-vulgarisation- l'oeuvre de dj short brouillon


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Dj Short

 

Autobiographie

 

A l'origine dans la fin des seventies, je cultivais plus de 100 plantes à la fois avec des lampes de 1000w en indoor et aussi en outdoor dans un jardin de fond de cour,c'était uniquement des landraces sativas qui se clonaient très bien, le ratio d'individus exceptionnels de ces plantes était de 1:100.

 

Un des traits les plus ennuyeux de ces variétés était l'hermaphrodisme, approximativement 60% de toutes ces plantes à partir de graines étaient des hermas ingérables et 25% était ce que j'appelle des hermaphrodites gérables, ce qui veut dire que les clochettes mâles pouvaient être vues et éliminées dès qu'elles apparaissaient par une observation et une attention intense

 

15% de ces plantes sativa étaient assez femelles pour produire des fleurs "sensimilia" commerciales avec une vigilance constante sur les sac de pollen occasionnels, en d'autres mots, l'hermaphrodisme exprimé dans ces sativas équatoriales était extrême et presque total.

 

Un mot rapide a propos les qualités des hermaphrodites, demandez a n'importe quel "vieux de la vielle" qui a expérimenté les herbes de qualité depuis au moins le début des seventies, quel était la variété qui les a marquée et la réponse sera quelque chose comme “Santa Marta ou Acapulco Gold” ou “Highland ou Chocolate Thai” ou “Punta Roja (Highland Oaxacan avec des reflets rouges/gold)” ou “Guerran Green” ou “Panama Red” etc

 

Toutes ces variétés sont équatoriales ou sous-tropical, des sativas originelles et hermaphrodites, même le très bon haschich de régions comme le libanais rouge et blond, tous les marocains et népalais étaient fait a partir de matériel graineux...

 

Ce n'est pas une éloge aux hermaphrodites mais une suggestion en ce qui concerne le profil des cannabinoïdes de l'herbe grainé selon mon expérience produit un panel plus large d'effets que la sensimilia. Un des aspects de l'environnement équatorial est une certaine stabilité entre la température le jour et la nuit, il y a une petite différence entre la température du jour et de la nuit qui est supposé amener à un profil de cannabinoïdes plus large, si on couple ceci avec le profil des cannabinoïdes de l'herbe grainé, ca devient facile de comprendre la popularité des sativas équatoriales malgré les problèmes d'hermaphrodismes, je suis curieux de ce que pourrait amener la recherche scientifique sur ce point.

 

Une fois que les indica ont été introduites dans le cross , le problème d'hermaphrodisme est devenu contrôlable, il suffit de quelques générations "zero-tolérance" en Indoor pour élimier les tendances hermaphrodites, Évidement l'absence d'hermaphrodisme couplé avec la réduction du temps de floraison , on peut comprendre que c'est devenu le principal soucis du cultivateur commercial (produire vite sans hermas).

 

Cette concentration inégale sur les cross indicas a surement contribué a la fadeur des herbes qui ont suivies, l'auteur "R" (Robert Connel Clarke) a fait une couverture du magazine high times dans le milieu des années 80 appelant à une interdiction face à l'attaque des indicas, en raison de la qualité fade de certaines herbes .... je me souviens parfaitement de ce temps...

 

Au cours de cette période, je commence à m'aventurer dans des cultures plus grandes (intérieur et extérieur) ce qui a amené mon nombre de plantes a sélectionner a plus de 1000 à un moment, c'est a partir de ces essais que j'ai pu faire l'essentiel de l'expérimentation de mes F2 et mes sélections...

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j'ai travaillé avec ce nombre de plantes afin de faire assez d'essais pour essayer d'obtenir une certaine production avec un degré assez haut de certitude, une fois j'étais certain de comment les F3 allaient produire , mais c'est les F4 et les générations au delà qui sont devenus les plus faciles a cultiver

 

Pendant la fin des années 1980 et en raison des dures réalités politiques de l'époque, le jeu du plus grand nombre d'individus commençait a devenir vraiment dangereux, la guerre contre la drogue et certaines opérations effrayantes comme l'"Operation Green Merchant" m'a forcé a expérimenter dans un milieu plus underground, heureusement, les leçons apprises antérieurement avaient prouvés que le progrès était possible malgré le climat politique peu encourageant, j'avais déjà appris a produire des F3 et F4 de Blueberry, toutefois , en faisant ceci avec un nombre plus petit d'individus , cela m'a permis d'améliorer mon apprentissage, Entre 1987 et 1990 j'étais dans la possibilité d'utiliser moins de 100 plantes venant de graines à la fois... et en 1991 j'étais capable de faire des sélections adéquates de mon travail passés en utilisant moins de 50 plantes issues de graines...

