peut-on sauver un hermaphrodite?


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Bonjour,

 

J'ai une histoire, celle d'un cultivateur qui a planté 5 pieds de cannabis(à l'extérieur en terre), 2 de white widow et

3 de variété inconnue, en aout des pistils sont apparues sur les 5 plants mais environ une semaine plus tard le cultivateur a remarqué des boules de pollen sur les 3 plants de variété inconnue.

 

Il s'est renseigné et a découvert qu'une méthode consistant à couper les boules pouvait marcher, mais qu'elle était extrêmement risquée, alors comme les hermaphrodites étaient des variété inconnue et que les femelles sont de bonne variété il les a déplantés.

 

Il se pose quelques questions: -Peut-on couper les boules sans trop de risque? Si une ou deux boule(s) arrive(nt) à s'ouvrir y restera-t-il quand même une bonne quantité de THC dans les têtes? Et si on peut sans trop de risque le faire comment s'y prendre pour enlever les boules?

-Peut-on "isoler" la plante avec un système de serre hermétique ou autre de manière à ce qu'elle aussi soient rentable, pour récupérer des graines? Ou sinon faire les 2(couper et isoler)?

 

Voilà merci d'avance pour lui,

MAHERPECEN

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Yep,

 

Je pense que si tu coupes les boules c'est avant qu'elles soient mûres ! Si le pollen s'échappe c'est foutu ! Ca se fait que pour les hermas qui se déclarent en fin de flo, tu peux aller voir le JDC de SKrOg, ça lui est arrivé en fin de flo sur la Black Sugar, sa plus belle tête.. Au final il a enlevé les bananes et a quand même récolté mais le fait de trier les graines c'est trop chiant !

 

Je vois pas l'intérêt d'avoir des graines issus de full-hermas (genre moitié femelle - moitié mâle), c'est pour se retrouver avec pleins d'hermas ensuite et douter sur les quelques "pseudo-vraies-femelles". Si t'as une banane sur tout ton plant là oui parce qu'en gros tu produit des graines féminisées mais pour faire des graines autant prendre un bon mâle et une bonne femelle, pas un bête plant de variété inconnue super-herma..

 

Les graines sont quand même abordables, surtout les régulières, franchement tu peux dire à ton pote ( ;-) ) qu'il peut foutre un sac sur ces hermas, couper le tronc et les cramer loin, très loin des femelles !

 

Point de vue isolation certains le font mais c'est chaud, dis-toi que dès que tu vas rentrer dans ta serre il y a un risque que du pollen s'échappe et pollinise tes femelles, puis toi t'en auras sur tes vêtements (enfin ton pote ;-) )

 

Tchous man, bon grow

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Bonjour,

 

C'est possible de contrôler un herma, si il a une tendance femelle. C'est à dire fleur femelle sorti avant les fleurs mâles, et grande majorité de fleur femelle.

 

Plusieurs solutions existent:

 

-Couper les couilles au fur et à mesure, mais comme dit par les poto c'est plutôt réservé aux bananes de fin de flo, ou pour les plantes ne donnant que quelques bananes au cours de la floraison.

 

-Pour les herma non chronique, c'est à dire qui se mettent à développer des bananes par cycle, pendant le stretch uniquement, pendant le boom uniquement, ou pendant la maturation uniquement, un bonne méthode consiste à vaporiser ses buds avec de l'eau contenant du glucose (20gr/L). Sa colle le pollen aux couilles ou aux feuilles, sa fait germer le pollen et se le rend incapable de féconder une fleur femelle, tout en rendant les fleurs femelles stériles à cause du glucose qui fait enfler le pistil. Il ne faut faire la pulvérisation que lorsque les couilles apparaissent, et limiter leur propagation en les coupant. Par la suite ,il faut être très attentif aux moisissures et rincer le plan après quelques jours.

 

-Pour s'assurer d'une culture avec le moins d'herma et un taux de femelle plus important qu'à la normal, il faut utiliser un traitement hormonal qui contrôle le sexe des plantes, avec certains produits achetables dans le commerce. Cela donne de très bon résultat, un traitement pendant la croissance permet d'obtenir un ratio de femelle supérieur à 50%, environ 65-70%, de limiter les risques d'obtenir des herma. Un traitement en phase de stretch permet d'éliminer les herma, et un traitement en phase de floraison permet de bloquer le sexe phénotypique. Toute les femelles resterons des femelles. Technique plutôt réservé aux cultivateur aguerrit car les hormones ne sont pas facile à manipuler.

 

Voila pour les techniques que je connais.

 

Bien à vous.

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Salut,

 

merci pour ces éclaircissements, Condensa :-)

 

Petite question : à quelles hormones penses-tu dans ton explication et selon quel "schéma" ?

J'imagine que tu parles des phyto-hormones "classiques" (gyberelline, auxine, cytokinine...) mais quelle serait, selon toi, le "planning d'administration" pour arriver au résultat escompté ?

