Pourquoi certains politiques Français, n’ont aucun intêret à légaliser le hachiche ?


Invité cheezo

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Invité cheezo

Forcément que oui, nous nous devons de nous poser la question ainsi, après 40 ans de soi-disant “lutte contre la drogue”.

 

Pourquoi ? considérés à 4 millions (on dira au bas mot) de consommateurs réguliers de shit, qui à peu près lâche 10 €uros par jour de conso (on peut contester 10 €uros jour, mais toutefois les consommateurs réguliers + occasionnels seraient près de 7 millions), c’est à dire 40 millions d’euros jour, ou plutôt 1200 millions d’euros par mois s’enfuyant pour partie à l’étranger, et pour la totalité dans des réseaux peu clean…. devrait changer ?

 

Pourquoi un produit qui géré par l’état de façon légal tout autant que l’alcool, les cigarettes, ou autres dérivés tout aussi cyniques, qui pourrait par une production locale, créer 60 000 emplois à production et environs 10 000 dans la distribution ou autres… devrait changer ?

 

Pourquoi un produit que nombres d’artistes, voir de politiciens (Obama… et tant d’autres) de grands sportifs (Noah, Barthez, et tant d’autres) ont goûtés – et parfois épousés bien longtemps-, donc ne les empêchant nullement de devenir des personnages clés…. mais pourquoi donc ça devrait changer ?

 

Pourquoi un produit qui en France, n’à pas connu de cas mortel direct, -c’est à dire je fume un, deux, trois, dix pétards puis j’en décède- devrait être légalisé ? alors que rien que pour la France l’alcool serait liée à ….60 000 morts direct par an (comas, cirrhose, accident de la route, embuscade en tout genre) et le tabac qui lui légalisé, en ferait près de 40 000 par An. Mais à quoi bon changer ça !

 

Pourquoi un produit qui est reconnu pour ses bien-faits en phase terminal de cancer, – délivré dans de très nombreux pays ainsi-, connu pour avoir les effets les plus puissants et naturels pour trouver sommeil, pour retrouver appétit, -et tant d’autres ”applications” ainsi prescrites- qui apporte parfois une autre approche philosophique, et matériel sur sa vie…. devrait-être légalisé ?

 

Par ce que… nous disent-ils !

 

Par ce que nous préférons avoir un rôle clé, nous état-faussement citoyen, nous préférons diaboliser méthodiquement auprès des familles ce produit, les laisser dans la crainte et le questionnement auprès de leurs enfants, plutôt que dans une logique de construction-éducation, et donc se poser en état… salutaire.

 

Par ce que nous préférons qu’ils rentrent des produits coupés à des dosages pour régiments parachutistes, plutôt que de savoir ce qui est distribué – ce qui serait le moins pire ou le minimum- comme le fait la seita avec les cigarettes.

 

Par ce qu’ il devenu courant d’entendre que les consommateurs de canabis ont le Samedi soir à leur compte, jusqu’à 25% des accidents de la route. Mais oui messieurs ! mais délivrez les vraies statistiques, puisque dans ces mêmes voitures l’ont y trouve (en proportion le samedi soir) également 25 % de consommateurs de cannabis.

 

Alors pourquoi voulez qu’ils aient moins d’accident que les autres.

 

Si vous prenez la réflexion autrement, je vous annonce: Nous allons interdire les véhicules à 4 roues le samedi soir ! nous nous sommes rendu compte que 80 % des accidents, venaient de véhicules à 4 roues ! logique c’est aussi le nombre de véhicules roulant ainsi (par rapport aux 2 roues) à cette pèriode.

 

Par ce que nous préférons que ce produit soit interdit, tant d’intérêts financiers et obscures sont depuis si longtemps en jeu, pour les politiciens verreux comme pour les assurances automobiles et tant d’autres.

