La Maison Blanche prête à revoir sa position dans la lutte antidrogue


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De notre correspondant à New York Au sommet des Amériques qui s’est tenu la semaine dernière en Colombie, Barack Obama avait été sans équivoque. «Pour les Etats-Unis, la légalisation de la drogue n’est pas une option», avait-il lancé. Mais le président américain s’était néanmoins dit «prêt à étudier certaines alternatives» pour mieux lutter contre le fléau mondial. Cette semaine, la Maison Blanche a donc fait un premier pas, en dévoilant une nouvelle approche, basée sur la prévention et le traitement, plutôt que sur l’incarcération systématique des toxicomanes. «C’est réellement une révolution», a souligné le directeur du Centre national du contrôle de la drogue, Gil Kerlikowske, précisant que la stratégie dévoilée visait notamment à mettre en place des fonds et des programmes destinés à prévenir «toutes les addictions».

 

Ce virage à 180 degrés de la politique américaine en matière de lutte antidrogue marque aussi clairement l’échec de la politique répressive mise en place par les Etats-Unis depuis plus de vingt ans. Au sommet des Amériques, la grande majorité des chefs d’Etat d’Amérique du Sud ont une nouvelle fois souligné que la «guerre contre la drogue» ne marchait pas et qu’il était nécessaire de considérer «d’autres scénarios».

 

L’année dernière, la Global Commission on Drug Policy, regroupant notamment d’anciens présidents sud-américains, avait présenté un plan à l’ONU qui recommandait en premier lieu d’adopter une approche «tournée vers la santé», où les usagers devraient être considérés comme des malades à traiter plutôt que comme des délinquants. La commission remarquait en particulier que, malgré les millions de dollars dépensés par l’Amérique, le trafic de drogue continuait à se développer et que c’est principalement en réduisant la demande que l’on pourrait avoir un «rôle constructif». Certains de ses membres évoquaient ensuite la nécessité d’avoir un débat sur la légalisation, notamment du cannabis.

 

Dans son communiqué, le chef de la lutte antidrogue aux Etats-Unis, Gil Kerlikowske, se garde bien d’aller aussi loin, mais confirme son objectif de dépénalisation. «Notre volonté est de briser le cycle de l’usage, de l’arrestation et de l’incarcération à travers l’offre de traitement pour les usagers non violents», précise le texte. «L’incarcération de masse est une politique du passé qui ignorait la nécessité d’avoir une approche plus équilibrée face à la drogue, entre santé et sécurité», poursuit Gil Kerlikowske.

 

Par FABRICE ROUSSELOT

 

Source: Libération

 

 

 

 

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Je l'ai toujours dit, Obama est quelqu'un de bien ! Même si il ne légalise pas totalement la cannabis, ce que je peux comprendre, il fait au moins l'effort de mettre en place un système s'axant santé et la sécurité plutôt que l'oppression.

 

Je n'ai qu'une chose à dire:

YES WE CAN ! applaus.gif

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Bah, il sait qu'il a perdu: Sarko a déçu rapidement certes, mais Obama avait déjà perdu presque tous ses supporters 1 an après son éléction.

 

A voir, les propos du mouvement "Occupy" sur Obama.

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