oldtimelurker 6 Posté(e) juillet 24, 2013 Partager Posté(e) juillet 24, 2013 Pour les non anglophones, traduction de l'article: Il y a une célèbre énigme, qui est de savoir si la lumière du réfrigérateur s'éteint ou non lorsque l'on ferme la porte. La réponse est peut être sur le point de changer... Les scientifiques savent depuis des centaines d'années que les plantes répondent à la lumière dans une multitude de manières différentes. Mais les résultats d'une nouvelle étude de l'Université de Floride démontrent comment des longueurs d'ondes spécifiques peuvent manipuler des composés volatils qui contrôlent l'arôme et le goût de plusieurs cultures à "hautes valeurs", dont le pétunia, la tomate, la fraise, et la myrtille. Leur découverte ouvre donc la porte à d'autres études, pour découvrir des moyens d'utiliser la lumière pour "améliorer le goût et la teneur nutritionnelle des fruits, légumes et herbes", d'après Thomas Colquhoun, professeur adjoint en horticulture environnementale à l'UdF, et auteur principal de l'étude publiée ligne ce mois par le journa Postharvest Biology and Technology. L'équipe a commencé par des boutures de pétunia, en les exposant à des fines variations d'intensité de longueur d'ondes, sous LED. Ils ont découvert qu'un composé volatil floral clé, baptisé Phenylethanol-2, augmentait lorsque la plante était exposée à des traitements rouges et infra-rouges (l'infra-rouge est une teinte si éloignée dans le spectre des couleurs, que les humains ne peuvent la détecter, alors que les plantes le peuvent). Ils ont mené des tests similaires sur des tomates, fraises et myrtilles, et découvert que les maières volatiles de chacun de ces fruits pouvait être manipulé par la lumière. Les composés volatils des myrtilles varièrent le moins, mais les changements étaient statistiquement significatifs, rapporta Kevin Folta, président du dépatement des sciences de l'horticulture de l'Université de Floride. Folta et Colquhoun font partie de l'Institute for Plant Innovation de l'UdF, une branche de l'Institute of Food and Agricultural Science. "Cette technologie pourra probablement se frayer un chemin vers les rayons de nos épiceries, les serres et l'industrie alimentaire impliquée dans la manipulation après récolte et le transport", assure Folta. Et les consommateurs pourraient tout aussi bien un jour voir cette technologie utilisée directement chez eux. "Vous pourriez même l'avoir dans votre réfrigérateur- au lieu de fermer la porte et que la lumière s'éteigne, vous fermerez la porte et la lumière s'allumera", dit Folta. "Et tout cela influencera positivement les profils olfactifs des aliments". L'équipe travaille à présent avec le professeur en médecine dentaire et spécialiste du goût Linda Bartoshuk de l'UdF sur une étude financée par l'Institut National de la Santé qui déterminera si les consommateurs peuvent détecter une différence de goût sur des fruits traités à la lumière. Tariq Akhtar, un collègue de Colquhoun et Folta, bientôt membre de la faculté de l'Université de Guelph (Ontario), qui étudie les composés moléculaires des plantes, affirme que l'étude de l'UdF décrit un "changement subtil, non invasif", qui pourrait offrir un immense potentiel aux plantes utilisées tant dans l'industrie alimentaire que médicale. Lien vers l'article original: https://phys.org/news/2013-07-flavor-scent-volatiles-fruits.html Plus de lecture (ENG) https://medicalxpress.com/news/2013-01-scientists-natural-compounds-humans-perception.html#inlRlv (UdF: Université de Floride [Flemme de l'écrire à chaque fois.... ) 4 Lien à poster Partager sur d’autres sites
Invité budzaddict Posté(e) juillet 24, 2013 Partager Posté(e) juillet 24, 2013 plop! tiens c'est interessant ça ...merci @+ Lien à poster Partager sur d’autres sites
bambiflorian 110 Posté(e) juillet 24, 2013 Partager Posté(e) juillet 24, 2013 salut Mhmm, un frigo qui rend meilleur mes légumes?? Lien à poster Partager sur d’autres sites