EN EUROPE

 

La Hollande

 

Dans le début des année 1990, j'ai été extrêmement intéressé par le marché de la graine qui se développait en Hollande, je connaissais les banques de graines depuis 1983 et j'ai toujours été intéressé d'obtenir plus de landraces pures. Malheureusement , il y avait uniquement des hybrides en ce temps et j'avais assez de mon propre travail d'hybridation. En 1993 j'ai finalement fait le pèlerinage a Amsterdam ou j'ai fait des nouvelles connections, en 1994 je me suis mis en contact avec la première compagnie ou j'allais travailler, en 1995 je fournissais cette compagnie avec mon stock de graines pour qu'elle les vende et qu'elle les travaille, j'avais signé un contrat pour produire la blueberry , la Flo et enfin la Blue Velvet.

Original Flo8979dutch_Flo.jpgGreenborn icmag

Blue Velvetbluevelvet200x200.jpgkindgreenbuds.com

 

La première compagnie où j'ai travaillé a fait germer uniquement 25 graines de chaque variété pour faire leurs sélections, à part fournir mon stock de graines, j'étais impliqué au minimum dans le processus de sélection. J'ai vu les plantes mères et pères, toutefois, la sélection avait déjà été faite par d'autres.

 

Malheureusement ma relation avec cette banque de graines n'a pas fait long feu puisque le propriétaire voulait uniquement mon stock de graines, une fois qu'il l'a eu, j'étais devenu une faible priorité dans ses objectifs, en toute honnêteté, je n'ai jamais été payé un seul centime pour une blueberry (ou "flo" ou "blue velvet") que cette compagnie Numéro une en Europe a produite (sans compter les 3000 graines que j'avais produit qu'ils m'ont volées)

 

Pas besoin de dire que ce manque d'intérêt m'a poussé a chercher de nouvelles possibilités dans mes relations avec la 2eme compagnie pour laquelle j'ai travaillé en Europe, dans cette compagnie , 50 graines de chaque variété ont été mises à germer mais une fois de plus, j'étais simplement laissé a l'écart du processus de sélection excepté pour tester les échantillons de produits finis et faire les sélections a partir de là (ce qui est assez, en fait).

 

Je n'ai jamais vu une seule plantes vivantes des sélections dans la compagnie numéro 2 en Europe, J'ai contribué a 3 variétés la ; Blue moonshine, blue heaven and purple passion, le propriétaire de cette compagnie était satisfait en me payant le stric minimum que je considérais adéquat.

Heureusement une des parties de notre marché était que je pouvais rester indépendant et de travailler avec qui je voulais

 

La Suisse

 

La 3eme compagnie où j'ai travaillé en Europe était en suisse, le propriétaire était prêt a faire des efforts drastiques et des résultats de cette collaboration ont bien évidement portés leurs fruits, j'ai visité 3 fois la Suisse entre 1999 et 2001 et j'ai été vraiment impressionné par ce que j'ai pu voir à chaque fois, de toutes les compagnies pour lesquelles j'ai travaillé en Europe, c'est celle là où je me suis senti le plus impliqué tant dans la sélection du produit fini que des Plantes Mères et Pères vivantes, j'ai même aidé à planter , transplanté et récolté certains des joyaux produit là.

 

Les variétés produits par cette 3eme compagnie ou j'ai travaillé en Europe comprenaient; Moonshine rocket fuel, Rosedbud et Blue sattellite, je dois admettre que le bubblehash de la blue sattelite est un des produit les plus fins et désirables (en dehors de mon propre hash) que j'ai gouté depuis les eighties !!! Malheureusement, le propriétaire de cette compagnie était incapable de s'entendre avec les autorités locales et a été forcé de quitter la Suisse, Je me rappellerais de certaines histoires trépidantes avec délice pendant ce trop bref séjour...

