Invité Posté(e) mai 29, 2004 Partager Posté(e) mai 29, 2004 GEN&TIK a écrit : yes j'ai compris, mais non je n'utilise pas cet acide... c'est toxique. Sur quoi te bases tu pour affirmer cela ? Lien à poster Partager sur d’autres sites
Invité Posté(e) mai 30, 2004 Partager Posté(e) mai 30, 2004 Si tu comprends l'anglais, fait un tour sur internet, de préférence recherche les données scientifiques sur les études menées. C'est pas triste..... Mais bon, c'est utilisé dans l'agro alimentaire généralement sur l'orge. Le plus dangereux, c'est de l'utiliser sans s'avoir ce que l'on fait car c'est quand même hautement cancérigène. Je vais essayer de dégoter un appareil numérique et faire des tofs de mes plants. Tu verras la différence entre un pied normal et un pied modifié génétiquement sans produit chimique. A age égal mon, plant modifié est 3 x plus gros qu'un plant normal, et je t'assure qu'à part des engrais et de la patience,je n'utilise rien d'autre. Lien à poster Partager sur d’autres sites
Invité Posté(e) mai 30, 2004 Partager Posté(e) mai 30, 2004 Salut GEN&TIK !! Ca serait bien que lorsque tu affirmes que les gibberellines sont cancerigenes, tu nous fasses part de documents le prouvant. Pour ma part, j'étais tombé hier sur un document prouvant le contraire, mais je n'arrive pas à le retrouver. Voila ce que j'ai pu trouver : Although GA is not listed as a "poison", the following precautions should be observed: Flush with water any GA that may get into the eye. Avoid skin contact if possible. If skin contact is suspected, wash with soap and water. Do not re-enter an area after spraying until the GA spray is fully dry. Avoid ingestion of GA. 1 - DECOUVERTE DES GIBBERELLINES Les gibbérellines furent découvertes au Japon, au début du siècle, à la suite d'une attaque des cultures de riz par un champignon responsable d'un gigantisme favorisant la verse: Gibberella fujikuroä. En 1926, (un an avant la mise en évidence de l'auxine), un jeune chercheur japonais, Kurosawa, montra que le gigantisme du riz pouvait être induit par un extrait aqueux du champignon. En 1935, Yabuta et Sumiki isolèrent un mélange de substances cristallisées qu'ils nommèrent gibbérellines. Leur inoculation à des doses très faibles provoquait une stimulation de la croissance non seulement chez le riz, mais chez diverses autres plantes. En 1957, Phinney, aux Etats-Unis, met au point le premier test biologique pour mettre en évidence l'activité biologique des gibbérellines: il s'agit, par application de solutions aqueuses ou alcooliques de gibbérellines, de déclencher l'élongation des entre-noeuds de variétés naines de pois ou de mäs, les plantes ainsi traitées se comportent alors comme des variétés grimpantes. Aujourd'hui, 89 gibbérellines différentes ont été décelées chez tous les groupes de végétaux; elles sont notées GA1 à GA89. 2 - STRUCTURE DES GIBBERELLINES Les gibbérellines sont des diterpènes à noyau tétracyclique gibberellane qui présente en son centre un cycle pentagonal flanqué de deux cycles hexagonaux. Il existe deux sorte de gibbérellines: les gibbérellines en C-20 et celles en C-19 qui ont perdus un atome de carbone (le carbone 20) au cours du métabolisme. Les variantes de la structure chimique des gibbérellines peuvent avoir plusieurs origines: divers états d'oxydation du carbone 20 (méthyle, hydroxyl-méthyle, aldéhyde, acide carboxylique), addition de groupements sur le noyau gibbérellane, spécialement pour les gibbérellines en C-19, modification de la stéréochimie de la molécule. La gibbérelline la plus connue est l'acide gibbérellique (GA3) qui est le produit terminal du métabolisme des gibbérellines chez Gibberella fujikuroä. Elle biologiquement très active et c'est une des rares gibbérellines commercialisée. 3 -BIOSYNTHESE DES GIBBERELLINES La biosynthèse des gibbérellines est complexe, mais connue depuis longtemps. Le point de départ est l'acide mévalonique qui après décarboxylation, phosphorylation est transformé en isopenténylpyrophosphate (IPP). L'IPP s'isomérise en dimethylallyl (DMAPP). Deux, trois puis quatre DMAPP se soudent pour donner le géranylgéranylpyrophosphate qui se cyclise en un diterpène , le kaurène, en C20, qui est le point de départ de toutes les gibbérellines où le cycle médian devient pentagonal. Souvent dans les plantes naines, c'est l'étape entre le GGPP et le Kaurène qui est bloquée par perte de la kaurène synthétase. Cette synthèse a lieu dans les tissus en division active comme les apex de jeunes pousses et de racines, dans les jeunes feuilles, dans l'embryon. Les gibbérellines peuvent migrer par le phloème et par les vaisseaux. Leur transport n'est pas polarisé. Elles peuvent êtres mises en réserves de façon temporaires sous forme de glycosides. 