Perquisition dans une école expérimentale (belgique)


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Perquisitions au centre pédagogique Nomade

vendredi 27.11.2009' date=' 19:15

 

Une perquisition a été menée vendredi matin dans le centre pédagogique Nomade de Limerlé, en province du Luxembourg. Des stupéfiants ont été retrouvés dans les gîtes de l’école. Le sous-directeur s’est rebellé et a été privé de liberté. Le procureur du roi de Marche-en-Famenne, Michèle Mons dell’Roche, a reçu des plaintes des riverains de ce centre unique en Belgique pour sa pédagogie qui place les élèves et les professeurs sur un pied d’égalité. Ce centre accueille une soixantaine d’élèves et a été ouvert en septembre 2008. Différents dossiers (stupéfiants, vol…) ont été regroupés en août 2009. Vendredi matin, les chiens policiers ont trouvé des traces de cannabis et des paxons. Sept personnes ont également été « flairées » positivement par les chiens, dont un enseignant. Benoît Toussaint, qui fait office de sous-directeur, a par ailleurs été privé de liberté pour rébellion et outrage. Il est passé en procédure accélérée devant le procureur Lelièvre et une audience est programmée le 11 décembre. Le cabinet de la ministre Simonet a également été alerté et un dossier disciplinaire devrait être ouvert[/quote']

 

 

Il est fort probable que cette action policière ne soit qu'un écran de fumée,

un coup de lacrymogène sur une école intelligente, une dose de matraque sur une pédagogie réfléchie.

 

Le site de l'école.

 

Leur MySpace.

 

 

 

 

Un petit mot de soutien ne coûte rien,

mais leur fera à coup sûr plaisir.

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Hello

 

 

 

les chiens policiers ont trouvé des traces de cannabis et des paxons.

 

 

:lol: Waoo ! Ça c'est de la grosse perquiz' ! ;-)

 

 

 

 

On dirait qu'il rigole pas non plus chez toi VB , ça me fait penser finalement quelque soit la législation en vigueur dans le pays , il y aura toujours ce genre de débilité sans noms , tant qu'il y aura ces gros connards complètement abrutis (excuser moi du terme ) qui commanditeront ce genre d'opérations ..

 

Une pensée :-)

 

 

++

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https://www.peripleenlademeure.be/spip.php?article204

 

Des méthodes policières et journalistiques douteuses

 

Ce vendredi 27 novembre vers 10 heures du matin, l’école Pédagogie Nomade a été le théâtre d’une opération de police imposante qui a sérieusement perturbé le déroulement des activités pédagogiques. Une quinzaine de représentants des forces de l’ordre et deux chiens sont venus vérifier la présence de stupéfiants et d’élèves dans notre école, qui en compte soixante.

 

Le comportement des policiers a été ressenti comme violent par les élèves et par les enseignants. L’absence d’informations précises sur les motifs de l’intervention, ainsi que des propos méprisants et calomnieux, allaient de pair avec des méthodes agressives (plaquage au sol, menottage,...)

 

Les policiers ont visiblement perdu leur sang-froid et ont emmené un des professeurs, coupable d’avoir renversé sa tasse de café. Il a été entendu brièvement par le substitut du Procureur du Roi et enfermé durant cinq heures. Il comparaîtra devant le tribunal correctionnel de Marche le 11 décembre pour les motifs d’outrage et de rébellion.

 

Nous sommes stupéfiés, voire hallucinés, à la lecture des articles qui relatent les faits le soir-même dans certains organes de presse sur Internet. Contre-vérités sur les faits et conclusions hâtives y sont légion, confinant à la diffamation. Nous tenons à préciser, notamment, qu’aucun professeur n’a été "flairé positivement" par les chiens, qu’aucune culture de cannabis n’a lieu dans notre école, qu’elle n’organise pas le logement des élèves et que le poste de sous-directeur n’y existe pas.

 

Nous réfléchissons aux moyens de contrer ces pratiques policières et journalistiques abusives. Néanmoins, nous tenons à remercier les intervenants extérieurs pour cette magnifique situation-problème, que nous ne manquerons pas d’exploiter pédagogiquement dans le sens d’une citoyenneté active et critique, comme nous le prescrit le décret "Missions" de la Communauté Française.

 

La comparution de notre collègue Benoit aura lieu le 11 décembre à 9h, au Palais de Justice de Marche-en-Famenne. La séance est publique (à partir de 14 ans) : bienvenue à tous !

