naywak 64 Posté(e) octobre 7, 2013 Partager Posté(e) octobre 7, 2013 À la recherche de produits de qualité, les amateurs de cannabis délaissent progressivement la résine importée du Maroc au profit de l'herbe cultivée illégalement près de chez eux. De plus en plus de consommateurs délaissent les produits industriels, aux qualités nutritionnelles discutables, au profit du bio et de l'achat direct aux petits producteurs. Ce phénomène «locavore» s'applique aussi... au cannabis. Un rapport de l'Observatoire français des drogues et des toxicomanies (OFDT), mis en avant par RTL, souligne cette tendance chez les amateurs de marijuana: la résine de cannabis, importée du Maroc et bien souvent coupée avec des produits douteux, perd doucement du terrain au profit de l'herbe de cannabis achetée illégalement au «cannabiculteur» du coin. Une herbe vue comme plus saine, mais aussi plus puissante. «En France, jusqu'à récemment, le phénomène de la culture d'herbe restait plutôt cantonné à une production individuelle, sans but lucratif et ne dépassant pas en général le cercle de l'entourage amical ou familial», écrit l'OFDT dans son rapport. Selon l'organisme, cette autoculture concerne 80.000 personnes en France, soit 2% des 3,8 millions de Français ayant fumé du cannabis au moins une fois dans l'année. «Cependant, cette configuration évolue rapidement, avec, depuis 2011, la découverte par différents services de police d'usines de cannabis appartenant à de véritables réseaux criminels, l'apparition de coopératives de production [à but non lucratif et destinées à l'usage récréatif ou thérapeutique, NDLR] («cannabis social clubs») ainsi que l'émergence de cultures «indoor» tenues par des particuliers et destinées à alimenter un marché local.» Un prix de revente plus élevé Cette évolution du marché se reflète dans le type de cannabis saisi par la police en France: la part d'herbe est passée de 2008 à 2012 de 11% à 20%. Ce phénomène est poussé par la demande des consommateurs, «qui sont de plus en plus informés et savent ce qu'ils veulent», explique le Dr Marc Valleur, directeur de l'hôpital Marmottan, spécialisé dans le traitement des addictions. «Ce changement est aidé par Internet, où il est très facile de se procurer en quelques clics des graines de cannabis en provenance des Pays-Bas ou des Etats-Unis.» Autre motivation pour les producteurs: un prix élevé à la revente. Selon une étude de l'OFDT, le gramme d'herbe de cannabis se négocie en moyenne à 10€, soit deux fois plus cher qu'en 2006. La résine, elle, vaut en moyenne 7€ le gramme. «Une petite installation de 50 plants peut engendrer un chiffre d'affaires annuel tournant autour de 50.000 euros», écrit l'OFDT. Ces herbes sont recherchées pour leur pureté, mais aussi pour leur puissance. Nombre de sites vantent les effets de l'Amnésia ou de la plus ancienne Haze, dont est issue la célèbre Purple Haze célébrée dans les années 1970 par Jimi Hendrix. L'usage de l'herbe n'est donc pas nouveau et a participé au succès des coffee shops hollandais. Mais le taux de substances psychotropes (la THC) ne cesse d'augmenter depuis l'âge d'or des hippies grâce aux expériences botaniques menées par les spécialistes du secteur. Alors que le taux de THC était de 5 à 7% dans les années 1990, il est aujourd'hui en moyenne de 15 à 16%. Le succès auprès des consommateurs est tel que les producteurs de résine de cannabis ont aussi amélioré la pureté de leurs produits. En un an, le taux de THC moyen des pains de cannabis saisis par la police est passé de 12 à 16%. Certains lots pouvaient atteindre les 25%. «La différence entre une bière et un verre de whisky» «Le taux de THC de l'herbe de cannabis mesuré par les laboratoires de police scientifique varie sensiblement en fonction du degré de maturité de la plante», souligne Laurence Dujourdy, experte en stupéfiants à l'Institut national de police scientifique. Le taux de THC de l'herbe réellement sur le marché peut donc être plus élevé. Mais est-ce plus dangereux pour le consommateur? «Plus le taux de THC est fort, plus les effets du cannabis sont difficiles à contrôler, et peuvent provoquer des délires hallucinogènes et de la réelle “défonce”», explique le Dr Marc Valleur. Plusieurs sites spécialisés déconseillent ce type de plante aux débutants, l'expérience pouvant être désagréable, voire mener au«bad trip», une forte crise d'angoisse et de panique. Le directeur de l'hôpital Marmottan est plus prudent quant aux dangers des produits les plus courants en France. «Des taux maximaux de THC de 15 à 16%, soit l'essentiel du marché français, ne sont pas si inquiétants si la consommation est adaptée. Et il faut bien se souvenir que la dépendance au cannabis se fait sur un temps long, qui peut courir sur plusieurs années. On ne devient pas accro en quelques semaines.» Selon les données de l'OFDT, sur les 3,8 millions de Français ayant fumé au moins une fois du cannabis en 2010, seuls 550.000 se droguent tous les jours. Le Dr Marc Valleur compare les différences entre le joint «classique» et les herbes les plus concentrées «à la différence entre une bière