Le fumeur de cannabis trahi par l'odeur balance un « ami » à la main verte


Invité Green House Effect

Messages recommandés

Invité Green House Effect

Loïc Deveyer à garder son calme. Le 17 août, le Dunkerquois est arrêté à Coudekerque-Branche dans le cadre d'un contrôle routier, pour vitesse excessive. L'odeur de cannabis qui flotte dans le véhicule n'échappe pas aux forces de l'ordre, qui questionnent le chauffeur. « Il reconnaît immédiatement avoir fumé et remet 0,4 g de résine de cannabis », a expliqué le président du tribunal correctionnel de Dunkerque, vendredi, en l'absence du prévenu. Son passager, C. B., remet une boulette de 0,2 g, en disant qu'elle appartient à Loïc Deveyer. Ce dernier est immédiatement placé en garde à vue.

 

Lors de la perquisition organisée à son domicile, les policiers trouvent 112 g d'herbe, 116 g de résine, une balance... et 285 E en espèces. L'argent de la revente de stupéfiants. Âgé de 21 ans, le prévenu avoue consommer du cannabis depuis 2005 et fumer trois à quatre joints par jour.

 

Il déclare aussi revendre 6 à 7 g par semaine, à plusieurs personnes. En revanche, il n'est « pas un revendeur de rue ». Lui, il donne plutôt dans le dépannage. Quant au speed, il s'y est mis depuis un an « à l'occasion de soirées. Il s'approvisionne en Belgique à peu près tous les six mois ».

 

 

Donnant, donnant

Toujours prêt à rendre service, le « dépanneur » n'a pas voulu abandonner C. B. En garde à vue, il révèle que C. B, fait pousser du cannabis chez lui. Jusque-là, le jeune homme ne faisait pas l'objet de poursuites. Chez lui, les policiers trouvent des plants de cannabis (23 pots), 70 g d'herbe, des graines, un couteau, une balance... Également absent (mais excusé), C.B. a reconnu en être le propriétaire et consommer du cannabis depuis huit ans. Il ajoute que ses cultures couvrent uniquement sa consommation. Il précise aussi avoir acheté pour 60 E de cannabis à Loïc Deveyer à quatre ou cinq reprises, lui rendant ainsi la monnaie de sa pièce.

 

C. B a été condamné à quatre mois avec sursis. Loïc Deveyer écope quant à lui de quatre mois de prison ferme. En 2005, déjà, il avait eu à répondre, devant le tribunal pour enfants, de problèmes liés à la drogue. Et en 2009, il avait été jugé pour des faits de violences en réunion, notamment.

 

Source : LaVoixDuNord

Lien à poster
Partager sur d’autres sites