Cannabis, tabac, un choix de Sophie très politique


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Cannabis, tabac, un choix de Sophie très politique
Blog de Michèle Delaunay - 02/02/2015 09:35:00

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Aujourd'hui, du tabac (s'il n'était pas déjà en vente libre) et du cannabis, lequel des deux produits légaliseriez-vous si vous en aviez le pouvoir ?

Question théorique mais qui DOIT être posée, alors qu'aujourd'hui les dégâts sanitaires du tabac sont universellement et unanimement établis, et que par ailleurs l'interrogation est de plus en plus fréquente sur l'opportunité d'une forme ou d'une autre de légalisation de la vente du cannabis. C'est aussi l'échec de nos politiques (la France est dans les deux cas le mauvais élève de l'Europe) qui impose de ne pas demeurer bras ballants et regard rivé au sol, sans réflexion ni réponse.

Une proposition de loi arrive en ce moment sur nos bureaux de l'Assemblée visant à un « usage encadré » et à une »légalisation contrôlée » du cannabis sous monopole d'Etat, c'est à dire s'apparentant à ce qui est aujourd'hui en France la vente du tabac. Après de nombreux articles de presse et une très belle étude du think tend terra nova, elle positionne une fois de plus cette interrogation dans l'actualité.

En ce qui concerne, le tabac, il y a en France et je crois partout un consensus : dans le contexte actuel (état des connaissances, enjeux politiques, coûts des dégâts humains et sanitaires du tabac), PERSONNE, NULLE PART, ne légaliserait le tabac. Ceux qui l'ont introduit dans nos sociétés seraient tenus pour des mafias dangereuses, motivées par de considérables intérêts financiers et des intentions politiques destructrices. Lors de la précédente législature, j'avais eu l'idée de demander un rapport en perspective d'une éventuelle légalisation du tabac. Peu avaient compris qu'il s'agissait d'un deuxième, voire troisième degré, n'ayant d'autre but que de démontrer que cette légalisation aurait relevé de la folie.

Ma réponse est donc claire : ni moi, ni personne ne légaliserait le tabac, ni dans l'absolu, ni par comparaison à n'importe quelle autre drogue.

Reste le cannabis. Après de nombreuses auditions faites sous la direction de l'ancien Ministre de l'intérieur Daniel Vaillant, j'en étais arrivée à m'interroger sérieusement sur l'intérêt d'un monopole d'Etat. Le coût de la pénalisation est considérable pour l'Etat, son résultat très peu efficace. Fallait-il évoluer ?

Entrant plus profondément dans les multiples arcanes expliquant notre manque coupable de courage concernant le tabac, j'ai radicalement évolué. Les retraits -et quelquefois les retraites en rase campagne- des gouvernements successifs, TTC (Toutes Tendances Confondues), devant le double lobby des multinationales du tabac et des buralistes n'ont pas mis longtemps à me convaincre que la situation serait pire encore en face des mafias de la drogue et des divers mouvements (intégristes, terroristes, djihadistes..) qu'elles alimentent. L'Etat serait alors menacé ou prisonnier de ces forces considérables, insaisissables et irrationnelles. Je ne suis plus, aujourd'hui, particulièrement aujourd'hui, favorable à aucune forme de légalisation du cannabis, pas plus que de toute autre drogue.

Je ne veux pas dire que le statu quo est le bon. Il faut en particulier étudier la possibilité d'un usage médical élargi. J'examine spécialement les publications scientifiques concernant l'usage antalgique et apaisant du cannabis chez les âgés. Combien de ces âgés (et/ou handicapés) n'éxercent pas d'activité physique tout simplement parce qu'ils souffrent, qu'ils sont confinés dans une prudence trop grande, un manque de confiance voire une crainte paralysante de sortir et de participer à la vie des autres ?

Je ne suis qu'au début de ce travail et pourtant j'ai déjà la conviction qu'il y a quelque chose à faire de ce côté. Dédramatiser l'usage thérapeutique du cannabis pour les adultes, déculpabiliser ceux qui osent en parler, voir le prescrire, en un mot, évoluer.

