Quelques applications cannabiques dans la medecine

Par Invité ,

Pour la plupart des gens, le cannabis présente, littéralement, des centaines d'utilisations thérapeutiques telles que :

Asthmen, Emphysème, Glaucome, Tumeurs, Nausées...

 

 

Source: Green-house.chAsthme :

Fumer du cannabis (ce que l'AMA appèle la "drogue brute") serait bénéfique à 80% des asthmatiques et prolongerait considérablement leur longévité, par rapport aux médications actuelles toxiques comme par exemple la Théophylline que l'on prescrit aux enfants. Le Dr. D. Tashkin déclara le 12 décembre 1989 qu'"il est connu que prendre quelques bouffées de marijuana peut arrêter une crise d'asthme majeure". L'utilisation du cannabis par les asthmatiques remonte à des milliers d'années. Les lésions liées au THC pouvant être provoquées par la fumée du cannabis dans les poumons, ne contiennent pas de radioactivité contrairement aux lésions provoquées par le tabac.

 

Emphysème:

Le Dr Tashkin a utilisé de la marijuana sur des patients souffrant d'emphysème et a admis que cela leur faisait du bien à cause de l'ouverture et de la dilatation des passages

 

Glaucome:

Aux Etats-Unis, 14% des cas de cécité sont la conséquence du glaucome, une perte progressive de la vision. Le cannabis serait deux à trois fois plus efficace que tous les médicaments actuels dans la réduction de la pression oculaire. Il est sans effets secondaires toxiques pour les reins et le foi, et ne fait courir aucun risque de "mort soudaine" au contraire des syndromes associés aux préparations pharmaceutiques oculaires légales (en goutte) contre le glaucome. La plupart des ophtalmologues de Californie conseillent à leurs patients atteint de glaucome de consommer de la "marijuana de la rue" en sus des médicaments légaux, mais toxiques, qu'ils leurs prescrivent, soit pour ses propres vertus, soit pour en atténuer l'effet des premiers.

 

Tumeurs :

Prolifération anormale de cellules, aboutissant à une surproduction tissulaire. Des chercheurs de la faculté de Médecine de Virginie ont découvert que le cannabis était un produit d'une grande efficacité dans la réduction de nombreux types de tumeurs, soit bénignes, soit malignes (cancéreuses).

 

Nausées :

Les traitements de chimiothérapie contribuent à influencer sur le cancer et le sida, mais ils présentent des effets secondaires pénibles, notamment des nausées. "La marijuana est le meilleur agent pour contrôler les nausées dans la chimiothérapie cancéreuse" d'après le Dr. T. Ungerleider, responsable du programme de recherche sur la marijuana et le cancer de 1979 à 1984. C'est également vrai dans le cas du sida et des nausées dues au mal de mer ou de l'air.

 

Epilespsie, sclérose en plaques, douleurs dorsales, spasmes musculaires :

Le cannabis est bénéfique à environ 60% des épileptiques. L'extrait de cannabis se montre encore plus efficace que le Dilantin (anti-épileptique fréquement prescrit, mais dont les effets secondaires peuvent être graves). "Le cannabis est propbablement l'anti-épileptique le plus puissant connu à nos jours en médecine et peut servir de traitement pour de nombreuses formes d'épilepsie (mais pas toutes)" pouvait-on lire dans Medical World News en 1971. Les crises sont alors moins fréquentes et moins fortes que chez les patients prenant des produits pharmaceutiques. Fumer de la marijuana soulage profondément les personnes souffrant de sclérose en plaques, maladie qui affecte le système nerveux et se traduit par une faiblesse du tonus musculaire, des tremblements, etc. Enfin, le cannabis, fumé ou même appliqué en cataplasme, est aussi le meilleur relaxant musculaire, le meilleur antispasmodique et le meilleur traitement des douleurs dorsales, si l'on excepte la morphine.

 

Effets désinfectants, antibiotiques et antibactériens :

Les jeunes plants de chanvre, avant bourgeonnement, permettent l'extraction du CBD (acide cannabidiolique). Il existe de nombreuses application antibiotiques des cannabidiols, y compris dans le traitement de la blennorragie (maladie sexuellement transmissible, due au gonocoque). Une étude en Floride en 1900 semble aussi indiquer leur utilité dans le traitement de l'herpès. Eléments acides du tétrahydrocannabinol, les cannabidiols sont inversément proportionnels, en quantité, au THC présent dans la plante, et donc plus acceptables pour les prohibitionnistes parce qu'ils ne permettent pas de "planer". Pour presque chaque affection susceptible d'être soignée à la téramycine, les dérivés du cannabis ont fait mieux, d'après une étude tchèque conduite en 1952-1955. En 1989, les Tchèques publiaient encore des rapports sur les techniques de culture du chanvre pour obtenir une plante riche en cannabidiols.

