Le militaire vendait du cannabis à son régiment

[Invité cheezo]

MOURMELON-LE-GRAND (Marne). Nicolas avait 12 ans quand il a fumé son premier joint. C'est un copain, de deux ans son aîné, qui l'y a incité. Il a pris goût à la résine de cannabis. Consommant environ 80 grammes de stupéfiants par mois. « Vous avez déclaré fumer un joint par jour en semaine », indiquait le président de l'audience, « et huit à dix joints le week-end. » Le prévenu, âgé de 20 ans, acquiesçait.

 

Pour s'approvisionner, il se rendait à Metz. Nicolas y achetait 50 à 60 grammes de résine de cannabis par voyage, pour un montant avoisinant les 600 euros. « Vous en fumiez 20 et en revendiez 40 à vos petits copains militaires », précisait le président Jacquey. Ce, par pochons de 1,5 gramme, cédés 20 euros pièce.

 

L'affaire débute le 13 octobre par un contrôle de police. L'un de ses dix « clients » est pris la main dans le sac, trahi par les résultats du dépistage auquel il est soumis. Le militaire raconte s'être fourni auprès de lui. Une enquête est ouverte. «Il apparaît que vous devez aller à Metz le 20 octobre pour chercher de la drogue. » C'est à son retour que le prévenu est cueilli par les gendarmes.

 

Jugé selon la procédure de comparution immédiate, il faisait profil bas lundi après-midi. D'autant que son casier comportait déjà quatre mentions, dont trois concernant des infractions aux produits stupéfiants.

 

« Ultime chance »

 

Considérant qu'il avait suffisamment abusé de la clémence du tribunal, la substitut requérait six mois d'emprisonnement à son encontre, dont trois assortis d'un sursis avec mise à l'épreuve. « Ce n'est pas un mauvais bougre », assurait Me Adélaïde Curfs. « Il ne va pas bien du tout. Il a tenté de se suicider il y a peu. Fumer lui permet de se détendre. Mon client a surtout besoin d'être aidé. »

 

Jugé coupable d'avoir fait usage de résine de cannabis, d'en avoir acquise et cédée, Nicolas qui ne parvenait à retenir ses larmes a été condamné à une peine de six mois d'emprisonnement entièrement assortie d'un sursis avec mise à l'épreuve. Pendant deux ans, il devra se soigner et travailler.

 

« C'est l'ultime chance que nous vous laissons », le prévenait le président Vincent Jacquey, « tout au moins sur le plan pénal. » D'un point de vue professionnel, le jeune engagé risque gros.

 

 

Sophie BRACQUEMART (sympa le nom de famille )

 

Source: https://www.lunion.presse.fr/article/marne/le-militaire-vendait-du-cannabis-a-son-regiment

 

[Mr-Kush 260]

Hola

 

L'autoproduction lui aurait permis de fumer sans avoir besoins de trafiquer et de passer par le marché noir.

 

C'est domage pour un militaire de ne pas se responsabiliser par rapport aux trafics des stupéfiants.

 

Un militaire qui cultive uniquement pour son usage personnel et sans aucuns deals aurait eu un jugement plus clément. (enfin je l'espère)

 

Là il y a trafic et deal... donc on va le plaindre, non plus.... c'est malheureux mais nous (vous) devons convaincre tous les fumeurs de s'autoproduire pour montrer que nous sommes responsables et essayer de faire changer l'avis des Français.

 

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[paupol 266]

bonjour,

 

Un article de "l'union" écrit par un Bracquemart, c'est pas avec ça qu'on va être pris au sérieux!