Parlons-en, discutons, réfléchissons sans tabou et en particulier en faisant tomber ce mur qui fait que fumer du tabac ne choque personne, pratiquer ou même parler de la consommation du cannabis fait lever un brouhaha irrationnel jetant les uns aux gémonies, portant les autres au pinacle de la modernité, alors qu'ils s'agit d'être rationnel toujours, scientifique le plus souvent et exempt de tout autre souci que la santé, le bien-être et l'autonomie des jeunes comme des vieux.
 
Source: newspress.fr

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Yep

 

Il paraît qu'a se qui se dit dans le milieu discret des fumeurs de weed que les tests salivaires actuellement en phase d'essai dans certains départements démontreraient qu'il y a une quantité de gens 'inattendus' qui fumeraient de la weed.

 

Et que donc par l'heureuse habilité judiciaire plein de gens 'lambda' se retrouveraient devant le juge qui leur rappelle qu'ils encourent 2 ans d'emprisonnement et une somme faramineuse....

Devant les tronches ébahis de ces nouveau criminels du quotidien les juges, les bleux, les avocats et tous ceux concernés semblent y voir une nécessaire interrogation sur la 'Vraie' réalité du cannabis en France....

 

Et oui ils seraient en train de découvrir que monsieur et madame tout le monde 'fumotte' une petite cigarette de weed le vendredi soir ou en milieu de semaine histoire de faire une pause....Et oui femme au foyer, livreur, chômeur, banquière, médecin, bleu, agent administratif, prof, surveillant, boulanger, bref toute une catégorie de gens 'insoupçonnable' se retrouvent dans les mailles serrées de la justice pour avoir aspirer un peu de fumée qui détend....

Au comble de la situation, ces personnes au quotidien ne sont ni noirs, ni jeune, ni mal coiffé, ni provocateur, ni désagréable.....ils habitent juste dans une zone test d'un outil salivaire....Ils ne se cachent pas derrière une capuche pour aller chercher leur weed dans la soirée au fin fond d'un bouge sordide ou un dealer dissimulé derrière une cagoule leur servira du produit non identifiable....

Non ils vont par bouche à oreille prudent réussir à obtenir un maigre morceau de weed qu'ils auront presque honte de transporter, et ils attendront bien sagement que leurs enfants soient couchés ET endormi, que leur environnement direct soit serein avant de savourer cette weed. Et si ils n'en ont pas ils attendront avec patience une prochaine occasion..

 

Bref un vrai comportement de gens normaux, non addict, non trafiquant, non désocialisé....et qui en secret attendent avec une certaine lassitude qu'on arrête de tergiverser sur le cannabis et que l'on mette en accès comme dans un bureau de tabac........Un peu comme les nouvelles boutiques de e-cig......Bien qu'ils pensent que la e-cig et le tabac soient plus nocifs que la weed ils ne disent rien les gens du quotidien, ils ne disent rien les fumeurs sans lendemain...ils attendent que leur tour arrive en silence...

 

Alors si eux ils ont choisi, mais restent discret, ils s'ne foutent un peu du reste, ils ne se considèrent pas comme des criminels mais comme de simple individu qui veulent une liberté d'exercice.......Ils n'ont pas à se poser la question de conduite, de pratique ou de décision sous l'effet de la weed car lorsqu'ils fument c'est qu'ils sont dans des conditions optimums pour le faire...et dans le respect d'autrui....

 

Les fumeurs du quotidien sont des gens évolués qui en ont marre de se faire mépriser.......malheureusement gouverné par des gens qui ne les écoutent que d'une oreille car dans l'autre l'égo fait plus de bruit.....Encore une fois nous ne sommes plus au début d'une réflexion les faits sont là...les études existent....les résultats aussi.....Il est donc temps d'actionner son popotin et ne plus passer de temps à réfléchir...c'est déjà fait.

 

 

Voilà ce que cet article m'inspire.....

Il paraît que les profils sociaux des zones tests sont édifiants (tout le monde tombe dedans...)

A surveiller la séance au séant mercredi 4 janvier 2015 ou il sera question de weed

A quoi sert encore le système de politique démocratique actuel

Servons nous des évènements du monde pour arrêter d'aller dans le mur......

 

 

Merci pour le partage.

Désolé j'ai aucune source fiable pour étayer mes propos

 

Pey

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