Cannabis : la tentation de la dépénalisation


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Irie Ites,

 

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La garde des Sceaux, Christiane Taubira, envisage d'assouplir la législation sur le cannabis. Selon elle, la «prudence» en la matière «confinerait à la lâcheté».

 

L'idée court. Elle a émaillé le rapport Nadal sur la refondation du rôle du procureur, elle est au centre de la modernisation de la justice que veut Christiane Taubira. L'idée d'adoucir la règle pénale pour les consommateurs de cannabis revient depuis quelques jours sur le devant de la scène. La semaine dernière, ouvrant à la Chancellerie les travaux sur la «justice du XXIe siècle», la garde des Sceaux n'a pas hésité à dire que «la prudence de certains sur ce dossier confinait à la lâcheté». «Si le sujet monte durant les travaux du mois de janvier sur la modernisation de la justice, il y a de grandes chances d'avoir dans leur sillage une proposition de loi d'origine parlementaire», affirme sans détour un proche du dossier.

On savait la ministre réservée sur le système actuel, encadré par la loi de 1970. Elle avait donné le ton lors d'une «conférence de consensus», en février dernier. Lors de l'émission de France 2 «Des paroles et des actes» en septembre, la ministre avait toutefois prudemment refusé de donner sa position.

Pour les partisans du changement, il s'agit au minimum de déclasser la consommation en simple contravention. L'infraction resterait alors dans le champ pénal mais ne serait plus un délit passible de prison. De quoi, certes, permettre de désengorger les tribunaux asphyxiés par le traitement de délits que certains considèrent comme… mineurs. Mais aussi de revoir la place du juge. «La pénalisation de la consommation de cannabis avait une vertu, celle de permettre de remonter les filières de la drogue grâce aux consommateurs qui étaient placés en garde à vue», rappelle Christophe Régnard, président de l'Union syndicale des magistrats (USM).

«Frapper là où ça fait mal»

 

«Depuis la réforme de cette dernière, qui laisse moins de latitude aux policiers par la présence de l'avocat dans la première heure, la remontée des réseaux à travers l'usager est devenue quasi impossible. Un système de contravention a au moins l'avantage de frapper le consommateur là ou cela fait mal, c'est-à-dire au porte-monnaie», poursuit-il. «Mais pour être efficaces, ces contraventions devraient pouvoir être homologuées par un juge afin qu'en cas de nouvelle infraction elle entre dans le dispositif pénal de la récidive», précise le patron de l'USM.

«A minima, nous ne sommes pas opposés à la contravention. Nous ne sommes pas très loin du dispositif qui consiste à faire intervenir des agents des douanes au côté des policiers pour verbaliser les trafiquants de drogue», souligne le syndicat de la magistrature (SM), qui milite, lui, pour «une légalisation contrôlée du trafic de cannabis» et pour une «dépénalisation pure et simple des stupéfiants».

La croissance exponentielle de la consommation est telle que les policiers renoncent souvent aux poursuites.

 

Pour les tenants de cette «contraventionalisation de l'usage de cannabis», le constat est général. La croissance exponentielle de la consommation est telle que les policiers renoncent souvent aux poursuites en raison de la faiblesse des doses et, quand elles ont lieu, les usagers sont la plupart du temps condamnés à du sursis avec mise à l'épreuve, dont l'exécution n'est jamais contrôlée… Mais ce point divise les parlementaires de gauche. «Paradoxalement, la contraventionalisation mènerait à plus de répression que cette pénalisation jamais appliquée. Or, ce n'est pas notre objectif!», souligne l'un d'eux. Pourtant la France est, selon l'Observatoire national des drogues, le premier pays européen pour la consommation de cannabis.

La tentation de la dépénalisation n'est pas nouvelle. À droite, même Nicolas Sarkozyfit une ouverture en ce sens. C'était en 2003. Mais l'idée émise sous «Sarko 1» n'a pas prospéré.

En juin 2011, l'ex-ministre de l'Intérieur, Daniel Vaillant, proposa, pour sa part, dans un rapport parlementaire, d'instaurer tout bonnement la «légalisation contrôlée». Un projet des plus iconoclastes, puisque c'était à l'État d'encadrer la vente. De quoi «redynamiser» l'agriculture, selon le maire PS du XVIIIe arrondissement, avec 53.000 hectares cultivables et des «cannabistrots» contrôlés par les douanes, pour que les jeunes ne fument plus dans les cages d'escalier… Nul ne prit vraiment cette proposition au sérieux.

