Le breeding selon DJ short "L'art de la sélection et de l'élevage de cannabis d'excellente qualité."
Le Breeding selon DJ Short / " L'art de la sélection et de l'élevage de cannabis d'excellente qualité."
The art of selection and breeding fine quality cannabis
Traduit par un certain Julian et repartagé par "LeMarcel" sur cannaweb.info.
source / cannabisculture.com
Par DJ Short le 03 Mars 2003
Comment créer d'extraordinaires nouvelles variétés grâce à un palais averti, une sélection attentive et un peu de dur labeur.
L'aspect le plus important à considérer dans l'élevage de cannabis de très bonne qualité est certainement celui de la sélection. Les variétés d'aujourd'hui découlent toutes de l'élevage sélectif.
Par le passé, cette corvée était facilitée par le fait que la plupart des herbes commerciales disponibles étaient grainées et importées de plantations extérieures, généralement d'origine proche équatoriale. Ces variétés Sativa "land-race" furent les pièces de construction de la production domestique bourgeonnante de l'époque.
Les génétiques Indica (Afghane, Kush, Skunk, etc.) furent particulièrement importées par des "intérêts" de la côte ouest (des États-Unis, ndt) et disponibles au public vers 1978. Ce fut peu de temps après cette époque que les variantes de cannabis domestique ont crû exponentiellement, lors que les gens ont commencé à expérimenter les croisements entre ces 2 types différents d'herbe.
Commencement de l'élevage
La voie typique pour commencer un programme d'élevage est de sélectionner attentivement les parents P1 de Sativa et d'Indica pures, les croiser pour produire un hybride f1 qui est uniforme dans ses aspects phénotypiques de croissance. L'étape suivante est de croiser le f1 avec lui même, ce qui produit une très large variation observable dans les traits de croissance et expression du f2.
C'est dans ce croisement de seconde génération f2 et au-delà que l'art de la sélection entre réellement en jeu. Il y a de nombreux facteurs à prendre en compte à ce moment, tels ce que le mâle et la femelle vont chacun apporter; et plus que tout, comment sera la qualité globale du produit fini?
Définir un but et construire un plan pour l'accomplir est appelé programmation descendante (de haut en bas, ndt), et cette approche descendante s'applique très bien à l'élevage du cannabis. Cela aide considérablement d'avoir un but spécifique à l'esprit quand on essaye d'élever sélectivement une variété de ganja. Je ne saurais assez souligner ce simple fait.
On doit au moins avoir une idée de ce que l'on vise avant de commencer. Pour moi, cela à un peu avoir avec la structure de la plante et beaucoup avec la qualité du produit fini, peu importe sous quelle forme. Avoir un palais expérimenté et éduqué (dans l'esthétique mentale et le discernement physique) est la clé dans l'art de l'élevage de cannabis d'excellente qualité.
Le "but" au centre de la plupart de mes cibles d'élevage serait de reproduire, au plus près possible, les expériences procurées par les grandes variétés land-race d'antan: Highland Oaxacan ou Thaï, Santa Marta ou Acapulco Gold, Guerrero Green, Panama Red ou Sativa Hawaiienne? ou le hash des régions telles que le Liban, l'Afghanistan ou le Népal.
L'environnement de culture intérieur est trop générique pour reproduire complètement les grandes et vieilles légendes. Donc, il était nécessaire de se fixer sur le mieux possible: De joyeux croisement sativa/Indica qui se comporterais bien en intérieure (il est intéressant de noter ici que la plupart des Sativa land-race étaient hermaphrodites, bien que parfois seulement très peu).
Processus de sélection
Évidemment, vous recherchez les parents qui vont produire la progéniture désirée. Paradoxalement, ce processus requière de sélectionner les meilleurs après leur récolte. La solution est de conserver des échantillons de chaque plante d'une culture test. Ceci peut-être accompli via des clones enracinés de boutures réalisées plus tôt, ou des femelles et mâles régénérés au stade végétatif grâce à la photopériode et un régime élevé en azote. Une fois le choix fait parmi les plantes récoltées, vous pouvez utiliser les clones pour une étude future et un possible élevage.
Le pollen peut aussi être recueilli et immédiatement stocké sous vide et congelé. Il est crucial de mettre sous vide le pollen puis le congelé immédiatement après sa récolte ainsi que de l'utiliser immédiatement après sa décongélation. Les graines déshydratées se conservent bien également sur de longues périodes dans un climat de congélation continu, avec un peu de dessicant.