 

[Trouver tofs de Moonshine rocket fuel, Rosedbud et Blue sattellite]

 

Le Canada, le vrai Nord, fort et froid

 

Avec des lueurs d'espoir à l'horizon, le Canada est rapidement devenu la capitale mondiale du breeding du cannabis. Avec l'activisme le plus apprécié d'entrepreneurs comme Marc Emery (et autres), un nouveau havre pour une comuneauté sérieuse dédiée au cannabis est en train de se développer.

Une telle entreprise dédiée est Red of Legends Seeds. J'ai rencontré Red en Suisse où il était très occupé et investi à travailler pour la communauté survenue là bas. Red est un esprit libre planant très haut avec un bon sens du goût.

 

Red fut capable d'orchestrer les exigences pour produire un très grand processus de sélections. Cette culture consistait en environs 400 plants (plus de 200 Blueberry et plus de 100 Flo).

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Sur ce il a fini par avoir plus de 160 femelles Blueberry , 70 femelles Flo et environs 60 mâles qui firent le cut initial. Une copie de chaque à été clonée et méticuleusement maintenue par l'équipe. Cela s'est avéré être une légère exagération, mais un témoignage du dévouement absolu de l'équipe.

L'équipe

a suivre

 

 

 

Des Origines de la Blueberry

par DJ Short - jeudi 31 Aout 1999

Un cas d'école sur comment breeder une marijuana d'exception

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Choisir les parents

 

Le Breeding commence par le choix des parents appelés "génération P1". Pour un meilleur résultat utiliser des variétés stabilisées comme P1.

Chaque breeder à ses propres standards pour qualifier ses P1. J'ai des standards très élevés pour ma génération P1. Pour moi le P1 doit être ou une landrace complètement acclimaté ou au plus la génération suivante et croisée avec elle même ou une autre variété landrace très similaire.

 

J'ai utilisé trois variétés P1 pour breeder la Blueberry, la Flo et les autres. C'étaient la Highland Thai (aussi appelée Juicy Fruit Thai, des graines de première génération cultivées dans la région Nord Ouest Pacifique); un croisement appelé Purple Thai qui est une Chocolate Thai de première génération croisée avec une Oaxaca Gold landrace de première génération; et une Afghane indica d'Afghanistan qui m'est venue une génération après par la communauté de cultivateurs de Californie/Oregon du sud.

La Highland Thai à été une joie à cultiver et à conserver malgré son hermaphrodisme. Cette plante poussait vite, remplissant le moindre espace vide avec luxuriance, une croissance verte.

 

Elle a une finition très lente, 12 à 16 semaines et au-delà en période de floraison pour la plupart.Elle a les feuilles plus longues et plus fines de toutes les plantes avec lesquelles j'ai travaillé. La ramification est un autre caractéristique de cette variété.

La plante ne produit que périodiquement un bud "compact". La plupart des buds étaient très lâches avec avec de longues, minces, pousses des fleurs femelles simples, largement espacées dans une rangée(spécialement quand cultivée en hydroponique sous lampe halide).

 

On connaît cette structure de bud "fusiforme". Beaucoup de ces fuseaux ressemblent à des fils dépassant d'un bud semi-formé. Chacun de ces fils fait en moyenne 5 à 10 pouces de long voir plus. et s'est composé d'une rangée des fleurs femelles également espacées et de leurs feuilles bractées correspondantes alternant fleur et bractée de 1 quart de pouce à 1 pouce sur la rangée.

L'intégralité du « fil » et de la structure du bud était couverte de glandes de résine aromatiques douces/fruitées. La couleur globale du plan était foncée, alors que les structures des buds mûrissaient en une nuance plus lumineuse de vert, parfois vert/jaune.

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Je n'ai jamais été capable d'avoir une Juicy Fruit Highland Thai trop mûre. J'en ai poussé une aux alentours de 20 semaines de floraison et elle n'arrêtait pas de produire. L'une à été récoltée outdoor en serre début-mi décembre. La seule différence était que la récolte la plus tardive était plus stone que high.

Le produit final de la Highland Thai fut une herbe renommée dans la région. Quoique difficile à manucurer et curer, le résultat en valait l'effort. C'était une herbe puissante, de longue durée, délicieusement parfumée, avec peu ou pas de limite à la montée. Le high pouvait durer jusqu'à 7 heures! La saveur, l'arôme et le goût était tout à fait ceux d'un punch tropical sucré. Tutti frutti jusqu'au bout.