 

Et suite au prochain épisode.

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Bravo !!!!

 

Voilà qu'ils rentrent dans les écoles comme dans un squatt maintenant!!! Beau boulot !!!

 

J'aurais crus la Belgique moins expéditive que ça.

 

[second degré]Finalement les flic sont des brutes sans cervelles peut importe leur nationalités [second degré/]

 

Autant de battage pour ne rien trouver, et arrêter un prof qui a oser dire que c'était nawak, de la grande enquête criminelle, vraiment.

 

je sort, je vais vomir.

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L'excellent site Bella Ciao relaie aussi l'information,

et ajoute le témoignage de parents d'un élève.

 

Source.

 

nous sommes en Belgique, à Limerlé, dans la section alternative de l’école qui fréquente mon enfant, avec succès, depuis quelque mois mon enfant qui l’année dernière était absentéiste à l’école et présentait de plus en plus ceux qu’aujourd’hui on appelle "des trouble de conduite avec opposition" et que depuis qu’il fréquente cet établissement il a retrouvé son sourire, sa joie de vivre et une certaine passion pour la biologie... et puis voilà ce que je lis sur le site de l’école ce matin et je me pose la question : nous sommes combien encore à respecter les lois? parce que apparemment police, préfet et institutions s’en fichent complètement du Droit
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Bsr a tous,

 

courage a vous du centre pédagogique Nomade de limerlé.

 

maintenant mon coup de gueule:

 

encore un belle exemple de ce qu'ils veulent nous INFLIGER,

 

c messieurs,dames politiquard de notre belle europe,laisser moi rire!!

 

"faites s'que j'dit,faites pas s'que j'fait"

 

je comprend pas l'interet de faire une descente dans un lieu comme celui-ci si c pas pour faire de la mediatisation(ou devrai-je dire de la manipulation mediatique) en vue de faire monter le sentiment d'insecuriter,la drogue, et toutes ces con....ies habituels quils nous sortes

 

la question a se poser: ou est leurs interet?

 

aux moins ils ont l'impressions de bosser,a croire que sa les rassures de brasser de l'air plutot que d'enfermer les vrai dingues multi rescidivistes (qu'ils arrivent pas a attraper d'ailleurs mdr)

 

et pendant ce temps la ont oublie leurs maguouilles.

 

c plus faciles avec des jeunes de 16 ans !! et les gens qui les aides vraiment et qui sont vraiment la pour eux.

 

si c sa la pedagogie de nos dirigeant politique, prefectoral et policier, hummmmmm ya longtemps que je n'me pose plus de questions je fume un bon joss de weed et j'les emm.......rde,tout'façon g jamais voter d'ma vie pour aucun et sa risque pas de commencer.

 

quand ils respecteront le peuple,le peuple les respectera !!!

 

bon j'm'arrete la car je pourrais en mettre encore tellement ce systeme me pue a la tronche.

 

Et l'homme dans tous sa???

 

j'oublie pas un gros big up a Benoit pour sa comparussion le 11dec devant(PAS SES JUGES!!) "les juges" qui se presente comme tel,ils n'ont qu'un titre et de l'argent(a sa oui €€€€€€€€€) pour etre respecter,encore faudra t'il avoir la tete haute le jour du passage devant le createur.

 

courage et le combat continue.

 

peace all

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Un déchet de presse relate aussi cette descente.

 

Source (puante).

 

Gouvy: culture de cannabis à Pédagogie Nomade

 

publié le 27/11/2009 à 19h29

 

Descente de police, vendredi matin, à l’école Pédagogie Nomade à Limerlé (Gouvy) . Une quinzaine d’hommes de la zone de police Famenne Ardenne, du Service d’enquête et de recherche et du service d’appui canin fédéral ont perquisitionné l’école et trois gîtes.