4 - EFFETS PHYSIOLOGIQUES DES GIBBERELLINES 4.1 - Allongement des entre-noeuds Les gibbérellines provoquent une élongation importante des entre-noeuds en stimulant à la fois la division cellulaire et l'élongation cellulaire. Cette prolifération intéresse notamment les tissus corticaux et épidermiques, qui étaient de ce point de vue insensibles à l'auxine. 4.2 - Croissance des feuilles et des fruits. Les gibbérellines appliquées à forte dose, peuvent provoquer une augmentation de la croissance des feuilles. L'application exogène de gibbérellines sur des ovaires non fécondés permettent d'obtenir des fruits parthénocarpiques. 4.3 -Levée de la dormance. Les gibbérellines peuvent lever dans bien des cas la dormance des semences. Dans les graines, elles induisent la synthèse d'amylase dans la couche à aleurone. Ces hormones peuvent également agir sur la dormance des bourgeons, qui peut souvent être levée, chez le pêcher ou le groseillier, par des applications de gibbérellines. Il se pourrait qu'elles agissent comme antagoniste des l'acide abscissique. Elles retardent aussi l'entrée en dormance des bourgeons à l'automne. 5 - APPLICATIONS AGRONOMIQUES DES GIBBERELLINES Bien que 89 gibbérrelines aient été mises en évidence, seulement deux produits commerciaux sont disponibles: GA3 et un mélange GA4/7, qui sont produits à partir de culture du champignon Gibberella. 5.1 - Augmentation de la taille des raisins. Les gibbérellines sont utilisées extensivement sur les variétés de raisin apyréne pour augmenter la taille et la qualité des fruits. Les pulvérisations au stade préfloraison favorisent l'élongation des pédoncules. Au stade floraison, la pulvérisation de gibbérellines entraîne une réduction du nombre de baies par grappe ce qui a pour conséquence d'augmenter la taille des fruits restant. Une apport supplémentaire de gibbérellines avant la nouaison contribue encore à augmenter la taille des fruits, certainement en favorisant la mobilisation des substances carbonées. Par contre, les variétés avec pépins ne répondent pas favorablement aux traitements avec les gibbérellines. 5.2 - Stimulation de la formation des fruits. Les gibbérellines, seules ou en association avec l'auxine, sont utilisées pour favoriser la formation des fruits (pomme, poire, agrumes). Si le climat est défavorable pendant la période de pollinisation, le traitement des arbres avec ces hormones conduit à la production de fruits parthénocarpiques. Le traitement hormonal remplace la production hormonale endogène et permet la formation du fruit. 5.3 - Effets sur la maturation des fruits. Les gibbérellines sont utilisées pour retarder la maturation des citrons, par exemple, de façon à augmenter la disponibilité de ce fruit pendant les mois de Mai à Août quand la demande est forte et la production est faible. Les gibbérellines sont appliquées en hiver de façon à retarder la date de récolte et augmenter la durée de conservation des fruits. GA4/7 sont aussi utilisées sur les pommes golden pour réduire le « russeting », une maladie physiologique qui provient de divisions cellulaires anarchiques au niveau des assises épidermiques du fruit. 5.4 - Augmentation du rendement de canne à sucre. L'application de gibbérellines sur les cannes à sucre est réalisée pour compenser la réduction de croissance de la canne pendant la période hivernale. Les traitements avec les gibbérellines conduisent à une augmentation de rendement de 10,9 T/ha de canne récoltées ou de 1,1 T/ha de sucre produit ce qui correspond à une augmentation de 3%. En gros, ça reste un acide qui peut être irritant pour l'homme mais en aucun cas cancerigene et heuresement sinon on serait tous atteint !! En attente de tes photos. A+ Lien à poster Partager sur d’autres sites
Invité Posté(e) mai 30, 2004 Partager Posté(e) mai 30, 2004 Tu as entièrement raison, ce produit n'est pas hautement toxique dans le cas d'un usage normal, mis à part les irritations, les problèmes en cas d'ingestion tels que augmentation du rythme cardiaque, rique de trouble de la vue etc.... C'est sa décomposition lors de la combustion qui l'est..... Partout tu verras que les risques sont acceptables en cas d'utilisation agronomique. Mais nul part tu verras une études sur les risques encourus quand tu fumes un epis de mäs par exemple .... lol Mais ne sommes nous pas en démocratie !! Chacun fait ce qu'il à envie. Cordialement. Lien à poster Partager sur d’autres sites