Ce processus de sélection après récolte fonctionne bien pour le choix des femelles désirées. Mais quand est-il des mâles? quel est le plus simple et meilleur moyen de sélectionner les mâles pour l'élevage? Du fait que nous soyons finalement plus familier des plantes femelles, sélectionner les mâles est un peu plus compliqué.
Ce processus est basiquement le même qu'avec les femelles, excepté qu'avec les mâles, leur nombre est d'abord limité par une phase d'élimination, et les sélections sont faites par comparaison des survivants. Sélectionner les mâles prend également un peu plus de temps car la qualité d'un mâle n'est complètement déterminée qu'après la culture et le test des graines produites par celui-ci. A mesure que l'on devient familier avec une variété particulière, les caractéristiques spécifiques des mâles désirées deviennent évidentes.
Idéalement, plus on démarre de graines, meilleur c'est. Après tout, c'est un jeu mathématique. Je vais supposer que n'importe quel projet d'élevage doit commencer avec au moins 20 plantes différentes issues de 20 graines viables de grande qualité, de variétés stabilisées professionnellement. Cela devrait donner un minimum de 10 mâles et 10 femelles, avec un peu de chance sexés en 2 semaines de photopériode de floraison (jour court/nuit longue).
Une fois sexés, le processus d'élimination peut commencer. Toutes les femelles sont conservées et régulièrement contrôlées afin de prévenir un hermaphrodisme non désiré. Les mâles non désirés ainsi que tous les hermas doivent être éliminés avant qu'ils ne relâchent leur pollen, généralement vers la 3ème semaine de floraison. Les femelles doivent être contrôlées pour l'hermaphrodisme jusqu'à la récolte.
(Un mot sur les hermaphrodites "arriérés"? Les mâles déclarés qui éventuellement montrent des fleurs femelles? en opposition au commun hermaphrodisme femelle vers mâle. Ce sont des cas assez rares, généralement stériles mais parfois viable, que j'ai parfois trouvé valable dans leurs contributions génétiques. Quelques-uns des mâles les plus résineux et désirables que j'ai rencontré montraient cette caractéristique. Caractéristique qui semble presque prémunir les générations suivantes d'un hermaphrodisme non désiré puisque qu'elle augmente aussi le ratio de femelles dans la progéniture.)
Combinaison récessive
Il est nécessaire de dire un mot à propos de la probabilité peu commune de ce que j'associe généralement à un phénomène de combinaison récessive. Parfois, mais pas très souvent, deux parents qui paraissent exprimer un caractère commun intéressant? Disons un bouquet sucré/fruité? Sont croisés et la progéniture n'exprime pas ce caractère désiré.
Cela veut généralement dire qu'un ou les deux parents possèdent un genre d'allèles récessif pour cete caractéristique dans leur génotype. cela peut aussi vouloir dire que les parents et la progéniture ont eu un environnement de culture différent.
Si l'environnement peut-être écarté, la cause est certainement le fait d'une combinaison génétique récessive. Si aucun des descendants n'exprime la caractéristique désirée on peut vouloir croiser les rejetons entre eux et voir le résultat.
Si un "ratio de Punnet" classique de disons 25% du trait recherché est observé dans la descendance, alors le trait est probablement récessif et devrait pouvoir être stabilisé en croisant n'importe quel couple de ces 25% (ou n'importe quel ratio courant) qui montre le caractère désiré entre eux. Ce processus est chronophage et généralement suivi si aucune autre alternative n'existe.
Sélectionner les mâles
Je préfère retirer tous les mâles de la pièce de culture et les placer dans un espace séparé et isolé peu près qu'ils ont déclaré leur sexe et bien avant qu'ils n'aient commencé à répandre du pollen. Un petit espace éclairé avec de la simple lumière fluorescente suffira aux mâles les quelques semaines à venir. Pendant ce temps, les têtes femelles vont grossir avec plus de fleurs alors que la collection de mâles se réduira par sélection.
