Réapparition de l’usage médical De nos jours, le cannabis médical est employé avant tout pour soulager les effets secondaires de la maladie ou du tra


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Réapparition de l’usage médical

De nos jours, le cannabis médical est employé avant tout pour soulager les effets secondaires de la maladie ou du traitement.

 

Formes thérapeutiques

Le cannabis existe sous plusieurs formes médicales, dont la disponibilité dépend de la législation du pays où il est autorisé :

  • Bedrocan (18 % THC) Bediol (6 % THC + 7,5 % CBD) et Bedrobinol (12 % THC) Bedica (14 % de THC environ et moins de 1 % de CBD): formes naturelles disponibles en pharmacie depuis 2005 (Hollande et pays importateurs : Espagne, Italie, Finlande par exemple) et délivrés sur prescription médicale ;
  • Marinol (dronabinol THC de synthèse]) : prescrit par exemple pour le traitement des nausées et des vomissements liés à la chimiothérapie, ainsi que pour l’amélioration de l’appétit chez les malades atteints du sida. Il est autorisé dans quelques pays européens, comme par exemple l’Allemagne, l’Italie et le Royaume-Uni ;
  • Cesamet (nabilone) : voir Marinol ;
  • Sativex : prescrit par exemple pour le traitement des douleurs associées à la sclérose en plaques. Il est autorisé au Canada depuis 2005. En Allemagne depuis 2010

Propriétés thérapeutiques

Aujourd’hui, les applications thérapeutiques du cannabis sont de plus en plus reconnues. Les applications thérapeutiques connues sont répertoriées par l’Association Internationale pour le Cannabis Médical:

  • Nausées et vomissements
  • Anorexie et cachexie
  • Spasmes
  • Troubles du mouvement
  • Douleurs
  • Glaucome
  • Épilepsie
  • Asthme
  • Dépendance et état de manque
  • Symptômes psychiatriques, dépressions
  • Maladies auto-immunes et inflammations
  • Divers, syndromes variés

Les connaissances scientifiques dans ce domaine ne cessent de progresser, comme le montre l’évolution exponentielle du nombre d’études réalisées ces dernières années (Graphe). Durant la dernière décennie, ce nombre a plus que doublé, élevant le nombre total de publications à plus de 8000 entre 1990 et 2000. Le nombre de maladies, pathologies ou troubles traitables s’élève à plus de 200[8],[9],[10]

  • Il est question de propriétés scientifiquement reconnues :
    • analgésiques : malades en phase terminale et pour les douleurs chroniques résistantes aux traitements traditionnels ;
    • relaxantes et somnifères : malades en phase terminale, troubles du sommeil ;
    • anti-spasmodiques : sclérose en plaque, épilepsie ;
    • anti-vomitives : traitement des effets secondaires de la chimiothérapie ou d’autres traitements lourds ;
    • stimulant l’appétit et redonnant l’envie de manger : lutte contre la cachexie (maigreur extrême) et favorise la prise de poids ;
    • broncho-dilatatrices : asthme ;
    • anti-inflammatoires : le cannabidiol CBD (voir Cannabinoïde) non psychoactif est connu pour ses affinités avec les récepteurs CB2 situés sur les cellules immunitaires T.
    • anti-psychotiques [2] : traitement alternatif de la Schizophrénie[11] ;
    • anti-depresseur[12] ;
    • anxyolitiques ;
    • sédatives[13] ;
    • vaso-dilatatrices : glaucome, migraines.

  • Depuis les années 90, le cannabis et les cannabinoïdes qu’il contient suscitent un engouement croissant de la part des laboratoires de recherche. Entre 2000 et 2007, plus de 9000 articles scientifiques ont été publiés [14]. Ce nombre a plus que doublé en dix ans. Ainsi, ces études, répertoriées sur la base de données scientifique de IACM, suggèrent que le cannabis pourrait être utilisé à des fins thérapeutiques dans un grande diversité de maladies et de pathologies[15]:
    • une alternative efficace pour le traitement des symptômes chroniques (impulsivité, anxiété, distractibilité, …) du Trouble Déficit de l’Attention / Hyperactivité (TDAH) (modulation de la Dopamine par le système endocannabinoique, ciblé par les phytocannabinoides du cannabis) ;
    • une alternative efficace pour le prurit cholostatique réfractaire ;
    • un agent thérapeutique contre des maladies neuro-dégénératives et la dystonie (perturbation du tonus musculaire), la paraplégie, l’hyperkinésie,
    • un agent thérapeutique pour le traitement de la maladie de Parkinson,
    • un agent thérapeutique pour la réduction des tics liés au syndrome de Tourette [16],
    • un agent thérapeutique pour le traitement des maladies auto-immune comme la Sclérose en Plaques,
    • un agent anti-prolifératif : rémission de tumeurs cancéreuses au cerveau (ainsi que ralentissement de la progression de certains cancers du poumon, sein et de la leucémie) ;
    • un agent inhibant les sécrétions d’acide gastrique et pouvant jouer un rôle favorable sur la prévention des ulcères, des diarrhées ;
    • un agent améliorant les troubles comportementaux des patients atteints de la maladie d’Alzheimer ou d’Autisme ;
    • une alternative pour le traitement de la dépression passagère ou chronique (implication CB1 dans la modulation de la Sérotonine, des troubles de l’humeur, des angoisses et des Troubles Post-Traumatiques ;
    • une alternative pour le traitement des troubles du sommeil et de l’anxiété ;
    • un agent de substitution pour le traitement des dépendances à l’alcool, aux opiacés (Héroïne), aux stimulants (Cocaïne) et aux somnifères (Benzodiazépine).