 

La Purple Thai était l'autre sativa de mon répertoire. C'était un cross de première génération entre la Highland Oaxaca Gold et la Chocolate Thai. Ce croisement se développait de moyen à grand en une structure très symétrique. Les branches latérales étaient plus courtes et, laissée à elle même la tige principale (méristème) est restée la pousse dominante.

La plante entière était de couleur sombre et à exprimé une coloration pourpre royale profonde à la plus petite exposition au froid. Elle n'a montré aucun syndrome de bud fusiforme de la Juicy Fruit Thai, et les buds finaux furent d'un type sativa moyen et compacts. Le produit final fût également fruité et aussi fort que la Juicy Fruit, sans plus de limites à la montée.

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Pour d'autres raisons esthétiques j'ai préféré la Purple Thai à la Juicy Fruit Highland Thai. Je crois que la Purple Thai est émotionellement plus douce et affective que la Juicy Fruit. A fortes doses la Juicy Fruit peut provoquer un sentiment de panique, particulièrement si elle est combinée à d'autres psychédéliques. Même si elle n'est pas moins puissante, la Purple semble plus facile à contrôler, même pendant un trip. La Purple Thai fût l'une des première à montrer une production de trichromes résineux au début de son cycle de floraison, aux alentours de la troisième ou quatrième semaine de son cycle. Elle mûrit en 10 à 12 semaines en indoor, et début à mi novembre en out.

 

Le plan Afghan Indica st court avec de grandes feuilles larges, robuste à tiges épaisses. Il a une maturation précoce à très précoce, produisant des buds denses qui ont une odeur entre la terre et la Skunk, avec une fumée lourde qui est généralement sédative ou un effet apaisant. Malgré une croissance cohérente et un effet total, son attrait est quelque peu limité à mon avis. Je crois plus que les indicas devraient servir à faire du haschich où leur plus fines qualités se révèlent.

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La sinsemilla Afghan Indica est apparue sur le marché en 1979. C'étaient des buds énorme, vert, odorants, collants, dense d'une herbe puissante et âcre qui sentait la skunk et produisait un stone narcotique terriblement inédit quand il était comparé à toutes les sativas connues précédemment.

C'est juste après que l'herbe sinsémilla (sans graines) à eu un gros attrait pour le marché.

 

La triade de sinsemilla, indica, et l'avènement des lampes à fortes puissances halides ou hps, ont fait des ravages dans les programmes de breeding de la plupart des pépiniéristes de cannabis. Peu de gens maintinrent leurs lignées sativas, et ces variétés disparurent virtuellement du marché.

Les Indicas courtes, denses à maturation rapide on dominé la scène depuis 1983, un problème d'économie disjointes.

 

Telles étaient mes mes 3 principaux P1 utilisés dans mon programme de breeding.

 

 

 

Le croisement F1

 

Le cross F1 est le premier croisement entre deux parents P1 distinctement différents. Le "F" vient de filial (enfant). Je souligne l'importance des deux parents P1 qui doivent être génétiquement aussi différents que possible. C'est la diversité génétique initiale qui va conduire au maximum de possibilités dans la succession.

Si les P1 sont suffisamment différents alors le F1 sera un vrai hybride exprimant une uniformité presque totale et une grande vigueur. C'est dans les croisements suivant le F1 initial (particulièrement le croisement F1xF1=F2) que les traits spécifiques sont recherchés. Il y aura une incroyable quantité de variance dans les croisements F2 des F1 obtenus d'une femelle pure sativa et d'un mâle pur indica.

 

La Blueberry (entre autres) à été découverte et stabilisée à partir d'un croisement F1 entre les parents P1 d'un mâle Afghan Indica et d'une femelle Juicy Fruit Thai ou Purple Thai.

Ainsi, il y avait deux voies possibles pour essentiellement le même produit final. Blue Velvet et Flo semblent plus accessible via la Purple thai, alors que la Blue Moonshine semble plus accessible par le lignage de la Juicy Fruit. C'est à dire qu'il y a une plus grande probabilité d'obtenir les traits spécifiques que je recherche, et ainsi ils sont plus facile à "trouver".