J'emploie généralement un processus simple d'élimination en sélectionnant les mâles. Premièrement, tous les mâles auto-florissants ou très rapidement déclarés sont éliminés (Auto-florissant voulant dire que les mâles fleurissent indépendamment de la photo-période). Ceci principalement pour s'assurer contre l'hermaphrodisme ou traits de floraison non désirés, mais aussi comme un moyen assurer la qualité. Les mâles très précoces ont tendance a être moins désirables pour la contribution à la qualité du produit fini (Si vous cherchez spécifiquement à créer une variété très précoce, alors vos priorités pourraient être différentes).
Ensuite, le moindre mâle qui pousse trop haut ou trop vite est généralement éliminé. La raison en est que la plupart des plantes qui dédient une telle énergie à la production de fibres sont généralement meilleures pour faire de la fibre. L'exception à cette règle est quand une plante sur-productive montre nombre des caractéristiques mentionnées plus tard.
Le critère d'élimination suivant est emprunté au livre de Mickael Starks, "Marijuana Potency", et implique la structure des tiges. Tiges principales grosses et creuses sont recherchées alors que celles remplies de "peau blanche" sont éliminées. Après des années d'observations, je suis d'accord pour dire que les tiges creuses semblent faciliter la production de THC.
Une autre considération est le type de grappes de fleurs qui se développent. Même sur les mâles, les grappes serrées, compactes et très productives sont préférées à une structure clairsemée. Ces observations sont plus notables dans un environnement intérieur. A l'extérieure, les différences de tiges et de structures florales sont plus difficiles à discerner.
Le prochain et peut-être plus important critère à examiner est l'odeur, le goût et le développement des trichomes. Encore une fois, les femelles vont se qualifier d'elles-mêmes par leur produit finit, mais les mâles sont un peu plus délicats.
Je commence généralement avec une femelle Sativa et un mâle Indica. J'ai observé que les femelles contribuent essentiellement au type de goût et d'arôme et les mâles contribuent à la force du goût et de l'odeur. Les aspects "Sativa/Indica" de cette formule sont principalement apparent dans la génération P1 ou les tous premiers croisement filiaux (jusqu'au f3 à peu près). Au delà de la génération f3, le ratio "Sativa/Indica" d'un individu donné est moins important que l'odeur/le gout et la production de trichomes qu'il expose.
Donc, un des principaux aspects à considérer quand on sélectionne un mâle est la profondeur de son arôme et de son goût. (Si vous essayez de développer une variété peu odorante d'intérieure, vous devriez commencer avec un mâle Sativa peu odorant et une femelle Indica).
Avec les mâles restant j'emploie couramment un test d'odeur/goût. Utilisant des mâles au moins dans leur 2ème ou 3ème semaine de floraison (et préférablement au delà avec l'utilisation d'une pièce dédiée et isolée), une sorte de technique "frotter et sentir" est d'abord utilisée. Avec des doigts propres, sans odeur, gentiment frotter une plante à la fois, sur une tige bien développée et flexible, au dessus du bois et en dessous des parties hautes en développement (approximativement à l'endroit où un clone pourrait être coupé). Les feuilles les plus récentes au milieu de leur développement peuvent être aussi frottées et senties.
Ce sont les endroits où la signature des composés chimiques précoces d'une plante en développement se révèle, et notre intention est de délicatement déranger ces composés et d'inspirer une réaction odorante/aromatique sur les doigts et sur la plante. En examinant ces divers arômes de cette manière, on doit pouvoir être capable de déterminer certaines caractéristiques désirables (et aussi indésirables). Après rafraîchissement et nettoyage du palais et des doigts, on peut passer au test d'une nouvelle plante.
La comparaison des finalistes sur au moins une semaine et à des heures différentes du jour est meilleure afin de déterminer celui qui dégage le mieux sur une période de temps.
Quelques uns des "bons" arômes que j'ai pu associer aussi bien aux mâles qu'aux femelles de haute qualité sont: sucré, floral, fruité, baie, vin/cognac, autres spiritueux savoureux, skunky et mentholé. Quelques "mauvais" arômes associés aux mâles et femelles: herbeux, chlorophylle (vert), céleri, persil, carotte, cannelle, menthe poivrée, huile de boite et essence. Quelques arômes considérés comme "bons" pour les femelles mais pas nécessairement pour les mâles: boisé, cèdre, pin, citron, fruit tropical, chocolat, vanille, café, ail et astringent.
