Quelle quantité de lumière suffit à détruire les phytochrome?


Invité manali

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yop

 

 

après une brève recherche à l'arrache j'ai trouvé ça :

 

 

Les Phytochromes

 

 

 

Mise en évidence du Role des Phytochromes

L'étude du photopériodisme de la floraison permet de comprendre comment les végétaux perçoivent la lumière rouge. Les expériences ci-dessous montrent l'effet antagoniste des flashs lumineux rouge clair et rouge sombre sur la floraison des plantes de jour long et de jour court. De plus, quel que soit le nombre de flashs émis, seule la longueur d'onde du dernier influe sur la perception de la plante.

 

Contrôle de la floraison par la lumière rouge ® et infraroufe (FR)

 

La comparaison de ces résultats avec les spectres d'absorption des formes P660 (ou forme Pr, dont le maximum d'absorption se situe dans le rouge à 660 nm) et P730 (ou forme Pir, dont le mamimum d'absorption se situe dans l'infrarouge à 730 nm) du phytochrome suggère que celui-ci soit impliqué dans la perception de la durée de la nuit. En fait, le phytochrome alterne entre deux formes structurales semblables, photoréversibles : la forme Pr est la forme inactive du phytochrome qui ne donne pas lieu à de réponse biologique, alors la forme Pir est la forme active. Ainsi, en fonction de la qualité de lumière, le rapport entre les deux formes Pir et Pr traduit les quantités respectives de lumière rouge et infrarouge du milieu.

 

Dans les conditions naturelles, le phytochrome est synthétisé sous la forme Pr alors que la forme Pir qui est dégradée par le protéasome. De plus, il existe à l'obscurité une conversion graduelle du Pir en Pr qui pourrait constituer un sablier chimique mesurant la durée de la nuit. Plus précisément ce sablier synchronise l'horloge biologique avec le milieu en indiquant le lever et le coucher de soleil.

 

Un modèle faisant intervenir 2 types de phytochromes permet d'expliquer comment les plantes perçoivent la durée de la nuit :

o Dans le cas des plantes de jour court, c'est le phytochrome B (PHY qui intervient et PHY B ir agit comme un inhibiteur de la floraison.

o Dans le cas des plantes de jour long, c'est le phytochrome A (PHY A) qui intervient et PHY A ir agit comme un inducteur de la floraison.

 

 

 

Les Rôles du Phytochrome

 

• la photomorphose positive (>0) ; exemple : activation par P730.

L’action sur le mouvement des feuilles : de nombreuses feuilles pennées (chez les légumineuses) subissent des mouvements nyctinastiques (c’est le mouvement des feuilles qui se plient). Ce mouvement a lieu si la quantité de forme active est suffisante en fin de journée. Le mouvement est due à des variations différentielles de turgescence (cellule à la base des folioles).

 

• la photomorphose négative (<0) ; exemple : inhibition par P730: c’est l’inhibition de la croissance des tiges. Il y a synthèse de Lipoxygénase qui va permettre la production d’éthylène.

 

• la photomorphose mixte : elle déclenche une induction ou une répression. L’exemple type en est la floraison. Le Cannabis sp (sauf les variétés dites Ruderalis ) est un végétal à nuit longue, c'est à dire qu'il nécessite un cycle de nuits longues (12 heures d'obscurité totale et continue) pour fleurir.

 

 

 

 

 

Nota bene: Les phytochromes absorbant dans le rouge et le rouge lonitain, il reste possible d'éclairer ses lampes sans en modifier la photopériode grâce à des lampes inactiniques vertes. Ces lampes n'émettent que dans le vert et ne vont donc pas activer les phytochromes

 

Nota bene: le seuil lumineux acceptable est celui d'une nuit de pleine lune ( soit 0.5 lux). Il s'agit d'un seuil très bas, pour comparaison:

- rue éclairée : 20 à 70 lux

- appartement : 100 à 200 lux

- bureau : 200 à 300 lux

 

 

source : Physique de la lumière et culture en intérieur

 

 

je sais pas si ça a répondu à ta question mais ça pourrait peut être t'aiguillé sur une piste.

 

 

bonne nuit

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