Cannabis: ces pays qui enfument la prohibition


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Cannabis: ces pays qui enfument la prohibition

 

 

Interdit dans la plupart des pays, le cannabis sera bientôt en vente libre dans deux états américains et en Uruguay. De telles mesures ont-elles de quoi inspirer la France ? Ou du moins relancer le débat sur cette drogue consommée par 39% des ados français qui en connaissent un rayon sur le sujet. IP3CMOR121214184.jpg

Le cannabis sera-t-il un jour en vente libre en France? © Maxppp

On l'appelle de différentes manières : "la ganja, la beuh, la weed, la marie jane...". Il existe une littérature foisonnante pour parler de cette plante qui se consume à petit feu. Le cannabis traverse les pays et les époques mais fait toujours débat. Et pourtant en Uruguay en Amérique du Sud, le pays n'est plus à l'heure du débat, son président José Mujica veut mettre un terme à la prohibition du cannabis.

Le cannabis sera en vente libre en Uruguay ?

Les consommateurs uruguayens pourront acheter jusqu'à 40 grammes de marijuana par mois qu'ils pourront se procurer en pharmacie. Ils pourront également faire pousser eux même de l'herbe à titre privée.

Quels sont les objectifs d'une telle mesure ?

Principal objectif , c'est de stopper le trafic de drogue dans le pays. Et permettre à l'état de contrôler ce business juteux qu'on estime à 40 millions de dollars.

Le cannabis sera en vente libre dans deux états américains

A Washington et au Colorado, à partir de janvier 2014, le cannabis à usage "récréatif" sera en vente libre. Des magasins pourront servir de la marijuana sous toutes les formes possibles : en herbes, en cookies, en boisson pétillantes, en pommade, en cigarettes électroniques. Une des seules restrictions : avoir plus de 21 ans. Et apparemment, l'administration Obama ne s'opposera pas à ses lois.

Et en France alors ?

En France, on est entre malaise et hypocrisie. On est tout même le pays de la fumette. Mais aussi le pays le plus répressif au niveau de la loi. Selon une récente enquête de l'Espad (European School Survey Project on Alcohol and Other Drugs) : les adolescents français sont les premiers consommateurs européens de cannabis. Alors au niveau politique, il y a quelques voix qui s'élèvent pour ouvrir le débat sur une possible dépénalisation, quant à parler de légalisation en France, il faudrait que certaines dispositions soient réunies selon Henri Bergeron, chercheur à Sciences-Po et auteur de la " Sociologie de la drogue "

 

>>> PODCAST à écouter et source : https://www.franceinf...2969-2013-10-14

Modifié par Jah-sticK
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Irie,

 

Merci pour le retour d'info,

 

l'Uruguay autorise 40Gr/mois? Ca fait pas grand chose je trouve, enfin c'est déjà super et c'est rattraper par l'autorisation de faire pousser *_* comment ca serait exellent si la France pouvais se sortir les doigts, inutile de préciser d'ou..

 

Urugay a imposer une limite de pied pour l'auto-production?

 

Jah!

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Yop, !! Phoenix Weed, ^^ 40 grammes par mois c'est déja pas mal, en plus la qualité sera au rendez vous, super exemple pour les Etats Unis et Amérique du Sud xwink.png.pagespeed.ic.EQjgXw8CzK.png

 

irie,

 

je dit pas que c'est rien hein ;) mais y'en a beaucoup pour qui se ne sera pas suffisant, 480Gr à l'année...j'en connait beaucoup qui tourne plutôt à 2Kg/ans. disont que les 40Gr peuvent aider à attendre entre deux culture.

 

Jah!

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yop,

Ils ont bien de la chance ces pays là.

Si la france pouvais suivre le pas ce serai une grande avancé mais bon a mon avis ont peux encore seulement rêver ;)

Sinon j'avou que 40g/moi ca peu faire leger pour cerains mais c'est deja trés bien tous de même,puis comme dit plus haut entre 2 culture ca peut aider :P

Peace!

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Hola !

 

C'est vrai que ce serait cool que la France fasse comme l'Uruguay comme là !

 

... peut-être le jour où on élira un président comme eux ! Mais tant que des costards/cravates avides de pouvoir seront en tête de liste : Aucune chance !

 

Complément d'info :

 

José Mujica, le président "le plus pauvre du monde"

 

17.07.2013 à 10h52

Par Christine Legrand

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Il a passé douze ans dans les geôles des militaires pendant la dictature en Uruguay, torturé et enfermé deux ans au fond d'un puits. José Mujica, dit "Pepe", président de l'Uruguay, a même confié que, pendant ces années noires, ses uniques compagnons étaient une grenouille et des rats avec lesquels il partageait des quignons de pain... Des années se sont écoulées, José Mujica a fait son autocritique sur son passé de guérillero mais, à 78 ans, cet homme jovial et moustachu garde le coeur à gauche.

 

 

Né le 20 mai 1935 dans une famille modeste (son père était d'origine basque et sa mère une descendante d'Italiens), José Mujica a commencé son parcourspolitique au côté de militants anarchistes, avant de devenir un des dirigeants des Tupamaros, une guérilla urbaine des années 1970 qui pratiquait des vols armés et des enlèvements, ce qui lui vaudra d'être incarcéré de 1973 à 1985.

 

Au lendemain du retour de la démocratie, en 1984, M. Mujica bénéficie des lois d'amnistie. Et commence un brillant parcours politique : il fonde le Mouvement de participation populaire (MPP), adhérant au Front élargi en 1989. Elu député en 1995, il devient, quatre ans plus tard, le sénateur le mieux élu de l'histoire uruguayenne. En 2004, il est nommé ministre de l'agriculture. Ce parcours sans bavures se conclut en novembre 2009 par son élection à la présidence, avec plus de 52 % des voix.