 

NADIA LALLEMANT

 

“ De nombreuses plaintes nous sont parvenues ”, explique Michèle Mons delle Roche, procureur du roi. “ Des riverains mettent en cause des jeunes qui fument, se bagarrent et commettent des vols ”. Le procureur ajoute que plusieurs dossiers “ stupéfiants ” concernent des élèves de l’établissement scolaire. Les policiers, accompagnés de deux chiens “ drogue ”, ont visité les classes et les logements. Le chien “ passif ” a permis d’identifier 7 élèves et 1 professeur , consommateurs de drogue. Certains avaient sur eux du cannabis en petite quantité. Dans les gîtes, le chien “ actif ” a trouvé des graines et des feuilles de cannabis. Des éléments qui confirment l’hypothèse selon laquelle les pensionnaires de Pédagogie Nomade cultivent cette plante illicite. Ces perquisitions ont fait réagir Benoît Toussaint, le professeur à l’origine de cette école secondaire alternative. Il a insulté, devant ses élèves, les policiers. Ces derniers l’ont menotté et emmené au poste. M. Toussaint a comparu devant le substitut Lelièvre en fin de journée. Celui-ci lui a notifié sa comparution devant le tribunal correctionnel le 11 décembre pour outrage et rébellion. Vers 17 h 30, le professeur recouvrait la liberté. Plus de détails dans La Meuse Luxembourg de ce week-end.

 

ID4393840_limerlenet_H25PW5_0.JPG.jpg

Une descente suite aux plainte de riverains. N.L.

 

 

 

 

 

 

 

 

Il va sans dire qu'il ne s'agit pas d'une petite consommation qui est visée,

mais bien l'existence de ce projet pédagogique "hors-normes".

 

Je vous invite à réagir ici,

ou bien via leur site.

Je trasmettrai.

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"hhhaaaaaaaaaaaaaa les sales d'jeunessss ils boivent,ils fuments et ils PENSES en plussssssssssssss!!!!!!!

 

LES PAUVRES RIVERAINS qui ne se rappel plus leurs jeunnesse,et qui en appel a Michèle Mons delle Roche, procureur du roi pour les sauvées du peril jeunes.

 

tout cela est vraiment debile et repugnant,ont emmenne notre jeunnesse a la catastrophe avec des gens comme sa.

 

j'ai vraiment d'la peine pour nos momes(j'ai trois filles,qui me voie cultiver et leurs expliquer la vie en meme temps :-o ) j'suis un dingue!!

 

sniff !!!

 

le combat continue !!

 

peace all

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Bonsoir, si je puis m"exprimer ainsi parce qu'entre nous je trouve que les bons soirs n'existe plus trop en France :mdr: .

 

Je m'explique, on vois de plus de en plus d'événement aberrant, argent donné sans contre partis à des banques et autres organismes inhumain.

 

Ne parlons même pas des politiciens, menteurs, voleurs, escrocs.

 

Ni des enfants qui meurent de faim en Afrique(comment peut on laisser qui que se soit mourir de faim.)

 

Ni des décision de justice plus que douteuse: en l'occurrence je fais mentions du cas A.Z.F (TOTAL);).

 

Problème climatique et écologique grandissant, on est au mois de novembre est il fait 12° en pleine nuit avec toujours un temps Me...

 

Une médiatisation de fais divers à la C.. du genre la délinquance de la jeunesse drogué, enfumé, et forcément Violente donc...

Sur ce dernier point, je me permettrai un commentaire je vie dans un département soit disant réputé pour ça violence,

Hors cela fait plus de 29 ans que j'y vie et bizarrement la seule violence que j'ai connus, c'est la violence policière.

 

Je parle d'incivisme permanent, de cette peur que l'on insuffle aux braves gens, en omettant au passage que l'on massacre la planète juste pour quelques profits de plus.

 

Pour finir je clôturais se coup de gueule en saluant l'initiative des Personnes responsables de cette école de la vie, car c'est bien de ça qu'il s'agit. On donne la vie à nos enfants, on les éduques, on les soutient, et on essaye de leur laisser une planète propre.

 

Merci à tous ceux qui font que se monde survivra.

 

 

Ps: AAHHH, oui j'oubliais vous inquiétez pas si vous êtes de l'UMP pas de soucis vous pouvez sauter se paragraphe ça vous concerne pas vous êtes intouchable, Alors allez vous baigner dans la Seine, plus souvent qu'on rigole :D avec de la chance se sera juste une bonne crise d'urticaire.

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Le témoignage d'un élève sur cette école :

 

TROIS-PONTS

 

« Pédagogie nomade m'a ouvert au monde ! »

 

 

Kevin Dambremont termine sa rhéto à Pédagogie Nomade, l'école secondaire expérimentale de la Communauté Française. Premier bilan.