Aujourd’hui il existe un seul ouvrage? (Ref: Docteur en Médecine Franjo Grotenhermen – Cannabis en Médecine : Un guide pratique des applications médicales du cannabis et du THC, 2009, Editions Indica) qui répertorie l’ensemble des conditions traitables par les cannabinoides, écrit par un médecin et recemment traduit en français (www.editionsindica.com) il parcourt l’ensemble des capacités médicinales de cette plante et certains de ces usages. Par ailleurs de nombreux ouvrages existent en langues étrangères (anglais, allemand, espagnol, …).

À ce jour, compte tenu de l’évolution des connaissances scientifiques dans le domaine des cannabinoïdes, l’usage médical du cannabis devient de plus en plus toléré, voire légal dans un nombre grandissant de pays; l’Australie, les Pays-Bas, le Royaume-Uni, la Nouvelle-Zélande, l’Espagne, et 14 États américains (Californie, Arizona, Alaska, Hawaii, Maine, Nevada, Oregon, Washington,Washington D.C., Michigan). Cet usage nécessite soit une ordonnance, soit une confirmation de diagnostic médical. La distribution se fait généralement dans un cadre défini par les lois locales; pharmacies aux Pays-bas, Clubs Compassion au Canada , Buyers Club aux États-Unis, Cannabis Social Clubs en Espagne.

https://fr.wikipedia....ge_m.C3.A9dical

Toutes les études médicales et recherches ( en anglais ) :

https://www.ncbi.nlm....y?term=cannabis

 

Source;Actuwiki

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  • 1 an après ...

Bonjour, 

 

j'ai la sclérose en plaques et j'ai déjà fait deux infarctus. La semaine passée, j'ai vu mon cardiologue pour la visite annuelle et je lui ai demandé ce qu'il pensait du cannabis. Sa réponse fut catégorique, fumer du cannabis est très toxique. Il en veut pour preuve, toutes les études médicales qui sont faite chaque année. Les IRM sont devenus si puissants et précis qu'ils montrent des choses que l'on ne voyait pas auparavant… Et vu l'évolution des variétés de cannabis de plus en plus puissants, il m'a fait la réflexion que les médecins se font à l'heure actuelle, à savoir, dans quel état seront nous à 60 ans?

 

Pour lui, le meilleur moyen de consomme le cannabis, est de le prendre sous d'autre forme que la fumette. Une fois de temps, ce n'est pas grave, mais tous les jours, non. Pour ma pathologie, il est vrai qu'il existe le Sativex qui vient d'être autorisé en France, mais ici, en Belgique, apparemment le gouvernement réfléchit sérieusement à ne pas l'autoriser…

 

Bref, ne vous détruisez pas trop avec des herbes surpuissantes et à longueur de journée…

 

Bon grow à tous!

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  • 2 semaines après ...

La semaine passée, j'ai vu mon cardiologue pour la visite annuelle et je lui ai demandé ce qu'il pensait du cannabis. Sa réponse fut catégorique, fumer du cannabis est très toxique. Il en veut pour preuve, toutes les études médicales qui sont faite chaque année. Les IRM sont devenus si puissants et précis qu'ils montrent des choses que l'on ne voyait pas auparavant… 

 

 

Yop fabrice,

 

Je pense qu'il ne faut pas toujours se fier à ce que nous dise les "professionnels" de la santé à propos du cannabis. 

Pour eux, il n'y a aucun intérêt à soigner les patients avec puisque c'est un produit qui ne fait pas tourner l'industrie pharmaceutique, normal donc que les études menées par elle même ou part des annexes ne révèlent que le côté négatif du canna. 

En effet il aurait pu te parler du cannabis médical qui comme dit ZenLim est plutôt utilisé sous forme de vaporisation mais il n'a pas l'air de maîtriser le sujet.