 

Pour le compte des assurances, les intêrets sont énormes, en sous mains par nos dignitaires francs-maçons: tu as fumé un pétard il y à 20 heures…? tu es donc clairement responsable nous ne paierons pas !

 

Par ce qu’il est une constante en France, de bien vouloir un peu communément dénigrer l’étranger, ou bien maintenant, le fils ou petit fils de celui-ci vendant un peu de shit – peut-être pour moins crier misère, ou gagner un autre statut – et de se dire que notre belle jeunesse doré “à nous” n’est pas ainsi ! Un petit exemple: j’ai bien connu une personne qui toute sa vie à vécue à Belleville, un jour je l’entendis s’interroger: Mais pouquoi donc tous les mois, 3 grosses mercedes noires et grises avec des hommes en costumes, dechargent-ils de la viande à 3 heures du matin dans la boucherie d’en face ? il est vrai que l’on entendra très souvent dans les médias, parler de l’Africain ou du petit rebeu dealant dans son quartier, que du “noble” boucher d’origine juif sépharade faire du gros. D’ailleurs avez-vous déjà entendu une personne d’origine juive se faire prendre avec du lourd ? bon alors tant mieux, ils ne seraient donc pas dans ce business !

 

Par ce qu’il est plus commode à la police de travailler avec l’appelation “Shit” bien-sûr !.

 

Dixit d’un policier: parfois lorsque l’on à que très peu de chose, de preuves ou d’indices, pour tenir un gars en garde à vue, ou même l’arrêter… il ne nous est jamais difficile par contre avec le shit d’y trouver une petite crotte, un petit paquet de feuille déchirée, ou pire d’en laisser quelques noisettes pour enfin pouvoir le saucissonner 48 heures. merci qui !

 

Et par ce qu’ enfin je vous prépare à suivre un dossier tendant à prouver que nos politiciens et autres, ont des intêrets financiers si importants que tout doit en rester à cette état de prohibition franco végétatives une sorte d’hypocrisie régnante à la portée des puissants et à la bourse des petits. Un état de leurre pérmanent pour les citoyens, familles et consommateurs.

 

Vous avez du entendre parler de l’ancien président de la chambre de commerce Corse, qui visitait mensuellement le Maroc en hélicoptère, et qui pour emplette rapportait par 500 kgs le hachiche sur nos rives. Bon lui est… tombé. Mais avez-vous entendu parler de quelques affaires de Pernod Ricard avec le Maroc depuis les années 70 et son représentant Charles Pasqua ? avez-vous déjà entendu parler des affinitées chères à notre président avec la Corse ?

 

Ici un lien sur un passeur emprisonné au Maroc, qui importait pour le compte…. de la douane Française puis du Srpj de Montpellier du cannabis en France

 

ici un document de Jacqueline Hémard (héritière Pernod-Ricard) mettant en lien, une collusion, Franco-politiquo, affairiste et…hachiche Marocain -

 

La déposition de Jacqueline Hémard a ébranlé les autorités US : “[...] Mon mari, M. Eric Hémard [...], était étroitement lié avec des membres influents dugouvernement français. [...] La famille Hémard a contribué à mettre en place des installations de transformation de la cocaïne au Maroc. Le ministre de l’Intérieur, M. Pasqua, et le roi du Maroc, aussi bien que la famille de mon mari, étaient impliqués dans la mise en place de laboratoires. Cela démarra il y a de nombreuses années, vers 1962, avec le père de mon mari et d’autres individus. Cela se développa dans les années 70 et 80. M. Pasqua travailla dix ans pour la famille Hémard, dans la branche exportation de leur entreprise nommée Pernod & Ricard, avec le roi du Maroc. C’est pour le compte de l’entreprise Pernod & Ricard qu’ils mirent en place les laboratoires de drogue. [...] Mon mari [...] m’expliqua que les 100 000 dollars que chacun des Hémard recevait chaque année de leur mère [...] provenaient des revenus issus du trafic de drogue au Maroc. D’évidence, c’était devenu très lucratif. M. Pasqua avait été auparavant ministre de l’Intérieur entre 1986 et 1988. Il redevint ministre entre 1993. [...] Je crois que, si je retourne en France, je serai persécutée en raison des informations que je procède à propos d’individus, à l’intérieur du gouvernement français, qui sont profondément impliqués dans le trafic de drogue”.

