Indi-Punky 18 363 Posté(e) septembre 6, 2013 Partager Posté(e) septembre 6, 2013 Québec: Journée d'éradication de la marijuana pour la SQ Vers 8 h, près de 75 membres de la SQ et de la Gendarmerie royale du Canada ont donc pris d'assaut les terres agricoles et les boisés de la région. Photo Archives / Agence QMI MONTRÉAL - Plus de 10 400 plants de marijuana ont été saisis et deux personnes ont été arrêtées en Mauricie et dans le Centre-du-Québec, mercredi, lors de l'opération annuelle Cisaille, une journée d'éradication dans les terres agricoles et les boisés, menée par la Sûreté du Québec (SQ). À La Tuque, en Mauricie, un homme de 58 ans a été mis en état d'arrestation. Un autre homme a été arrêté à Sainte-Sophie-d'Halifax, dans le Centre-du-Québec, et des véhicules ont été saisis. Les deux suspects pourraient être accusés de production de cannabis, a indiqué le sergent Hugo Fournier, porte-parole de la SQ. Les autorités ont aussi indiqué que, de façon générale, les plants saisis étaient grands et bien fournis, certains atteignant même une hauteur de 2,5 mètres. Des pièges à ours ont également été trouvés par les policiers dans la MRC d'Arthabaska. Opération d'envergure L'opération avait débuté vers 8 h, mercredi. Près de 75 membres de la SQ et de la Gendarmerie royale du Canada ont pris d'assaut les terres agricoles et les boisés de la région. Un hélicoptère des Forces armées canadiennes était aussi mobilisé afin de repérer les plantations et d'accéder aux endroits difficiles. L'année dernière, lors de la même opération, 15 000 plants de marijuana avaient été saisis. Propriétaires intimidés Les policiers visent ainsi à sensibiliser la population au phénomène de production de marijuana. «Des criminels s'approprient les propriétés d'honnêtes personnes en squattant leurs terres. Ces personnes se sentent intimidées», a souligné M. Fournier. Pour ceux qui trouvent des plants sur leurs terres, les autorités invitent à signaler leur présence. «Lorsqu'on procède à une saisie, on identifie que c'est la SQ qui a opéré et non les propriétaires, pour éviter tout risque de représailles», a précisé le porte-parole. «On veut que la population se mobilise contre ce phénomène. Une plantation de 1000 plants peut alimenter une école secondaire de 1000 élèves pendant deux mois», a-t-il martelé. Source Lien à poster Partager sur d’autres sites
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