 

Tu parles de variétés surpuissantes d'aujourd'hui... Il ne faut pas tout confondre, il y a certes des variétés qui n'ont rien de médical mais il en existe encore beaucoup qui faciliteront cet accès, après tout dépend de l'usage que tu en fais...

 

Il y a des gens atteint par des maladies sérieuses pour qui le cannabis a changé leur vie parce qu'il les aide à trouver plus de confort et de bien être en soulageant la souffrance occasionnée par la maladie. 

 

Je connais une femme atteinte d'une sclérose en plaque et le cannabis ( fumé ) lui fait beaucoup de bien dans les périodes de crise de la maladie. En revanche pour un usage 100% médical le mieux reste de le vaporiser.

 

Tu peux consulter le topic variétés thérapeutiques quant aux souches plus médical et qui peuvent apporter confort dans ta maladie. 

 

Tchuss

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  • 1 mois après ...

Yop fabrice,

 

Je pense qu'il ne faut pas toujours se fier à ce que nous dise les "professionnels" de la santé à propos du cannabis. 

Pour eux, il n'y a aucun intérêt à soigner les patients avec puisque c'est un produit qui ne fait pas tourner l'industrie pharmaceutique, normal donc que les études menées par elle même ou part des annexes ne révèlent que le côté négatif du canna. 

En effet il aurait pu te parler du cannabis médical qui comme dit ZenLim est plutôt utilisé sous forme de vaporisation mais il n'a pas l'air de maîtriser le sujet.

 

Tu parles de variétés surpuissantes d'aujourd'hui... Il ne faut pas tout confondre, il y a certes des variétés qui n'ont rien de médical mais il en existe encore beaucoup qui faciliteront cet accès, après tout dépend de l'usage que tu en fais...

 

Il y a des gens atteint par des maladies sérieuses pour qui le cannabis a changé leur vie parce qu'il les aide à trouver plus de confort et de bien être en soulageant la souffrance occasionnée par la maladie. 

 

Je connais une femme atteinte d'une sclérose en plaque et le cannabis ( fumé ) lui fait beaucoup de bien dans les périodes de crise de la maladie. En revanche pour un usage 100% médical le mieux reste de le vaporiser.

 

Tu peux consulter le topic variétés thérapeutiques quant aux souches plus médical et qui peuvent apporter confort dans ta maladie. 

 

Tchuss

 

Bonjour Supuesto,

 

effectivement, le monde médical est un monde très fermé où tout le monde se sert les coudes… Je le remarque surtout auprès de mon neurologue qui n'arrête pas de me pousser à entrer dans des études médicales. La carotte qu'il me tend à chaque fois pour essayer d'y parvenir, est que,si j'entre dans l'étude, je recevrai le médicament testé gratuitement jusqu'à ce que l'état accepte la vente de ce dernier et son remboursement. Pour le moment, c'est une société pharmaceutique qui aimerait savoir si un de ses traitements conviendrait pour la forme de SEP (sclérose en plaques) dont je souffre…

 

Par contre, mon cardiologue est ouvert à toutes sortes de médecines, qu'elles soient conventionnelles ou parallèles, comme la médecine chinoise. Médecine chinoise chez qui il n'hésite pas à envoyer ses patients car il a conscience que certaines applications peuvent porter leurs fruits.

 

Concernant les variétés surpuissances, je t'avoue, je ne confond rien du tout, je sais que les indices sont meilleures pour nous les personnes malades. Par contre, la médecine et leurs études sont complètement perdus à ce niveau là… Ils ne savent pas qu'il y a Sativas et Indicas…

 

Au début que je fumais, je le faisait pour le côté "ludique" de la chose. Puis est apparue cette SEP et là, je me suis rendu compte à quel point l'herbe m'aidait à encaisser les douleurs nerveuses que les médicaments ne parvenaient pas à faire passer. Maintenant, les douleurs sont toujours là, mais je les encaisse nettement mieux! Heureusement, car certaines d'entre elles n'apparaissent que lorsque je suis allongé, donc, quand je dors… Et sans herbe, je me redresse dans mon lit toutes les 5 minutes… 

 

Pour le moment, je fume mon herbe en pipe car je ne sais plus rouler mes joints, ma main droite est quasi "morte" (façon de parler). Je compte bien acheter un bon vaporisateur, mais dans un premier temps, je voulais d'abord investir dans du matériel pour cultiver. Pour le moment, j'hésite entre plusieurs modèles, de poche électrique ou à gaz, ou de salon. J'ai un vaporisateur de salon type "basique" à 50€ acheté lors de mes dernières vacances en Espagne, mais ce n'est franchement pas le top…

 

Bonne fin de journée et bon grow!

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