L'IMPRESSIONANT 8 Posté(e) septembre 3, 2012 Partager Posté(e) septembre 3, 2012 Petite Nouvelle. Après quelques essais, j'ai trouvé quelque chose de très efficace pour améliorer la qualité finale de la weed. Cela concerne une solution à vaporiser (et oui, encore une...). Sincèrement, elle marche vraiment bien. Je crois avoir trouvé le compromis idéal des rapport en acide abscissique et auxine pour cette solution. Il faut une concentration de 10^-5M en acide abscissique et une concentration de 10^-6M en auxine (acide indol acétique). Il s'avère très recommandable d'ajouter un poil de sucre à la solution, mais pas n'importe quel sucre, il faut une sucrette par litre de solution (vous connaissez les sucrettes? le sucre pour diabétique, je veux pas citer de marque, mais les sucrettes canderell sont parfaites). A vaporiser 10 jours avant la coupe. Cela favorise nettement une forte poussée des trichomes, et augmente la teneur en sucre final des têtes par la force d'appel des sucres. voila, voila. Super ! Lien à poster Partager sur d’autres sites
L'IMPRESSIONANT 8 Posté(e) septembre 7, 2012 Partager Posté(e) septembre 7, 2012 Salut à tous, je crois avoir trouvé un petit composé parfait pour nos besoins en hormones . Dites moi si je me trompe mais un produit qui s'appelle Liquid Ocean regroupe 3 de nos hormones favorites ! Lisez vous-mêmes : Liquid Océan est un complexe nutritif, élaboré à partir d'extraits naturels d'algues marines (Ascophylum nodosum), très riches en hormones naturelles (Auxines, Cytokinine et Gibbérellines). Voilà, de toute façon je teste ça demain dès que ma commande arrive et je vous ferais part de mes petites expériences en out . Peace ! Lien à poster Partager sur d’autres sites
Invité JakeOuille Posté(e) avril 2, 2016 Partager Posté(e) avril 2, 2016 Merci de ton partage. Superbe lecture. A+ Lien à poster Partager sur d’autres sites
manuel valls 5 288 Posté(e) avril 4, 2016 Partager Posté(e) avril 4, 2016 je rejoins ce déterrage de topic, avec JakeOuille, d’abord pour faire un clapclap à Azoc , ( même si visiblement il n'est plus avec nous )et j'ajoute une petite pierre à l'édifice, à propos de ce commentaire fort intéressant pour les cultivateur organique. Sinon, j'ai un petit truc pour ceux qui cultive en terre: LE LOMBRICOMPOSTAGE..En effet, la production d'une substance rhizogène à effet similaire à celui de l'acide indole acétique par le ver de terre Lumbricus terrestris a été mis en évidence au début de cette année par une équipe de recherche. j'ai trouvé une tite analyse des dites phytohormones dans le caca des vers :" Nine phytohormones from three different classes, including trans-zeatin (tZ), kinetin (K), N(6)-[2-isopentyl]adenine (iP), N(6)-benzyladenine (BA), N(6)-isopentenyladenosine (iPR), indole-3-acetic acid (IAA), 4-[3-indolyl]butyric acid (IBA), 1-naphthaleneacetic acid (NAA) and (+)-abscisic acid (ABA),..... "source : https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/25882426peace love & vive les lombrics ! Lien à poster Partager sur d’autres sites
gege73 5 Posté(e) mars 10, 2020 Partager Posté(e) mars 10, 2020 vraiment super intéressant ce sujet, il devrait être dans les tutos tellement c est une mine d or . Dommage que les photos de sultankiller ne soit plus visible pour voir la comparaison . Gros up Lien à poster Partager sur d’autres sites
BYMYSELF 20 Posté(e) mars 24, 2020 Partager Posté(e) mars 24, 2020 Le 03/08/2004 à 01:58, azoc a dit: Salut à tous, je voulais poster un petit explicatif sur les phytohormones... Je ne savais pas où poster ça alors voila, c'est ici que je vais le faire... Je vais tous d'abord commencer par parler un peu du développement d'une plante. Le développement comporte 2 aspects: l'ontologie et la physiologie. C'est à ce deuxième aspect que nous allons nous interesser. Les animaux, végétaux et champignons présentent beaucoup de similitudes, ce qui est confirmé par les études génomiques. On parle d'unicité du monde vivant. Même si beaucoup de choses sont différentes: plans de développement, phénotypes, stratégies de reproduction... Voyons le cycle de développement classique:GRAINE>(germination)>PLANTULE>(croissance végétative, organogenèse)>PLANTE ADULTE STADE VEGETATIF>(induction florale)>STADE REPRODUCTEUR>(fecondation, embryogénèse qui donne une nouvelle graine)>(sénéscence) Le développement de la plante correspond à l'établissement de plusieurs programmes spécifiques, que nous allons énumérer ici. Ce qui est remarquable par rapport aux animaux, c'est que la croissance végétative établit de nouveaux organes absents chez l'embryon, en plus de la croissance en taille. Cela s'explique par le fait que la plante est fixe. Elle doit ainsi subir les contraintes nombreuses de l'environnement. S'il existait des cellules souches ou des ébauches d'organes chez l'embryon, tout prêt, et qu'ils étaient endommagés, la plante n'aurait aucun recours. En établissant les organes au fur et à mesure, elle se donne une certaine "plasticité" dans son développement, qui lui permet de faire face aux conditions extérieures. L'exemple classique est l'absence de cellules germinales chez les végétaux. Ce sont les méristèmes qui en changeant leur mode de fonctionnement vont construire les organes reproducteurs et le gamétophyte. Ainsi, la croissance végétative est très variable au sein de la même espèce. C'est le principe de l'organe jetable! Cela sert aussi à explorer le milieu extérieur, pour aller chercher lumière, ou les nutriments dans le sol... De même la floraison est dépendante de facteurs internes (hormones...) et