bigvanish 55 Posté(e) juillet 25, 2013 Partager Posté(e) juillet 25, 2013 (modifié) Salut, sinon on part du principe de faire pousser des bons trucs, comme ça pas besoin de les rendre meilleurs (bon ok c'est sur pour le murissement / gestion du transport ça peut-etre pas mal d'optimiser ça) ++ Modifié juillet 25, 2013 par bigvanish Lien à poster Partager sur d’autres sites
oldtimelurker 6 Posté(e) août 3, 2013 Auteur Partager Posté(e) août 3, 2013 Bien sûr qu'il est préférable de partir de bonnes variétoches, mais si à terme on est capable de produire des panneaux LED qui t'apportent au choix le goût diesel ou cheese... ça peut être très intéressant. Même si on a encore quelques années à attendre pour ce genre de perfectionnement. C'est beau de rêver... 1 Lien à poster Partager sur d’autres sites
Indi-Punky 18 356 Posté(e) août 3, 2013 Partager Posté(e) août 3, 2013 mais si à terme on est capable de produire des panneaux LED qui t'apportent au choix le goût diesel ou cheese... ça peut être très intéressant. Hello L'article ne parle pas de fraise qui d'un coup aurait le gout de myrtille etc Si ton pheno n'est pas un pheno cheese ou diesel de base, que tu éclaire a la lampe torche au led ou avec un phare de la cote Bretonne c'est pas pour autant qu'il va se transformer. Le but est ici d’améliorer un gout, une odeur mais elle doit être existante au départ dans la plante ou le pheno. 3 Lien à poster Partager sur d’autres sites
Al4Haze 59 Posté(e) août 3, 2013 Partager Posté(e) août 3, 2013 Salut. Enfin une news intéressante pour les ledeur! J’espère que l'IR de mon pannel s'avèrera utile aux plantes. L'article ne parle pas de fraise qui d'un coup aurait le gout de myrtille etcSi ton pheno n'est pas un pheno cheese ou diesel de base, que tu éclaire a la lampe torche au led ou avec un phare de la cote Bretonne c'est pas pour autant qu'il va se transformer. Le but est ici d’améliorer un gout, une odeur mais elle doit être existante au départ dans la plante ou le pheno. +1 Indi-Punky. Peut-être que les LEDs nous permettrons à l'avenir de se passer d’engrais pour exhausser le gout. Ça ferait des produits en moins et des plantes plus bio. Sinon j'aime bien l'idée du réfrigérateur. Peut-être que dans quelques années, nous verrons des frigo équipés de leds rouge et ir afin de faire murir nos tomates encore un peu vertes. A bientôt o/ Lien à poster Partager sur d’autres sites
oldtimelurker 6 Posté(e) août 3, 2013 Auteur Partager Posté(e) août 3, 2013 Hello L'article ne parle pas de fraise qui d'un coup aurait le gout de myrtille etc Si ton pheno n'est pas un pheno cheese ou diesel de base, que tu éclaire a la lampe torche au led ou avec un phare de la cote Bretonne c'est pas pour autant qu'il va se transformer. Le but est ici d’améliorer un gout, une odeur mais elle doit être existante au départ dans la plante ou le pheno. Salut Indy-Punky Au temps pour moi, j'avais cru comprendre à la lecture de l'article qu'il aurait éventuellement été possible avec cette technique de stimuler le développement d'une certaine classe de terpènes, en fonction de la longueur d'onde utilisée. Du coup, forcément, ça avait un peu plus de gueule, comme nouvelle! (Moi j'men fous, je fais aussi pousser des tomates ... Lien à poster Partager sur d’autres sites
azmaster 484 Posté(e) août 4, 2013 Partager Posté(e) août 4, 2013 Salut. Peut-être un bon palliatif pour les fruits et légumes qui ne supportent pas bien la conservation au réfrigérateur comme la banane, la tomates, ... Mais m'est avis que le gain sera de toute façon minime puisque la valeur nutritive, elle, se fait de toute façon la malle s'ils ne sont pas consommés rapidement. ... Peut-être que dans quelques années, nous verrons des frigo équipés de leds rouge et ir afin de faire murir nos tomates encore un peu vertes. Moins de frais pour les industriels, achat d'un frigo. pour le consommateur et des tomates vertes dans les rayons des supermarchés ... miam miam .. j'en salive d'avance. ++ 1 Lien à poster Partager sur d’autres sites
