Plus de consommateurs de cannabis admis dans des centres


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Plus de consommateurs de cannabis admis dans des centres

DépendanceLes centres d'aide font face à une augmentation des personnes liées à cette drogue. Une population plus jeune que les autres, constate Addiction Suisse.

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Environ 60% des personnes dépendantes au cannabis admises dans le centres ont moins de 20 ans. Image: Photo d'illustration/Keystone

Le nombre de personnes prises en charge dans des centres d'aide en raison de leur consommation de cannabis est en forte hausse en Suisse. En 2013, elles représentaient 51% des admissions contre 6% en 1997. De nombreux jeunes sont concernés.
 
La majorité des demandes restent liées à l'abus d'alcool, indique le mercredi 8 avril Addiction Suisse. Mais depuis les années 1990, les admissions pour consommation de cannabis augmentent.
 
Les personnes venant pour un problème lié à cette drogue constituent de loin la population la plus jeune parmi les personnes, poursuit la fondation. Environ 60% d'entre elles ont moins de 20 ans.
 
Environ un tiers des personnes qui débutent une prise en charge affirment en consommer tous les jours. A l'autre extrémité, 20% consomment cette substance un jour par semaine ou moins et 24% rapportent ne pas en avoir consommé durant le mois précédant l'admission.
 
Contrairement à d'autres patients admis, ces personnes indiquent plus souvent qu'elles ont effectué leur demande suite à des mesures judiciaires ou administratives (47%) et moins en raison d'une initiative personnelle, de la famille ou des amis (30%).
 
«Un défi particulier pour les centres d'aide, mais qui peut aussi permettre le repérage précoce de problèmes émergents», juge Addiction Suisse.
 
Moins d'opioïdes
 
Les admissions pour des problèmes de dépendance aux opioïdes, surtout l'héroïne, sont elles en revanche en diminution.La statistique suisse menée dans les centres ambulatoires et résidentiels montre qu'elles représentaient 78% des admissions contre 24% en 2013.
Cette baisse résulte notamment «d'une baisse de nouveaux consommateurs et d'un élargissement de l'offre de prise en charge des traitements de substitution de longue durée», explique la fondation. (ats/Newsnet)
 
Source: 24heures.ch
 
sd

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