 

Interview : Olivier LAMBERT

Le Jour Verviers

 

Kevin Dambremont, en septembre, vous avez rejoint l'école Pédagogie Nomade de Gouvy (1e école alternative de la Communauté française), pour y terminer vos études secondaires. Quel est votre bilan ?

 

Je trouve que je m'en sors bien. Je suis entré à Pédagogie Nomade avec beaucoup de stéréotypes. J'étais un étudiant super-timide et j'avais peur d'aller vers les autres. Dès les premiers jours, j'ai senti un réel esprit de communauté. J'ai appris à connaître les autres étudiants et j'ai appris beaucoup de choses sur moi-même. Auparavant, j'étais toujours enfermé dans ma chambre avec ma mère qui était derrière moi pour tout. À Pédagogie Nomade, j'ai été plongé dans l'autonomie. On sait d'avance qu'il faut se retrousser les manches pour obtenir quelque chose.

 

 

Comment en êtes-vous arrivé à pousser la porte de cette école ?

 

J'ai fait mes quatre premières années du secondaire au collège Saint-Remacle de Stavelot. Puis je suis entré à l'institut Notre Dame de Malmedy car je souhaitais apprendre l'informatique.

Quand je suis passé en rhéto, au bout d'un mois, je ne m'y plaisais plus du tout. Je suis revenu à Stavelot mais j'étais un peu perdu. J'ai d'ailleurs raté ma rhéto.

C'est à Stavelot que j'ai entendu parler de Pédagogie Nomade. J'en ai parlé avec Benoît Toussaint, mon professeur de Français. Le fonctionnement de l'école m'intéressait beaucoup.

 

 

Vos parents ont suivi ?

 

Ma mère avait quelques craintes mais, lorsque j'ai motivé ma candidature pour entrer dans la première recrue de Pédagogie Nomade, j'ai dressé une liste de tous les points positifs et négatifs, sans rien dissimuler. J'ai sorti une bataille d'arguments pour défendre mon projet.

 

 

On est pratiquement fin juin. Cette fois, la rhéto, c'est dans la poche ?

 

Normalement, oui. En fait, mon gros problème, déjà dans les écoles précédentes, c'est que je n'arrive pas à rentrer mes travaux en ordre dans les temps impartis.

J'aimerais bien monter à l'université mais je sais aussi qu'il faut y avaler beaucoup de matières rapidement. J'ai peur de ne pas y être suffisamment préparé. Je me laisserai peut-être tenté par une seconde année .

 

À Pédagogie Nomade, il n'y a pas de directeur. L'école est cogérée par les profs et les élèves via un conseil institutionnel. Vous en avez fait partie ?

 

Oui, j'ai testé l'expérience de la gestion administrative quotidienne. Le fait d'être en contact par téléphone, par mail, d'accueillir tous les visiteurs, etc., m'a permis de m'ouvrir au monde.

 

 

Vous pourriez définir le fonctionnement de l'école en quelques mots ?

 

C'est difficile de tout résumer en trois mots mais on pourrait reprendre le titre d'un article de presse : l'école de la vie pour la vie. Son fonctionnement est complexe. Le défi, c'est de bien en comprendre les enjeux.La plus grosse difficulté ?Le trajet entre domicile et école. Je suis externe. On peut prendre le train ou le bus jusqu'à Gouvy. Après, c'est la débrouille, le « stop » car les horaires de bus ne collent pas aux besoins réels et il n'y a pas d'arrêt devant l'école.

 

 

Source.

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Mis à jour le 29 novembre 2009 à 05:00

Publié le 28 novembre 2009 à 06:00

 

 

LIMERLE

 

Simonet alertée

 

 

En parallèle du volet judiciaire, une enquête administrative a été demandée, dès vendredi, par la ministre Marie-Dominique Simonet. « Les faits à Limerlé sont suffisamment graves et interpellants pour que nous demandions une enquête à l'administration. L'inspection de l'administration descendra déjà ce lundi à Limerlé. En fonction des résultats, d'éventuelles sanctions disciplinaires seront prises », commentait-on, hier soir, au cabinet Simonet.

 

Source.

 

 

Note : Marie-Dominique Simonet est notre actuelle ministre de l'enseignement obligatoire en communauté française.

 

 

 

P.S. Cette histoire me tient très à coeur...

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Mis à jour le 30 novembre 2009 à 10:59

Publié le 30 novembre 2009 à 10:01

 

GOUVY

 

Une préfète des études « déçue »

 

 

Après les perquisitions à Pédagogie nomade , la préfète de l'athénée de Vielsalm, dont dépend l'école expérimentale, livre sa position.