 

plus ici

 

Le 5 juin 1998, Monsieur Ali Auguste Bourequat a été auditionné en duplex,de son exil américain, par l’Asemblée générale de la Coordination radicale antiprohibitionniste (CORA). Nous reproduisons ici la retranscription exacte de cette déposition impliquant les services Français Charles Pasqua et la maison Pernod Ricard.

 

Ici l’ombre de Pasqua, de Corses, et de financements politiques si peu…obscure

 

Et encore, à qui profite cette massive… importation !

 

Le procès qui s’est ouvert au tribunal de Bobigny le 5 septembre 2005 met à jour les coulisses d’un trafic de hasch, de devises et de lingots d’or. Le Gri-Gri révèle l’implication de magnats marocains et de commerçants du Sentier.

 

Longtemps, les autorités marocaines ont rabâché une version : le trafic de cannabis est organisé par des mafias étrangères exploitant des paysans du Rif sous-payés. Seulement, en France, pas moins de cinq procédures judiciaires contredisent cette rengaine. À en croire les enquêtes policières qui ont disséqué le fonctionnement de ce juteux commerce, les gros bonnets sont des magnats marocains de l’import-export associés à des commerçants du Sentier, temple parisien de la fringue, originaires du Royaume.

 

 

 

 

Pourquoi certains politiques Français, n’ont aucun intêret à légaliser le hachiche ?

[/url]16Forcément que oui, nous nous devons de nous poser la question ainsi, après 40 ans de soi-disant “lutte contre la drogue”.

 

Pourquoi ? considérés à 4 millions (on dira au bas mot) de consommateurs réguliers de shit, qui à peu près lâche 10 €uros par jour de conso (on peut contester 10 €uros jour, mais toutefois les consommateurs réguliers + occasionnels seraient près de 7 millions), c’est à dire 40 millions d’euros jour, ou plutôt 1200 millions d’euros par mois s’enfuyant pour partie à l’étranger, et pour la totalité dans des réseaux peu clean…. devrait changer ?

 

Pourquoi un produit qui géré par l’état de façon légal tout autant que l’alcool, les cigarettes, ou autres dérivés tout aussi cyniques, qui pourrait par une production locale, créer 60 000 emplois à production et environs 10 000 dans la distribution ou autres… devrait changer ?

 

Pourquoi un produit que nombres d’artistes, voir de politiciens (Obama… et tant d’autres) de grands sportifs (Noah, Barthez, et tant d’autres) ont goûtés – et parfois épousés bien longtemps-, donc ne les empêchant nullement de devenir des personnages clés…. mais pourquoi donc ça devrait changer ?

 

Pourquoi un produit qui en France, n’à pas connu de cas mortel direct, -c’est à dire je fume un, deux, trois, dix pétards puis j’en décède- devrait être légalisé ? alors que rien que pour la France l’alcool serait liée à ….60 000 morts direct par an (comas, cirrhose, accident de la route, embuscade en tout genre) et le tabac qui lui légalisé, en ferait près de 40 000 par An. Mais à quoi bon changer ça !

 

Pourquoi un produit qui est reconnu pour ses bien-faits en phase terminal de cancer, – délivré dans de très nombreux pays ainsi-, connu pour avoir les effets les plus puissants et naturels pour trouver sommeil, pour retrouver appétit, -et tant d’autres ”applications” ainsi prescrites- qui apporte parfois une autre approche philosophique, et matériel sur sa vie…. devrait-être légalisé ?

 

Par ce que… nous disent-ils !