 

BIEN QU'ATYPIQUE, IL MÈNE UNE POLITIQUE PLUTÔT LIBÉRALE

 

Chef d'Etat atypique se présentant comme le "candidat des pauvres", José Mujica mène une politique fidèle à la tradition, plutôt libérale, du pays. L'Uruguay a été l'un des premiers pays du monde à abolir la peine de mort, en 1907. Six ans plus tard le divorce était légalisé. Vingt ans plus tard, les femmes obtenaient le droit de vote. Et, depuis 2008, les couples homosexuels peuvent adopter des enfants.

La présidence de M. Mujica a été marquée par plusieurs avancées : le Parlement, le 10 avril, a adopté, après de vifs débats, la loi autorisant le mariage entre personnes du même sexe. En décembre 2012, c'est l'avortement qui était légalisé. L'Uruguay devenait le premier pays d'Amérique du Sud à dépénaliser l'IVG. En revanche, M. Mujica a dû freiner son projet de placer sous le contrôle de l'Etat la production et la commercialisation de la marijuana.

Le style décalé de José Mujica, son allure débonnaire et son rejet du protocole - il ne porte jamais de cravate - divisent la société uruguayenne. Sa cote de popularité est tombée à moins de 50 % d'opinions favorables. Un des principaux griefs à son encontre est l'accroissement de l'insécurité dans un pays autrefois paisible, appelé la "Suisse de l'Amérique latine".

 

"Pepe" reste populaire, surtout auprès des jeunes et des plus démunis, qui aiment son franc-parler et son humour. Ils sont fiers d'avoir "le président le plus pauvre du monde", tel que l'a baptisé la presse internationale. Le président uruguayen donne tous les mois 90 % de son salaire d'environ 9 000 euros à des organisations sociales. Il n'utilise ni Internet ni Twitter. Seulement un vieux portable.

Mais ses manières un peu frustes et son parler familier choquent la bourgeoisie. Début juin, l'ancien guérillero, qui se déclare athée, a été reçu à Rome par le papeFrançois, un "pape débrouillard et qui connaît la rue", dont il apprécie l'autorité. Trois mois plus tôt, il avait provoqué un incident diplomatique avec l'Argentineaprès avoir traité la présidente Cristina Kirchner de "vieille" et de "butée", et avoirattendu plusieurs jours pour présenter ses excuses. Peu après son investiture, lors d'un sommet à Caracas, l'apparition à la télévision du président uruguayen portant un blouson en treillis de l'armée vénézuélienne, identique à celui d'Hugo Chavez, avait fait scandale. "Pepe" avait expliqué qu'on le lui avait prêté parce qu'il avait froid et n'avait pas prévu de vêtements chauds !

 

SON SEUL LUXE : UNE COCCINELLE BLEUE, ACHETÉE EN 1987

 

José Mujica, marié à la sénatrice Lucia Topolansky, elle aussi ancienne militante des Tupamaros, refuse d'habiter l'opulent palais présidentiel à Montevideo. Il fautparcourir un chemin de terre jalonné de jardins potagers, dans une banlieue rurale de la capitale, pour arriver jusqu'à l'humble rancho où vivent le président et la première dame : une chambre et une cuisine rudimentaire recouvertes d'un toit en zinc. Le seul luxe de "Pepe" Mujica est une Coccinelle bleue, achetée en 1987. Il bricole lui-même ses trois tracteurs, avec lesquels il laboure la terre et cultive des chrysanthèmes, flanqué de sa chienne Manuela, une bâtarde noire à qui il manque une patte.

Quand on lui demande s'il est pauvre, il cite Sénèque : "Le pauvre n'est pas celui qui a peu mais celui qui veut beaucoup." "Je ne suis pas pauvre, je vis de manière austère C'est ça la vraie liberté !, poursuit-il. Si j'avais beaucoup de choses, il faudrait que j'en prenne soin pour qu'on ne me les vole pas. Ma femme et moi, on passe le balai, et voilà ! Il nous reste beaucoup de temps pour faire ce qu'on aime." Une philosophie de vie que le président uruguayen revendique dans les forums internationaux, où il pourfend la société de consommation.

De profondes luttes internes déchirent son gouvernement du Front élargi, une alliance hétéroclite qui va des sociaux-démocrates aux communistes en passant par d'anciens guérilleros. Son intention affichée de créer un impôt frappant les plus riches propriétaires terriens a débouché sur un nouvel affrontement avec son vice-président, Daniel Astori, un ancien ministre de l'économie de tendance libérale. Ce dernier a menacé de démissionner si le président Mujica ne respectait pas les accords passés pendant la campagne électorale, à savoir que la politique économique est du ressort du vice-président. L'impôt polémique a finalement été jugé inconstitutionnel par la Cour suprême de justice.

La plus haute instance judiciaire du pays a asséné un autre revers symbolique au chef de l'Etat uruguayen, en février, en déclarant inconstitutionnelle une loi de 2011 rendant imprescriptibles les crimes de la dictature. Les tortionnaires des années noires resteront impunis.

 

source : https://www.lemonde.fr/ameriques/article/2013/07/17/jose-mujica-le-president-le-plus-pauvre-du-monde_3448484_3222.html

 

 

J@h+

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Alu'

pour l Uruguay je trouve que 40 g / pers c amplement suffisant pour 90% au moins des fumeurs... Ça fait quand même 80 g par couple. ..ya pas tant de monde qui fume du matin au soir, si on regarde sur le forum on s aperçoit que bcp arrivent à tenir jusqu'à leur prochaine récolte en faisant une récolte d env 250 g (en moyenne) tous les 3 mois

si seulement on nous laissait cultiver ce serait déjà le paradis...

Tchuss'

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