Les efforts joints des Cannabis Social Clubs


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salut bon on connait tous l'histoire, et l'article on l'as vue mille fois mais regardé la fin !!

 

Par WILLY LE DEVIN

Libération

 

Le bras de fer opposant les Cannabis Social Clubs (CSC), ces coopératives d’autoproducteurs de marijuana, et l’Etat continue. Lundi, en fin d’après-midi, le leader du mouvement, Dominique Broc, a déposé à la préfecture d’Indre-et-Loire les documents destinés à créer une fédération nationale ayant le statut d’association à but non lucratif. Selon la loi de 1901, les autorités ont cinq jours pour délivrer à Dominique Broc un récépissé actant l’enregistrement de la nouvelle structure. Passé cette formalité, le préfet aura néanmoins toute liberté de demander la dissolution administrative ou judiciaire de l’association s’il la juge illicite. En France, il est actuellement interdit de cultiver du cannabis, même à des fins de consommation personnelle. «Nous sommes pleinement en phase avec notre démarche prônant la désobéissance civile, justifie Dominique Broc. L’objectif des CSC n’est pas de faire de l’incitation, mais de contourner le marché noir et d’investir le débat sur la prévention des risques, surtout pour les plus jeunes.»

Nonobstant cet argumentaire, la police a interpellé Broc à son domicile le 21 février : 126 plants, 26 grammes de cannabis et un important matériel de culture ont été saisis. Plus surprenant, la police a également confisqué le téléphone portable et l’ordinateur personnel de l’intéressé. Il semble que les enquêteurs aient cherché à mettre la main sur une liste répertoriant l’ensemble des adhérents des CSC. Depuis Dominique Broc a fait savoir - plus ou moins habilement - que les policiers avaient embarqué le mauvais ordinateur… et ne disposent donc pas du bon fichier.

Toujours est-il que ce dernier comparaîtra le 8 avril devant le tribunal correctionnel de Tours pour «détention et usage de cannabis» et «refus de prélèvement ADN». A ce jour, il est le seul membre d’un CSC à faire l’objet de poursuites judiciaires.

 

D’autres adhérents - il y aurait 425 clubs en France, représentant 5 000 consommateurs - ont pourtant commencé à sortir du bois en révélant, par solidarité avec leur leader, leur identité sur les réseaux sociaux. Ainsi, la page Facebook de Dominique Broc affichait, hier, de nombreux profils, tels que : «Moi, Matthieu Simmonet, 32 ans, monteur vidéo. Pour que la société évolue, je suis responsable et je sors du placard.» Selon leur doctrine, les adhérents des CSC ont toujours prétendu que si un des leurs venait à être inquiété par les autorités, tous se dénonceraient et demanderaient à être jugés selon l’article 222-35 du code pénal. Il semble que l’heure est venue.

 

https://www.liberation.fr/societe/2013/03/05/les-efforts-joints-des-cannabis-social-clubs_886562

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hello,

 

y aurait il un autre moyen de télécharger le fichier en question, car je dois avoir un réglage qui m'en empêche.

 

faut il être fumeur soi même pour poster ? je ne le suis plus (dénonciation et contrôle hebdomadaire), mais ai un fils et pense que sans l'action des cscf, aucune légalisation ne verra le jour, et donc aucune prévention efficace pour lui. j'étais un fumeur responsable !

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