L'Herbe dans le monde entier
Il est triste qu'à cause des Unfortunate State of Assholes (jeu de mot sur les USA intraduisible, ndt), nous, herboristes, soyons traités comme des criminels dans le monde d'aujourd'hui. Triste car nous serions capables de produire de vastes quantités d'herbe de qualité dans de meilleures conditions avec rien de plus que le grand air, des populations très larges et du "trial and error".
Un jour peut-être, en attendant j'ai quelques alternatives à suggérer. La Hollande, le Danemark, la Suisse, l'Espagne et d'autres coins de l'Europe sont de plus en plus tolérant envers le cannabis. Il est relativement aisé dans ces lieux d'obtenir du produit de haute qualité.
Il est de bon conseil pour celui qui débarque dans un endroit de se procurer d'abord beaucoup de petits échantillons de herbes jusqu'à trouver ce qui lui plait. Simplement comme pour n'importe quel autre voyage, des surprises spéciales attendent celui qui s'aventurera en dehors des lieux touristiques (excepté à Christiana où un unique arrêt shopping est grandement apprécié).
Je suis prêt à parier que quelques-uns des nombreux agréables lieux cannabiques autour du globe peuvent encore une fois produire leurs spécialités. Je suis toujours impatient de vérifier n'importe quelle rumeur d'une telle possibilité. Ces charmants endroits devraient inclure beaucoup de régions équatoriales et proches-équatoriales comme la Colombie, les hauts plateaux du Mexique, certaines parties de la Thaïlande, la Birmanie et le Bhoutan pour n'en citer qu'une petite partie. Des pays comme le Népal ou la Jamaïque ont été idéaux aussi pour des expéditions cannabiques. Ce sont quelques-unes des places dans lesquelles celui qui cherche à éduquer sont palais et accroître son expérience pourrait s'aventurer.
Tester constamment
Après les sélection effectuées, il est aussi nécessaire de tester ces qualités à travers nombre de générations de clones. Est-ce que les traits recherchés présents dans une nouvelle plante (depuis une graine) persistent à travers les générations successives de clones de cette plante? Est-ce que la plante à partir d'un clone conserve la même gout, la même odeur? La même potence? La "désirabilité" générale? Les réponses doivent impérativement être "oui" si l'individu est à considérer pour une reproduction future.
Avec beaucoup de pratique et d'années d'expérience il devient aisé à ceux qui on un palais sensible de trouver quels individus ont les caractéristiques les plus désirables dans un échantillon donné.
Je suggère que votre goût et votre odorat soit suppléé par un microscope, que ce soit un x30, x60 ou X100 ça le fera.
Regardez aux mêmes endroits sur la tige ou les feuilles en développement cités précédemment après la 2ème semaine du cycle de floraison et recherchez la plus grande abondance de trichomes ou poils sécréteurs en développement (poils visibles au grossissement x30 et au delà qui sécrètent un fluide). Le plus de trichomes pleinement développés avec des têtes très claires sont généralement les plus recherchés.
Ces observations doivent être faites sur une période de temps (ce n'est pas juste un contrôle unique et ponctuel) et à des moments différents de la journée pour déterminer quel individu se comporte le mieux. Beaucoup de phénomènes variés apparaissent à ceux qui restent attentifs sur un long moment. A cet effet, je vous suggère de compiler des notes détaillées de vos observations, et de comparer ces notes dans le temps.
Des notes détaillées et compréhensives sont le gage du moindre projet d'élevage réussi.
Il est possible de tester les mâles en les fumant ou les consommant d'une autre manière. Cette pratique pourrait être utile aux débutants car cela entraîne une sorte de discrétion évidente. Je suggère d'utiliser seulement des bouts frais, proprement curés et roulés dans un joint. Aussi, assurez-vous que ce test de fume est la première fume de la journée pour s'assurer de bien discerner les qualités, ou les lacunes.
Quelques autres aspects à considérer
Il y a de nombreux aspects esthétiques à considérer dans la reproduction du cannabis de qualité, comme la couleur, la structure générale, les modèles de croissance et les bouquets divers. Mon but premier implique de trouver le produit fini avec les effets les plus recherchés et plaisants. Donc je me concentre sur ces aspects et les stabilise en premier lieu. Une fois stabilisés, un rétrocroisement ou un croisement avec une autre variété peut être effectué pour améliorer d'avantage la lignée et/ou accroître la vigueur si nécessaire.