 

Par ce que nous préférons avoir un rôle clé, nous état-faussement citoyen, nous préférons diaboliser méthodiquement auprès des familles ce produit, les laisser dans la crainte et le questionnement auprès de leurs enfants, plutôt que dans une logique de construction-éducation, et donc se poser en état… salutaire.

 

Par ce que nous préférons qu’ils rentrent des produits coupés à des dosages pour régiments parachutistes, plutôt que de savoir ce qui est distribué – ce qui serait le moins pire ou le minimum- comme le fait la seita avec les cigarettes.

 

Par ce qu’ il devenu courant d’entendre que les consommateurs de canabis ont le Samedi soir à leur compte, jusqu’à 25% des accidents de la route. Mais oui messieurs ! mais délivrez les vraies statistiques, puisque dans ces mêmes voitures l’ont y trouve (en proportion le samedi soir) également 25 % de consommateurs de cannabis.

 

Alors pourquoi voulez qu’ils aient moins d’accident que les autres.

 

Si vous prenez la réflexion autrement, je vous annonce: Nous allons interdire les véhicules à 4 roues le samedi soir ! nous nous sommes rendu compte que 80 % des accidents, venaient de véhicules à 4 roues ! logique c’est aussi le nombre de véhicules roulant ainsi (par rapport aux 2 roues) à cette pèriode.

 

Par ce que nous préférons que ce produit soit interdit, tant d’intérêts financiers et obscures sont depuis si longtemps en jeu, pour les politiciens verreux comme pour les assurances automobiles et tant d’autres.

 

Pour le compte des assurances, les intêrets sont énormes, en sous mains par nos dignitaires francs-maçons: tu as fumé un pétard il y à 20 heures…? tu es donc clairement responsable nous ne paierons pas !

 

Par ce qu’il est une constante en France, de bien vouloir un peu communément dénigrer l’étranger, ou bien maintenant, le fils ou petit fils de celui-ci vendant un peu de shit – peut-être pour moins crier misère, ou gagner un autre statut – et de se dire que notre belle jeunesse doré “à nous” n’est pas ainsi ! Un petit exemple: j’ai bien connu une personne qui toute sa vie à vécue à Belleville, un jour je l’entendis s’interroger: Mais pouquoi donc tous les mois, 3 grosses mercedes noires et grises avec des hommes en costumes, dechargent-ils de la viande à 3 heures du matin dans la boucherie d’en face ? il est vrai que l’on entendra très souvent dans les médias, parler de l’Africain ou du petit rebeu dealant dans son quartier, que du “noble” boucher d’origine juif sépharade faire du gros. D’ailleurs avez-vous déjà entendu une personne d’origine juive se faire prendre avec du lourd ? bon alors tant mieux, ils ne seraient donc pas dans ce business !

 

Par ce qu’il est plus commode à la police de travailler avec l’appelation “Shit” bien-sûr !.

 

Dixit d’un policier: parfois lorsque l’on à que très peu de chose, de preuves ou d’indices, pour tenir un gars en garde à vue, ou même l’arrêter… il ne nous est jamais difficile par contre avec le shit d’y trouver une petite crotte, un petit paquet de feuille déchirée, ou pire d’en laisser quelques noisettes pour enfin pouvoir le saucissonner 48 heures. merci qui !

 

Et par ce qu’ enfin je vous prépare à suivre un dossier tendant à prouver que nos politiciens et autres, ont des intêrets financiers si importants que tout doit en rester à cette état de prohibition franco végétatives une sorte d’hypocrisie régnante à la portée des puissants et à la bourse des petits. Un état de leurre pérmanent pour les citoyens, familles et consommateurs.

 

Vous avez du entendre parler de l’ancien président de la chambre de commerce Corse, qui visitait mensuellement le Maroc en hélicoptère, et qui pour emplette rapportait par 500 kgs le hachiche sur nos rives. Bon lui est… tombé. Mais avez-vous entendu parler de quelques affaires de Pernod Ricard avec le Maroc depuis les années 70 et son représentant Charles Pasqua ? avez-vous déjà entendu parler des affinitées chères à notre président avec la Corse ?