 

Et surtout, tu précises bien que ce genre de manip' est réservé à des cutlivateurs avertis et, pour avoir utilisé des compléments de flo à base de phytohormones, j'ai pu constater que les dosages devaient être extrêmement fins pour ne pas provoquer plus de troubles que de gain potentiel.

 

Par exemple, j'ai pu remarquer qu'un apport de ce produit vers la 6ème semaine de flo avait engendré une reprise de croissance sur mes génétiques les plus sativas, avec un nouveau stretch et des départs de branches non sexées.

 

De même, pour avoir eu sur une session la main un peu lourde sur cet apport, j'ai pu constater -mais ne peut affirmer qu'il y ait un lien de cause à effets -l''apparition d'organes mâles sur une souche qui, jusque là, ne m'avait fait que quelques "bananes" en fin de flo mais rien d'extraordinaire...

 

Tout ça pour dire que pour ma part, je ne serais pas contre le fait que tu développes un peu le sujet et nous détailles un peu plus ces techniques de contrôle hormonal, dans la mesure où je cultive pas mal de génétiques "sensibles" ou des landraces pas encore travaillées pour épurer les caractères monoïque/herma des lignées et que cela pourrait être un outil intéressant.

 

Merci d'avance, à bientôt !

 

Cordialement.

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Salut phyldafghan,

 

En faite, ce genre de produit n'est pas uniquement hormonale, mais dispose d'inhibiteur et de stimulateur de production de certaines hormones.

 

Par exemple en croissance, deux hormones jouant sur la vivacité des plantes sont impliquées dans l'inhibition de certains gènes, gènes de différenciation femelle pour faire simple. Il s'agit de la castasterone et de la teasterone, qui sont des hormones masculinisantes. Une application, durant la croissance, d'un inhibiteur des enzymes responsables de leur production induit donc une différenciation femelle chez la plante.

 

Cependant, ces hormones font partie de la classe des brassinolides, sans ces hormones la plante ne se développera presque pas et restera très petite, il faut donc complémenter les inhibiteurs avec une brassinolides non masculinisante, comme l'épi-brassinolie ou la brassinolide (ici la molécule qui est différent du nom de la famille chimique "Brassinolies").

 

Ce genre de pratique peut être facilement validé par l'observation de deux pieds distinct d'une même variété, une femelle à un port végétatif moins développer qu'un mâle, venant du fait qu'elle produit moins de brassinolides.

 

En phase de stretch, l'auxine et les cytokinines, ainsi que les strigolactones contrôlent la mise en place des caractères sexuels prédéfinit par le génotype, ou le cas échéant par la modification de celui-ci via des hormones. Alors que les strigolactones sont presque totalement inhibés durant cette phase (les strigolactones étant des antagoniste des cytokines), les branches axillaires peuvent alors se développer sous le contrôle des deux autres hormones. Alors que l'auxine est féminisante, les cytokinines sont masculinisantes, en jouant sur le rapport des deux, on peut donc contrôler la mise en place du sexe phénotypique. Pour cela on ajoute des strigolactone pour bloquer l'action sexuel des cytokinine, mais pas leurs action végétative, puis on ajoute des auxines feminisantes pour augmenter le ratio aux/cyto. Il s'ensuit donc une nette favorisation de l'apparition de caractère femelle.

 

Pour le maintient du phénotype,celui-ci est sous le contrôle des GA, de l’éthylène, et des strigolactones. Une dose forte de GA provoquera un changement de sexe quelque soit celui de départ, l'éthylène quant à lui est là pour maintenir le sexe déclaré, et les strigolactones empêche tout remise en phase végétative pouvant générer un inter sexe. En faisant chuter la concentration en GA par des inhibiteurs de ces enzymes, et en la remplaçant par un stimulateur type triacontanol (car les GA ont un impact non négligeable sur la production), on peut s'affranchir de l'effet des GA sur le sexe. Pour l’éthylène, il suffit de rajouter un précurseur de sa formation pour maintenir le sexe en place. ET un ajout de strigolactone empêchera out changement de sexe, ou alors un inhibiteur de sa synthèse provoquera un surplus de production mais avec un risque d'inter sexe en fin de flo.

 

Tout ceci ne marche bien évidement que chez des plantes régular, et ne marche pas sur les plantes à fleurs tétralogiques.

 

Il est semble que la commercialisation d'un produit aux propriétées similaire est en cours de validation en Europe, et qu'il est déjà utiliser pour certains types de culture aux USA pour la parthénocarpie artificielle, en remplacement des abeilles.

 

Bien à vous.

Modifié par Condensa
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Coucou je pense être en présence d' un herma dans ma box voir mêmes les deux.

 

J' ai retirer une banane qui je crois à polliniser mes pieds. Il me semble voir apparaître sur une tête une sorte de couille ou banane à moins que ce soit un calice, je le trouve plutôt bizarre.

 

130901012036349832.jpg

 

Peut-on les sauver avec la technique dite en haut eau + glucose?

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