Fumer du cannabis a longtemps été associée à une pauvre mémoire à court terme, mais une étude suggère maintenant que la souche de cannabis fait toute la différence. Publié dans le British Journal of Psychiatry (Journal Britannique de Psychiatrie) cette recherche s’est penchée sur les effets cognitifs selon les concentration des différents composant actif du cannabis.
Un échantillon de 134 consommateurs volontaires a été donné un questionnaire de facultés cognitives a remplir soit a jeun, soit sous l’effet du cannabis. Les utilisateurs consommaient différente variétés, qui ont ensuite été analysés afin de permettre un étalonnage de la concentration des principes actifs, les cannabinoïdes.
Dans un test de compétences de mémoire à court terme, seuls les utilisateurs de souches «skunk-type» ont présenté des facultés affaiblies de rappel en cas d’ivresse, tandis que les personnes qui ont fumé du haschich ou du cannabis produit localement réalisent aussi bien les tests de mémoire qu’ils soient sous les effets ou sobre.
Les résultats suggèrent qu’un ingrédient plus abondant dans certains types de marijuana que dans d’autres peut aider à réduire la perte de mémoire dont certains utilisateurs souffrent.
La principale différence entre les types de cannabis est le rapport de deux produits chimiques trouvés dans toutes les souches. Le tétrahydrocannabinol (THC) est le principal ingrédient actif, et est responsable des effets associés à l’euphorie et vertige, mais aussi l’anxiété et la paranoïa. Le second produit chimique, le cannabidiol (CBD), est non psycoactif, et les études d’imagerie cérébrale ont montré qu’il peut bloquer les effets d’incitation à la psychose du au THC. Il se forme par oxydation du CBN qui lui se forme par oxydation du THC.
Les variétés Skunk de cannabis contiennent une proportion plus élevée de THC par rapport au CBD que le haschich ou les herbes locales suite à des programme d’hybridation se concentrant uniquement sur le taux de THC.
Le CBD a une plus grande affinité pour le récepteur CB2 que pour le récepteur CB1. Les CB1 sont situé principalement dans le cerveau. Les CB2 étant notamment situés sur les cellules immunitaires T, le CBD agit au cœur du système immunitaire.
Des recherches antérieurs ont montré l’efficacité du CBD contre des formes agressives de cancers du cerveau. Les dernières recherchent en la matière montre un effet similaire sur des cellules mammaires cancéreuses en laboratoire, ce qui pousse le CPMCRI (California Pacific Medical Center Research Insitute) à croire que le le cannabidiol serait un alternative non-toxique a la chimiothérapie.
Vous pouvez trouver la recherche ici(en anglais)
Source: ufcmed ; The Weed Blog
Source : grainesdecannabis.wordpress.com