 

Interview : Jean-Michel BODELET

L'Avenir Luxembourg

 

France Huveners, vous êtes préfète des études à l'athénée royal de Vielsalm. C'est de votre établissement qu'administrativement dépend l'école « Pédagogie nomade ». Quel est votre sentiment après la perquisition de vendredi ?Je suis déçue par ce qui se passe. En tant que préfète, j'en ai référé à mes supérieurs hiérarchiques, à savoir la Direction générale de l'Enseignement et au Cabinet du ministre de l'Enseignement, Mme Simonet. Une enquête administrative va être diligentée.

 

Y avait-il des signes avant-coureurs de problèmes au sein de pédagogie nomade ?Ce n'est pas la première fois que des riverains me faisaient étalage de certains problèmes. Par exemple, la gérante d'une moyenne surface de Gouvy m'avait indiqué que depuis l'ouverture de « pédagogie nomade », le montant des pertes et vols était en augmentation et s'élevait à 5 000 €.

 

Avez-vous été informée de cette perquisition ? Comment s'est-elle déroulée ?Oui. Le parquet m'avait demandé l'autorisation de pénétrer dans les lieux. Accord que j'ai donné. Je n'ai jamais refusé un tel type d'opération dans une implantation. Il ne devait y avoir aucune discrimination dans ce sens. Lors de l'opération, les forces de l'ordre ont été très calmes. Il suffisait de suivre leurs instructions.

« Difficile à gérer »

 

L'attitude d'un enseignant a visiblement été plus que vive ?Là aussi je suis déçue, mais pas étonnée. Je tiens à souligner que cette personne représente pour les élèves l'autorité. Son attitude n'a en tout cas pas été un exemple pour ces jeunes...

 

Ce système d'enseignement a ses partisans et ses détracteurs. En tant que préfète des études, comment voyez-vous les choses ?Nous avons été associés au projet dès le stade des pourparlers. Plus on avançait, plus les choses semblaient très difficiles. Certes, sur le papier, ce projet est très beau. Mais c'est un peu comme si vous souhaitiez chausser un gros pied dans les chaussures de Cendrillon.

 

D'un côté, on nous demande de respecter le cadre légal et de l'autre, on propose un enseignement alternatif. C'est très difficile à gérer.

 

Du côté de « Pédagogie nomade », je suis souvent considérée comme la personne qui dit non. Ce projet a une raison d'être, mais peut être sous une autre forme Les résultats de cette perquisition remettent-ils en cause la vie de « Pédagogie nomade » ?Dès ce lundi, la Direction générale de l'Enseignement va débuter une enquête administrative. La vie de Pédagogie nomade ? Ce n'est pas à moi d'en décider, mais bien aux instances supérieures.

 

 

 

Source.

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Bonsoir,

 

J'ai posté Ça Vb.

 

J'aurais pu le poster ici, mais son post à fait monter la sauce.

 

Quant à l'article sur la préfète, évidemment que face à des €€ en moins, elle va sortir la Vaseline..

 

En Belgique, la Vaseline, c'était déjà connu...

 

Mais ça, ici, je ne m'y attendais pas, probablement parce que mes rapports avec les policiers ne furent que rarement (faut dire, c'est plus à cause de la moto) désagréables...

 

Pays Pourri... ;-) Comme à beaucoup d'endroits...

 

Cordialement,

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toujours des faits accablants...des mensonges...du gros foutage de gueule de la part de nos chers polititiens...

 

Mais que voulez vous a croire que le peuple est heureux puisque personne ne se bouge..

sérieux quand je vais dans des supermarchés low cost et que je regarde la tronche des gens,putain tous prets a se tirer une balle!

 

Sale époque...c'est ptet vraiment la fin du cycle comme le disaient les Mayas :roll:

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Pédagogie nomade : lettre ouverte à Madame la Ministre Simonet

 

jeudi 03 décembre 2009, 10:09

Association de parents de Pédagogie Nomade, Association d’amis de Pédagogie Nomade

 

Une nouvelle alarmante a été diffusée ces derniers jours dans l’ensemble des médias concernant l’école « Pédagogie Nomade » de Limerlé. Cette information diffusée avec maints conditionnels, peu de faits objectifs et beaucoup d’erreurs concerne l’école que nous avons choisie pour nos enfants. Voici les faits tels qu’ils ont été vécus par l’une d’entre nous et rapportés par les élèves.

