Les militants du cannabis seront-ils poursuivis ?


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La médiatisation récente de leur existence a mis en lumière les activités des cannabis social clubs en Indre-et-Loire, au grand dam des autorités.

 

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Le discours peut sembler séduisant, mais en l'état actuel de la loi, cultiver et consommer du cannabis reste interdit. Les cannabis social clubs qui prônent l'autoproduction sans revente ont déclenché récemment un intérêt médiatique local et national. Mais du même coup, ses fondateurs risquent de s'attirer les foudres des autorités judiciaires. Contacté par la NR, le procureur de la République de Tours, Philippe Varin, n'a pas voulu indiquer quelles étaient ses intentions. Mais il est clair que la médiatisation des activités des cannabis social clubs a suscité son mécontentement.

« Ces personnes détiennent frauduleusement des stupéfiants, explique-t-il. Il n'y a pas de complaisance à leur égard. »

D'aucuns auraient pu en effet penser que les autorités fermaient les yeux sur les activités de ces militants du cannabis qui, à Tours, sont connus depuis de nombreuses années. Notamment parce qu'ils organisent depuis longtemps « l'appel du 18 joints » un rassemblement annuel qui s'est toujours tenu ouvertement, sur la place publique, à Tours.

« Ces personnes sont connues en effet depuis longtemps comme des militants, explique un policier qui travaille sur ces sujets. Mais il n'est pas illégal de militer pour la dépénalisation du cannabis, qui est un débat de société. En revanche, leur activité actuelle est hors la loi parce qu'ils affichent clairement leur pratique de la culture du cannabis, et ça, c'est totalement illégal. »

Céder gratuitement est interdit

Les adeptes des cannabis social clubs savent d'ailleurs très bien que leur pratique est interdite, même s'ils ne participent pas au trafic de cannabis. D'ailleurs, céder du cannabis, même à titre gratuit, n'est pas autorisé par la loi. Qu'importe, se mettre hors-la-loi est peut-être aussi une façon de provoquer le débat, en suscitant un émoi médiatique à l'instar des militants anti-OGM par exemple.

« Il y a eu de nombreux reportages sur eux ces derniers temps, commente encore le policier. Et le phénomène est maintenant national, même si ce sont des Tourangeaux qui sont moteurs dans cette histoire. Le Monde, TF1, la NR ont relaté leurs propos Il est certain qu'à un moment donné, les autorités judiciaires et politiques vont s'émouvoir de tout cela. »

Donc, l'impunité dont se targuent certains de ces militants pourrait bien ne pas durer. On risque fort d'entendre à nouveau parler des cannabis social clubs dans les semaines qui viennent…

en savoir plus

Un plan de bataille médiatique

Porte-parole du cannabis social club, le Tourangeau Dominique Broc est désormais interviewé par de très nombreux médias, y compris les grands titres nationaux. Le Huffington Post publiait d'ailleurs hier encore sur son site un article consacré au « plan de bataille » du mouvement pour obtenir la légalisation. En effet, le leader tourangeau annonce qu'il déposera les statuts de la fédération des cannabis social clubs de France le 4 mars prochain à la préfecture d'Indre-et-Loire à Tours. Interrogée par la NR, la préfecture a indiqué qu'elle n'avait pas été contactée à ce jour. Elle précise cependant que « dans l'hypothèse où la déclaration de l'association révèle un objet illicite (*), il appartient au préfet de saisir le ministère public pour engager une procédure de dissolution. »

En fait, c'est une véritable stratégie pour faire avancer sa cause qu'a mise en place le cannabis social club. En gros, si le gouvernement ne bouge pas suite à cette déclaration, les 425 cannabis social clubs de France iront dans les préfectures déposer leurs statuts.

Ainsi, les militants du cannabis entendent sortir au grand jour pour forcer les autorités soit à accepter leur existence, soit à les poursuivre en justice. Et dans ce second cas, on imagine le tapage médiatique que déclencherait un éventuel procès.

Le feuilleton ne fait manifestement que commencer.

(*) On voit mal comment il pourrait en être autrement dans ce cas.

Caroline Devos

https://www.lanouvellerepublique.fr/Indre-et-Loire/Actualite/Faits-divers-justice/n/Contenus/Articles/2013/02/05/Les-militants-du-cannabis-seront-ils-poursuivis

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Ils ont des COUI..ES ses mecs.

Ils risquent gros pour nous et je tiens à les féliciter pour cela.

 

Ils aurons bientôt besoin de nous tous et nous nous devons de les Soutenir comme nous le pourrons.

 

affaire à suivre de très très près.

 

grow papy

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Hell'O,

 

Merci de partager cette info ;-)

 

Voila, la machine est lancée...

 

J'imagine déjà les réactions à la lecture de cet article : Ce combat est fini avant même d'avoir pu s'exprimer pleinement...

 

Il ne faut pas tomber dans le piège et surtout toujours garder en tête que par exemple, la préfecture, dans cet article, ne peut dire la vérité car ce serait un signal fort qui serait envoyé si elle reconnaissait qu'elle est au courant de tout cela...

 

N'oubliez pas que tout cela est aussi politique et comme bien souvent dans ce genre de cas, la partie se joue en eau trouble!

 

Cannabiquement,

 

Hell'

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pwett !

 

un grand bravo a tous les acteurs directes de ce mouvements qui ont sue canaliser leur efforts pour avancer dans un même sens et en arriver la !

 

je présents qu'une grande page de notre histoire est sur le point d’être écrite .

 

wait and see comme on dit ......

 

bon courage a tous ;)

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+1

 

SALUT

 

En effet, le risque est de voir cette manifestation reprise à des fins politique n'est pas à exclure. (Que soit soit les pour ou les contres)

Mais comme je l'ai écrit précédemment, ils aurons besoin de nous et notre devoir sera de les soutenir en évitant de tomber dans un piège politicien.

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Bonjour,

 

Un plan de bataille médiatique

 

'il déposera les statuts de la fédération des cannabis social clubs de France le 4 mars prochain à la préfecture d'Indre-et-Loire à Tours.

 

Interrogée par la NR, la préfecture a indiqué qu'elle n'avait pas été contactée à ce jour.

Elle précise cependant que « dans l'hypothèse où la déclaration de l'association révèle un objet illicite (*), il appartient au préfet de saisir le ministère public pour engager une procédure de dissolution. »

 

En gros, si le gouvernement ne bouge pas suite à cette déclaration, les 425 cannabis social clubs de France iront dans les préfectures déposer leurs statuts.

(*) On voit mal comment il pourrait en être autrement dans ce cas.

 

Ce n'aie pas gagné.

Sa vas être chaud pour les premiers!

 

Bonne chance ;-)

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