"Ils cachaient de la drogue dans son slip"

[Manuel de la gavotte 106]

Je sais bien que l'histoire est on ne peut plus banale et que des arrestations de contrevenants à la loi sur les stupéfiants font légions en France (quoique... La GAV coûterai trop cher?) mais sans s'attarder aux faits, venons en à la manière dont ils ont été reportés, qui elle, est de l'ordre du tragi-comique (entre parenthèse mes remarques personnelles):

 

 

 

Vannes. Arrêté à la gare avec cannabis, herbe et cocaïne dans le slip (Titre très précis... Aucune précision n'a pourtant été faite concernant la nature de cette "herbe" ni sur la présence d'organes génitaux)

 

Les policiers de Vannes se sont rendus à la gare de Vannes, samedi matin, après un appel : un jeune homme ivre somnolait sur un banc sur lequel il y avait deux barrettes de résine de cannabis posées. (Innocent jusqu'à preuve du contraire? L'appartenance des barrettes ne peut être établie sans enquête préalable, mais... ils ont un truc à Vannes...)

 

 

Ils cachaient, dans son slip, 40 autres grammes de drogue, un sachet d’herbe et un demi gramme de cocaïne. ( En Français, dans la phrase: "ils cachaient, -ne pas oublier le détail- dans son slip" le pronom personnel pluriel "Ils" ne peut que se rapporter aux autres protagonistes de l'histoire, dans ce cas, nos amis les gendarme de Vannes Faute de frappe, ou bavure policière...?)

 

 

Originaire de Questembert, cet usager-revendeur de 25 ans est connu des services de police. Il comparaîtra devant le tribunal et encourt une peine de prison de un à cinq ans. ( Si tant est que le paragraphe précédent soit correct, cela signifierai que ce jeune "usager-revendeur" encourt de 1 à 5 ans de prison pour s'être endormis ivre sur un banc et s'être réveillé avec des gendarmes en train de lui remplir le slip de drogues)

 

 

Je ne sais pas si c'est parce que cela s'est passé à Vannes, mais heureusement qu'ils pondent de telles perles des fois, ça rappel qu'ils sont (encore) humains.

 

Source: Ouest France

 

 

 

PS: Plaisanterie à part, cette brève n'est pas signé et montre surtout l'indifférence avec laquelle les évènements sont reportés.

 

Les journalistes ont une mission qui est d'informer leurs concitoyens tout en stimulant leur esprit critique, or de répertorier les arrestations de criminels non-violent semble au premier abord un pur gâchis de ressources, surtout lorsqu'on se rend compte qu'il en va de même des ressources des policiers et des magistrats, etc.

 

Les efforts colossaux de la guerre contre la drogue coûte à tout le monde bien plus qu'ils n'estiment, mais en plus de s'appauvrir sans raison, chacun enrichi une poignée de personnes qui eux n'ont aucune restriction et ont accès à toutes les drogues imaginables.

 

Ce qui est sur c'est qu'avec de tels écrits, l'esprit critique se porte surtout sur la forme et non le fond.