 

Ce vendredi 27 novembre 2009, à 10 h 10, une vingtaine d’agents de différentes unités de police, accompagnés de chiens, sont arrivés sur le site de Pédagogie Nomade (cfr. www.peripleenlademeure.be). À aucun moment, le corps enseignant n’a été prévenu par sa direction de cette opération. L’un des professeurs, refusant d’obtempérer aux injonctions brutales, s’est retrouvé menotté devant les élèves. Pendant l’opération, des remarques désobligeantes ont été proférées par certains agents de police : « si vous êtes ici, c’est pour ne rien apprendre », ainsi que des insultes : « bande de gauchistes » notamment à l’encontre des élèves. Un élève a été projeté contre un mur, plaqué au sol et menotté. Un élève majeur a été contrôlé en possession de trois grammes d’« herbe » et un autre élève en possession d’un joint dans l’enceinte de l’école.

 

Lors de cette opération, les policiers ont perquisitionné des logements d’élèves, dont certains mineurs, en l’absence des locataires majeurs responsables. Précisons que, contrairement à ce qui a été relayé par certains médias, Pédagogie Nomade ne possède pas d’internat et que les élèves mineurs sont sous la responsabilité de leurs parents.

 

Cette descente policière a choqué les élèves qui se sont sentis agressés dans leur école. Ils ont été humiliés par les insultes, les brutalités et le non-respect. Nous sommes scandalisés par cette opération musclée et démesurée dont nous ne comprenons absolument pas l’objectif. Pourquoi les enseignants ont-ils été considérés comme des délinquants potentiels devant les élèves ? Pourquoi y avait-il une journaliste le jour de la perquisition ? Comment et par qui a-t-elle été prévenue ? Pourquoi d’autres personnes présentes dans l’école pour un reportage ont-elles été muselées (photos effacées, enregistrement interdit) ? Nous ne comprenons pas la soudaine image négative et totalement déformée qu’a pu relayer une partie des médias.

 

Nous n’ignorons pas les tensions et les obstacles entourant un projet encore jeune aux enjeux éducatifs, pédagogiques et sociétaux novateurs. Pédagogie Nomade accueille des élèves d’horizons divers, en différends multiples avec l’école, en recherche ou en besoin d’un autre rapport à l’apprentissage et au savoir. En n’excluant personne, ce projet tente dans la durée de donner à chacun la chance de s’épanouir et de trouver sa place dans la société.

 

Une des missions prioritaires que Pédagogie Nomade s’est donnée est d’appliquer le Décret Mission à la lettre : (1) promouvoir la confiance en soi et le développement de la personne de chacun des élèves ; (2) amener tous les élèves à s’approprier des savoirs et à acquérir des compétences qui les rendent aptes à apprendre toute leur vie et à prendre une place active dans la vie économique, sociale et culturelle ; (3) préparer tous les élèves à être des citoyens responsables, capables de contribuer au développement d’une société démocratique, solidaire, pluraliste et ouverte aux autres cultures ; (4) assurer à tous les élèves des chances égales d’émancipation sociale.

 

Après cette première année d’existence, jalonnée des difficultés de la naissance, nous, parents et amis, avons le sentiment que le projet est en bonne voie de remplir ses missions. Nous l’observons dans l’épanouissement de nos enfants, le goût retrouvé de l’apprentissage, l’autonomie et la confiance en soi. Même si le questionnement continue et alimente la réflexion sur l’évolution à donner au projet, la modulant selon les besoins réels rencontrés dans une articulation entre élèves, corps enseignant et parents. Nous maintenons complètement notre confiance et notre soutien à ce projet.

 

Il est certain qu’un projet atypique comme celui de Pédagogie Nomade, implanté au sein d’une communauté rurale, est plus voyant que dans l’anonymat d’une grande ville et peut demander, de part et d’autre, un temps d’adaptation. Toutefois, nous ne voulons pas ignorer la réalité des problèmes rencontrés par certains riverains, ni les infractions commises par certains jeunes. Cela reste une réelle préoccupation au sein de l’association de parents qui souhaite inclure les différentes parties dans la résolution de ces problèmes. C’est pourquoi nous ne voulons pas que soient sabotés l’existence du projet et le travail de qualité accompli. Madame la Ministre, nous vous demandons de maintenir votre confiance et votre soutien dans le projet.