externes (température, lumière...). La plante "teste" les conditions extérieures pour savoir si elle a le temps d'assurer la fabrication de la graine, et la germination. La plantule est un organisme hétérotrophe, qui dépend des réserves de la graine, qui ne sont pas inépuisables. Elle est donc très fragile. Son établissement nécessite lumière et enracinement. L'étiolement est un programme qui fait passer toute l'énergie de la croissance dans la tige, pour aller chercher la lumière. Cela se traduit par une plante qui n'a pas de photosynthèse (car elle manque de lumière donc ça ne servirait à rien). La croissance végétative est sous le contrôle (entre autres) du tropisme. C'est un ensemble de programmes visant à orienter la croissance, en réponse à un signal extérieur asymétrique. On parle de phototropisme positif pour la tige (elle va vers la lumière) et négative pour les racines, de gravitropisme positif pour les racines (elles suivent la gravité) et négatif pour la tige. Un autre programme important lors de la croissance végétative est la ramification. Elle est très variable selon les espèces et les facteurs extérieurs. Elle est la résultante de la dominance du méristème apical caulinaire (c.à.d. le bourgeon principal sur un pied de weed) sur les méristèmes latéraux (les autres bourgeons), mais aussi du tropisme (recherche de la lumière...). La croissance végétative permanente touche les organes mais aussi les tissus fonctionnels, pour la croissance en épaisseur. Même le méristème est une structure qui peut être néoformée par dédifférenciation cellulaire. C'est la base de toute culture cellulaire: on prend un protoplaste (cellule végétale dont on a digéré la paroi) isolé sur un milieu nutritif. Après quelques divisions, on obtient un cal (massif de cellules), qui pourra donner rapidement un méristème, puis une plante entière! On peut même induire le développement d'un embryon à partir du protoplaste de départ! C'est la totipotence des cellules végétales: capacité des cellules végétales somatiques (c.à.d. n'importe quelle cellule, qu'elle vienne d'une feuille, d'une tige ou même d'une racine) à changer d'état de différenciation ou à se dédifférencier pour s'engager dans d'autres programmes de développement. C'est le principe du bouturage, et aussi celui des vaisseaux néoformés en cas de blessure... Il existe deux types de signaux qui commandent l'établissement de ces programmes de développement: les signaux externes et les signaux internes. Les signaux externes sont de deux types: abiotique (lumière, eau, température, stress mécanique, etc..) ou biotique (pathogènes, insectes, blessure qui induit une synthèse de protéases et autres molécules spécifiques, etc...). Les signaux internes sont l'ensemble des hormones végétales. Ce sont de vraies hormones, sécrétées par un tissu, transportées jusqu'à une cellule cible ce qui induit une réponse spécifique. Mais contrairement aux animaux, le transport peut être très court, et de plus, il n'y a pas de glandes sécrétrices spécialisées. Les hormones sont fabriquées un peu partout dans la plante mais de façon plus importante dans certains organes, qui apparaissent ainsi "spécialisés". Ce sont tout de même des composés actifs en tant que messagers et à faible concentration (nanoMole à microMole.). Ce sont des composés endogènes à la plante qui induisent bien une réponse. On parle donc bien d'hormones. La réponse au niveau macroscopique est l'établissement d'un programme de développement. Au niveau moléculaire, les hormones se fixent à des récepteurs protéiques, ce qui induit une cascade de signalisation (transduction du signal), pour aboutir au contrôle de l'expression de gènes spécifiques et/ou au contrôle enzymatique, de canaux ioniques... On parle de phytohormones. Il existe une nuance de vocabulaire: les régulateurs de croissance sont tous les produits qu'on peut ajouter de l'extérieur, utilisés par l'homme, qui agissent sur la croissance. Cela peut être de vraies phytohormones ou des produits chimiques autres. Les hormones végétales sont des médiateurs entre les signaux externes et le programme de développement établi. D'autres programmes que ceux déjà cités sont mis en Åuvre chez la plante: métabolisme (primaire: synthèse de sucres, d'acides aminés, lipides et secondaire: pigments, produits dérivés...), économie d'eau (au niveau des stomates), arrêt de croissance (protection, réserves, déshydratation). D'autres programmes apparaissent plus "intégrés": formation des graines et des fruits, qui mettent en jeu la dormance, réserves, maturation, croissance... On connait depuis longtemps les 5 hormones les plus importantes:- l'auxine (AIA)- la cytokinine (BAP)- la gibbéreline (GA)- l'abscissine (ABA)- l'ethylène De nouveaux produits découverts plus récemment sont aussi des phytohormones, mais leur rôle est moins connu. On parle alors de composés mineurs: stéroädes, composés terpéniques divers, acide salicylique (issue du saule, comme l'acide acétylsalicylique qui n'est autre que notre aspirine!), mais aussi de petits peptides. Il est courant d'utiliser ces hormones de façons exogènes (venant du milieu exterieur) pour obtenir les réponses voulues. L'agroalimentaire utilise régulièrement ces techniques de biotechnologies. SALUT merci du temps que tu as pris pour expliquer tout ca en tout cas ca aide a comprendre pas mal de chose mais juste un truc......... a quel moment je peut faire la difference entre la plantule et la plante en croissance? Lien à poster Partager sur d’autres sites
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