Ce "cannabis thérapeutique" hors-la-loi


Invité cheezo

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En France, un seul médicament à base de cannabis faiblement dosé est vendu sous conditions strictes, alors que d’autres pays comme l’Italie, la Belgique, les Pays-Bas ou certains États américains admettent leur prescription (CAMBON SYLVIE) Atteints de cancer ou séropositifs, ils produisent et consomment du cannabis pour soulager leurs douleurs. Et demandent une plus grande tolérance de la justice, au moment où chercheurs et juristes débattent à Strasbourg du cannabis sur ordonnance.

 

L’usager de cannabis encourt un an de prison et/ou 3 750 euros d’amende. La production, elle, peut être sanctionnée par vingt ans de réclusion.

 

En France, un seul médicament à base de cannabis faiblement dosé est vendu sous conditions strictes, alors que d’autres pays comme l’Italie, la Belgique, les Pays-Bas ou certains États américains admettent leur prescription.

 

À 43 ans, Christophe a eu de la chance. Son interpellation, à son domicile parisien, après dénonciation par une connaissance, s’est terminée par une injonction de soins. Les policiers ont découvert sa production dans une cave aménagée sous son appartement parisien. Ils ont saisi une partie de son matériel et toutes ses plantes. Christophe est atteint du VIH et souffre d’une algie vasculaire.

 

Ancien consommateur de cannabis "récréatif", il affirme s’être rendu compte que face à ses traitements lourds, le cannabis permettait "de réduire nausées et vomissements, et de retrouver l’appétit".

 

"Effet antidépresseur"

 

"Avec l’autoproduction, on peut maîtriser le produit et ses effets.", explique-t-il.

 

"Si 2 ou 3 personnes ont été jugées et dispensées de peine ou relaxées, la majorité des malades sont condamnés à du sursis avec mise à l’épreuve et à des amendes", explique Fabienne Lopez, de l’association "Principes actifs", regroupant une vingtaine de consommateurs souffrant de cancers, maladies dégénératives, VIH ou hépatites.

 

Le cannabis soulage chez elle les symptômes de sa chimiothérapie, lui permet de dormir et a "un effet antidépresseur", dit-elle. Elle le consomme en vaporisateur, qui permet d’inhaler sans fumer.

 

Elle voudrait voir développer en pharmacie de tels médicaments, comme en Angleterre.

 

Pour l’instant, les antidouleur, opiacés ou non, de l’arsenal thérapeutique français excluent donc le cannabis.

 

 

 

 

Source: https://www.midilibre.fr/2012/10/20/ce-cannabis-therapeutique-hors-la-loi,581053.php

 

 

 

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Ca m'étonne pas, j'ai finie en HP suite a une dépression a cause d'un énorme mal de dos qui m'a forcé a arrêté toute activité sportive.

Vous savez ce qu'il se passe si on prive un sportif de ses séances de sport il déprime, alors on m'a prescrit des antidépresseur qui m'ont fait partir en grave dépression ( merci de pas m'avoir dit que sous certaine condition un antidépresseur peut te donner l'envie du suicide( et pourtant j'ai travailler en tant que préparateur en pharmacie) ).

Résultat je me retrouve en HP et la une des première question est la consommation de drogue, ce a quoi je répond que je fume en générale 2-3 stick par jour mais parfois 10, la je voie qu'il note 10joints/jour, même après que je lui explique la différence de dose entre un stick et un joint et que le 10 joints c'est soit les jour de fête, les jours de rage de dents ou blocage de dos. Rien a y faire je reste pour le médecin le drogué qui s’enfume avec 10 joints par jour ...

Et voila que je rencontre celle qui est sensé ma soigner, avant même de chercher a me connaitre, elle me fait un topo sur le fait que c'est ma consommation de cannabis qui me pousse au suicide ( LOL ), sans prendre en compte que je fume depuis plus de 10 ans et que c'est après m’être casser le dos que j'ai commencer a péter un plomb.

 

Enfin bref juste un exemple personnel qui prouve que le monde médical français n'est pas prés de changer.

 

ps : j'ai stopper les médocs psychotrope au profit d'herbe sélectionné et je vais mieux que pendant mon traitement et merci l'herbe de me permettre de limité ma consommation de tramadol/morphine/kétoprophène ce qui m'évite de vomir et de retrouvé du sang dans la gerbe.

 

bisous bisou

 

 

 

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Hell'O,

 

Merci cheezo' pour ce retour d'infos ! :supair:

 

Puisqu'elle est citée dans cet article, j'en profite pour rendre hommage à Fabienne Lopez, qui même un véritable combat et ce sans relâche !

 

Quand l'on prend en compte sa maladie et le poids des soins qui en découlent, je ne peux que saluer son courage et sa détermination !

 

La plupart des membres de notre forum ne sont là que pour le coté récréatif du cannabis, mais il ne faut pas oublier toutes ces personnes qui elles se battent avec force et conviction afin de leur permettre de mieux vivre l’épreuve de la maladie !

 

A travers cet hommage pour Fabienne, je souhaite aussi rendre hommage à tout ceux qui se battent comme Olivier et tant d'autres anonymes afin d'être simplement acteur de leur vie malgré l’épreuve !

 

Sachez que CannaWeed est avec vous face à cet injustice et que nous ferons tout ce qui sera en notre pouvoir afin de vous aider à faire aboutir ce combat qui de fait doit aussi être le notre !

 

Cannabiquement,

 

Hell'

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