 

Ici un lien sur un passeur emprisonné au Maroc, qui importait pour le compte…. de la douane Française puis du Srpj de Montpellier du cannabis en France

 

ici un document de Jacqueline Hémard (héritière Pernod-Ricard) mettant en lien, une collusion, Franco-politiquo, affairiste et…hachiche Marocain -

 

La déposition de Jacqueline Hémard a ébranlé les autorités US : “[...] Mon mari, M. Eric Hémard [...], était étroitement lié avec des membres influents dugouvernement français. [...] La famille Hémard a contribué à mettre en place des installations de transformation de la cocaïne au Maroc. Le ministre de l’Intérieur, M. Pasqua, et le roi du Maroc, aussi bien que la famille de mon mari, étaient impliqués dans la mise en place de laboratoires. Cela démarra il y a de nombreuses années, vers 1962, avec le père de mon mari et d’autres individus. Cela se développa dans les années 70 et 80. M. Pasqua travailla dix ans pour la famille Hémard, dans la branche exportation de leur entreprise nommée Pernod & Ricard, avec le roi du Maroc. C’est pour le compte de l’entreprise Pernod & Ricard qu’ils mirent en place les laboratoires de drogue. [...] Mon mari [...] m’expliqua que les 100 000 dollars que chacun des Hémard recevait chaque année de leur mère [...] provenaient des revenus issus du trafic de drogue au Maroc. D’évidence, c’était devenu très lucratif. M. Pasqua avait été auparavant ministre de l’Intérieur entre 1986 et 1988. Il redevint ministre entre 1993. [...] Je crois que, si je retourne en France, je serai persécutée en raison des informations que je procède à propos d’individus, à l’intérieur du gouvernement français, qui sont profondément impliqués dans le trafic de drogue”.

 

plus ici

 

Le 5 juin 1998, Monsieur Ali Auguste Bourequat a été auditionné en duplex,de son exil américain, par l’Asemblée générale de la Coordination radicale antiprohibitionniste (CORA). Nous reproduisons ici la retranscription exacte de cette déposition impliquant les services Français Charles Pasqua et la maison Pernod Ricard.

 

Ici l’ombre de Pasqua, de Corses, et de financements politiques si peu…obscure

 

Et encore, à qui profite cette massive… importation !

 

Le procès qui s’est ouvert au tribunal de Bobigny le 5 septembre 2005 met à jour les coulisses d’un trafic de hasch, de devises et de lingots d’or. Le Gri-Gri révèle l’implication de magnats marocains et de commerçants du Sentier.

 

Longtemps, les autorités marocaines ont rabâché une version : le trafic de cannabis est organisé par des mafias étrangères exploitant des paysans du Rif sous-payés. Seulement, en France, pas moins de cinq procédures judiciaires contredisent cette rengaine. À en croire les enquêtes policières qui ont disséqué le fonctionnement de ce juteux commerce, les gros bonnets sont des magnats marocains de l’import-export associés à des commerçants du Sentier, temple parisien de la fringue, originaires du Royaume.

 

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SOURCE

 

Hassan II, Notre ami le dealer

 

Vous n’en entendrez jamais parler !

 

” Non, je n’ai pas la berlue : c’est bien en première page du “Monde”, ce 3 novembre, sur deux colonnes, en haut à droite : “Le Maroc, premier exportateur mondial de haschisch”. Et le sous-titre : “Un rapport confidentiel met en cause l’entourage du roi Hassan II”.

Les lecteurs réguliers de “Maintenant” ne s’en étonneront peut-être pas. Ni les trop rares acheteurs des rapports de l’Observatoire géopolitique des drogues (OGD), normalement édités mais quasiment introuvables en librairie.

