Uruguay: 1 dollar le gramme...10 grammes par semaine


Messages recommandés

Salut à tous:un petit article que je viens de choper

 

 

article_8531c5fe4100c3752f11ea557d646bb4

Du papier utilisé pour rouler des joints de cannabis vendu dans un magasin spécialisé de Montevideo, le 24 avril 2014MIGUEL ROJO AFP

Montevideo - Les consommateurs pourront acheter en Uruguay 10 grammes de cannabis par semaine, au prix d'un dollar le gramme, selon les décrets d'application d'une loi unique au monde dévoilés vendredi.

 

Attendus depuis le vote en décembre de la loi régulant le marché du cannabis en Uruguay, les décrets d'application ne seront publiés que mardi mais leur contenu a été rendu public par Diego Canepa, président du Bureau national des drogues (JND), lors d'une conférence de presse à Montevideo.

Après inscription sur un registre national, les usagers pourront acquérir «un maximum de 10 grammes par semaine», a-t-il notamment déclaré.

 

Le gouvernement lancera un appel au privé «dans un délai de moins de deux semaines après l'entrée en vigueur des décrets» pour accorder entre deux et six licences de production, selon lui.

Le cannabis pourra être cultivé par des particuliers résidant en Uruguay pour leur usage personnel et par des clubs de consommateurs ou bien acheté en pharmacie, mais dans ce cas, pas avant le mois de décembre, compte tenu du temps nécessaire à sa récolte.

 

Le prix public sera de 20 à 22 pesos le gramme (environ un dollar).

 

Selon Julio Calzada, secrétaire général du JND, le volume total consommé dans ce pays de 3,3 millions d'habitants «tourne autour de 18 à 22 tonnes» de cannabis par an, en conséquence de quoi «il n'y aurait pas besoin de plus de 10 hectares» de cultures pour satisfaire la demande.

 

Ces précisions étaient attendues avec impatience par les usagers contraints jusqu'alors de s'approvisionner illégalement, seule la consommation étant autorisée.

 

«Ca a été un soulagement quand la loi a été approuvée parce que je n'aurai plus jamais à aller me fournir dans une +boca+ (point de vente illégal)», a ainsi confié à l'AFP Claudia, une employée de 36 ans, mère de trois enfants.

 

L'obligation de figurer sur un registre pourrait toutefois dissuader certains usagers de rentrer dans la légalité.

«Il y a des gens qui ont peur de s'enregistrer à cause du travail. Et si un autre gouvernement anti-marijuana arrive, il pourra utiliser cette base de données contre les gens», a ainsi estimé Juan Pablo Tubino, propriétaire d'un magasin spécialisé dans la culture du cannabis, à Montevideo.

 

- Expérimentation à la fois critiquée et observée -

 

Cette loi unique au monde a été portée à bout de bras par le président Jose Mujica, un ancien guérillero septuagénaire et iconoclaste dont le mandat s'achève cette année, qui a affronté de nombreuses réticences, jusqu'au sein de sa majorité de gauche, le Frente amplio (FA).

 

Les principales incertitudes concernent la capacité des autorités à contrôler une production illégale dans tous les pays voisins et des dizaines de milliers de petits cultivateurs répartis dans tout le pays.

 

La consommation de cannabis s'est multipliée ces dernières années, selon le JND qui estime ses usagers à 128.000 personnes. Mais les associations de consommateurs revendiquent elles 200.000 fumeurs, pour 3,3 millions d'habitants.

 

Des craintes sont également exprimées par ces autocultivateurs, qui voient déjà se multiplier les vols de plants.

 

«Désormais, on voit plus les autocultivateurs, on sait qu'il y a beaucoup de gens qui plantent, c'est pour cela qu'il y a des vols. Moi, on m'a volé, mes amis et des connaissances, aussi. Et ça se passe dans tout le pays», a ainsi assuré Juan Andres Palese, producteur et co-propriétaire d'une autre boutique dédiée à la culture de cannabis, un secteur en plein essor.

 

En raison des restrictions d'accès au produit pour les mineurs, les étrangers, ceux refusant de s'enregistrer, etc., la possibilité d'éradiquer totalement le marché noir semble également illusoire.

 

Les forces de l'ordre affirment en être conscientes. La nouvelle loi pourrait «modifier le marché» illégal de la marijuana, a admis à l'AFP le commissaire César Manuel Sosa, directeur de la Direction générale de répression du trafic de drogues. «La possibilité existe que (le marché) puisse dévier (vers d'autres drogues) ou violer cette loi, alors, nous devrons agir», a-t-il ajouté.

 

Notamment critiquée par l'Organe international de contrôle des stupéfiants (OICS) des Nations unies, cette expérimentation est toutefois observée avec intérêt par des pays, organisations ou anciens dirigeants estimant que la politique essentiellement répressive menée depuis plusieurs décennies sous la houlette des Etats-Unis, plus gros marché de consommateurs au monde, a été un échec.

