à Saint-Ouen, le 30 avril dernier.

INTERVIEW - William Delannoy, maire UDI de Saint-Ouen, une ville de Seine-Saint -Denis devenue un supermarché de la drogue aux portes de Paris, explique pourquoi l'action des forces de l'ordre ne suffit pas face à la situation.

LE FIGARO. - Depuis quand ces trafics de cannabis existent-ils à Saint-Ouen?

William Delannoy. - Depuis plusieurs années déjà, mais ils se sont répandus faute d'une action efficace de la part de l'équipe municipale communiste précédente. On compte aujourd'hui sur la ville sept points de vente importants de cannabis pour une clientèle essentiellement parisienne. Notre commune est juste de l'autre côté du périphérique. Pas besoin donc, pour un consommateur, d'aller s'aventurer dans le «93». Le Parisien trouve sa dose dans un ville qui, par ailleurs, n'est pas trop dépaysante pour lui. Saint-Ouen ressemble au 18 ème arrondissement de la capitale.

 

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Que faire pour éradiquer ces trafics?

 

La police agit et bien. D'ailleurs, en démantelant des filières, elle a déstructuré le marché que se partagent diverses bandes. Depuis le début de l'année, ces dernières se livrent alors à une véritable guerre pour récupérer les trafics abandonnés par ceux qui ont été arrêtés. Mais l'action des forces de l'ordre ne suffit pas. Il faut repenser certains quartiers, les redynamiser, remettre en état des équipements sportifs. Nous voulons aussi développer la police municipale, installer une centaine de caméras de vidéosurveillance. Mais il nous faut des moyens. Saint-Ouen est la troisième ville, la plus endettée de France. Nous espérons que l'État nous aidera.

Êtes-vous certain de pouvoir venir à bout de ces trafics?

Il faut que l'État se donne les moyens d'éradiquer ces trafics. Si ce n'est pas le cas, alors, songeons à dépénaliser l'usage du cannabis. Cela ne sert à rien de vouloir lutter contre un commerce illicite extrêmement juteux si on n'agit pas en conséquence.
 
Source: www.lefigaro.fr

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Yep

 

OU comment taper dans l'eau histoire de faire des remouds pour rien:

 

Par ici

 

 

Dans une interview au Parisien, le ministre de l'Intérieur détaille les mesures qui viennent d'être mises en place à Saint-Ouen, en Seine-Saint-Denis, pour sortir de la spirale de la violence liée aux trafics de drogue. Rappelant que sur le premier trimestre 2015, "les atteintes volontaires à l'intégrité physique baissent de 16%" et les atteintes aux biens de 22,1%, Bernard Cazeneuve annonce que "près de cinquante policiers des compagnies républicaines de sécurité seront présents en permanence sur la ville".

"Deuxièmement, une opération conjointe de la police et des douanes est déployée depuis mercredi après-midi à Saint-Ouen, poursuit le ministre. Elle cible non seulement les vendeurs mais aussi les consommateurs." Une cinquantaine de personnes ont été contrôlées. Toutefois selon nos constatations, mercredi soir, le point de deal du 92 avenue Michelet était toujours actif, avec ses guetteurs au pied des immeubles et ses clients qui allaient et venaient.

"Douze nouvelles caméras" seront installées qui "permettront la couverture de deux nouveaux périmètres", ajoute le ministre. Ce dernier précise que "c'est un projet municipal" que le gouvernement va "contribuer à financer".  "L'ensemble des acteurs, acheteurs, rabatteurs, guetteurs, vendeurs et organisateurs, qui contribuent à la prospérité de ce trafic local, sont visés et feront l'objet systématiquement d'un traitement pénal dissuasif", prévient Bernard Cazeneuve avant de conclure : "je le dis à tous ceux qui profitent de ce système, mon objectif c'est de mettre fin aux trafics, pour longtemps."

Le maire divers-droite de Saint-Ouen, William Delannoy, a annoncé la semaine dernière avoir obtenu de l'Etat la promesse de moyens supplémentaires pour la sécurité après une série de violences liées à la drogue, dont une fusillade dans une cité fin avril. La semaine précédente, une fusillade à l'arme automatique avait éclaté dans la cité Emile-Cordon, faisant trois blessés, clients présumés d'un point de deal, dont deux grièvement à l'abdomen et à l'épaule.  Mi-avril, un jeune homme avait reçu une balle dans la mâchoire dans le cité Soubise. Le 24 avril, une fusillade à la kalachnikov s'était produite dans la même cité, sans faire de victimes. 

Vitrine des ZSP (zones de sécurité prioritaires instaurées dès 2012 par Manuel Valls), une mesure synonyme de moyens de police renforcés, Saint-Ouen n'est jamais parvenue à éradiquer le trafic de drogue dans ses rues, très fréquentées notamment des acheteurs parisiens, qui peuvent y accéder en métro.

Une centaine d'habitants de tous âges, se sont réunis dimanche à Saint-Ouen, à l'appel d'un collectif de mères de famille pour dire "stop" à la violence, après une série de fusillades dont la dernière fin avril à l'arme automatique a fait trois blessés, des acheteurs présumés.

 

La source: https://www.lefigaro.fr/flash-actu/2015/05/13/97001-20150513FILWWW00435-saint-ouen-cazeneuve-devoile-les-mesures-pour-lutter-contre-le-trafic.php

 

Dans quelques mois cela reprendra....dans un silence absolu.....

Donnons plutôt à ces gens un travail, une considération, et une réelle implication dans la vie de tous les jours.....

Et cela ce calmera de lui même.....

 

Pey

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