Invité Posté(e) mai 30, 2004 Partager Posté(e) mai 30, 2004 GEN&TIK a écrit : Partout tu verras que les risques sont acceptables en cas d'utilisation agronomique. Mais nul part tu verras une études sur les risques encourus quand tu fumes un epis de mäs par exemple .... lol Cordialement. C'est justement le problème ! Je n'ai pas encore trouvé d'informations fiables à ce sujet... Bien que par logique je te répondrai encore que les risques sont très faibles (pas plus que quand tu fumes une clope): Le ga3 est utilisé surtout en croissance et préfloraison, donc logiquement l'acide ne rentre pas en contact avec les fleurs et à largement le temps de se décomposer par la suite (ce n'est qu'une supposition)... GEN&TIK a écrit : Mais ne sommes nous pas en démocratie !! Chacun fait ce qu'il à envie. Je ne remet pas cela en doute, je veux juste récolter le plus d'informations possible à ce sujet (si possibles des info fiables et pas des avis) et en faire profiter tout le monde. A+ Lien à poster Partager sur d’autres sites
Invité Posté(e) mai 30, 2004 Partager Posté(e) mai 30, 2004 Je te remercie pour ton point de vue objectif, c'est exact. Pour ce qui est de la source faut que je la retrouve, cela fait 20 ans que je lis des ouvrages sur le sujet, donc ca doit être quelque part... Si mes souvenirs sont bons, il était question de génération de gaz cyanhydrique au moment de la combustion. mais cela de toute manière cela arrive même en fumant un clope, c'est juste une question de concentration. Cependant, je maintiens que l'usage de tels produits ne doit être effectué que lorsque l'on maitrise parfaitement la technique et certainement pas par de jeunes canabiculteurs ou alors suivant les conseils avertis de qlq'un qui maitrise la technique. Ce que je trouve dommage, c'est que peu de gens utilisent des techniques de bases naturelles, pour arriver à un résultat spectaculaire. Ils ont tendance à ce jeter sur des solutions chimiques en espérant un miracle ! Désolé, je n'utilise aucun booster pour la flo et j'obtiens des résultats spectaculaires, Il n'y a pas de secret ! Juste Expérience et patience. Tu n'es pas de mon avis ? Lien à poster Partager sur d’autres sites
Invité Posté(e) mai 30, 2004 Partager Posté(e) mai 30, 2004 GEN&TIK a écrit : Cependant, je maintiens que l'usage de tels produits ne doit être effectué que lorsque l'on maitrise parfaitement la technique et certainement pas par de jeunes canabiculteurs ou alors suivant les conseils avertis de qlq'un qui maitrise la technique. C'est en grande partie pour ça que je suis sur le forum Je ne suis pas expert et je ne bénéficie pas de l'aide de quelqu'un non plus... Je suis juste interressé par cette hormone et les effets qu'elle peut avoir. GEN&TIK a écrit : Ce que je trouve dommage, c'est que peu de gens utilisent des techniques de bases naturelles, pour arriver à un résultat spectaculaire. Ils ont tendance à ce jeter sur des solutions chimiques en espérant un miracle ! Désolé, je n'utilise aucun booster pour la flo et j'obtiens des résultats spectaculaires, Il n'y a pas de secret ! Juste Expérience et patience. Tu n'es pas de mon avis ? Eh bien fais nous part de tes techniques naturelles... Cependant naturellement, j'ai du mal à croire que tu puisses augmenter le nombre de fleurs de 200%, ce qui est le cas du ga3 sur certaines plantes. Par contre, c'est sur que l'expèrience est un facteur très important... Alors si tu peux continuer à m'apporter des infos à ce sujet, je t'en serait reconnaissant. A+ Lien à poster Partager sur d’autres sites
Invité Posté(e) mai 30, 2004 Partager Posté(e) mai 30, 2004 Ce serait avec plaisir. Et oui, il y a moyen de faire plus de 200% grâce aux techniques d'hybridation. Pour te donner une idée, j'en suis à ma 32eme génération d'hybride et les résultats sont sans équivoques. mais je n'ai pas encore réussi à stabiliser ma souche, c à d que sur 8 plants hybrides, je n'en ai que 5 représentatifs du résultat. Au fur et à mesure le nombre augmente mais c encore une question de temps. Je compte faire un tuto et le mettre sur ce site. D'ici peu de temps, je mettrai des photos a dispo sur le site pour montrer la différence entre ce qu'on trouve sur le marché et ce qu'il y a moyen de faire avec de la patience, beaucoup de patience!!! Certe les soluces chimiques sont plus rapides, mais la souche mère restera tjrs la souche mère. Donc, oui y aura plus de fleurs mais la qualité n'en sera pas modifiée. Ce qui n'est pas le cas de l'hybridation. Cordialement. Lien à poster Partager sur d’autres sites
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