Invité Jcpo Posté(e) juillet 24, 2009 Partager Posté(e) juillet 24, 2009 Hello, J'ai eu quelques échos comme quoi la suède, pendant les 70's avait fait un test à l'échelle nationnal : légaliser le cannabis ( et p-e les autres drogues ? ) J'aimerai bien trouver des documents, enquêtes et rapports concernant ce test. Les recherches que j'ai fait m'ont déjà montré que l'impact sur l'opinion public concernant les drogues à été très négatif, ils voient tous ça comme le mal incarné et crachent dessus. ( j'ai fait un voyage en suède et lorsque je leur ai dit que je fumais, ils étaient sur le cul ). Donc voilà si vous avez des infos ? merci. Lien à poster Partager sur d’autres sites
Mr_BoTaNiK 3 Posté(e) juillet 24, 2009 Partager Posté(e) juillet 24, 2009 Salut, Si ça peut t'aider dans ta recherche : Au cours de son histoire, la Suède n’a jamais eu de problème concernant l’usage de drogues illicites et cet usage n’était d’ailleurs pas considéré comme un problème social grave. Comme dans beaucoup d’autres pays occidentaux, cette situation a changé pendant les années 1960. En 1965, on a constaté en Suède des signes d’une intensification de l’usage des drogues, dont le cannabis, les amphétamines, le LSD et les opiacés. Les amphétamines étaient et continuent de poser davantage de problèmes que l’héroïne, la drogue qui posait problème dans beaucoup d’autres pays. Les toxicomanes étaient généralement des gens qui s’injectaient des amphétamines par intraveineuse. Les amphétamines ont été introduites en Suède en 1938 et on en faisait alors la promotion pour la perte de poids et comme stimulants. Elles étaient utilisées par d’importants segments de la population tout en étant également liées à une sous-culture criminelle. Au fil des ans, à mesure que les restrictions relatives aux amphétamines augmentaient (par exemple, elles n’étaient plus accessibles que sur ordonnance), l’usage occasionnel et expérimental diminuait, tandis que le recours régulier et abusif augmentait. En outre, la façon de consommer la drogue (par intraveineuse plutôt qu’oralement) a changé. « L’évolution de la consommation de stimulants du système nerveux central à partir de la fin des années 1930 jusqu’au milieu des années 1960 pourrait être décrite comme la transformation d’un médicament socialement accepté et utilisé par un grand nombre et par différentes catégories de personnes en une drogue illicite fondamentalement consommée par un groupe au comportement aberrant ». Cette longue histoire d’utilisation est l’une des raisons pour lesquelles l’usage des amphétamines a été et demeure une importante préoccupation en Suède. Bien que la politique suédoise en matière de drogue soit actuellement très restrictive, il n’en a pas toujours été ainsi. En fait, au cours des années 1960, elle était relativement libérale, fondée principalement sur une démarche de réduction des méfaits. Par exemple, de 1965 à 1967, il était possible, pour les toxicomanes extrêmement dépendants, d’obtenir une ordonnance de morphine et d’amphétamines. Cette expérience non scientifique (à laquelle ont participé environ 120 personnes) a été utilisée par Nils Bejerot, médecin policier et personnage très influent dans le milieu de la politique suédoise en matière de drogue, dans son étude du lien entre l’usage de la drogue et la politique en matière de drogue au cours de la période de 1965 à 1970. Parmi ses conclusions, notons : les changements d’une politique restrictive à une politique permissive, et vice versa, ont eu une incidence sur le taux d’usage de drogues intraveineuses; cette expérience a été à l’origine de l’épidémie de drogue en Suède; et cette expérience n’a pas eu l’effet souhaité de réduction de la criminalité. Ses conclusions sont encore largement acceptées en Suède, même si elles ont fait l’objet de critiques. D’autres exemples de politique libérale comprennent les efforts déployés par les policiers à l’égard du trafic de stupéfiants à grande échelle et les instructions du procureur général prévoyant l’abandon de la poursuite pour les infractions mineures en matière de drogue. Ainsi, l’accent a été mis davantage sur l’aspect de l’approvisionnement en drogues. Devant l’accroissement de l’usage des drogues en 1965, un Comité sur le traitement des toxicomanes a été formé : il a publié quatre rapports entre 1967 et 1969. Le premier portait sur le traitement et le second sur les mesures répressives. C’est ce second rapport qui a mené à l’adoption de la Loi sur les stupéfiants en 1968. Les rapports du Comité indiquaient que le problème des drogues allait en s’intensifiant. Cette conclusion, associée à celle de Bejerot, est en partie à l’origine de la démarche plus restrictive adoptée par la Suède vers la fin des années 1960. En outre, depuis 1968, le gouvernement a organisé une campagne antidrogue massive dans les écoles et les médias, de sorte qu’une génération a grandi parmi les messages fondés sur la théorie de la drogue d’introduction, entre autres. Cette théorie sert à justifier les restrictions relatives au cannabis et « la politique suédoise sur la drogue porte principalement sur le cannabis, puisqu’on allègue que les “carrières dans le domaine de la drogue” commencent par cette substance ». En outre, les dangers causés par le cannabis lui-même (psychose, propension à la dépendance, risque élevé de suicide, etc.) sont considérés comme une justification valable à une politique restrictive. Avec le temps, la politique suédoise est devenue plus restrictive et répressive. Par exemple, les sanctions pour les infractions liées à la drogue se sont multipliées. La politique suédoise actuelle, dont le but premier est une société sans drogue, a été adoptée vers la fin des années 1970, à cause de ce qu’on croyait être un problème social croissant. « La raison qui motive cet objectif, à certains égards, irréaliste, vient en partie de l’expérience positive de la Suède avec le modèle