et un verre de whisky. La teneur en alcool n'est pas la même, les effets recherchés sont différents, et la quantité consommée doit être adaptée.» Selon lui, les amateurs des herbes aux très fortes teneurs en THC, marginales en France, ne sont pas forcément tous des toxicomanes. «Comme certains amateurs de vin apprécient de boire de temps à autre un grand cru, il existe des amateurs de “bonne herbe”», souligne le praticien, qui estime que l'augmentation du taux de THC est en soi un faux débat. Source : https://www.lefigaro.fr/actualite-france/2013/10/07/01016-20131007ARTFIG00540-le-cannabis-bio-et-local-se-developpe-en-france.php?page=&pagination=2#nbcomments p.s : quand on sait que l'expert drogue du Figaro est Costentin en général, c'est réjouissant de voir que la parole est donnée à Marc Valleur et cette belle phrase : «Comme certains amateurs de vin apprécient de boire de temps à autre un grand cru, il existe des amateurs de “bonne herbe”» tout est dit ? 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Invité Posté(e) octobre 8, 2013 Partager Posté(e) octobre 8, 2013 Bonjour, Le Dr Marc Valleur compare les différences entre le joint «classique» et les herbes les plus concentrées «à la différence entre une bière et un verre de whisky. La teneur en alcool n'est pas la même, les effets recherchés sont différents, et la quantité consommée doit être adaptée.» Selon lui, les amateurs des herbes aux très fortes teneurs en THC, marginales en France, ne sont pas forcément tous des toxicomanes. «Comme certains amateurs de vin apprécient de boire de temps à autre un grand cru, il existe des amateurs de “bonne herbe”», souligne le praticien, qui estime que l'augmentation du taux de THC est en soi un faux débat. Obligé de "plussoi-yeah" ce Doc pour son passage, surtout sur la quantité/force du produit avec le "comparo" bière vs sky, on boit pas un bon rhum vieux dans un verre de 25cl. Pour la weed c'est la même, on dose par rapport au produit! A++ 2 Lien à poster Partager sur d’autres sites
Phoenix Weed 166 Posté(e) octobre 8, 2013 Partager Posté(e) octobre 8, 2013 Irie, Merci pour le partage, seulement 80.000 cultivateur en France? ça m’étonne assez j’aurai dit bien plus, ses dernier temps j'ai l'impression que tout le monde fait pousser , dans les campagne du coin ça sent la ganga mais partout...ça provient de quasiment toute les maisons. En tout cas +1 pour Le Dr Marc Valleu, le débat contre les hausse du taux de THC est inutile, surtout quand il est aussi peu informé. Jah! Love Ganja Farmer. Lien à poster Partager sur d’autres sites
MetaliK 988 Posté(e) octobre 9, 2013 Partager Posté(e) octobre 9, 2013 Du dernier enquête exclusive qui parlait de la production en Europe ils parlaient plutôt de 2 à 300 000 cultivateurs Ce qu'ils oublient aussi de souligner c'est que le THC n'est pas nocif contrairement à l'alcool dont les dégâts sont laaargement connus. Tu peux fumer l'herbe la plus forte possible au pire t'auras juste envie d'aller te coucher sans autre conséquence, l'alcool ça détruit par là où ça passe et aussi là où ça agit (cerveau). Pour moi y'a pas lieu de comparer une molécule inoffensive et une autre dangereuse (considérant des modes de consommation régulier) En parlant de mode de consommation là encore ils zappent la moitié : parler du taux de THC sur la plante c'est une chose mais qu'en est il de ce qu'on fume .... ou pas ? Quand on fait du hash maison par exemple le taux est bien différent de celui de la tête de la même plante. Le fait de fumer, la combustion, ne permet d'obtenir péniblement que 30% des substances actives, quand on vapote en revanche on s'approche plus des 80%, y'a une sacrée différence au niveau de ce qu'on prend avec la même quantité de matos juste du fait du mode de consommation. Après s'ils veulent en venir à réglementer "combien" on doit prendre de ça ou de ça, ils font fausse route. Ce qui ressort de très positif dans l'article aussi c'est que les consommateurs sont de plus en plus informés sur ce qu'ils prennent et désirent, le savoir c'est le pouvoir ! 1 Lien à poster Partager sur d’autres sites
Phoenix Weed 166 Posté(e) octobre 9, 2013 Partager Posté(e) octobre 9, 2013 En parlant de mode de consommation là encore ils zappent la moitié : parler du taux de THC sur la plante c'est une chose mais qu'en est il de ce qu'on fume .... ou pas ? Quand on fait du hash maison par exemple le taux est bien différent de celui de la tête de la même plante. Le fait de fumer, la combustion, ne permet d'obtenir péniblement que 30% des substances actives, quand on vapote en revanche on s'approche plus des 80%, y'a une sacrée différence au niveau de ce qu'on prend avec la même quantité de matos juste du fait du mode de consommation. Irie Et puis faut voire comment sont fait les testes aussi , il vont prendre 1gr de shit et a coter 1gr de weeds, alors que sur 1gr de weed la proportion de trichome par rapport a la plante elle même est bien faible comparé au shit (qui devrait êtres des trichome pur) Jah, Lien à poster Partager sur d’autres sites
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