Au niveau expérimental, on souhaite que le produit fini soit plaisant ou puissant, dépendant de chacun. Je préfère un herbe qui est plaisamment puissante ou puissamment plaisante! C'est donc le but recherché. L'éventail d'expériences induites par le cannabis peut aller du bonheur à la panique à la stupéfaction. Je préfère grandement l'aspect bonheur.
La meilleure description dichotomique dans ce cas pourrait-être confort contre inconfort. Je suppose aussi que certains types personnalité peuvent apprécier une expérience plus excitante? peut-être une fois de temps en temps? un sentiment quelque peu semblable à celui d'un tour de montagnes russes ou d'un film d'horreur.
Le cannabis diffère dans ces multiples effets sur notre système vasculaire. Certaines variétés de cannabis semblent agir comme un vasodilatateur et d'autres comme un vasoconstricteur. Un vasoconstricteur est une substance qui resserre les vaisseaux sanguins. Cela tend à provoquer de la tension, de l'excitation, de l'anxiété et parfois même la panique. Un vasodilatateur est une substance qui élargi les vaisseaux sanguins et tend à relaxer une personne plus facilement vers un état d'allégresse. Donc, je tend à préférer le canabis qui semble agir comme un vasodilatateur, simplement pas jusqu'au point de sédation, scotché dans la canapé.
Je n'ai rien contre les herbes puissamment cassantes. C'est juste que tant que mon espace de reproduction sera limité, je choisirai de travailler avec les variétés les plus plaisantes, celles qui provoquent une expérience globalement joyeuse. Un jour je travaillerais à stabiliser plein de différentes variétés d'herbe. Après tout, à chacun la sienne.
Acouphène et dyskinésie sont des symptômes courant d'une réaction de vasoconstriction. Un acouphène est un bourdonnement/tintement/sifflement dans les oreilles, et la dyskinésie, dans ce cas, est généralement ressentie par des picotements dans les extrémités, particulièrement les petits doigts, les orteils et les oreilles. Un autre mauvais signe pourrait être n'importe quelle forme de tension crânienne (mal de tête, migraine. ndt) ou un "body load"* non voulu. Si ces symptômes se produisent régulièrement après s'être adonné à une herbe particulière, alors cette herbe peut être contributive à cette sensation.
Ça passe le test à l'acide?
Pour reprendre et paraphraser une mise en garde du Dr Hunter S Thompson: "Je ne peux excuser l'usage de drogue, mais je dois admettre que ça à bien marché pour moi." En particulier, les psychédéliques (enthéogènes, entactogènes et hallucinogènes inclus) sont primordiaux comme outils de test durant l'élevage de cannabis.
Une de mes formules de test favorites comprend des préparatifs effectués des jours à l'avance. Il est nécessaire d'avoir à l'avance sous la main un échantillon parfaitement affiné de l'herbe que l'on veut tester. Le jeûne (de substances surtout mais aussi de certaines nourritures) et la purification (exercice, transpiration ou sauna, réhydratation et méditation, etc) sont pratiqués quelques temps avant le test. Cela pour recalibrer au maximum l'état de conscience à son niveau le plus basique et clair.
Une heure est choisie, un toast est porté puis le "matériau du voyage" est ingéré. Généralement j'aime manger un repas simple composé de soupe/jus et de pain après avoir ingéré une substance et avant d'en ressentir les premiers effets.
N'ingérez aucune herbe, ou tout autre modificateur de conscience avant d'avoir ressenti les premiers effets, et de préférence avant le pic du "trip". Avalez d'abord seulement de petites quantités de l'herbe à tester, une bouffée de temps en temps, à moins que ce soit un test supplémentaire et que vous soyez déjà accoutumé à l'expérience.
Idéalement, la substance psychédélique étendra la gamme des subtilités perceptibles par la psyché et permettra un appréciation plus large de l'effet d'une herbe. Une herbe qui est vraiment puissante et plaisante va généralement s'exprimer profondément dans l'ouverture d'esprit. En somme, si l'herbe est vraiment merveilleuse cela deviendra plus lisible sous un tel état psychédélique. De même, avec une herbe dont les effets sont quelque peu paniquants ou anxiogènes, l'état psychédélique exacerbera aussi ces caractéristiques.