 

Arthrite, herpès, fibrose kystique et rhumatismes :

Le cannabis est un analgésique local. Jusqu'en 1937, presque tous les emplâtres, les cataplasmes de moutarde ou autres, et les onguents musculaires, comportaient des extraits de cannabis. Jusque dans les années 1960, en Amérique du Sud, on traitait les rhumatismes avec des feuilles de chanvre et/ou avec des terminaisons florales chauffées dans de l'eau ou de l'alcool et placées sur les articulations douloureuses. En fait, cette forme de traitement par les simples herbes est encore largement utilisée dans le Mexique rural, en Amérique centrale et en Amérique du Sud, ainsi que par les latinos de Californie, afin de soulager les douleurs de l'arthrite. Le contact direct avec le THC tue le virus de l'herpès, d'après une étude de l'Université de Floride du Sud (Tampa) menée en 1990 par le Dr. G. Lancz, qui avertit néanmoins que "fumer de la marijuana ne guérira pas un herpès". Cependant, des rapports semblent indiquer une plus grande rapidité de dessiccation et de guérison des lésions après application locale d'inflorescences "fortes" trempées dans de l'alcool à friction et broyées en pâte.

 

Expectorant :

Le cannabis est le meilleur expectorant naturel pour nettoyer les poumons des goudrons, poussières et phlegmes associés à l'usage du tabac. La fumée de la marijuana dilate effectivement les voies aériennes, les bronches et permet l'admission de davantage d'oxygène dans les poumons. Le cannabis est également le meilleur dilatateur naturel des minuscules conduits menant aux alvéoles pulmonaires, et il peut convenir pour cet usage à environ 80% de la population (les 20% restant manifestant parfois des réactions négatives mineures). Beaucoup de coureurs de fond estiment que l'usage du cannabis nettoie leurs poumons et leur donne une meilleure endurance.

 

Sommeil et relaxation :

Le cannabis abaisse la pression sanguine, dilate les artères, et réduit la température corporelle d'un quart de degré, ce qui contribue à atténuer le stress. Les personnes qui fument du cannabis le soir disent en général mieux dormir ensuite. Contrairement au Valium, le cannabis ne potentialise pas les effets de l'alcool. On estime que le cannabis pourrait remplacer plus de 50% du Valium, Librium, Thorazine et autres somnifères. Ces neurotoxines délivrées sur ordonnance sont des produits chimiquement voisins des pesticides et du gaz neurotoxique "sarin".

 

Stress et migraines :

Le cannabis est le meilleur traitement pour lutter contre le stress. La réaction la plus courante à une "intoxication au cannabis" est un état calme, légèrement euphorique, dans lequel le temps ralentit et où la sensibilité à la vue, aux sons et au toucher est exaltée. Contrairement à l'abus des benzodiazépines, il n'y a pas de danger d'accoutumance maladive. Alors que le tabac contracte les artères, le cannabis les dilate. Les migraines étant le résultat de spasmes artériels combinés avec un état trop détendu des veines, les changements vasculaires induits dans les méninges par le cannabis les font en général disparaître.

 

Appétit :

Les consommateurs ont souvent (mais pas toujours) une stimulation de l'appétit. Ce qui fait du cannabis un excellent médicament contre l'anorexie. Fumer de la marijuana peut rendre la bouche plus sèche. C'est la meilleure manière de s'assécher le palais de façon non toxique. Cet usage pourrait remplacer les composés hautement toxiques de Probathine (médicament contre l'hyper salivation). Le cannabis pourrait aussi se montrer utile dans le traitement des ulcères peptiques.

 

Sida, dépression et autres usages médicaux fondamentaux :

L'un des effet bien connu du THC est son côté euphorisant. Les utilisateurs jamaicains reconnaissent ses effets bénéfiques pour la méditation, la concentration, l'élévation de la conscience et la création d'un état de bien-être et d'affirmation de soi. Ce mode d'ajustement des attitudes, renforcé par un meilleur appétit et un meilleur repos représente parfois toute la différence entre "mourir du sida" et "vivre" avec le sida. Le cannabis soulage les petites douleurs, et aussi certaines des grandes et pourrait contribuer au mieux-être des gens âgés, affligés de maux comme l'arthrite, l'insomnie et les infirmités débilitantes. Il leur permettrait de profiter de la vie avec à la fois plus de dignité et de confort.

 

Comme application médicinale du cannabis, on relèvera la guérison des blessures, la relaxation musculaire, l'effet analgésique, l'effet fébrifuge, et l'aide sans équivalent qu'il apporte lors d'accouchements. Mais il en compte des centaines d'autres.

 

 


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