Mais le sujet rebondit. Le 18 avril 2012, à quatre jours de l'élection présidentielle, le socialiste François Rebsamen lâche une petite bombe lors d'un meeting organisé dans sa ville de Dijon: «J'ai proposé à François Hollande que l'on transforme le délit de consommation de cannabis en contravention», lance-t-il à la tribune. Une manière de se démarquer sans doute de son concurrent d'alors pour le fauteuil de «premier flic de France», Manuel Valls.

Patatras! Deux jours plus tard, Hollande torpille la proposition de son ami: «Je ne la reprendrai pas pour des raisons qui tiennent à la nécessité de l'interdit, qui ne doit pas être affaibli», rétorque celui qui sera élu président de la République. Une ligne qu'il défendra à nouveau, juste après son élection, quand l'écologiste Cécile Duflot, fraîchement promue ministre, rappelle la position d'Europe Écologie-Les Verts en faveur de la dépénalisation.

«La question du cannabis n'est pas à l'ordre du jour», avait alors rappelé le premier ministre, Jean-Marc Ayrault. Et l'on doute que, dans l'esprit des chefs de l'exécutif, cet ordre du jour puisse varier avant les municipales sur un sujet aussi sensible.

 

Sources: https://www.lefigaro....enalisation.php

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Ola

 

Après les clients de prostitué qui vont se prendre des prune je sent que ça va être pour nous....Enfin quoique les stages de sensibilité a la drogue a 400e existe deja depuis longtemps,

 

«Frapper là où ça fait mal»
Sachant que des potes on deja fait de la g.a.v pour une ou deux barette dans la poche,c'est clair que la privation total de liberté pendant certes un court laps de temps ne fait pas mal,une petite chatouille sur la burne gauche c'est tout.

 

Plus le temps passe plus je perd espoir.Juste une belle bande de con qui parle de chose qui dépasse leur vision du monde vue de leur petite bulle d'or.

 

Peace

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Re

 

Les commentaire ne sont pas étonnant Le figaro reste un journal de droite.D'ailleur il on aussi publier un article sur l’Espagne qui reste assez...marant!

 

 

Puis quand tu voie le niveau des commentaire tu te dit qu'avec leur Q.I et un peu de chance ils trouveront pas le chemin du bureau de vote :D

 

Peace

Modifié par cheezo
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slt à tous

merci pour le partage Phoenix.plus.gif.pagespeed.ce.9NwxTIG7wO.gif

par contre j'ai été surpris par la proportion de commentaires ouvert (ja'i pas lu les 28 pagesxunsure.png.pagespeed.ic.4azkk_5zmI.png )

et c'est clair que ceux sont ceux qui en connaissent le moins qui l'ouvrent le plus avec des arguments bidons et qui sont encore là à donner des leçons de bien-vivre.....sad2.gif.pagespeed.ce.FI48qz5VQa.gif c'est désolant....

je vais me coucher ,ça m'a énervé pour la nuit (houla 21h30 pas mal)

a+ bonne nuit

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par contre j'ai été surpris par la proportion de commentaires ouvert (ja'i pas lu les 28 pagesxunsure.png.pagespeed.ic.4azkk_5zmI.png )

et c'est clair que ceux sont ceux qui en connaissent le moins qui l'ouvrent le plus avec des arguments bidons et qui sont encore là à donner des leçons de bien-vivre....

 

Ben moi ça ne m'étonne malheureusement pas. L'opinion publique française est clairement défavorable à la dépénalisation. Les lecteurs du figaro bien sur, mais pas seulement. Je connais même pas mal de gens qui consomment un peu ou ont consommé et qui pensent qu'une dépénalisation impliquerait une explosion de la consommation et que ce serait une mauvais chose. Tiens, pas plus tard qu'hier, je discutais de ça avec une gonzesse très portée sur la picole, et qui m'expliquait que si c'était interdit, c'est qu'il y avait une raison, et qu'on pouvait devenir schizophrène etc...

 

En fait, le problème c'est qu'il n'y a personne de crédible pour soutenir cette cause dans les médias et donc c'est rare d'entendre les bon arguments.

 

Il y a bien quelques partisans de la dépénalisation parmi nos politiciens, mais le jeu politique fait que leurs adversaires profitent de l'occasion pour les discréditer. Il n'y a qu'à lire les commentaires du figaro sur Taubira, du style "elle veut donner la légion d'honneur aux drogués" etc...