 

 

 

Source.

 

 

 

 

P.S. Dans le soucis de ne pas faire de lien entre leurs noms et cannaweed.com,

je n'ai pas copié la liste des signataires.

Elle est cependant disponible via le lien ci-dessus.

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Le cas de Pédagogie nomade a été débattu

en séance du Parlement de la Communauté française ce 2 décembre 2009.

Vous trouverez les débats en pages 30 à 33.

 

Source (pdf)

 

 

(...)

 

Ce projet est intéressant parce qu’il s’adresse à des jeunes en décrochage scolaire. Il utilise d’autres méthodes que l’enseignement traditionnel afin de permettre à ces adolescents de reprendre contact avec un milieu scolaire. Il faut savoir que les textes décrétaux ne permettent normalement pas ce type d’initiatives' date=' d’où ce qualificatif de projet pilote. La situation est paradoxale. On sait que l’on va mettre en place une autre pédagogie et que les règles – généralement celles de l’inspection et des directions – ne valent pas totalement dans ce cas, notamment en ce qui concerne la présence, mais il faut en même temps recadrer les jeunes. D’où l’existence de tiraillements et de tensions.

Il va évidemment falloir travailler dans un esprit d’apaisement. Une convention a d’ailleurs été signée au début du projet entre la Communauté française et l’asbl qui gère cette école. Des protocoles additionnels sont mis en place pour permettre plus de souplesse et, dans le même temps, recadrer ce projet pour ce qui concerne la sécurité, notamment incendie, les déplacements et le respect des marchés publics.

Toutefois il est évident que ni Limerlé ni Pédagogie nomade ne peuvent être des lieux de non- droit.[/quote']

 

 

Le projet ne semble donc pas remis en cause,

mais fera l'objet d'un "recadrage".

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lu VB,

 

bon c deja sa si ce projet n'est pas remie en cause,mais jusqu'a quand?

 

a quand la nouvelle perquiz apres ce "recadrage"? histoire de voire si ces jeunes soit bien dans les rails qu'ont leurs dit de prendre!et plus dans l'objectif de les aider réellement?

 

histoire de s'assurer d'en faire de bon moutons,comme ils se doit pour ce monde qui marche sur la tete!!

 

le combat continue

 

peace all

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Pédagogie nomade :

une perquisition différente pour une école différente

 

Un collectif de signataires (*)

 

mardi 08 décembre 2009, 09:44

 

Nous n’étions pas à Pédagogie nomade ce vendredi 27 novembre 2009. Vers 10 h, une vingtaine de policiers accompagnés de deux chiens ont perquisitionné l’école expérimentale de Limerlé. Ils étaient accompagnés d’une journaliste et de la préfète de l’Athénée royal de Vielsalm (PN est rattachée à l’ARV). Au cours de cette intervention qui a duré jusqu’à midi, un enseignant fut arrêté, menotté, transporté à Marche et mis en prison jusqu’à 17 h. Tels sont les seuls faits sur lesquels tout le monde s’accorde : les autres informations relayées dans la presse le week-end dernier, le plus souvent issues d’une dépêche de l’agence Belga, sont vigoureusement contestées par les professeurs et les élèves de PN (voir www.peripleenlademeure.be). Il ne s’agit pas d’engager un débat à ce sujet. Seules les parties concernées peuvent le faire. On doit en revanche s’interroger sur la manière dont fut organisée la perquisition et sur sa présentation dans les médias.

 

Que la police mène dans les écoles des « opérations antidrogues » n’est pas nouveau. La circulaire ministérielle « PLP 41 » prête d’ailleurs à débat (Le Soir du 29/05/2009). La particularité de l’intervention à Pédagogie nomade est qu’elle fut moins une intervention dans l’école que contre elle. En témoigne – heureux hasard – la présence d’une seule journaliste. Mais aussi, et surtout, le déroulement des opérations. Ce ne sont pas seulement les élèves qui ont été fouillés : les professeurs aussi, probablement par respect du principe d’égalité au fondement de PN… C’est la structure de l’établissement qui était mise en cause, et non de simples « éléments perturbateurs », comme on aime à le dire. Depuis le début, les porteurs du projet Pédagogie nomade se sont souvent vu assigner un statut infantile. C’est maintenant aux professeurs d’endurer cette situation. Paradoxe désolant : les partisans d’une pédagogie fondée sur l’égalité des professeurs et des élèves – ce qui ne signifie pas l’absence de différence entre les deux positions – sont perçus comme des idéalistes, comme des enfants qui n’ont pas encore assumé le principe de réalité et franchi le Rubicon de la majorité. Pédagogie nomade apparaît alors au mieux comme une école de doux naïfs, au pire comme un repaire de dangereux inconscients qui confortent les élèves dans