Je suppose, et mets en garde, que ceux qui tentent un tel test sont voyageurs psychiques expérimentés. C'est à dire que toutes les conditions d'environnement (le lieu, l'ambiance, les gens en présence, ...) doivent être satisfaites avant de faire un tel test. La substance psychédélique semble agir comme une sorte de catalyseur mental quand il est combiné à l'herbe. Cette combinaison est capable de rendre plus apparents à l'esprit initié l'un ou l'autre des traits _désirables ou indésirables_ de l'herbe expérimentée.
Ce sont quelques une des techniques, sélections et considérations que j'utilise durant la reproduction de cannabis de fine qualité. Le célèbre horticulteur Luther Burbank a dit: "Sélectionnez le meilleur et rejetez tout le reste"; c'est le seul aspect le plus important à prendre en compte.
Avec du temps, de la concentration et de la patience le talent à reconnaître des caractères désirables ou indésirables devient plus évident. Avoir un esprit ouvert et curieux, associé avec une bonne intuition est bénéfique.
Que vos entreprises soient fructueuse.
Déesses Ganja
Une des choses que j'ai appris il y a longtemps est que plus que la génétique ou l'environnement, il y a quelque chose qui joue un rôle dans la désirabilité de l'herbe.
Pendant les années 70-80, comme le nombre de cultivateurs grandissait, il est apparu à ceux dans la confidence qu'une vibration propre au cultivateur devenait en quelque sorte partie de la vibration de la plante.
Pour faire simple, les cultivateurs "cool" tendaient à produire une herbe "cool", moelleuse, alors que les cultivateurs coincés, sinistres tendaient à produire une herbe sinistre. Peut-être était-ce simplement la vibration du cultivateur qui suivait le produit à commercialiser s'exprimant à travers la chaîne du commerce. Je n'en suis pas certain, et je ne crois pas non plus qu'une quelconque forme d'observation scientifique confirmera un jour un tel débat. Cela a simplement été un de ceux mis sur le marché. A cet égard, j'ai davantage noté que beaucoup des meilleures herbes domestiques que j'ai rencontré étaient cultivées par des femmes.
J'ai pour habitude d'appeler a l'effet "Great Pumpkin", mais il est plus judicieux d'utiliser le terme d'effet "Déesse de la Ganja". Les plus sincère pièces aromatiques visitées par les subtils et étheriens esprits de la bienveillance. Et la subtilité est très importante si l'on considère les caractéristiques désirables d'un cannabis de grande qualité. Les subtilités ont un moyen de devenir très puissantes, en effet. Puisque nous digressons d'un sujet si "esthétique", ayons un regard sur la féminité. C'est, après tout, la plante femelle qui est concernée en priorité.
Un des aspects les plus profond de mon expérience du cannabis est sa faculté à contre-balancer mon propre syndrome de mâle dominant.
Le cannabis me permet une commutation de mon autrement distrayante réponse de mâle conditionné à vouloir dominer mon environnement. Mon conditionnement de compétitivité agressive est temporairement apaisé, et je suis apte à appréhender la réalité dans une relation beaucoup moins linéaire. Le désir routinier de compétition et de conquête est remplacée par un sens de la coopération et de la communauté. En un mot, j'ai appris à être féministe.
Par "féministe" j'entends le droit protégé d'être féminin, coopératif, centré sur la communauté, globalement concerné, disponible, libre de discerner les subtilités intuitif et soumis sans la peur de la conquête et du contrôle dominateur. Le bon canna me permet de mieux comprendre, accepté et servir le destin.
Une des choses que j'ai apprise sûr "nous" (les coopérants) et "eux" (les dominateurs) est qu'ils ont beaucoup plus besoin de nous que nous avons besoin d'eux. C'est un fait que je souhaite, du fond du cœur, que notre communauté comprenne. A cette fin, il m'est apparu que le cannabis de qualité était une ressource sans égale.
* body load: Terme employé par les utilisateurs de substances psychoactives et plus particulièrement psychédéliques pour décrire une sensation tactile spécifique induite par l'utilisation de drogue. Généralement considérée comme une sensation physique déplaisante difficile à décrire par d'autres termes sensitifs ou pour situer cette sensation (c'est couramment une sensation de "partout" ou générale).
Tentatives de description: "vibrations internes", tension, et beaucoup de rapports de nausées.
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