 

Le “rapport confidentiel” auquel il est fait référence, destiné à la bureaucratie de l’Union européenne semble-t-il, émane d’ailleurs de l’OGD. L’Observatoire est l’auteur d’enquêtes minutieuses qui ont permis depuis des années de détailler à quel point le Maroc est impliqué dans la production et le commerce de drogues. Le rapport en question rappelle quelques résultats de cette observation du royaume chérifien : “Premier exportateur de haschisch dans le monde, (…) premier fournisseur du marché européen, (…) surfaces de culture – dans la région du Rif – multipliées par dix en dix ans…” Tout ceci s’étant passé “dans la discrétion et une apparente indifférence des pays amis”.

 

A qui appartient le Maroc ?

 

Dans ce texte, l’OGD insiste sur le fait que ce commerce est “très hiérarchisé”. Au sommet de la hiérarchie, le rapport citait les noms des membres de la famille royale ou des ministres directement compromis (il est à noter que les bureaucrates européens ont aussitôt demandé une version expurgée où n’apparaîtraient pas ces noms…). A la base de cette pyramide, au moins 200.000 paysans du Rif. De loyaux sujets de Sa Majesté Hassan II. A la pointe de la pyramide ? Mystère… L’”entourage du roi” ? Soit. Et le roi ?

 

A qui appartient le Maroc ? C’est le titre d’un ouvrage, déjà recommandé par ce journal, que vous pouvez peut-être encore vous procurer chez l’Harmattan. Le Maroc appartient à Hassan. A qui appartient la région du Rif ? Eh bien le Rif appartient directement au roi ! Le Maroc est un pays en grande partie féodal. Le Rif est, lui, féodal. Colonisé par l’administration royale, rien ne peut y être planté sans le feu vert de ses représentants. Et c’est normal : Hassan II est un homme sérieux. Il ne laisserait pas un tel commerce entre les mains de n’importe qui.

 

Hassan II est donc un des hommes les plus riches du monde. Ça lui vaut d’avoir des amis – nous y reviendrons dans un instant. Le plus riche du monde ? C’est possible. Mais lui, c’est un roi, pas un Mobutu. Sa fortune c’est son pays. Il a sûrement quelques comptes en Suisse et des villas de-ci de-là, mais ce ne sont que peu de choses comparées à sa fortune. La reine d’Angleterre elle aussi est très riche. C’est la dure vie de certains monarques.

 

Hassan, pour sa part, s’est donc spécialement enrichi en trafiquant des drogues illicites. Cette activité est sévèrement réprimée par la loi, y compris celle de son propre pays. Des tas de gens croupissent en prison au Maroc, en Espagne, en France ou ailleurs – qui ne sont au fond que ses sous-traitants – pendant que Sa Majesté reçoit dans ses palais les grands de ce monde. Et les grands de ce monde, flattés d’avoir été si bien reçus par un si grand monarque, s’en retournent dans leur pays et font des discours enflammés contre la drogue, cette hydre aux dents longues qui suce le sang de nos petits enfants.

 

Amis de 20 ans

 

Un de ces grands s’appelle Jacques Chirac. Un ami de vingt ans. Quelqu’un sur qui on peut compter. Jacques Chirac est un monsieur qui fait de la politique à un assez haut niveau. Il a été, entre autres choses, ministre de l’Intérieur, Premier ministre, maintenant il est président de la République. Ces métiers-là permettent, parfois, d’être bien informé.

 

En France il existe une brigade des stupéfiants et un Office central de répression du trafic international de stupéfiants (OCRTIS). Ce sont de grosses organisations qui ont beaucoup de moyens. L’OGD est une petite organisation qui a peu de moyens. Pouvons-nous supposer un instant que ce que l’OGD a pu apprendre en enquêtant avec les moyens du bord soit inconnu de Jacques Chirac ?

