Police : les contrôles d'alcool et de stupéfiants déclenchent la colère des syndicats


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La direction de la police, afin de lutter contre le suicide, souhaite instaurer des contrôles inopinés d'alcool et d'usage de stupéfiants dans les services. Son projet d'arrêté, consulté mercredi, a déclenché la colère et l'incompréhension de certains syndicats.

 

Ce projet d'arrêté, qui doit être présenté le 27 février lors d'un comité technique de la police, prévoit notamment d'instaurer un seuil maximum d'alcoolémie à 0,10 mg par litre d'air expiré, taux auquel sont soumis les chauffeurs de bus.

 

L'administration pourra également effectuer des contrôles d'usage de stupéfiants, ce qui n'existe pas jusque là. Surtout, des contrôles inopinés d'alcoolémie pourront être opérés au sein des services.

 

Pour Alliance, «c'est scandaleux, c'est honteux»

 

Les syndicats policiers ont immédiatement réagi. «C'est scandaleux, c'est honteux», estime Frédéric Lagache, secrétaire général adjoint d'Alliance (deuxième syndicat des gardiens de la paix). «Une fois de plus, l'administration tente scandaleusement d'échapper à sa responsabilité en expliquant que le suicide serait de la seule responsabilité de l'agent. En ne réduisant le problème qu'à une seule discussion sur l'alcool et les stupéfiants, cela en dit long sur les intentions de l'administration à l'égard des agents».

 

Prévenir le suicide

 

Dans ce projet d'arrêté, la direction générale de la police nationale (DGPN) rappelle qu'une étude de l'Inserm (Institut national de la santé et la recherche médicale) menée dans le cadre de la prévention au suicide au sein de la police, avait «mis en évidence le rôle des conduites addictives dans le passage à l'acte», pour expliquer ces préconisations. Cette étude avait démontré que le taux de suicide chez les policiers était supérieur de 36% au reste de la population.

 

La consommation d’alcool et de stupéfiants est évidemment strictement interdite au sein de la police. Mais les modalités de contrôle n'avaient jamais été clairement formulées. «On n'est pas contre le fait que l'on puisse être contrôlé, il est évident qu'on ne peut ni être ivre ni être drogué en service. Mais il n'y a pas de problème particulier d'usage de stupéfiants et d'alcool dans la police, c'est stigmatisant vis a à vis des policiers», a dit pour sa part Nicolas Comte, secrétaire général adjoint et porte-parole d'Unité-sgp police, le premier syndicat des gardiens de la paix. «Ils se basent sur un rapport de l'Inserm sur la prévention du suicide, et sur la prévention des conduites addictives. Mais là on est malheureusement dans un texte répressif et pas dans une démarche de médecine de prévention».

 

«Les policiers stigmatisés»

 

«Sur le fonds, l'exemplarité exigée d'un représentant de l'ordre, c'est une affaire de bon sens. Mais la méthode, la manière dont les choses sont présentées, il y a un risque que ce soit mal ressenti par les policiers», a estimé Patrice Ribeiro, secrétaire général de Synergie-Officiers (deuxième syndicat d'officiers). «Par exemple, la possibilité de contrôle de masse de tout un service me paraît hautement improbable. Et la hiérarchie a déjà la possibilité, lorsqu'elle a un soupçon, de soumettre un policier à un contrôle», rappelle-t-il.

 

«Mais, vu la manière dont cela est présenté, on a encore l'impression d'une stigmatisation des policiers. Les gens vont penser que la police est composée d'alcooliques et de toxicos», regrette Patrice Ribeiro.

 

LeParisien.fr avec l'AFP

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Slt

 

Report du projet d'arrété . source

https://www.charentel...ats,1140513.php

 

Vu la lever de bouclier ....

 

Il y en a un aussi sur LCI , pas envie eu de le mettre , je hais TF1 . :plol:

 

Et , je ne suis pas pour qu'on flique les flics ! Ni Eux , Ni Personne . Sauf trouble avéré de comportement .

 

 

 

+ BB

Modifié par R4ptoR
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Bah tiens, la bonne blague... Outre le fait que c'est simplifié un problème plus ample, ils n'auraient pas plutôt peur, les syndicats, que la plupart se fasse contrôler positif ?

Combien de fois mes amis gendarmes/policiers m'ont dit avoir fumé un bédo après avoir choppé le matos des jeunes ?

Combien de fois ils m'ont dit avoir fait un super pot de départ pour un collègue ?

 

Sincèrement, c'est se foutre de la gueule des gens que de crier au scandale pour un truc pareil... C'est le comportement qu'ils ont, en refusant ce projet de loi, qui est scandaleux et honteux !

Modifié par Melvira
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Invité randy march

Salut,

 

Mais là on est malheureusement dans un texte répressif et pas dans une démarche de médecine de prévention».

«Les policiers stigmatisés»

 

Juste mort de rire: texte répressif et stigmatisation pour les fumeur d'herbe, pas de soucis, mais pour les flics il faut "une démarche de médecine de prévention" :fook:

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Salut!

 

Tout à fait Randy! :respect:

 

Mais, vu la manière dont cela est présenté, on a encore l'impression d'une stigmatisation des policiers. Les gens vont penser que la police est composée d'alcooliques et de toxicos

 

Mais vu la manière dont cela est présenté, on a encore l'impression d'une stigmatisation des fumeurs de joints. Les gens vont penser que le cannabis est composé de THC et de fibres...

 

Au final c'est la même, que ça soit pour la Police ou pour le cannabis...

Y'a pas que de ça mais heureusement qu'il y en a quand même!!!

 

:jesors:

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Hop,

 

Des contrôles, des contrôles, encore des contrôles.......tout est sous contrôle.....

 

Vu le taff pourri que doivent se taper certains policiers, on comprend mieux (sans pour autant les justifier) que ces fonctionnaires se mettent au bédo.......c'est moindre mal comparé à ceux qui sont sous xanix ou lexoshit......et y'en a.....y'en a....

 

A+

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