 

Avant, ça m'énervait aussi de voir tous ces cons. J'essayais d'argumenter, mais je crois qu'il vaut mieux ne pas perdre son temps. Au final, on n'est pas si mal en France. Il suffit de rester discret et de pas faire n'importe quoi et on risque pas grand chose.

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Ola

 

Taubira as pas apprécier apparemment. https://www.huffingtonpost.fr/2013/12/05/cannabis-taubira-le-figar_n_4389260.html?utm_hp_ref=france

 

En fait, le problème c'est qu'il n'y a personne de crédible pour soutenir cette cause dans les médias et donc c'est rare d'entendre les bon arguments.

 

Ils y a eux énormément de personne plus que crédible qui on essayé! J.P Galand,Michka,Maitre Caballero,et j'en passe.La dépénalisation est depuis souvent au programme chez les vert.

 

Le soucis est que l'écoute dépend de sa situation sinon on pourrai tous être des B.H.L,mais il nous manque quelque denier :(

 

Je te conseil ce doc qui est assez bien,il y a une quinzaine d'année les activiste pensé qu'il allais réussir a changer les mentalité...Mais il était comme nous trop en avance sur le temps,ou la France trop en retard sa dépend du point de vue.

 

https://www.youtube.com/watch?v=H53G9mmX4f0

 

Comme tu dit sa sert a rien d'argumenter avec eux,au pire on peu les troll pour les faire chier :-P

 

Peace

Modifié par cheezo
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Ola

 

Taubira as pas apprécier apparemment. https://www.huffingto...m_hp_ref=france

 

 

 

Ils y a eux énormément de personne plus que crédible qui on essayé! J.P Galand,Michka,Maitre Caballero,et j'en passe.La dépénalisation est depuis souvent au programme chez les vert.

 

Le soucis est que l'écoute dépend de sa situation sinon on pourrai tous être des B.H.L,mais il nous manque quelque denier xsad.png.pagespeed.ic.nW56hUVS2R.png

 

Je te conseil ce doc qui est assez bien,il y a une quinzaine d'année les activiste pensé qu'il allais réussir a changer les mentalité...Mais il était comme nous trop en avance sur le temps,ou la France trop en retard sa dépend du point de vue.

 

https://www.youtube.com/watch?v=H53G9mmX4f0

 

Comme tu dit sa sert a rien d'argumenter avec eux,au pire on peu les troll pour les faire chier tongue2.gif.pagespeed.ce.U8uhJHhZFZ.gif

 

Peace

 

Irie,

 

merci pour la video, de toute façon en France les chose ne changeront pas t'en que la loi qui interdit de parler de cannabis de façon positive sera en place, va faire un débat ou si tu essayer d'argumenter pour tu risque la prison...ça risque d'êtres un débat passionnant , en gros tu ferme ta gueule et tu te laisse insulter de droguer.

 

Bref, ça m'ecoeure je vais aller rouler avant de vomir.

 

Peace.

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Bonjour,

 

perso je suis totalement contre une dépénalisation :roll:

 

A part faire plaisir à la mafia je vois pas trop à quoi ça pourrait servir concrètement .... toujours la même merde à vendre dans la rue à un prix exorbitant ...... :lol:

 

Légaliser = production contrôlée / régulée / distribuée par une régie française du cannabis (comme dans le bon vieux temps) , qualité premium et prix correct.

 

En + ça ferait du boulot et des taxes , une meilleur prévention des risques , une bonne éducation de la consommation , éducation routiére et ça ferait avancer les choses + vite concernant la recherche médicale.

 

 

 

:yepah:

Modifié par Lamictal
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Bonjour,

 

sans regarder le nombre des réactions, si on rassemble les arguments des gens opposés on retrouve uniquement ceux qui utilisaient déjà ces phrases il y a 30 ou 40 ans (schizo, vont tous se droguer, protégeons nos enfants)

j'y vois de l'espoir personnellement, cela montre que les anti ne se renouvellent plus du tout dans leurs arguments, qu'ils sont vieux, et que leur parti n'est pas au pouvoir pour l'instant. j'ai lu le rapport en question (nadal) ; le sujet des drogues y est abordé, et bien que rien ne soit dit en faveur d'un changement, le but du texte est de faire un constat : la justice doit donner des priorités et ne peut tout gérer en même temps. il ne faut pas désespérer, les arguments de pros ne font que s'enrichir depuis des années

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