mrpolo 7 743 Posté(e) janvier 8, 2012 Partager Posté(e) janvier 8, 2012 Avec des ramifications dans le monde entier, Atami est actif à une échelle globale. Cette société qui a commencé avec des stimulants et depuis lors, a développé une large gamme d'engrais, de substrats et de systèmes de culture, donne le ton depuis de nombreuses années dans le secteur du développement de nouveaux produits. Ils viennent encore de taper dans le mil avec leur Bloombastic. Nous avons rencontré Erwin Rosario, celui qui est derrière tout ça chez Atami, et il nous a parlé des secrets de son succès. Cela fait 15 ans que tu es dans le business, comment cela a-t-il commencé? Atami a commencé avec les stimulants - c'était le noyau de notre business. Nous étions les premiers à identifier les différentes phases. Nous avons distingué les phases de formation des racines, de croissance et de floraison, et développé des stimulants pour chacune d'entre elles. Nous voulions être innovateurs et uniques. Le marché a pris rapidement, également parce que le rapport qualité/prix était très bon. Plus tard, nous avons ajouté des nutriments à cette gamme, puis des substrats et des systèmes de culture. Grâce à cela, Atami est une des rares sociétés à proposer des séries complètes de produits du début à la fin de la culture. Cette offre globale que nous proposons est également l'une des bases de notre succès. Avec B'Cuzz, Ata et Ata Organics, cela fait trois gammes de produits divers pour chaque phase. Cette extension de l'offre est un choix conscient? Oui, parce que grâce à ça, le consommateur, le cultivateur, est totalement libre de faire ses propres choix. L'avantage des gammes étendues, c'est qu'elles proposent des solutions pour chaque tendance. Nous avons un produit pour chaque portefeuille et chaque projet de culture. Vous êtes donc très à l'écoute des désirs des cultivateurs? C'est exact. Les cultivateurs commencent avec une installation de base mais ils apprennent de nouvelles choses avec chaque culture. Progressivement, ils deviennent plus attentifs aux détails. Ce qui signifie qu'ils veulent également avoir un choix plus étendu pour y piocher. Mener des expériences est dans la nature des cultivateurs. Plus on fait d'expériences et plus on essaye des choses, meilleurs seront les résultats. Evidemment, il y a un plafond. Les choses ne peuvent plus être améliorées quand cette limite est atteinte mais tout cultivateur sérieux est à la recherche de cette limite. Ce ça le défi. Chacun cherche ses limites. Cela fait résonance en moi. Rechercher les limites et offrir la diversité, c'est ce qui défini Atami. Comment est-ce que cela se traduit dans les produits? Il s'agit souvent de détails. Par exemple, dans les combinaisons de certains nutriments avec certains stimulants. Même si une phase en particulier ne dure que peu de temps, tout est important. Le plus petit détail peut avoir des conséquences énormes. Est-ce que tu suis de près les nouveaux développements comme la culture des auto-florissantes et les LED? Bien sûr. Personnellement, j'ai des doutes au sujet des LED de culture, mais je pense que les auto-florissantes représentent une grande percée. Quand je regarde vers les Caraïbes, d'où je viens à l'origine, je vois comment elles se répandent... Il n'y a plus besoin d'attendre trois, quatre mois et on peut mener plus de récoltes. C'est vraiment merveilleux. N'étiez-vous pas aussi les premiers à sortir les coffrets bien connus? Nous sommes certainement dans les premiers à en avoir sortis. Dans notre cas, c'était en Angleterre. Et tu peux me croire, à cette époque là, il y avait une réelle résistance. Si tu vends les produits séparément, les revendeurs font un peu plus de bénéfices à court terme. Mais à l'inverse, si les gens obtiennent de bonnes cultures avec de tels coffrets, il y a de fortes chances pour qu'ils les réutilisent et restent fidèles à leur gamme. On n'obtient cette fidélité qu'en offrant de la qualité. Vous êtes tournés vers l'étranger? Oui, c'est également une des bases de notre succès. Nous sommes allés à l'étranger très tôt. Et c'est maintenant là que nous récoltons les fruits. Nous sommes allés en Amérique de Nord il y a très longtemps. Maintenant, nous y sommes une société relativement jeune mais aussi considérée comme une marque de la vieille école. Quand on est actif dans différentes régions du monde, certaines années les choses vont mal et d'autres, ça va mieux. Elles se compensent l'une l'autre. Penses-tu qu'au niveau mondial il reste d'énormes possibilités pour le secteur cannabique? Certainement. Au Pays-Bas, le marché est assez saturé même s'il reste encore ci et là des opportunités. Mais globalement, nous avons atteint un pic. Il faut voir les pays d'Europe de l'Est, la rapidité avec laquelle ils croissent. Et ce que beaucoup de gens oublient, c'est qu'avec la montée de l'Espagne, c'est toute l'Amérique Latine qui est touchée. A Buenos Aires, la capitale Argentine, il y a déjà 14 grow shops. Et dans les autres pays d'Amérique Latine comme le Chili, l'Equateur, le Brésil, le Guatemala, le Costa Rica, ça commence aussi. Le ciel est toujours la seule limite. Tu as une rubrique, Ask Erwin. Est-ce que les gens peuvent s'y adresser directement à toi avec des questions au sujet de la culture? Oui, cela se fait via notre site web. Nous avons toute une équipe qui est là pour ça. Comme nous disposons de nombreuses expertises autour de nous, nous finirons toujours par trouver la réponse. Nous avons également engagé du personnel supplémentaire pour garder notre site à jour. Parce qu'on peut faire de grands produits mais il faut encore expliquer aux gens comment les utiliser pour qu'ils en obtiennent les meilleurs résultats. Un bon exemple en est notre gamme de systèmes de culture Wilma. Les ventes se sont immédiatement améliorées quand nous avons commencé à proposer plus d'informations à son sujet. Cela montre que le cultivateur est rester celui qui détermine le marché. A la fin de la journée, c'est toujours le cultivateur, le consommateur, qui détermine le succès d'une société. C'est pour ça que c'est génial qu'autant de cultivateurs aient choisi Atami. Finalement, avoir réussi tout cela doit te donner un sentiment de satisfaction important. Oui, qui aurait pensé ça? Il y a 20 ans, j'étais un étudiant fauché à Amsterdam qui s'est demandé s'il ne pourrait pas cultiver lui-même l'herbe qu'il fumait. Je suis parti à la recherche d'informations et j'ai commencé avec 12 bacs en ciment sur un balcon situé au sud. Le virus de la culture est quelque chose dont on ne se débarrasse jamais. Et quand ça devient quelque chose comme Atami, c'est génial. Les rêves devenus réalité!www.atami.comSource:Cannabis.info Lien à poster Partager sur d’autres sites
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