 

On sait aussi que le roi du Maroc, qui est un homme riche, a pour habitude de subventionner les partis politiques français. Ceci est spécialement utile, bien sûr, pendant les campagnes électorales. Et doublement utile lorsque ces campagnes sont difficiles, comme celle de Jacques Chirac contre Edouard Balladur. A peine élu, le premier acte du Génial président, avant même de lancer des bombes sur Mururoa, ce fut un petit voyage en Afrique, chez les amis. La première étape de ce voyage fut la plus importante : le Maroc. Jacques Chirac et Hassan II se sont retrouvés très cordialement. Ils ont conclu en un éclair un accord impressionnant qui consistait, entre autres choses, à doubler l’aide française au Maroc. Rien que ça.

 

Deux heures d’entretien confidentiel entre Chirac et son ami le dealer

 

Au nom des vingt années d’amitié les unissant, Son Altesse Royale Hassan II décora le Génial président de la plus haute distinction marocaine. Ils ont même eu l’occasion de parler du Rif et de ses “problèmes de développement économique et social”. Chirac s’est engagé à ce que la France soutienne plus particulièrement l’action du roi dans cette région. Pour la petite histoire, il faut savoir que le roi a réussi à encaisser des milliards de dollars de la communauté internationale, sous prétexte de développer des cultures de substitution au cannabis dans le Rif. D’un côté il encaisse les subventions, de l’autre les surfaces de cultures s’étendent… Tout bénéfice. L’astuce a beau être éventée depuis un moment et faire sourire les spécialistes, c’est bien cette escroquerie-là que Chirac proposait de relancer auprès de la communauté européenne, pour un montant de plus de deux milliards de dollars cette fois…

 

En 36 heures de visite, le fringuant Président français a aussi trouvé le temps pour deux heures d’entretien confidentiel avec son ami le dealer. On ne sait pas ce qu’ils se sont dit.

 

La Hollande concurrence ce juteux trafic

 

Ce qu’on sait en revanche, c’est que s’il n’y avait pas l’OGD – et “Le Monde” -, notre ami le roi serait peut-être soupçonné de n’être pas un très bon démocrate – mais l’affaire s’arrêterait là. Le pollen du cannabis marocain a beau embaumer jusqu’en Espagne – ainsi que c’était le cas cet été, à peu près en même temps que Chirac passait par là… -, motus et bouche cousue, personne n’oserait dire un mot.

 

Il vaut mieux. Quelqu’un a osé témoigner sur la complicité franco-marocaine dans le trafic de drogues. Il s’appelle Ali Bourequat. L’asile politique lui a été accordé il y a quelques mois aux Etats-Unis. Il l’a obtenu en raison des persécutions subies en France du fait des dénonciations que contient son livre “Dix-huit ans de solitude : Tazmamart”, paru chez Lafon en 1993. Charles Pasqua était encore ministre de l’Intérieur. Il semble que cet autre grand ami du roi du Maroc n’ait pas été en mesure de garantir la sécurité d’Ali Bourequat en France. Bourequat osait simplement dénoncer les complicités entre la France de monsieur Pasqua et le Maroc de monsieur Hassan II dans le trafic de stupéfiants.

 

De retour à Paris, Jacques Chirac s’est cru autorisé à agresser le premier ministre néerlandais pour le “laxisme” dont fait preuve son pays en matière de drogues. En fait de laxisme, les Pays-Bas mènent une politique qui tend à la légalisation du cannabis, une légalisation qui mettrait fin au marché noir à colossales plus-values que permet la pseudo-prohibition des drogues. En plus, les Pays-Bas pratiquent une sorte de “tolérance” qui en fait le premier producteur européen de cannabis et donc, un concurrent du Maroc.

 

Assurance deal

 

Si Chirac, Pasqua et les patrons de la brigade des stups et de l’OCRTIS sont tellement remontés contre les Pays-Bas, c’est simplement parce qu’ils proposent une voie qui mettrait fin à leurs petites affaires, et qu’en attendant, elle fait concurrence à Son Altesse Royale, leur ami le dealer.