 

Curieusement, le croisement opposé (femelle Afghanne Indica croisée avec le pollen d'un mâle Thai Sativa) ne fut pas aussi intéressant. Le cross F1 était plus feuillu et moins désirable. Il y eu plus d'hermaphrodites et le breeding ultérieur a montré qu'ils étaient moins souhaitables.

Selon mes observations, dans un cross réussi, la sativa (habituellement femelle) contribue au type d'arôme et de saveur alors que l'indica (habituellement le mâle) à l'intensité de l'arôme et de la saveur de cette merveille.

Jusque là ces observations ont portés leurs fruits.

 

 

Donc la femelle Thai à été pollénisée par le male Afghan et des graines ont été produites en abondance. Des graines de taille et forme uniformes, petites, ellipsoïdes et marbrée avec des rayures noires sur une coque brune grise. Une seule femelle est capable de produire des milliers de graines, point de départ pour beaucoup d'expérimentations. C'est la génération F1 que j'appelle tout simplement "Le Cross".

 

Les plants du Cross poussèrent de façon uniforme, de taille moyenne, une structure en forme de "lance" de beaucoup de branches latérales concurrentes autours de la tige principale (méristème). De larges et longs buds se sont formés autours des branches. Il y eu une large palette de couleurs, spécialement avec le cross de Purple Thai. Les buds étaient plus clairs, principalement jaunes au centres alors que les feuilles extérieures, bractées et le bout des calices ont montré des teintes rouges, pourpres et bleues.

Le temps de maturation fut tout aussi uniforme avec une large fenêtre de récolte entre la huitième et la onzième semaine du cycle de floraison en intérieur. Au final les buds ont eu un très fort arôme "astringent" de terpènes chimiques qui se situaient entres pin, gin, réglisse et peinture. Très peu seulement ont exprimés un hermaphrodisme, environs 1 sur 25 femelles.

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Le cross F2

 

Le F2 est la seconde génération filiale, un simple croisement entre n'importes lesquels de deux parents dans la famille des F1. Avec mes croisements F2 le résultat à été extrême, avec pratiquement toutes les caractéristiques des plants de cannabis exprimées en quelques plantes. La diversité fut spectaculaire tout du long, à la fois dans les structures que dans l'esthétique. De la sativa à l'indica, de petite à grande, de foncée à claire, de rapide à lente en maturation, des feuilles larges à fines avec une vaste gamme de saveurs, arômes, goûts et montées.

Les graines de F2 collectées furent également diverses, allant de grandes à petites, de dodues à minces, rayées à uniformes, rondes à ovales.

Une grande quantité de temps, d'énergie et d'argent ont été dépensés à ce point pour isoler et stabiliser les traits désirés. Ce fut une incroyable quantité de travail entre les F2 et F4 voir F5. Essais et erreurs c'est la règle, certaines voies se sont révélées futiles pendant que d'autres conduisirent à des examens ultérieurs. Le taux à été de neuf échecs pour un succès.

Couplé aux difficultés des aspects clandestins de ce métier pendant les années 80 et 90, ce fut une tâche rude à accomplir. Beaucoup de sacrifices ont été endurés par ma famille et mes amis.

 

Ce fut malgré tout une occupation fun et intéressante d'expérimenter toutes les techniques de recherches. Ce fut un travail difficile de dévouement à consigner les résultats et de tentatives pour créer des des catégories utiles et trouvez des modèles et des traits aux caractéristiques spécifiques. Ensuite il y a l'attente de l'échantillon curé. Si l'échantillon passe "le test" alors le plant est conservé pour une considération ultérieure. Les échantillons les plus souhaitables ont été utilisés pour les breedings suivants F3, F4 et F5.

Les plants récoltés, coupés sous les quelques nœuds les plus bas furent placés sous un cycle lumineux végétatif pour stimuler une nouvelle croissance pour le clonage.

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J'aime faire un backcross quelque part entre la génération F3 et la F5. Exactement quand, où, et comment cela ce fait reste un secret de fabrication pour l'instant. Un autre secret est la sélection des meilleurs mâle pour le breeding. Ces sujets et d'autres seront couverts dans de futurs articles.