 

l’illusion d’une liberté absolue. La perquisition du 27 novembre, et à plus forte raison la majeure partie de la couverture médiatique de « l’événement », repose sur ce choix interprétatif : ça devait bien finir par arriver…

 

Ce qui est choquant dans cette affaire, c’est la finalité effective qu’elle sert. Décrédibiliser une équipe pédagogique sérieuse et rigoureuse qui aborde de front les problèmes qu’elle rencontre. Produire une confusion dans les esprits entre la vie scolaire et la vie privée des individus ; plus grave peut-être, entre innocent, présumé innocent et coupable. Engendrer un amalgame fondé sur une série causale qui part de l’action alternative pour aboutir au trouble social et au désordre public. Contre une telle campagne malveillante, il faut rappeler cette évidence : les problèmes de drogues, de délinquance et d’absentéisme se posent à Pédagogie nomade comme dans toute école. Membres, amis et collaborateurs de PN reconnaissent humblement les difficultés de cette expérience. Mais ils refusent, à juste titre, d’admettre les mensonges colportés à son sujet et d’endosser la responsabilité de fautes qui n’existent pas. Ils refusent aussi de condamner un laboratoire qui transforme l’école et la fait sortir hors de ses murs pour construire les solutions aux problèmes qui la travaillent. C’est peut-être cette expérimentation qui est apparue à certains inacceptable et qui a conduit la police à poursuivre ses investigations jusque dans les logements privés des élèves et des professeurs. Tout s’est passé comme s’il fallait ramener brutalement à la raison des idiots de mauvaise volonté,

 

plutôt que d’aider des personnes responsables attelées à une aventure humaine éprouvante certes, mais productrice d’émancipation.

 

Vendredi 27 novembre, on a voulu démontrer que l’école Pédagogie nomade est dangereuse, qu’il faut en avoir peur, que ses acteurs se livrent à des pratiques scandaleuses. Cependant, à lire les réactions à l’intervention policière et à sa médiatisation, les nombreux messages de soutien diffusés sur internet, ainsi que les réflexions critiques et démystificatrices publiées sur les différents forums où l’information fut relayée, on dirait que la tentative est en train d’échouer. Le scandale a changé de sens. A Limerlé, près de Gouvy, une école différente a fait le pari de l’égalité des intelligences. Il semble qu’elle ait eu raison.

 

(*) Philippe Meirieu (professeur en sciences de l’éducation, Univ. Lumière-Lyon II), Jacques Rancière (professeur émérite de philosophie, Univ. Paris VIII Saint-Denis), Jean-Pierre Nossent (Inspecteur général honoraire de la CF), Tatiana de Perlinghi (cinéaste), Thomas Berns (chercheur en philosophie, ULB), Laurence Blésin (chercheur en philosophie, UCL), Laurence Bouquiaux (professeur de philosophie, ULg), Florence Caeymaex (chercheur en philosophie, ULg), Grégory Cormann (chercheur en philosophie, ULg), Vinciane Despret (chercheur en philosophie, ULg), Pascal Durand (professeur en arts et sciences de la communication, ULg), Raphaël Gély (chercheur en philosophie, UCL), Marc Jacquemain (professeur de sociologie, ULg), Antoine Janvier (chercheur en philosophie, ULg), Marc Maesschalck (professeur de philosophie, UCL), Jacques Moriau (chercheur en sociologie, ULB), Elsa Roland (chercheur en sciences de l’éducation, ULB).

 

 

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Hello,

 

Une question me taraude, en France aussi on pratique les descentes de flics dans les écoles pour trouver les shiteux et faire bien peur aux écoliers.

 

Mais, est ce qu'on pratique ce même genre de descente dans les entreprises ?

 

Ou alors on ne le fait pas en entreprise parce qu'il ne faut surtout pas freiner la production ?

 

Ah ben oui... Le fric quand même, faut pas déconner avec le fric !

 

Si quelqu'un sait.

 

@+

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