 

Pour bien comprendre tout ça, il faut savoir comment se passe le commerce entre le Maroc et les pays destinataires des drogues qu’il exporte. Un ami de l’OGD me racontait un jour comment, au cours d’une de ses enquêtes, il avait réussi à se faire passer pour un gros acheteur de haschisch, un investisseur en col blanc. On lui proposait alors deux formules : soit il achetait la marchandise et la faisait transporter à ses risques et périls, soit il payait l’assurance. On appelle ça “acheter la route”. La marchandise lui coûtait plus cher, mais il n’avait qu’à indiquer le point de livraison. L’assurance était totale. En cas de pépin – on ne sait jamais, on peut tomber sur un flic ou un douanier honnête -, la marchandise était remplacée sans qu’il ait à débourser un sou de plus, et livrée comme prévu à l’adresse indiquée.

 

Héroïne, terrorisme et médailles…

 

Pour compléter le tableau, il est utile de savoir aussi que le Maroc n’est plus spécialisé en cannabis depuis longtemps. Voilà des années qu’il a proposé à la Mafia internationale de profiter de son infrastructure et de ses excellentes capacités d’acheminement des drogues en Europe pour récupérer, d’abord le marché de la cocaïne, puis celui de l’héroïne. En ce qui concerne l’héroïne, le Maroc expérimente la culture de pavot – et maîtrise déjà sa transformation. Ainsi, ce pays n’est pas seulement le premier producteur de haschisch, mais vraisemblablement la première “plaque tournante” de drogues sur terre.

 

Que dire de plus ? Nous n’avons pas là une “affaire” comme celle de l’appartement d’Alain Juppé. Ce sont les bases mêmes de l’ordre qui nous accable qui sont en cause. La politique criminelle dite de “prohibition” des drogues a d’ores et déjà sapé tout l’édifice. Il faut en changer d’urgence. Il n’y a plus de contrat social qui tienne dans de telles conditions.

 

Ramzi Ahmed Youssef, un Pakistanais de 27 ans, est soupçonné d’avoir organisé l’attentat contre le World Trade Center, en 1993, à New York – et d’avoir été sponsorisé par les “narcos” de son pays. Les hezbollahs de monsieur Hekmatyar, en Afghanistan, ont financé leur guerre en cultivant le pavot, transformé en héroïne, au Pakistan, avec l’aide des services secrets pakistanais, travaillant main dans la main avec la CIA (pour vaincre, à l’époque, l’armée rouge).

 

Les mêmes hezbollahs de Hekmatyar sont, selon la DST, les organisateurs des attentats qui nous valent Vigipirate. Les poseurs de bombes qui accaparent la une des journaux ont été entraînés en Afghanistan, dans les camps de monsieur Hekmatyar, à côté de ses champs de pavot. Toujours selon la DST, ils auraient pris leurs ordres dans un bureau de Peshawar, et le communiqué revendiquant finalement ces attentats est arrivé au Caire en provenance de Lahore. Lahore, c’est au Pakistan. Un pays qui dispute à la Birmanie la place de premier producteur d’héroïne du monde.

 

Ce n’est pas la peine de faire semblant de combattre le terrorisme par Vigipirate quand on va prendre ses médailles chez le roi du Maroc.

 

Michel Sitbon, Réseau Voltaire

 

 

 

 

2012-09-30_161807.png

 

(ps:apprecié la photo pour illustré tout sa qui montre le chef de la PJ Lyonnaise areté il y a peu pour ''trafic de cannabis'' :mdr: )

 

 

 

 

source: https://purfi.com/2012/09/30/pourquoi-certains-politiques-francais-nont-aucun-interet-a-legaliser-le-hachiche/

 

 

https://webresistant.over-blog.com/article-11973898.html

 

 

 

 

 

 

 

 

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