 

Sélectionner le meilleur, rejeter les autres

 

Les procédures mendeléiennes sont bonnes pour les pois de senteurs, mais quand il s'agit d'herbe je préfère de loins la philosophie de Luther Burbank: "Sélectionner le meilleur, rejeter tous les autres". Cette simple phrase vaut toutes les considérations. Le travail de Mendel est utile, spécialement pour les croisements P1 et F1. Mais au delà des croisements F2 et F3 les théories de Mendel ajoutent une copieuse complexité à l'équation.

 

Le freezer est votre ami

 

Le réfrigérateur et le freezer sont des outils bienfaisant dans notre métier. Le frigo est extrêmement utile pour augmenter la longévité des graines et du pollen. Le truc pour une congélation réussie est de surgeler (-10 à -40°F/-20 à -35°C) et de ne plus déranger les graines ensuite. les objets surgelés sont fragiles. Le plus petit choc peut briser la délicate structure des cellules dans la graine. Emballer doublement les graines dans du papier, les enveloppes à petites manilles marchent bien.

 

J'aime faire de petites quantités, dans des emballages à usage unique, pour limiter au minimum le gaspillage. Placer ensuite l'emballage dans un sac de congélation, puis placer le sac dans une boite en plastique ou un tupperware. Les graines sont maintenant prêtes pour être surgelées. Au frigo, stocker les graines dans des bocaux en verre bruns étanches avec un peu de riz ou un autre dessicant non toxique semble marcher au mieux.

 

J'ai conservé du pollen surgelé des années. Il doit être congelé frais immédiatement après sa collecte sur la plante, avec le moins d'humidité possible (préférablement 0%). J'ai l'habitude de secouer mon mâle reproducteur au dessus d'une plaque en verre propre. L'amas de pollen est tamisé pour enlever la matière végétale non désirée de la poudre pure.

 

Il est aussi utile de couper le pollen avec de la farine pour augmenter la quantité. Un taux pollen-farine de 1:10 voir même 1:100 marche au mieux. Le pollen coupé peut ensuite être divisé en petites quantités à usage unique stockées dans un bout de papier et congelé de la même façon que les graines. Le pollen congelé doit être appliqué sur la fleur femelle immédiatement après décongélation pour augmenter sa viabilité.

 

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La pièce pure sativa.

 

Je recommande la création d'une pièce "spéciale sativa" pour le breeding en intérieur de telles variétés. Cette pièce ne prendra en compte que la satisfaction des besoins de la variété sativa. Le but est de reproduire les conditions équatoriales des "purs spots" divers du monde incluant différents cycles lumineux des classiques 18/6 végétatifs et 12/12 floraison, un angle supérieur pour la lumière (en utilisant un rail rectiligne plutôt que circulaire), un contrôle d'humidité placé sur bas pour les terrains élevés et haut pour les terrains de basse altitude, et des sols de différentes compositions et profondeurs.

 

Le cycle lumineux est l'une des considérations clefs pour ceux qui souhaitent breeder des variétés vraiment subtiles de cannabis en intérieur sous lampes. Les cycles 18/6 végétatif et 12/12 de floraison sont peut être l'influence principale pour les variétés à dominantes indica et la fadeur générique des produits indoor commerciaux. Une véritable sativa équatoriale aura besoin de cycles plus proches de 13/11 végétatif et un long (de 4 à 6 mois) 11/12 en floraison. Différentes variations peuvent être tentées comme un cycle végétatif 15/9 et 10/14 en floraison.Soyez prêt à un réglage beaucoup plus fin.

 

Les variétés équatoriales rencontrent aussi une arche solaire plus haute que celles cultivées au delà de 38° nord ou sud avec un lever de soleil presque plein est et un coucher proche de l'ouest. La pièce sativa nécessitera u éclairage zénithal mobile avec un rail rectiligne. Garder les plantes stationnaires, principalement pendant le cycle de floraison, devrait influer positivement sur l'aboutissement du produit final.

 

 

Une herbe de la jungle (faible altitude) ne requiert qu'une fine couche de sol nutritif, peut être 4 à 8 pouces de terre sur de l'argile ou du béton (avec une forme de système de drainage) encouragera la pousse de racines latérales, plante stationnaire, et un environnement plus adapté aux sativas de basse altitude.

 

En cas de réussite, la salle Sativa pourra être utilisée pour acclimater en intérieur des variétés sativas, ce qui les possibilités de vos opérations de breeding.

 

Source:cannabisculture.com

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