 

«Il y a un consensus entre de nombreux pays pour reconnaître que ce que nous faisons contre les drogues ne fonctionne pas mais il n'y a pas d'accord sur ce que sera la réponse correcte», a reconnu pour l'AFP Hannah Hetzer, de l'ONG américaine Drug Policy Alliance.

 © 2014 AFP
 
A plus tout le monde

 

Source: https://www.lexpress.fr/actualites/1/actualite/uruguay-10-grammes-de-cannabis-par-semaine-a-un-dollar-le-gramme_1535426.html



Ce message a été promu en article Modifié par Indi-Punky
Mise en page + source
  • Like 7
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Salut !

 

Très bon article, merci Manlei !

 

Pour moi la décision de l'uruguay est un exemple mondiale, enfin un président qui à les couilles de prendre les states à contre pied...

 

On va pouvoir s'attendre à de vive critique et des rapports erronés de la part de la classe politiquo-prohibitionniste, mais l'avancée est bel est bien là !

 

J'espère simplement qu'un changement de dirigeant ne viendra pas annuler ce projet tant prometteur...

Pour une fois qu'un était donne les cartes a son peuple, offre une politique cohérente contre le marché noir.

J'espère que d'autres pays s'inspireront de cela !

  • Like 5
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Yep

 

Et comme d'hab on est en retard, à la traine....

 

Si il y a critique de cette nouvelle façon de voir la weed c'est que cela créer un manque à gagner aux pays qui n'ont pas encore légalisé............comme nous

 

J'suis sûr que flotte un drapeau noir in the head of MUJICA

 

 

Pey

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Hep,

 

On a longtemps considéré les pays d'Amérique du Sud comme des pays sous-développés incapables de se prendre en main.....ben là on peut dire que c'est bien nous, les occidentaux, qui sommes à la traine, nos systèmes sont sclérosés par les lobbies qui ne voient que le profit à court terme.

 

Du coup, on est pas prêt, dans la situation actuelle, à sortir de l'ombre, et offrir une alternative naturelle et de culture "facile" aux "malades" (ou pas) que le tout chimique et très cher....

 

Et c'est pas avec les guignols vérolés qu'on a élu que les choses vont changer.....

 

Viva Uruguay !!!

  • Like 1
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

salut a tous

 

hier au info y sont montré le président : y roule dans une ptite voiture toute pourrie qui datte de la préhistoire

 

y vie dans une toute petite ferme

 

et y prend que 10% du salaire qu'il devrait avoir et en plus il avoue qu'il aime fumer un pti  joint de temp en temp

 

bravo si y spresente en France jvote direct pour lui

 

a+

  • Like 1
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Salut !

 

Clair que José Mujica, n'est pas un homme politique communs. Cela rejoint d'ailleur ce qui dit Manzion, en France on à un statut de puissance économique à tenir, alors il faut élir un commercial qui va vendre du made in France aux autres pays, rien à foutre de ce qu'il se passe vraiment au sein de la population (et ça depuis des décénnies).

 

Le problème c'est que ce sympathique José Mujica approche des 80ans... C'est aussi la faiblesse de la politique qu'il accompli, on ne peut pas assurer que cela soit péréniser par ces succésseurs...

 

Mais en tout cas je suis d'accord avec toi Jsépaskoimetre, ce type est authentique c'est sa force ! Mais si vous regardez, il a le profil des plus grands dirigeants des pays sud-américains (Chavez, Morales...)

 

Un seul mot : Respect !

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Hello

 

Le problème c'est que ce sympathique José Mujica approche des 80ans... C'est aussi la faiblesse de la politique qu'il accompli, on ne peut pas assurer que cela soit péréniser par ces succésseurs...

 

Je pense que même mort cela ne changera pas, la politique de Pépé Mujica a été reprise par bon nombre de pays d'amerique du sud et cela vas continuer, le regroupement des pays d'amerique du sud (trouve plus le nom) compte d'ailleurs en faire une politique internationale.

 

Je pense que le suivant ne pourra pas changer de politique, entre les dirigeants qui approuve et adaptent a leur pays le système uruguayen, le peuple qui ne pourra/voudra plus faire machine arrière etc.

 

Faire machine arriérè ce serait tuer économiquement parlant le pays.

  • Like 2
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Ah

Ce côté des Amériques, à toujours été une inspiration De Zapata à l'actuel président d'Urugay.

Et c'est avec de la nostalgie et tristesse que je repense à ce grand fous de Chavez, qui avait envoyer des centaines de camion de fioul gratuitement dans les ghetto des USA, après avoir nationaliser le pétrol et s'être fait traiter de voleur communiste par Foxnews et autre.

 

EZLN vainccra.

 

Cannabiculteur du monde entier,

UNISSEZ VOUS!!!

Kanna MARKX

  • Like 2
Lien à poster
Partager sur d’autres sites