Condensa 829 Posté(e) août 4, 2013 Partager Posté(e) août 4, 2013 (modifié) Salut les weedeurs, Il me semble qu'il y a encore quelques temps, plusieurs sujets sur CW traitaient de l'effet de certaines longueurs d'ondes sur le développement et le gout du cannabis. Des sujets sur les lasers, les UV-b, les IR et autres FarRED, etc... Les composées gustatifs et odorants appelés COV (pour Composés Organiques Volatils) sont issus, en très grande majorité, de la voie des métabolites secondaires. Les métabolites secondaires sont produits par trois voies de biosynthèse différentes, la voie des phénols, la voie des amines (alcaloïde) et la voie des terpènes. Chez C. sativa, la voie des alcaloïdes est très faiblement active, celle des phénols est surtout liée à la défense, par des molécules très peu volatils types coumarines, tanins etc... Ces deux voies sont donc très faiblement impliquées dans les gout et odeurs, bien que la voie des phénols peut éventuellement amener des nuances subtils dans les goûts et odeurs. En revanche, la voie des terpènes est très développée, d'une part par les mono-indole qui produisent les cannabinoïdes, et d'autres parts par les différents isoprènoïdes. Mais, ce qui est vraiment intéressant c'est que la voie des terpènes, en plus de son action primaire dans la synthèse de plusieurs hormones, GA, ABA, SL, Stéroïdes etc... Nous donne plusieurs molécules (de la famille des hydrocarbures) comme le carène, le pinène, le limonène, le a-carotène etc... Qui eux sont des COV très puissants, qui en plus de leurs odeurs et goûts propres, peuvent donner un éventails très varié et impressionnant de gout et d'odeur différents selon leurs mélanges et la quantité de chacun, donnant alors des arômes allant de l'essence et de la pinède à celui de la fraise ou de la cerise, en passant par toutes les agrumes et les saveurs acidulées pour finir avec les saveurs amères. Un autre composant n'est pas à négliger, pour son rôle d'exhausteurs de saveur et de liant pour les différents arômes, il s'agit du sucre. Et dans le cas de C. sativa, il faut s’intéresser bien évidemment au saccharose, glucose et fructose, mais aussi et de manière assez intense au raffinose. Les trois premiers sont étroitement lié au spectre énergétique, alors que le quatrième est lié à l'environnement et spécialement aux variations thermiques, essentiellement vers le froid. Les terpènes produisant des COV sont liés aux spectre UV-a et -b, au spectre orange, et au FarRed, Les IR eux servent essentiellement à la vaporisations de ces terpènes et provoque, en décalant l'équilibre, la synthèse de nouveaux terpènes pour remplacer ceux évaporés. Maintenant, les combinaisons sont presque infinies, mais pas forcement toute bonne, pour le moment seuls certaines ont fait leur peuvent tels qu'un spectre bleu-orange pendant toute la flo avec des uv-b en milieu de flo, des FarRED en fin de journée, et un surplus d'IR pendant la sénescence pour obtenir une weed à l'odeur d'essence type pinède et au gout de fruit rouge acidulé. Les différentes propriétés organoleptiques bien qu'étroitement liées au spectre lumineux sont également liées à l'environnement et à la nutrition, comme le montre certains produits qui modifie le gout de la weed, ou le grow en conditions extrêmes de température. Bien à vous les weedeurs. Modifié août 4, 2013 par Condensa 2 Lien à poster Partager sur d’autres sites
oldtimelurker 6 Posté(e) août 4, 2013 Auteur Partager Posté(e) août 4, 2013 Merci pour toutes ces précisions, Condensa! Maintenant, les combinaisons sont presque infinies, mais pas forcement toute bonne, pour le moment seuls certaines ont fait leur peuvent tels qu'un spectre bleu-orange pendant toute la flo avec des uv-b en milieu de flo, des FarRED en fin de journée, et un surplus d'IR pendant la sénescence pour obtenir une weed à l'odeur d'essence type pinède et au gout de fruit rouge acidulé. Donc, en plus de taper dans les longueurs d'onde adéquates, il faut en plus les balancer à un moment précis de la journée? (jimagine afin de simuler au mieux les variations lumineuses au cours de la journée..). Des années de recherche en perspective, pour trouver ces fameuses combinaisons... Lien à poster Partager sur d’autres sites