de l’État providence et de sa conviction profonde de pouvoir changer la société ». Il existe d’autres exemples de démarches plus restrictives. Par exemple, en 1980, une renonciation à une accusation était possible seulement si la quantité possédée pour usage personnel était suffisamment limitée pour ne pouvoir être subdivisée et la renonciation ne s’appliquait plus à toutes les drogues. En outre, au début des années 1980, la police a mis l’accent sur la vente ambulante. « L’objectif n’était plus de cibler les gros trafiquants, mais plutôt les toxicomanes, puisqu’ils sont considérés comme le moteur de la “machine de la drogue” ». Cette politique restrictive s’est poursuivie au fil des ans et a amené une intensification des sanctions, la criminalisation de l’usage des drogues et l’autorisation des analyses sanguines et d’urine pour ceux que l’on soupçonnait de faire usage de drogues, etc. Bien qu’à l’origine, le but des analyses sanguines et d’urine ait été de dépister les nouveaux consommateurs de drogue et de leur offrir un traitement approprié, il semble qu’elles ne soient plus destinées à cette seule fin puisque les toxicomanes connus sont maintenant ciblés. Certains auteurs ont établi un lien entre la politique restrictive de la Suède en matière de drogue et sa politique restrictive à l’égard de l’alcool. Le mouvement de tempérance a des origines lointaines en Suède et ce pays a établi une politique assez restrictive relativement à l’alcool, de même qu’un monopole d’État à l’égard de la vente d’alcool. Voici ce qu’on trouve à ce sujet : Les attitudes des Suédois à l’égard de l’alcool sont pertinentes puisqu’une politique restrictive à ce sujet rend tout à fait logique l’établissement d’une politique restrictive en matière de drogue. De plus, le modèle de consommation totale sur lequel repose la politique à l’égard de l’alcool, est considéré également valide pour les drogues illicites. En limitant la consommation totale de stupéfiants, on s’attend à ce que les préjudices totaux causés par les drogues soient aussi plus faibles. Cependant, on a démontré que cette corrélation était loin d’être évidente pour différentes drogues illicites. Source : parl Peace Lien à poster Partager sur d’autres sites
Invité Posté(e) juillet 24, 2009 Partager Posté(e) juillet 24, 2009 Salut, la Suède est le paradis des anticannabis à tendance paranoïaque aigüe Un petit exemple de l'ambiance en Suède, ça fait froid dans le dos: Source: Bibliothèque du Parlement: "Rapport pour le comité sénatorial sur les drogues illicites" - la vision suédoise d’une société sans drogue est tellement largement acceptée qu’elle n’est pas remise en question sur la scène politique ou dans les médias La politique en matière de drogue bénéficie du soutien de tous les partis politiques et, selon les sondages d’opinion, la démarche restrictive obtient un large appui du public . Par exemple, un sondage réalisé en 2001 révèle que 96 p. 100 des répondants étaient opposés à la légalisation de toute drogue classée. En outre un autre sondage effectué en 2000 a montré que 91 p. 100 étaient contre la décriminalisation de l’usage du cannabis . La situation de l’opinion publique en Suède a été décrite de la façon suivante : Le rôle de l’opinion publique est essentiel à la compréhension de l’attitude des différents partis politiques Les sondages d’opinion montrent qu’une grande partie des gens appuient une politique restrictive en matière de drogue. Les mêmes sondages révèlent que les stupéfiants sont considérés comme l’un des principaux problèmes sociaux. La panique morale entourant les drogues est telle qu’aucun parti politique n’ose parler contre des mesures qui pourraient sembler aller dans le sens d’une libéralisation, aussi minime soit-elle, de la politique en matière de drogue . Appuyer la politique restrictive, ou même réclamer des mesures plus restrictives pour freiner l’intensification du problème des drogues est une attitude essentielle à l’obtention de votes pour un parti politique . Se montrer en faveur du contraire, appuyer une démarche légèrement libérale n’est pas possible pour un parti politique et contribuerait même à signer son arrêt de mort politique . On a signalé que les groupes de pression antidrogue sont les forces motrices qui influent sur l’opinion publique et, par le fait même, sur les partis politiques. On a aussi démontré que, mis à part les mouvements sociaux, les médias ont contribué à accroître la crainte de la drogue qui existe aujourd’hui et à définir les drogues comme un important problème social. Ainsi, la population suédoise en général a une vision négative de l’usage des drogues et est convaincue que celles-ci constituent une importante menace pour la société. Ces thèmes ont été publicisés par le gouvernement, les médias et d’autres organismes de Suède, et il est rare que d’autres groupes les critiquent. Les scientifiques sont généralement les seuls à émettre des doutes quant à la politique actuelle . Toute critique de la politique en matière de drogue peut avoir des conséquences néfastes pour une personne. Par exemple, elle pourrait se voir critiquée sur les plans personnel et professionnel, considérée comme un traître et son attitude pourrait même avoir des répercussions négatives sur sa situation d’emploi . Une grande partie de la prévention en Suède est basée sur l’information au sujet des dangers des drogues. Le but de ces messages est d’empêcher les jeunes de se tourner vers la drogue, en leur inspirant de la crainte. Cette situation a donné à la population suédoise la conviction que les drogues sont des dangers et doivent être évitées à tout prix. A+ Lien à poster Partager sur d’autres sites
sallik 59 Posté(e) juillet 24, 2009 Partager Posté(e) juillet 24, 2009 Et pour fini ils endoctrinent les gens.. Bien triste tout ca.. Lien à poster Partager sur d’autres sites
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