Invité cheezo Posté(e) juillet 5, 2013 Partager Posté(e) juillet 5, 2013 La vente de médicaments contenant des dérivés de cannabis est désormais autorisée en France. Faut-il pour autant ouvrir la voie à la consommation de cannabis ? Eléments de réponse. L’exemple californien est souvent cité. La consommation d’herbe de cannabis soulagerait certains patients suivant de lourds traitements médicaux (cancers, sclérose en plaques, etc.). En France, cette consommation même à des fins thérapeutiques est interdite par la loi. Cela dit, avec ce nouveau décret permettant la vente de médicaments contenant du cannabis, faut-il comprendre que les mentalités évoluent et que le cannabis, sous quelque forme que ce soit, pourrait intégrer certains traitements ? Une question que nous avons posée au Professeur Pierre Fumoleau, directeur du centre Georges-François-Leclerc, le centre régional de lutte contre le cancer (Dijon). Peut-on concevoir l’utilisation de cannabis dans un traitement contre le cancer ? « Pour ce qui est des nausées et des vomissements, au centre (Georges-François-Leclerc), nous n’utilisons absolument pas de dérivés du cannabis. Parce que, d’une part, les chimiothérapies donnent de moins en moins de nausées ou de vomissements ; d’autre part, il y a d’autres produits à notre disposition ainsi que de nouveaux médicaments particulièrement actifs. Globalement, aujourd’hui, les nausées et vomissements ne sont plus les problèmes du cancérologue. Par ailleurs, les thérapies ciblées entraînent très peu de nausées et de vomissements. Il n’y a donc pratiquement pas d’indications de ces dérivés. » Et pour ce qui est de la douleur ? « Je ne suis pas du tout un spécialiste de la question. J’ai interrogé mes collègues et ils m’ont indiqué qu’ils utilisent de temps en temps des dérivés du cannabis par voie orale quand ils ont l’autorisation de mise sur le marché. Quant aux inhalations de cannabis (le joint), pour nous, ce n’est absolument pas validé. Il peut y avoir des dérives. Précisons que cette utilisation nécessite des études qui soient bien menées, qui démontrent les effets positifs, et surtout qui démontrent qu’il n’y a pas trop de toxicité ou d’addiction à la thérapeutique. » Dans la pratique, on sait que certains patients fument de l’herbe de cannabis. En faites-vous le constat au centre Leclerc ? « Non. En consultations, les malades que je suis, de mémoire, la question ne s’est jamais posée. Mais ce n’est pas parce qu’ils ne m’en parlent pas qu’ils ne le font pas. » On cite souvent l’exemple californien. Pourrait-on, à terme, avoir cette tolérance en France ? « On touche là aux effets secondaires. Je pense qu’une consultation chez le psychologue est certainement aussi efficace et moins toxique que de fumer un joint. J’ai une patiente qui fume (des cigarettes) et elle m’affirme que ça l’aide à supporter sa chimiothérapie. Dans ces cas-là, je comprends que ça puisse aider. Ça la détend. Sauf qu’on peut avoir la même chose avec une consultation de psychologie. Même si ça peut avoir des vertus, il y a tellement d’effets secondaires… Je ne suis pas sûr que je préconiserai à mes patients de fumer du cannabis pour se détendre ou empêcher les nausées ou vomissements. Je n’irai pas jusque-là. Mais que le cannabis ait intrinsèquement des propriétés, ça, c’est possible. Il y a sûrement des principes actifs qui sont intéressants. Mais il faut les isoler et les tester, et non pas en fumant un joint. » Source:https://www.bienpublic.com/cote-d-or/2013/07/05/la-consommation-de-cannabis-a-des-fins-therapeutiques Lien à poster Partager sur d’autres sites
JackHERER* 621 Posté(e) juillet 5, 2013 Partager Posté(e) juillet 5, 2013 moé moé toujours le problème de relation CBD/THC ! il est sur que les traitements, a base de cannabis, arrivera sur le marché français, ses vertus thérapeutiques ne sont plus a prouver, donc l'usage médicinal sera reconnu, reconnu que part les laboratoires distributeur bien sur Bayer entre autre ! par contre Mr tout le monde qui fait pousser sa weed, et la vapote sa c'est autre chose, pas vraiment de contrôle si ce n'est une décharge d'ordre médical, qui stipule que mr intel a le droit de... en vue de telle pathologie... mais la encore une fois pas vraiment de contrôle, comment savoir si Mr intel, ne s'adonne pas au trafique... de plus si un marché s'ouvre la dessus il est évidant que les grosses firmes voudront avoir le monopole, et ce sera un peu comme le téléchargement, il y aura les distributeurs légales, comme les plateformes de téléchargement, et nous les cannabiculteurs, qui passe a travers tout sa ! après hadopi, hadoweed ++ Lien à poster Partager sur d’autres sites
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