Condensa 829 Posté(e) août 4, 2013 Partager Posté(e) août 4, 2013 Salut, Oui, le moment est important, par exemple pour jouer sur les composées liés au spectre énergétique, tel saccharose, glucose, fructose, il faut le faire pendant toute la floraison. Pour ceux liés à l'environnement, il faut faire un subtil mélange afin de les produire sans nuire à la plante, pour le raffinose, il faut faire des périodes de froid, mais seulement après le boom floral pendant la maturation et non la croissance des buds, sinon le rendement s'en trouve affecté. Pour les FarRED, ceux-ci ne sont efficace que si la longueur d'onde 660nm n'est plus présente dans le spectre, mais le spectre 660nm est utile à la plante, il faut donc balancer les FarRED 740nm en fin de journée, de plus ils activent la maturation de la plante, il faut donc privilégier la fin de floraison. Les UV vont stimuler la production des cannabinoïdes, mais en empruntant de l’énergie aux autres voies de synthèse, il faut donc attendre que la croissance de la plante soit au ralentit ou à l'arrêt afin de ne pas influer sur le rendement et la santé de la plante. Pour les IR, pendant la sénescence la plante décompose ses différents constituants pour en tirer de l’énergie comme avec la chlorophylle, pour autant la plante en fin de vie n'a plus besoin de ressource énergétique aussi importante et toute cette énergie va être "gâché" car elle sert normalement à remplir les graines. Les IR en évaporant les COV vont inciter la plante à synthétiser de nouveaux terpènes pour remplacer ceux évaporés, et vu que son potentiel énergétique est fort, cette synthèse sera rapide et intense. Si cela se produit avant la sénescence la plante va s'épuiser et cela jouera sur la santé, le rendement, et même la qualité du produit finit. Bien à vous. 2 Lien à poster Partager sur d’autres sites
oldtimelurker 6 Posté(e) août 4, 2013 Auteur Partager Posté(e) août 4, 2013 Lecture passionnante, merci Condensa! Décidément, c'est un procédé qui sera impossible de rendre abordable pour nous autres, tant les ajustement sont précis. C'est à en avoir le vertige! J'ai encore une petite question, si tu as la réponse... Si j'ai bien compris, les IR vaporisent les terpènes de la plante, assurant le renouvellement de ceux-ci. Les nouveaux terpènes ainsi stimulés, auront ils les mêmes caractéristiques que leurs prédécesseurs? Ou bien serait il techniquement possible d'en faire apparaître des différents, en jouant sur les composés énergétiques/environnementaux? Merci pour tout le temps consacré à ces réponses Lien à poster Partager sur d’autres sites
Condensa 829 Posté(e) août 5, 2013 Partager Posté(e) août 5, 2013 Salut Oldtimelurker, Les terpènes auront la même compositions étant donné que l'action des différents paramètres est à long terme. Quelques très légères variations sont possible, mais dans l'ensemble le panel restera le même. Ou alors une différence peut apparaître entre le début et la fin de flo si les paramètres varient régulièrement. Sa reste approximatif, car ces modifications en sont encore aux termes de balbutiement au niveau connaissance, ce que je dis n'est donc en rien une vérité absolu, mais dans l'état de nos connaissances on en est là. Bien à toi. Lien à poster Partager sur d’autres sites
oldtimelurker 6 Posté(e) août 5, 2013 Auteur Partager Posté(e) août 5, 2013 (modifié) Merci beaucoup pour ces précisions! ce que je dis n'est donc en rien une vérité absolu, mais dans l'état de nos connaissances on en est là. Vu ton discours et tes connaissances pointues, j'aurai tendance à t'accorder pas mal de crédit, tout de même... A bientôt! Modifié août 5, 2013 par oldtimelurker Lien à poster Partager sur d’autres sites
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